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Oeuvrez-vous Réellement Pour La Liberté Humaine ?


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Posté
Mon esprit est peut-être confus, mais ce que je constate surtout, c'est que vous avez souvent tendance à associer « sagesse, lumière et liberté » exclusivement au libéralisme, et à ne plus voir, hélas de quelle manière présomptueuse l'homme moderne exprime un même vocabulaire de liberté

à l'égard d'autrui de nos jours.

Ah si seulement la croissance économique pouvait rendre le libéral plus capable de s'adresser de façon autre, hélas, le seul usage du langage libéral ou socialiste favorise t-il vraiment à l'homme d'entendre autre chose ?

Avouez que l'homme moderne n'a pas toujours raison de parler continuellement du libéralisme ou du socialisme à l'autre, ainsi vous me prouverez que vous devenez bien plus modeste et raisonnable qu'autrui.

Car dire du libéral qu'il exprimera toujours un meilleur langage de liberté, c'est sottise et non modestie ! Pour une bien plus grande modestie humaine, peut-être bien ne plus savoir, ne plus calculer, ne plus s'enorgueillir de savoir si ce que je produis en plus ou en moins apporte véritablement la liberté à l'autre

En êtes vous bien sur, ne serait-ce pas au contraire des gens comme vous qui auraient tendance à être si ennuyeux et si impossibles à suivre, mais non me répondrez-vous en toute bonne foi ! Vous me dites libre à vous de croire autre chose du libéralisme, mais certainement pas d'en exprimer un point de vue qui le rendrait moins indispensable à l’homme. Vous rendez-vous compte que l’on arrive à « calculer » le moral d’une société par de seules données purement économiques . Est-ce vraiment naturel pour l’homme ?

L'esprit ou la liberté ?

Oh libéral suspends ton calcul, ta liberté !

L’ange de la liberté libère bien mieux que toi.

Puisse l’homme retrouver le gout de la liberté de vivre,

« Impossible ! j’ai trop peur de perdre ma liberté économique,

Attention à la langue de l’autre ! Seul cela est la raison de ma langue.

Regarde, je n’exprime plus la voie de l’oppression spirituelle,

Avec moi, seul je conduits l’homme vers la liberté,

Je ne dis que cela, seule la liberté éclaire,

J’exprime donc la seule voie,

Celle de la liberté,

Seul je libère.

Notez également que mes propos ne se résument pas non plus à tous ce que vous en dites.

J'essaie surtout, tant bien que mal, à dire autre chose. Mais pas uniquement dans les seuls termes entendus auparavant. Est-ce en faisant constamment référence à votre seul vocabulaire libéral que vous vous rendrez plus capables de vous adresser autrement à l’homme ? Pour la liberté humaine devrais-je aussi à tout moment, à tout propos, cultiver ma dépendance, ma préférence, mon attachement intellectuel au seul propos libéral ou économique ? Quelle convention sociale !

Rassurez-vous je ne suis pas un génie, j'aimerais bien l'être, hélas je ne le suis pas. Et si c'était le cas, vous m'auriez certainement compris, et rejoint dans mes propos. J'essaie surtout d'exprimer un autre point de vue de la liberté et croyez moi, ce n'est pas aussi facile que ça en l'air…Essayez-donc pour voir !

Vous avez certes raison de mentionner que vous n'êtes pas un fils-à-papa, mais cela ne veut pas dire

que tout ce que j'ai pu écrire est peu enrichissant pour celui qui s'interroge encore sur la liberté.

Un libéral modeste, tenant absolument à dire qu'il n'est pas un fils à papa, mais tenant aussi à me dire que tous les libéraux ne sont pas tous pareils…

Tellement dommage que vous en fassiez si peu la preuve appréciable dans vos écrits, dans vos interventions.

Hélas c'est là ma perte sur ce forum, en vous souhaitant néanmoins une bonne année 2007…

:icon_up::doigt:

Posté
Vous écrivez à rallonge sur le libéral… et si vous commenceriez avec le libéralisme pour une fois ?

