Taranne Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 J'adôôôôre les éditos de Jean-Michel Bouguereau, si fins, si nuancés, ni perspicaces (je rigole là) Citation Un pavé dans la mare socialiste NOUVELOBS.COM | 02.06.06 | 08:55 LES SONDAGES L’INSTALLAIENT DEJA dans un face-à-face avec Nicolas Sarkozy. Avant-hier soir elle l’a défiée sur son terrain, celui de la sécurité qui est aussi l’un des sujets les plus sensibles pour les Français. Un sujet "longtemps minimisé par la gauche" mais qui constitue d'abord à ses yeux "la faillite du ministre de l'intérieur". Proposant d’un ton martial une politique par moment plus ferme que celle proposée par Nicolas Sarkozy, la candidate la mieux placée dans les sondages illustre, ce faisant, le déplacement des lignes de force de la société française vers la droite. Des angoisses sécuritaires que les socialistes avaient jusqu’ici considéré un peu trop sous l’angle de la prévention et pas assez sous celui de la répression, même si, depuis le colloque de Villepinte de 1997, la gauche française, décomplexée, parle enfin de sécurité sans se tordre de gêne. Du même coup c’est un pavé dans la mare socialiste qu’elle a lancée. Et volontairement, car Ségolène Royal, lors de ces déclarations aujourd’hui controversées, lisait des notes et ne cédait en rien à l’improvisation. Il sera intéressant de voir ce qu’elles vont provoquer à gauche. Si ses concurrents à la désignation à l’intérieur du PS ne se sont pas privés, à l’instar des partisans de Laurent Fabius, de dénoncer le "copier coller" du programme de l’UMP, Manuel Valls, maire d’une banlieue difficile comme Evry, estime qu’elle a "tenu un discours clair qui est celui qui est attendu dans les quartiers populaires". De ce point de vue, il est vrai que Ségolène Royal est en parfaite syntonie avec cette société et ses angoisses de sécurité, même l’on peut douter de l’efficacité de mesures qu’elle propose. On peut certes regretter que Jacques Chirac ait totalement supprimé le service militaire, mais on voit mal que ce les "systèmes d'encadrement à dimension militaire" vont apporter y compris, comme l’a suggéré Ségolène Royal, pour le "réapprentissage de la citoyenneté". Et même si certaines de ces mesures sont proposées "dans des logiques éducatives de réinsertion des parents", on voit mal ce que la "mise sous tutelle des allocations familiales" apportera à ces familles déboussolées, désorientées qui attendent soutien et accompagnement. J.-M. B. (le vendredi 2 juin 2006) Notons l'équation, de plus en plus répandue à gauche et à droite depuis quelques temps, selon laquelle abolition du service national = montée de la délinquance. On ne coupera pas à un rétablissement au moins partiel, c'est moi qui vous le dis. A noter également, la gauche prétend avoir fait son agiornamento en matière de sécurité, mais persiste et signe dans la rhétorique compassionnelle ("familles déboussolées, désorientées qui attendent soutien et accompagnement")… Ash a dit : Ces sondages sont bidonnés. Ca m'étonnerait, on entend bien pire au bistro du coin. On peut toujours être sûr que les sondages sont bidonnés quand ils montrent les Français majoritairement en faveur d'idées progressistes ou considérées comme telles (mariage gay, homoparentalité, service publics…) mais ils sont on ne peut plus fiables quand il s'agit de propositions autoritaires comme celle-ci.
Olive Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 DoM P a dit : La seule équité est celle d'une loi et d'une justice égale pour tous. A même faute, même châtiment.Cela a part ailleurs un grand avantage : Celui de faire savoir aux criminels potentiels ce qui les attend, réhabilitant par là-même la notion de prévention : Il faut que le châtiment fasse peur aux futurs contrvenants en plus de punir les coupables actuels. Le hic est que l'amplitude de la peine ne fait pas nécessairement diminuer le crime (le criminel s'imaginant toujours qu'il va passer entre les mailles du filet, sans compter le fait que quand on va braquer un magasin ou vendre de la drogue on ne consulte pas le code pénal avant pour faire son étude de risque). Reste que le but (de la gauche notamment) avec la carotte est d'essayer de diminuer la propension des individus à devenir des criminels, et ce autrement qu'en leur disant "faites ce que vous voulez mais venez pas râler si on vous choppe" car ce fonctionnement est loin de diminuer la criminalité, chose qui est à mon sens assez important (quoi que je n'ai pas à me plaindre personnellement). Bref il y a la question de savoir ce qu'on fait des délinquants actuels, et la question de savoir quoi faire pour qu'il y ait moins de délinquants futurs - et ça passe par l'éducation, qui fait aussi partie du programme de Ségo.