On aurait peut-être affaire à des questions auquelles il deviendrait possible de répondre.

Je m’interroge continuellement sur les modernes, et si nous commencions à envisager la liberté et

le progrès autrement dans cette société. La croissance économique, sans cesse pousuivie sous une forme ou une autre, ne condamne t-elle pas les hommes qui dorment à ne vouloir travailler que pour elle ?

La croissance d’un homme, d’une société, devrait-elle toujours se décrêter à partir du seul discours

économique mis en place ? Tant qu’on «libère» si peu les hommes à ne vivre que pour ça. Il est courant que l’esprit de l’homme, de nos jours, aime mieux entendre tout ce qui confirme son savoir, sa prétention économique d'être plus moderne, que toute autre chose qui pourrait le remettre en question…

Alors, dans le soit-disant progrès de son vocabulaire, la peur de perdre une chose se met davantage en place. L’instinct économique domine un peu plus le monde, conduisant alors les hommes à ne vouloir vivre, penser et écrire que de la même manière.

Certains préconisent même une croissance infinie, au niveau même de la lune, pour mieux libérer paraît-il le monde demain de tous ses problèmes matériels, afin de rendre le rendre rassurant, plus raisonnable. C’est pour vous dire si nous se sommes plus dans le rouge avec ces deux ambivalences mises en place. Pour ces hommes ambivalents, une super croissance économique c’est tout le salut, voire une nette progression de l’homme au travail, dans le « tout et n’importe quoi » et avec le « tout et n’importe qui » de nos jours.

C’est une même parole économique dite à l’égard de l’homme, pour mieux le pousser davantage

encore vers les hommes de l’Etat pour se sentir bien, en sécurité, d’augmenter aussi indirectement

la part de nos prélèvement obligatoires par une plus grande taille et croissance de l’économie marchande.

Sans doute n’aimez-vous pas évoquer le consumérisme mais mettez le pouvoir d’achat avant tout comme une solution possible à tous nos problèmes de précarité matérielle et d’exclusion. C’est la surenchère perpétuelle dans le seul vocabulaire économique, le tout social, dans une même manière de vivre et de penser les problèmes qui se posent dans une société.

C’est permettre aussi à tous ceux à qui on a prété de l’argent avec intérêt, du bonheur, de vivre

plus lontemps sous la tutelle d’autrui. D'en être réduit à travailler pour le seul vocabulaire matériel entendu, pour les seuls remboursements des dettes occasionnées par les déficits à cours et moyens termes de l’Etat mais également le remboursement de créanciers privés. Mais où va donc l’économie avec ces marchands d’illusions ?

Or, contrairement à ceux qui ne comprennent toujours rien à rien, une supercroissance économique ne passe avant tout par l'endoctrinement, l'éducation d’hommes devenus super-actifs, mais aussi

si peu spirituels à voir et à entendre, car de nos jours seul l’argent flatte, récompense et rend libre.

Se moquant aussi pas mal de la couleur de l’argent, du tort qu’elle peut causer à l’homme lorsq’elle n’a plus aucun d’état d’âme, par une offre de marchandises, produites à une cadence démesurée via une concurrence sans frontière, sans foi ni loi.

C’est la raison pour laquelle, une parole de liberté, ne doit pas avoir pour objet , comme on l’entend souvent de nos jours, dene pas avancer la même chose pour qu’ils consomment plus , mais de réduire significativement et totalement le mauvais propos sur le marchand rentier qui travaille peu…

Une même manière de s’adresser à l’homme, pour mieux paraît-il libérer le monde selon un même vocabulaire, quelle science, quelle technologie, quelle richesse, quelle vanité moderne !

Il est évident qu’une trop grande pression sur celui qui travaille peu, qui joue beaucoup en bourse,

ne l’encouragerait pas à mieux gagner sa vie autrement, à moins de nuire au bon sens du travail pour l’homme… Comme on l’a fait ces dernières années, en redistribuant de l’argent bien mal acquis et utilisé en Bourse, à ceux qui en avaient perdu les moyens de consommer toutes nos marchandises !

Il est évident qu’une trop forte taxation sur les marchands de la terre, c’est-à-dire nos modèles comportementaux, voire même les plus impatients, les plus esclavagistes à faire de l’argent découragerait l’effort supplémentaire de rendre un meilleur service à l’homme, celui de vouloir rester, humble, mais aussi moins vaniteux commercialement…

De même, si un homme mal élevé, par le seul terme entendu de nos jours vient te prendre de l’argent pour mieux venir en aide à l'autre, cela est contre-productif pour la richesse, pour le capital. Le résultat d’une telle action est mauvais, car il fait du tort à l’économie, au capital. Il faut toujours s’adresser à l’homme de la même manière économique ou matérielle de préférence…

Comme l'ouverture à toute concurrence, d’une société qui se cherche encore et l’idée pour mieux travailler pareillement comme aux autres sur toute la terre. Ne plus vouloir se soucier du sens que l’on donne à un travail, du produit que l’on achète à bas prix au détriment même de la santé d’autrui, car seule la croissance économique de mon pouvoir d’achat m’importe au quotidien.

Gonfler jusqu’à l’éclatement même le champ de la concurrence déloyale, banissons toutes les lois comme tous les rois ! Augmenter continuellement la sphère d’influence des marchands de la terre, favoriser avant tout tout les bonnes initiatives économiques afin de rendre ce monde toujours plus mercantil, préoccupé par le seul désir d'en avoir ou d'en perdre plus, afin de rendre le monde toujours plus dépendant de toutes ces marchandises qui circulent sur les eaux, de nos mêmes

besoins à vouloir continuellement en avoir plus pour se sentir bien, moderne, évolué…

Le meilleur moyen de rendre les hommes aussi sages que nous, de réduire la mauvaise influence de tous ceux qui ne veulent plus vivre comme nous. Le désir d’une croissance forte, brutale, dominante, passe d’abord par la fermeture de nos oreilles à tout autre discours possible, y compris de ceux qui ne peuvent plus nous suivre dans notre fuite en avant, à contre-courant des marchands de la terre .

L’affirmation de notre progrès, notre santé, notre éducation, notre bien être pourrait même être déléguée plus souvent à ceux qui en font le plus commerce sur la terre ! La condition d’obtenir un salaire, soit, pour vous, ou pour vos proches, apprendre à mieux se fondre dans la masse, ne reflètant même plus de meilleurs rapports humains ou d'authenticité au quotidien.

Pour devenir plus efficace sur un marché quelconque, il faut dès leur éducation ne plus avoir aucun d’état d’âme, mieux paraît-il pour la bonne croissance d’une entreprise, d’une marque, mieux traîter l’autre avec intérêt et brutalité, c’est non seulement s’ajuster à la même conduite comportementale que le concurrent, conduire indirectement le monde à régresser de la même manière que vous.

Aujourd’hui au nom de la croissance et de la concurrence, on a besoin de plus de brutalité, de mauvais Maïtre, de plus d'exclaves, de productivité. Il est donc impératif de moins faire attention à la santé d’autrui, car sans cela les pollueurs ou destructeurs de la terre risqueraient de perdre un peu plus d’argent en bourse, d’avoir trop d’états d’âme au quotidien…

Pour mieux produire toutes sortes de choses aujourd’hui, il est donc vital de fermer plus longtemps les yeux, de moins faire attention à la terre, à l’homme, aux espèces, aux conséquences mêmes de nos actes, au nom même de la liberté, de se prendre pour les seuls auteurs de la liberté, de la création !

Aucun autre propos ne pourrait alors prétendre au même résultat, rendre les hommes plus capables d’acheter toutes sortes de marchandises en plus pour se sentir bien ou libre.

Posté
Je m’interroge continuellement sur les modernes, et si nous commencions à envisager la liberté et

le progrès autrement dans cette société. La croissance économique, sans cesse pousuivie sous une forme ou une autre, ne condamne t-elle pas les hommes qui dorment à ne vouloir travailler que pour elle ?