wapiti Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Olive a dit : Reste que le but (de la gauche notamment) avec la carotte est d'essayer de diminuer la propension des individus à devenir des criminels, et ce autrement qu'en leur disant "faites ce que vous voulez mais venez pas râler si on vous choppe" car ce fonctionnement est loin de diminuer la criminalité, chose qui est à mon sens assez important (quoi que je n'ai pas à me plaindre personnellement). Celà soulève un problème intéressant : supposont qu'on soit dans une société anarcho-capitaliste, ou des sociétés privées joueraient le rôle de la police et de la justice actuelle. Il ne fait pas de doute que, suivant leur intérêt économique, si elle se rendent compte qu'elle peuvent diminuer la délinquance en faisant de la prévention et que cette prévention coûte moins cher que la délinquance qu'elle évite, elles vont effectivement faire aussi de la prévention (directement ou indirectement) et non simplement de la répression. Il y a assurément des cas ou la prévention est moins coûteuse, donc vouloir restreindre le rôle de l'Etat uniquement à la répression, c'est finalement l'éloigner de ce que feraient les organisations qui joueraient son rôle dans ce que certains pensent être la société libérale la plus cohérente et aboutie.
Taranne Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Olive a dit : Bref il y a la question de savoir ce qu'on fait des délinquants actuels, et la question de savoir quoi faire pour qu'il y ait moins de délinquants futurs - et ça passe par l'éducation, qui fait aussi partie du programme de Ségo. Encore faut-il que cela marche, ce dont je doute, mais je suis naturellement pessimiste.
Librekom Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Votez Ségo quoi ? Pour moi, il n'y a pas de circonstances atténuantes qui vaillent, on a toujours le choix, c'est la position de je ne sais plus quel auteur dont j'ai honte d'avoir oublié le nom
Ash Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Maintenant on critique Chirac sur la chose qu'il ait fait de bien.
Taranne Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 … et qui n'existe plus depuis belle lurette chez la plupart de nos voisins, sans que personne ne s'en plaigne.
DoM P Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Olive a dit : Le hic est que l'amplitude de la peine ne fait pas nécessairement diminuer le crime (le criminel s'imaginant toujours qu'il va passer entre les mailles du filet, sans compter le fait que quand on va braquer un magasin ou vendre de la drogue on ne consulte pas le code pénal avant pour faire son étude de risque). Oh mais, si, et par deux moyens. Vous semblez avoir oublié le premier et vouloir ingorer le second : 1. Un voyou en prison ne commet pas de crime à l'extérieur. Soyez ferme lors de la punition, la société sera à l'abris de lui pendant ce temps-là 2. On apprend des leçons de ses propres expériences passées ainsi que de celles des autres. Le bouche à oreille est très efficace. Inutile d'être avocat pour savoir que l'on risque gros en braquant une banque, voyez-vous. Citation Reste que le but (de la gauche notamment) avec la carotte est d'essayer de diminuer la propension des individus à devenir des criminels, et ce autrement qu'en leur disant "faites ce que vous voulez mais venez pas râler si on vous choppe" car ce fonctionnement est loin de diminuer la criminalité, chose qui est à mon sens assez important (quoi que je n'ai pas à me plaindre personnellement). Vous savez, les "buts" de la gauche m'ont toujours semblé difficiles à identifier. Il y a, indiscutablement, une grande différence entre les "buts" affichés et les résulats obtenus depuis 81. Cela, déjà, devrait appeler quelques questions sur les méthodes. Sauf, bien sûr, si les buts officiels ne sont là que pour le public, tandis que les moyens mis en place ne le sont que pour des buts moins avouables. Citation Bref il y a la question de savoir ce qu'on fait des délinquants actuels, et la question de savoir quoi faire pour qu'il y ait moins de délinquants futurs - et ça passe par l'éducation, qui fait aussi partie du programme de Ségo. L'éducation, c'est le crédo socialo depuis des décennies. Si ça marchait, ça se saurait. Quand un gamin désobéit, on le gronde, quand il recommence, on le punit. C'est ça, l'éducation. Idem avec les plus grands. Pour que ça marche, par contre, il faut être juste, c'est à dire punir tous les contrevenants de façon équitable (c'est à dire identique, et non pas en fonction de tout plein de paramètres subjectifs) et s'assurer que les condamnations sont effectivement purgées (Il est très dommageable à l'image d'un état de droit que 70% des crimes et délits ne soit pas élucidés et que 40% des condamnations ne soient pas effectuées, ce qui signifie que moins de 18% des crimes et délits sont punis. Sans même parler du fait que ceux qui le sont ne le sont pas suffisamment, notamment à cause des remises de peine et des gens considérés insolvables, et donc inaptes à payer leurs amendes. Le message éducatif qui en résulte est désastreux, à mon avis.)