La croissance d’un homme, d’une société, devrait-elle toujours se décrêter à partir du seul discours

économique mis en place ? Tant qu’on «libère» si peu les hommes à ne vivre que pour ça. Il est courant que l’esprit de l’homme, de nos jours, aime mieux entendre tout ce qui confirme son savoir, sa prétention économique d'être plus moderne, que toute autre chose qui pourrait le remettre en question…

Alors, dans le soit-disant progrès de son vocabulaire, la peur de perdre une chose se met davantage en place. L’instinct économique domine un peu plus le monde, conduisant alors les hommes à ne vouloir vivre, penser et écrire que de la même manière.

Certains préconisent même une croissance infinie, au niveau même de la lune, pour mieux libérer paraît-il le monde demain de tous ses problèmes matériels, afin de rendre le rendre rassurant, plus raisonnable. C’est pour vous dire si nous se sommes plus dans le rouge avec ces deux ambivalences mises en place. Pour ces hommes ambivalents, une super croissance économique c’est tout le salut, voire une nette progression de l’homme au travail, dans le « tout et n’importe quoi » et avec le « tout et n’importe qui » de nos jours.

C’est une même parole économique dite à l’égard de l’homme, pour mieux le pousser davantage

encore vers les hommes de l’Etat pour se sentir bien, en sécurité, d’augmenter aussi indirectement

la part de nos prélèvement obligatoires par une plus grande taille et croissance de l’économie marchande.

Sans doute n’aimez-vous pas évoquer le consumérisme mais mettez le pouvoir d’achat avant tout comme une solution possible à tous nos problèmes de précarité matérielle et d’exclusion. C’est la surenchère perpétuelle dans le seul vocabulaire économique, le tout social, dans une même manière de vivre et de penser les problèmes qui se posent dans une société.

C’est permettre aussi à tous ceux à qui on a prété de l’argent avec intérêt, du bonheur, de vivre

plus lontemps sous la tutelle d’autrui. D'en être réduit à travailler pour le seul vocabulaire matériel entendu, pour les seuls remboursements des dettes occasionnées par les déficits à cours et moyens termes de l’Etat mais également le remboursement de créanciers privés. Mais où va donc l’économie avec ces marchands d’illusions ?

Or, contrairement à ceux qui ne comprennent toujours rien à rien, une supercroissance économique ne passe avant tout par l'endoctrinement, l'éducation d’hommes devenus super-actifs, mais aussi

si peu spirituels à voir et à entendre, car de nos jours seul l’argent flatte, récompense et rend libre.

Se moquant aussi pas mal de la couleur de l’argent, du tort qu’elle peut causer à l’homme lorsq’elle n’a plus aucun d’état d’âme, par une offre de marchandises, produites à une cadence démesurée via une concurrence sans frontière, sans foi ni loi.

C’est la raison pour laquelle, une parole de liberté, ne doit pas avoir pour objet , comme on l’entend souvent de nos jours, dene pas avancer la même chose pour qu’ils consomment plus , mais de réduire significativement et totalement le mauvais propos sur le marchand rentier qui travaille peu…

Une même manière de s’adresser à l’homme, pour mieux paraît-il libérer le monde selon un même vocabulaire, quelle science, quelle technologie, quelle richesse, quelle vanité moderne !

Il est évident qu’une trop grande pression sur celui qui travaille peu, qui joue beaucoup en bourse,

ne l’encouragerait pas à mieux gagner sa vie autrement, à moins de nuire au bon sens du travail pour l’homme… Comme on l’a fait ces dernières années, en redistribuant de l’argent bien mal acquis et utilisé en Bourse, à ceux qui en avaient perdu les moyens de consommer toutes nos marchandises !