Olive Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Taranne a dit : Encore faut-il que cela marche, ce dont je doute, mais je suis naturellement pessimiste.Disons que la question de l'éducation et de l'intégration d'un nouvel individu dans la société est assurément plus complexe que la question de l'exclusion.Y'a à la fois l'éducation en tant que telle (qui transmet nécessairement des valeurs, quelle qu'elles soient) et puis aussi la place qu'on lui laisse, typiquement si on le met dans un coin triste tout en lui faisant miroiter des coins colorés et qu'on lui fait comprendre qu'il n'y arrivera jamais par la voie légale il ira vers la criminalité. Je veux pas faire de la victimisation mais je dois admettre que la répression aveugle et égalitaire qui ne cherche pas d'où vient la criminalité ne me plaît pas, même si la motivation d'un criminel est toujours quelque part entre le besoin (ou l'idée qu'il s'en fait, ce qui revient au même) et la paresse/impatience à réaliser ce besoin par la voie légale (bosser plus, attendre d'avoir fait des économies, attendre que la fille ait dit oui, etc.). Citation 1. Un voyou en prison ne commet pas de crime à l'extérieur. Soyez ferme lors de la punition, la société sera à l'abris de lui pendant ce temps-làC'est vrai que j'avais oublié celui-là, mais il est basé sur le fait qu'un type qui commet un crime aura tendance à recommencer, le pire étant que le mettre un temps en prison est le meilleur moye de l'obliger à recommencer à la sortie. L'éducation même si c'est loin d'être une discipline très exacte se propose justement de diminuer la propension à sortir de la loi.Je suis d'accord sur l'application des peines, quoi qu'on en dise et quel que soit les projets qu'on peut avoir, il convient au moins de respecter le système actuel et voir que les peines sont si peu prononcées et appliquées n'est pas le meilleur moyen de se faire respecter.
DoM P Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Olive a dit : Disons que la question de l'éducation et de l'intégration d'un nouvel individu dans la société est assurément plus complexe que la question de l'exclusion.Y'a à la fois l'éducation en tant que telle (qui transmet nécessairement des valeurs, quelle qu'elles soient) et puis aussi la place qu'on lui laisse, typiquement si on le met dans un coin triste tout en lui faisant miroiter des coins colorés et qu'on lui fait comprendre qu'il n'y arrivera jamais par la voie légale il ira vers la criminalité. Je veux pas faire de la victimisation mais je dois admettre que la répression aveugle et égalitaire qui ne cherche pas d'où vient la criminalité ne me plaît pas, même si la motivation d'un criminel est toujours quelque part entre le besoin (ou l'idée qu'il s'en fait, ce qui revient au même) et la paresse/impatience à réaliser ce besoin par la voie légale (bosser plus, attendre d'avoir fait des économies, attendre que la fille ait dit oui, etc.). Mais bien sûr, que c'est complexe. Ca l'est d'ailleurs tellement qu'il est impossible de fournir une réponse préventive adaptée à chaque individu. Il faudrait un psy et un éducateur par personne. La meilleure éducation possible, ce n'est pas de couper les cheveux en quatre, mais de founir un cadre strict et lisible à la loi. L'éducation passe par la responsabilisation.
Librekom Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Par contre je suis complètement opposé à l'idée de casier judiciaire. C'est précisement le casier judiciare qui maintient les ex-prisonniers dans une situation propice à la criminalité. Plus personne ne veut embaucher un type avec un casier. Pour moi la casier judiciaire c'est un double peinne et c'est surtout une violation de sa vie privée.
DoM P Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 librekom a dit : Par contre je suis complètement opposé à l'idée de casier judiciaire. C'est précisement le casier judiciare qui maintient les ex-prisonniers dans une situation propice à la criminalité. Plus personne ne veut embaucher un type avec un casier. Pour moi la casier judiciaire c'est un double peinne et c'est surtout une violation de sa vie privée. Heu… C'est pas parlé un peu vite, là? Pas de casier judiciaire signifie pas de notion de récidive, pas d'historique, pas de recoupements, etc… Et puis, le casier judiciaire n'est pas accessible à tout le monde.
Aurélien Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 librekom a dit : Par contre je suis complètement opposé à l'idée de casier judiciaire. C'est précisement le casier judiciare qui maintient les ex-prisonniers dans une situation propice à la criminalité. Plus personne ne veut embaucher un type avec un casier. Pour moi la casier judiciaire c'est un double peinne et c'est surtout une violation de sa vie privée. Déjà, ce n’est pas une violation de la vie privée que de commettre un crime ??? Comme le dit DoM P, plus de notion de récidives, etc. Ce n’est pas compliqué, si tu ne veux pas être pénalisé pour une embauche, à toi de ne pas commettre de crime, c'est aussi simple que ça ! Sais tu par exemple, que les personnes qui bénéficient d'un non-lieu (à juste titre, ou non d'ailleurs) gardent leur casier vierge ??? C'est le cas par exemple d'une personne qui en tue une autre, et qui pour raison de démence au moment de l'acte, se voit acquittée… CASIER VIERGE, que ce soit la première, seconde, ou X-ième fois…
Ash Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Encore faut-il que la démence soit une raison d'acquittement (je sais c'est le cas ici, mais je remets en doute cette notion).
Aurélien Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Je la remet aussi en doute personnellement, mais ce n'est pas le débat…
Invité Arn0 Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Ash a dit : Encore faut-il que la démence soit une raison d'acquittement (je sais c'est le cas ici, mais je remets en doute cette notion).Quand on est vraiment fou la dissuasion n'a pas de sens. Par contre la réparation (dommage et intérêt) et la neutralisation si. Et cela se passe ainsi puisque malgré l'acquittement les dommages et intérêt sont dus et les déments se retrouvent à l'hôpital. Voir http://maitre.eolas.free.fr/journal/index….sabilite-penale.
Aurélien Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Arn0 a dit : Quand on est vraiment fou la dissuasion n'a pas de sens. Par contre la réparation (dommage et intérêt) et la neutralisation si. Et cela se passe ainsi puisque malgré l'acquittement les dommages et intérêt sont dus et les déments se retrouvent à l'hôpital. Voir http://maitre.eolas.free.fr/journal/index….sabilite-penale. Malheureusement, pour avoir côtoyé le cas de très près, il y a souvent des abus de déclaration de cas d'irresponsabilité (car les experts psy qui se prononcent n'ont rien d'experts, il suffit juste de s'inscrire auprès du barreau… il n'y a qu'a voir le nombre d'expertises qui se contredisent…Et les malades qui ne le sont pas complètement le savent, et jouent la dessus… On est quand même un des derniers pays à appliquer ça…), et de plus, une fois déclaré irresponsable, les malades vont effectivement à l'hôpital, et ressortent en moyenne après moins de 6 mois… Même en cas de meurtre… Je suis vice-président d'une association d'aide aux victimes de l'irresponsabilité pénale, je sais vraiment de quoi je parle… (Delphine-Cendrine.org) Il n'y a aucun suivi pour ces malades, et vu qu'ils n'ont pas de casier judiciaire, ils sont libres de refaire ce qu'ils veulent, dès qu'ils sortent… Et ils récidivent à 90%… Mais je ne remets pas en cause qu'effectivement, un malade n'est pas en mesure de comprendre la sanction, ça ne sert à rien de le mettre en prison… Je déplore juste le suivi et le système psychiatrique, et le gros manque de communication entre la SANTE et la JUSTICE, qui se refilent le bébé à tour de rôle… Enfin, le manque de budget et d'effectif de la Santé et de la Justice est indéniable… Et pour finir, le fait qu'on se place le plus souvent du côté de l'assasin, le pauvre, en essayant de chercher pourquoi il en est arrivé la, en ubliant complètement la victime… J'avais déjà lu le lien de Maître Eolas, j'ai d'ailleurs posté un commentaire assez long à ce sujet…Je ne partage pas son point de vue, et ce qu'il raconte, est la vision d'un monde parfait…Qui ne l'est pas, malheureusement…
Olive Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Arn0 a dit : Quand on est vraiment fou la dissuasion n'a pas de sens.A ce niveau-là on peut dire que tous ceux qui outrepassent la loi sont fous à des degrés différents, non ?La dissuasion est par essence chiffrable (X euros, X jours de prison, etc.) donc y'aura toujours quelqu'un pour la trouver insuffisante par rapport à son désir d'effectuer l'action dont elle est censée le dissuader, c'est pas forcément de la folie c'est juste que ce n'est pas parce que c'est la loi que c'est sacré, ça revient toujours au final à peser le pour et le contre - en tout cas c'est comme ça que je le vois. Typiquement je sais pas si je suis fou mais je roule parfois au dessus de la vitesse autorisée, la dissuasion étant bien prise en compte et digérée mais tout bêtement je suis prêt à prendre le risque, idem quand je laisse ma voiture à une place non prévue c'est tout bêtement que je considère que le prix encouru en cas d'amende est raisonnable par rapport au temps gagné en laissant la voiture ici (et mon temps il n'y a guère que moi à pouvoir en estimer la valeur). Quoi que plaider la folie ou la passion amoureuse pour éviter de payer une contravention ça doit être cocasse : "j'étais obligé de me garer là m'sieur le juge, y'avait son train qui partait et sinon je l'aurais pas vue pendant 2 semaines mince vous pouvez pas me comprendre je l'aime et pas vous"
Librekom Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Aurélien a dit : Déjà, ce n’est pas une violation de la vie privée que de commettre un crime ???Comme le dit DoM P, plus de notion de récidives, etc. Ce n’est pas compliqué, si tu ne veux pas être pénalisé pour une embauche, à toi de ne pas commettre de crime, c'est aussi simple que ça ! Sais tu par exemple, que les personnes qui bénéficient d'un non-lieu (à juste titre, ou non d'ailleurs) gardent leur casier vierge ??? C'est le cas par exemple d'une personne qui en tue une autre, et qui pour raison de démence au moment de l'acte, se voit acquittée… CASIER VIERGE, que ce soit la première, seconde, ou X-ième fois… Pour le casier judiciare disponible pour la justice, ok j'ai parlé trop vite, mais je ne vois pas au nom de quoi on peut légitimer le casier judicaire public (également appelé certificat de bonne vie et moeurs).