Il est évident qu’une trop forte taxation sur les marchands de la terre, c’est-à-dire nos modèles comportementaux, voire même les plus impatients, les plus esclavagistes à faire de l’argent découragerait l’effort supplémentaire de rendre un meilleur service à l’homme, celui de vouloir rester, humble, mais aussi moins vaniteux commercialement…

De même, si un homme mal élevé, par le seul terme entendu de nos jours vient te prendre de l’argent pour mieux venir en aide à l'autre, cela est contre-productif pour la richesse, pour le capital. Le résultat d’une telle action est mauvais, car il fait du tort à l’économie, au capital. Il faut toujours s’adresser à l’homme de la même manière économique ou matérielle de préférence…

Comme l'ouverture à toute concurrence, d’une société qui se cherche encore et l’idée pour mieux travailler pareillement comme aux autres sur toute la terre. Ne plus vouloir se soucier du sens que l’on donne à un travail, du produit que l’on achète à bas prix au détriment même de la santé d’autrui, car seule la croissance économique de mon pouvoir d’achat m’importe au quotidien.

Gonfler jusqu’à l’éclatement même le champ de la concurrence déloyale, banissons toutes les lois comme tous les rois ! Augmenter continuellement la sphère d’influence des marchands de la terre, favoriser avant tout tout les bonnes initiatives économiques afin de rendre ce monde toujours plus mercantil, préoccupé par le seul désir d'en avoir ou d'en perdre plus, afin de rendre le monde toujours plus dépendant de toutes ces marchandises qui circulent sur les eaux, de nos mêmes

besoins à vouloir continuellement en avoir plus pour se sentir bien, moderne, évolué…

Le meilleur moyen de rendre les hommes aussi sages que nous, de réduire la mauvaise influence de tous ceux qui ne veulent plus vivre comme nous. Le désir d’une croissance forte, brutale, dominante, passe d’abord par la fermeture de nos oreilles à tout autre discours possible, y compris de ceux qui ne peuvent plus nous suivre dans notre fuite en avant, à contre-courant des marchands de la terre .

L’affirmation de notre progrès, notre santé, notre éducation, notre bien être pourrait même être déléguée plus souvent à ceux qui en font le plus commerce sur la terre ! La condition d’obtenir un salaire, soit, pour vous, ou pour vos proches, apprendre à mieux se fondre dans la masse, ne reflètant même plus de meilleurs rapports humains ou d'authenticité au quotidien.

Pour devenir plus efficace sur un marché quelconque, il faut dès leur éducation ne plus avoir aucun d’état d’âme, mieux paraît-il pour la bonne croissance d’une entreprise, d’une marque, mieux traîter l’autre avec intérêt et brutalité, c’est non seulement s’ajuster à la même conduite comportementale que le concurrent, conduire indirectement le monde à régresser de la même manière que vous.

Aujourd’hui au nom de la croissance et de la concurrence, on a besoin de plus de brutalité, de mauvais Maïtre, de plus d'exclaves, de productivité. Il est donc impératif de moins faire attention à la santé d’autrui, car sans cela les pollueurs ou destructeurs de la terre risqueraient de perdre un peu plus d’argent en bourse, d’avoir trop d’états d’âme au quotidien…

Pour mieux produire toutes sortes de choses aujourd’hui, il est donc vital de fermer plus longtemps les yeux, de moins faire attention à la terre, à l’homme, aux espèces, aux conséquences mêmes de nos actes, au nom même de la liberté, de se prendre pour les seuls auteurs de la liberté, de la création !

Aucun autre propos ne pourrait alors prétendre au même résultat, rendre les hommes plus capables d’acheter toutes sortes de marchandises en plus pour se sentir bien ou libre.

le matériel, le matériel…où est ce que tu vois le matériel? Dans ta tête? :icon_up:

Posté

ça n'est pas faute d'avoir essayé de lui expliquer, mais Franck n'a toujours pas compris la différence entre consumérisme et libéralisme.

Posté
ça n'est pas faute d'avoir essayé de lui expliquer, mais Franck n'a toujours pas compris la différence entre consumérisme et libéralisme.

En tout cas, il n'a toujours pas compris que les écrans étaient limités en taille. :icon_up:

Posté
En tout cas, il n'a toujours pas compris que les écrans étaient limités en taille. :icon_up:

Ni que la tolérance à la soupe "littéraire" possède une limite. Chez moi, c'est quatre ligne.