DoM P Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 librekom a dit : Pour le casier judiciare disponible pour la justice, ok j'ai parlé trop vite, mais je ne vois pas au nom de quoi on peut légitimer le casier judicaire public (également appelé certificat de bonne vie et moeurs). Je ne connais pas bien le sujet, mais il ne me semble pas choquant, pour un employeur, de vouloir s'assurer que ses employés n'ont pas un passif trop chargé. Il y a différents niveaux dans le casier judiciaire, et, si je me souviens bien, un employeur peut ou non y accéder selon son secteur d'activité. Il serait par exemple farfaitement stupide de la part d'une société de transports de fonds d'employer un ex braqueur de banque, une colonie de vacances un pédophile reconnu, un hôpital une infirmière empoisonneuse, etc…
Invité Arn0 Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Olive a dit : A ce niveau-là on peut dire que tous ceux qui outrepassent la loi sont fous à des degrés différents, non ? Je n'ai pas dit que tout les gens pour qui la dissuasion n'a pas de sens sont fou, mais que pour les fous la dissuasion n'a pas ou peu de sens. Ce qui est très différent.La folie à ici un sens précis. Altération caractérisé de la perception (j'ai des visions) ou jugement (je comprend rien) par exemple. En gros je ne sais pas ce que je fais. Il est important de noter qu'il s'agit de démence au moment des faits, on peut très bien être parfaitement normal et avoir des crises soudaines. Apres on peut considérer qu’être attiré par des enfants est de la folie si on veut, mais si le prévenu avait conscience que ce qu'il faisait était illégal et des risques qu'il prenait alors la dissuasion peut jouer un rôle. Cela n'exclut évidemment pas un suivi psychologique. Code pénal a dit : N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. La personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable ; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu'elle détermine la peine et en fixe le régime. Ca me semble clair et plutôt restrictif, d’autant plus que la loi pénale est d’interprétation stricte. Aurélien a dit : Malheureusement, pour avoir côtoyé le cas de très près, il y a souvent des abus de déclaration de cas d'irresponsabilité (car les experts psy qui se prononcent n'ont rien d'experts, il suffit juste de s'inscrire auprès du barreau… il n'y a qu'a voir le nombre d'expertises qui se contredisent…Et les malades qui ne le sont pas complètement le savent, et jouent la dessus… On est quand même un des derniers pays à appliquer ça…), et de plus, une fois déclaré irresponsable, les malades vont effectivement à l'hôpital, et ressortent en moyenne après moins de 6 mois… Même en cas de meurtre…Je suis vice-président d'une association d'aide aux victimes de l'irresponsabilité pénale, je sais vraiment de quoi je parle… Les abus il faut évidemment les limiter. Que les malades ne restent pas assez longtemps dans les hôpitaux, ou que les enquêtes soit bâclées lorsqu’il y a irresponsabilité du coupable c’est évidemment n’importe quoi. Par contre que le doute profite à la défense n’est pas un abus. Et quand tu dis qu’on "est un des dernier pays à pratiquer cela" je ne sais pas de quoi tu parles, mais si c’est de l’irresponsabilité pénale pour démence alors c’est faux, selon des modalités différentes les Etats-Unis et la plupart des pays d’Europe l’appliquent. Citation Il n'y a aucun suivi pour ces malades, et vu qu'ils n'ont pas de casier judiciaire, ils sont libres de refaire ce qu'ils veulent, dès qu'ils sortent… Et ils récidivent à 90%… Des taux de récidive de 90% pour des crimes ! J’aimerais bien connaître les sources. Aurélien a dit : Et pour finir, le fait qu'on se place le plus souvent du côté de l'assasin, le pauvre, en essayant de chercher pourquoi il en est arrivé la, en ubliant complètement la victime… Au risque de choquer c’est plutôt normal. La victime est déjà victime, on peut rien y faire. Là il s’agit de savoir si on va condamner quelqu’un, au risque si c’est mal fait de faire une nouvelle victime. On va porter atteinte à la liberté de quelqu’un. Il ne s’agit pas de choisir sur le coup entre victime et assassin, ce n’est pas de la légitime défense, c’est de la justice à tête reposée. Ceci étant dit cela n’exclut pas de donner une meilleur informations aux victimes, de les écouter et de leur verser des dommages et intérêt digne de ce nom.
miniTAX Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Pour revenir à Ségo, dans son livre en ligne, elle critique les 35h. Bref, que comme pour la répression, elle veut avoir raison… après tout le monde. Je ne sais pas comment c'est pour vous, mais ce genre de ratissage large, voire de raccolage, ça suscite chez moi plus de rejet que de sympathie. http://www.desirsdavenir.org/livre/chapitre2.php (attention, parfois ça plante avec comme message : "trop de connexions simultanées" ) Citation Les 35 heures : un gain inégalement partagé de bien-être au travailLa réduction du temps de travail a été conçue davantage comme un outil de création d’emplois (350.000) que comme l’aboutissement d’une réflexion sur les conditions de travail. Leur contre-partie fut un spectaculaire assouplissement du droit du travail (à condition que des accords négociés l’encadrent) et une flexibilité accrue (annualisation, réduction des délais de prévenance, etc.). Les grandes entreprises, solidement équipées en services juridiques et des ressources humaines, ont optimisé le dispositif. Les PME ont bénéficié d’une aide pour recourir à des conseillers extérieurs. Les syndicats ont dû compter sur leurs propres forces. Selon Philippe Askénazy, la réduction officielle de 4 heures s’est bornée, en moyenne, à 2 h 30 voire 1 h 30 pour les ouvrières du textile. La proportion des salariés en horaires flexibles est passée de 10% à 40%, soit plus que les salariés américains. Pour ceux-là, les rythmes de travail ont été intensifiés, les amplitudes horaires étendues et la segmentation de la journée de travail accentuée. Là où, en revanche, les horaires sont restés fixes, la réduction du temps de travail a permis un allègement de la journée ou des jours de congés supplémentaires. C’est donc essentiellement au bas de l’échelle des qualifications et des statuts que la flexibilité a été accentuée : chez Michelin, les cadres ont bénéficié de jours de congé supplémentaires et les ouvriers sont venus travailler le samedi… D’où ce résultat non voulu : une dégradation de la situation des plus fragiles, notamment les femmes ayant des emplois peu qualifiés, pour lesquelles la flexibilité s’est traduite par un empiètement accru sur leur vie personnelle et familiale alors que les femmes cadres y ont trouvé, elles, des jours de respiration bienvenus. Malgré l’intensification du travail et du stress, malgré la difficulté à joindre les deux bouts pour ceux qui s’en sortaient en cumulant les heures supplémentaires, l’appréciation globale des 35 heures par les salariés reste positive. Sans doute parce que le désir est fort d’avoir un peu de temps pour soi ou pour sa famille (première motivation invoquée en faveur de la réduction du temps de travail) et parce que l’espoir de créations d’emploi était largement partagé même si l’on peut estimer, rétrospectivement, que la répartition de l’effort et des avantages a été fortement inégalitaire. La loi Fillon a, sous prétexte d’assouplissement, figé les inégalités et cassé la dynamique de création d’emplois. En termes de qualité de vie au travail, les résultats des 35 heures sont donc mitigés.
DoM P Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Arn0 a dit : Ceci étant dit cela n’exclut pas de donner une meilleur informations aux victimes, de les écouter et de leur verser des dommages et intérêt digne de ce nom. Oui, d'autant que les victimes, elles, n'ont pas droit à une aide juridique, contrairement aux accusés.
Invité Arn0 Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 DoM P a dit : Oui, d'autant que les victimes, elles, n'ont pas droit à une aide juridique, contrairement aux accusés.C'est que normalement dans les affaires pénales le procureur est du coté de l'accusation.