Si c'était possible, je jurerais que c'est Sartre…

Posté
Ni que la tolérance à la soupe "littéraire" possède une limite. Chez moi, c'est quatre ligne.

Si c'était possible, je jurerais que c'est Sartre…

Ca donnerait presque envie de lire du Hegel. :icon_up: Enfin, au moins découpe-t-il sa logorrhée en petits paragraphes…

Posté
le matériel, le matériel…où est ce que tu vois le matériel? Dans ta tête? :icon_up:

Où est-ce que vous voyez l’esprit, entendez des propos différents dans cette

société ? Dans vos mêmes auteurs de liberté ou d’économie peut-être ?

Posté
Ni que la tolérance à la soupe "littéraire" possède une limite. Chez moi, c'est quatre ligne.

Si c'était possible, je jurerais que c'est Sartre…

En quatre lignes comment pourrais-je vous répondre plus longuement, développer ma façon de voir les choses ? Vous rendre moins libre de temps en temps de me zapper ? N’oubliez pas non plus que

je suis le vilain petit canard de ce forum. Mais je note que, malgré la « jeunesse » de vos réponses, vous êtes des personnes tolérantes car sinon il y aurait belle lurette que vous auriez fermé ce fil…

Posté
ça n'est pas faute d'avoir essayé de lui expliquer, mais Franck n'a toujours pas compris la différence entre consumérisme et libéralisme.

Dîtes le libéralisme, n’est-ce pas une doctrine économique qui a pour objet le progrès et le bien-être extérieur de l’homme avant tout ? Ne suis-je pas alors en droit de me demander, si ce que nous revivons continuellement jour après jour est réellement le progrès des cœurs et des esprits ? En

quoi votre seul vocabulaire libéral peut permettre à l’homme de moins vivre sous la tutelle du consumérisme mis en place ?

Dommage que l’homme moderne ait souvent tendance à s’adresser à l’autre en termes de croissance économique ou de consumérisme, car si son propos était tout autre, il aurait peut-être moins tendance à rabaisser l’esprit et la raison de l’homme, qu’au seul niveau de la matérialité qu’à la

seule préocupation banale et quotidienne, du boire et du manger, du bien-avoir de la sécurité.

En fait voyez-vous, l’homme moderne à souvent la prétention de dire que la parole de sa doctrine n’est pas du tout aussi habituelle que celle d’un autre, mais n’exprimant, hélas, plus aux hommes la joie et la satisfaction intérieure de vivre beaucoup moins selon les seuls désirs d’en avoir plus, pour

se sentir bien. Ne se préoccupant même plus non plus d’envisager de répondre autrement à tous les problèmes dont souffre une société.

Sa doctrine l’incite même à penser: « Mais comment se fait-il que les hommes ne veulent toujours pas mettre l’économie ou la liberté au dessus tout autre chose ? ». L’influençant à se répéter les uns aux autres, mais comment se fait-il que notre si riche pensée de liberté n’occupe pas autant de place dans l’esprit et le cœur des hommes aujourd’hui ?

Mais pour la passion de l’économie ou du social, ne propose plus aux hommes d’entendre autre chose, de penser autrement leur vie, la liberté, le progrès, l’économie, le social, le travail ou l’échange dans une société. Ne recherchant qu’à produire davantage de choses encore et encore pour que les seules conditions extérieures et nécessaires mises en place, perdurent le plus longtemps possible avec les puissants de la terre.

Il est vrai que le mode de vie de l’homme moderne est significativement plus prospère que nos ancêtres dans l’histoire, lui permettant de satisfaire plus rapidement ses désirs ou besoins matériels, que par exemple, l’individu premier de notre histoire, beaucoup moins spirituel à voir et à respecter que l’homme d’aujourd’hui, n’est-ce-pas ?

En fait je pense que l’homme moderne a souvent tendance à prendre nos vessies modernes pour

des lanternes, pour des hommes soit-disants spirituels, à prendre la doctrine du libéralisme pour la plus belle femme de la terre, à vouloir continuellement la suivre parce qu’elle vous parle continuellement de liberté ou d’économie. A cause de l’excroissance de ces deux mamelles pour vous sentir bien, pour vous rassurer. Hélas vous en finissez par ne plus voir de quelle manière habile et intellectuelle elle s’y prend pour mieux engourdir l’esprit de l’homme de nos jours !

Voilà pourquoi vous en êtes réduits à penser que seul votre vocabulaire économique peut conduire continuellement l’homme vers le mieux-être, c’est-à-dire le bien avoir. Mais voilà, comment se fait-il qu’à force de rabacher continuellement votre même vocabulaire de liberté, les hommes ne se montrent toujours si peu capables de tourner le dos au socialisme, au matérialisme ? Au delà des mots et des étiquettes, le libéral ne serait-il pas en fait, sur le fond, un socialiste un peu plus évolué qu’un autre en matière d’économie, mais tout aussi matérialiste que le premier cela va sans dire ?

Ne serait-ce pas en fait un meilleur système matérialiste, bref du socialisme que vous leur proposez ?

Parfois je me demande si notre conception de la vie, de la liberté, du progrès, ne se réduit, hélas,

qu’à des conventions sociales reçues d’autres hommes avant nous. Certes, vous ne recherchez peut-être pas avant tout dans vos propos à les rendre plus consommateurs, mais tout du moins à les rendre plus dépendants et aussi plus consommateurs de vos mêmes propos. A croire que seul votre vocabulaire économique nous évitera d’avoir à vivre quelque chose de jamais vu ou entendu dans notre histoire.

De telles réponses, de tels propos ne viennent évidemment que de personnes solidement attachées à une position, à des préférences, à leur libéralisme, à leur socialisme, et à tout ce qu’il représente pour elles, dans la tradition même des grands luminaires du siècle dernier, parfaitement à l’aise dans ce genre de propos, se montrant alors bien peu disponible, ouvert et compréhensif à un autre genre de propos sur la liberté. Aussi pour les réalités peu objectives et abstraites de l’esprit n’est ce pas ?

Mais qu’avons-nous donc fait de cette liberté que le Divin nous avait si généreusement accordée ?

Voyant même en l’auteur de ces lignes, un autre quelconque illuminé du socialisme, de l’ascétisme,

de ce que vous considérez comme un réel manque de bon sens économique, d’où vous excellez bien évidemment d’ailleurs. Sûre de votre science, de votre supériorité économique ou intellectuelle, osant même vous redire continuellement les uns aux autres que les hommes ne comprennent toujours rien à la liberté !

Car pour vous, rien ni personne ne pourra écrire quelque chose de plus préférable à l’économie, en

effet tout a déjà été écrit par vos Maîtres à suivre. Pour preuve, il n’y a qu’à voir de quelle manière semblable les hommes se conduisent de nos jours dans les voitures, ou les entreprises. Hélas votre conception de la liberté, du progrès, se mesure souvent à la quantité toujours plus croissante de marchandises disponibles dans ce monde, mais pas du tout le consumérisme que vous me dites.

Il est bien évident que de nos jours, pour mieux soutenir la croissance, nul ne peut alors se sentir plus obligé et influencé de produire, de marchander, d’acheter de vendre, de travailler jusqu’à en oublier

le progrès de son Ame, sa santé, de produire ou de vendre tout et n’importe quoi pour se sentir bien.

Il est bien évident que la mise en place d’un plus grand système économique, et par définition plus marchand, ne recherchera certainement pas prioritaitement à rendre les hommes plus capables de vivre autrement leur condition d’homme, d’entendre cela. Comment fait-on aujourd’hui pour évaluer, pour calculer le moral d’un ménage, d’une société, d’un autre marchand de la terre ?