Aurélien Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Arn0 a dit : N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. La personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable ; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu'elle détermine la peine et en fixe le régime. Ca me semble clair et plutôt restrictif, d’autant plus que la loi pénale est d’interprétation stricte. Alors pourquoi les expertises se contredisent la plupart du temps ? Oui, il est responsable, non, il ne l'est pas…Sur le même dossier… Ce n'est pas si évident que cela… Mais encore une fois, l'article 122.1, tel qu'il a été modifié par rapport à l'article 64, est bien mieux. Ce qui pêche, c'est le suivi…Il n'y en a tout simplement pas… Au Canada, par exemple, il se peut qu'un malade, qui se voit déclaré irresponsable de son acte, aille en hôpital, et une fois jugé guérit, aille purger une peine de prison, puisqu'il est à même de comprendre ce qu'il à fait… En France, il va en Hôpital, et ressort, sans que personne ne sache ou il est… Il va recommencer, mais pourtant il a été jugé guérit… Pour parler de l'histoire qui me concerne, cela faisait 3 semaines qu'il venait de sortir d'Hôpital, donc jugé guérit par 2 psychiatre, et avec l'accord du Préfet… Il avait déjà tenté de tuer auparavant, et son dossier médical le caractérisait de TRES DANGEREUX… Mais il se baladait dans la rue, et il y en a plus que vous ne le croyez dehors… Arn0 a dit : Les abus il faut évidemment les limiter. Que les malades ne restent pas assez longtemps dans les hôpitaux, ou que les enquêtes soient bâclées lorsqu’il y a irresponsabilité du coupable c’est évidemment n’importe quoi. Par contre que le doute profite à la défense n’est pas un abus. Et quand tu dis qu’on "est un des dernier pays à pratiquer cela" je ne sais pas de quoi tu parles, mais si c’est de l’irresponsabilité pénale pour démence alors c’est faux, selon des modalités différentes les États-unis et la plupart des pays d’Europe l’appliquent. Oui, mais avec un suivi… Je parle de la façon générale dont s'est appliqué… Arn0 a dit : Des taux de récidive de 90% pour des crimes ! J’aimerais bien connaître les sources. Bien sur, tu as raison, un chiffre balancé comme ça ne veut rien dire… Je parle de personnes ayant déjà fait un crime, mais je n'ai pas la source en tête, mais quand je rentrerais chez moi, j'éditerais le post. Arn0 a dit : Au risque de choquer c’est plutôt normal. La victime est déjà victime, on peut rien y faire. Là il s’agit de savoir si on va condamner quelqu’un, au risque si c’est mal fait de faire une nouvelle victime. On va porter atteinte à la liberté de quelqu’un. Il ne s’agit pas de choisir sur le coup entre victime et assassin, ce n’est pas de la légitime défense, c’est de la justice à tête reposée. Ceci étant dit cela n’exclut pas de donner une meilleur informations aux victimes, de les écouter et de leur verser des dommages et intérêt digne de ce nom. Je ne trouve pas ça normal quand même… La victime, ok, elle n'est plus la…Elle mérite plus que jamais qu'on parle d'elle… Quand tu parles de liberté, justement, l'assassin, lui, l'a carrément prise à sa victime… Et ceci, à vie… La victime a pris perpette, elle, sans remise de peine… Dans un cas clair où on sait que l'assassin à commis le crime, il n'y a pas à chercher midi à quatorze heures… Et le risque de se tromper, comme tu dis, est vite choisi quand il y a effectivement un risque de faire une autre victime… Pas une erreur sur le jugement de l'assassin, mais le fait qu'il puisse récidiver… Ça me parait quand même être le premier des soucis… L'assassin, lui n'a pas respecté la vie et la liberté des autres…Il a commis l'irréparable, et il faut protéger la société… Enfin, c'est un sujet délicat, c'est sur… Y'a quand même un réel problème en France, on a tendance à toujours "pardonner", "sermonner"… On croit qu'en grondant gentiment la personne, elle ne va pas recommencer… On peut presque prendre plus pour VOL ou conduite en état d'ivresse, que pour un assassinat… Sans parler du nombre de personne condamnée qui n'effectuent pas réellement leur peine, et du taux de récidive à la sortie de prison…
Ash Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Pour revenir à sego et sa démagogie : Citation Ségolène: pas si Blairiste que cela…J'avais envie depuis longtemps de mettre une vidéo dans un "post". Ceci est chose faite et ca m'a pris 15 secondes ! On n'arrête pas le progrès et bravo à www.dailymotion.com… Vous trouverez, dans cette vidéo de 8 minutes, une bonne musique d'accueil façon générique de Drucker, un discours d'introduction un peu gnian-gnian de la députée socialiste du Pas de Calais Odette Duriez, une sublime envolée anti-capitaliste de la jolie Ségolène et un petit rock "chti'mi" pour finir. Dans le "speech" de notre "Blairiste à la Française", qui porte un projet "socialiste" (pas comme Jospin en 2002), tout y passe (les commentaires entre parenthèses sont les miens): -travail moins taxé que le capital (sans doute en augmentant les taxes sur le capital ?!) -hommes et femmes broyés par la dynamique du libéralisme sauvage (et le libéralisme non sauvage ?) -fonds de pension qui se déplacent de pays en pays en broyant les individus (peut-être qu'ils ne viendront plus en France ?!) -gouvernance mondiale pour maîtriser le capitalisme financier (en s'alliant avec Cuba et la Corée du Nord ?) J'ai de gros doutes sur le fait que Gerhard Schröder, Jose-Luis Zapatero ou Romano Prodi, pourtant tous plus à gauche que Tony Blair, soient d'accord pour s'approprier ne serait-ce que 0,001% de cet appel néo-marxiste. Arlette L. et Olivier B., eux, ne renieraient rien… Je ne suis pas sûr, non plus, que notre candidate aimerait que cet extrait soit repris et commenté par les grands médias nationaux. D'ailleurs, ils ne l'ont pas fait… Ils ont préféré les quelques piques envoyées par la Royale au Jospin. Beaucoup plus important sur le fond ! Bien évidemment, Ségolène n'est pas sincère. Elle prend les habitants de Cambrin pour des "ploucs" et leur sert la "soupe" qu'elle pense ils veulent manger. Affligeant voire irresponsable… Pourquoi ne profite-t-elle pas de sa popularité montante et de la confiance qu'elle semble inspirer pour dire les choses telles qu'elles sont (et pourraient être) au lieu d'entretenir une utopie idéologique dont elle sait parfaitement qu'elle ne permettra pas de résoudre les problèmes de notre pays (chômage, endettement/déficit, …) ? Personnellement, je ne suis pas certain que les gens soient aussi naïfs. En tout cas, j'aime à le croire. A ceux qui pensent que supporter Ségolène veut dire voter pour une "social-démocratie moderne et Européenne", voilà véritablement de quoi vous détromper ! <embed src=" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="334"></embed>(affiche pas :/ ) http://www.dailymotion.com/relevance/searc…145595#comments Pour les fans, j'ai aussi trouvé la version audio de 25 minutes du discours complet de notre amie "Démagolène" (si ce surnom est repris, j'en revendique la paternité !). http://perso.wanadoo.fr/odetteduriez/segolene_royal.ram http://jdch.blogspot.com/2006/05/sgolne-pa…cela.html#links
Invité Arn0 Posté 5 juin 2006 Signaler Posté 5 juin 2006 Aurélien a dit : Mais encore une fois, l'article 122.1, tel qu'il a été modifié par rapport à l'article 64, est bien mieux.Ce qui pêche, c'est le suivi…Il n'y en a tout simplement pas… Au Canada, par exemple, il se peut qu'un malade, qui se voit déclaré irresponsable de son acte, aille en hôpital, et une fois jugé guérit, aille purger une peine de prison, puisqu'il est à même de comprendre ce qu'il à fait… La dissuasion c'est qu'on est censé comprendre les risques que l'on encourt au moment où l'on commet le crime. L’irresponsabilité c’est l’abolition, la disparition complète, du discernement ce qui implique que quelque soit la peine risquée cela n’aura aucune influence sur le passage à l’acte. Envoyer quelqu’un en prison ni pour le neutraliser (puisque la personne est sensé être guérit) ni pour dissuader (puisqu’on ne peut pas dissuader un acte commit en état d’irresponsabilité) c’est plus de la justice c’est simplement de la vengeance. Je peux le comprendre de la part des victimes mais certainement pas d’un système juridique.
Olive Posté 6 juin 2006 Signaler Posté 6 juin 2006 Un rapport intéressant sur la dissuasion : http://www.justice.gc.ca/fr/ps/rs/rep/2002/rr2002-1a.pdf Où l'on apprend que les facteurs principaux pour diminuer la criminalité sont la perception du risque d'être pris et la rapidité à laquelle on est pris, alors que la lourdeur de la peine ne joue pratiquement pas. Par ailleurs les facteurs ne sont pas les mêmes en fonction du type de crime ou délit. Enfin, neutraliser une personne (prison) ne modifie pratiquement pas son potentiel de récidive. Citation Il avait déjà tenté de tuer auparavant, et son dossier médical le caractérisait de TRES DANGEREUX…Ca veut rien dire, peut-être qu'il avait d'excelllllentes raisons de vouloir tuer auparavant et qu'elles ne se reproduiront plus jamais, si ça se trouve moi aussi j'aurai d'excellentes raisons de vouloir tuer quelqu'un un jour et pourtant je n'ai pas de casier. Bien sûr le mieux quand on s'en rend compte est d'aller se livrer pour demander qu'on nous mette au frais quelques jours histoire de ne pas faire de bêtise.
Hadrien Posté 8 juin 2006 Signaler Posté 8 juin 2006 librekom a dit : Votez Ségo quoi ?Pour moi, il n'y a pas de circonstances atténuantes qui vaillent, on a toujours le choix, c'est la position de je ne sais plus quel auteur dont j'ai honte d'avoir oublié le nom "On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix." Joseph O'Connor
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