Votre libéralisme c'est donc la liberté de l'individu à suivre avant tout ses propres choix et de les assumer sans que l'économie marchande se mèle de tout, ne suggestionne plus longtemps vos

mêmes choix de vie. C'est donc la liberté marchande de vivre comme on l'entend, souvent à la télévision d’ailleurs ou dans les mêmes publicités idiotes. Il ne s’agit guère d’un réel progrès sur le fond, mais d’un illusoire évangile de liberté proposé à l’homme. Et si vous commenciez à envisager

la liberté autrement ? Les puissants de la terre feraient déjà moins fortune et ripaille sur toute la

surface de la terre, n’est ce pas ? Pauvres gens de ce monde comme ils vous mènent bien bateau avec leur seul discours économique ou social mis en avant.

Vos Maîtres d’économie peuvent peut-être ponctuellement vous faire croire qu’avec les marchands

de la terre, ils vous ont rendus plus différents à entendre que les gens du socialisme, que nous sommes bien dans un formidable progrès, que vous êtes bien en train de suivre un nouvel évangile

de liberté. Hélas un jour viendra ou vous finirez par vous rendre compte que ce n’est pas encore cela, en fait j’ajouterai même que c’est tout le contraire de l’enseignement du Christ qui s’est mis peu à peu en place dans nos sociétés actuelles sans même que l’homme moderne ou le commercial ne s’en soucie. Ca crève les yeux n’est ce pas ?

Posté
Dîtes le libéralisme, n’est-ce pas une doctrine économique qui a pour objet le progrès et le bien-être extérieur de l’homme avant tout ?

Mais non justement ça n'est pas ce que tu dit, c'est ca que tu n'arrive pas à comprendre.

Quand à ton argumentaire sur Jésus, et bien écoute j'ai la plus profonde affection pour le Christ mais je crois que tu fait erreur là encore, je te redonne encore le même argument que je t'ai donné plusieurs fois, des communautés qui vivent de très près la vie des paléochrétiens (vie communautaire centrée sur le spirituel, donation de richesses selon l'inspiration sans contraintes, peu de hiérarchie) sont toujours présente dans des pays libéraux qui les laissent vivre en paix, plus que dans des pays très étatisés où l'on va leur faire des complications en leur imposant un style de vie "normalisé". C'est bien la preuve que dans un pays libéral le choix de vivre selon un modèle "spiritualiste" est largement possible, la vrai question est : les gens ont ils envie de vivre comme cela ?

On ne peut pas obliger chacun à vivre dans un modèle qui ne lui convient pas. Le libéralisme ne contraint personne contrairement à ce que tu dis, la seule contrainte que le libéralisme impose c'est de laisser son prochain mener sa vie tel qu'il l'entend.

Je trouve donc ta façon de dire en substance "le libéralisme c'est nul parce que les gens ils vivent pas avec le mode de vie que moi je trouve le meilleur" est profondément intolérante. Qui est tu pour décréter que le matérialisme est moins bien pour chaque être humain par rapport au spiritualisme ? C'est à chacun de se déterminer sur cette question.

Pour ma part ma soif de sens ne pourra jamais être désaltérés uniquement par ce qui est matériel, mais déjà pourquoi opposer systématiquement matériel et spirituel, moi j'ai besoin d'un équilibre des deux. Et qui suis je pour être condescendant avec l'humain qui va chercher à combler ce manque de sens par la consommation, l'art, construire une famille, les sentiments, son perroquet. Je peut témoigner de mon expérience mais je refuse à faire le juge. Et quand je te lis franck, je ressent (peut être est ce une erreur) du jugement (ou de la jugitude pour les ségolénistes).

Posté
Dîtes le libéralisme, n’est-ce pas une doctrine économique qui a pour objet le progrès et le bien-être extérieur de l’homme avant tout ?

Non. Le libéralisme n'est pas une doctrine économique. Il n'a pas pour objet de faire le bonheur des gens malgré eux, mais de les laisser le faire eux-même.

Ne suis-je pas alors en droit de me demander, si ce que nous revivons continuellement jour après jour est réellement le progrès des cœurs et des esprits ?

Tu revis quoi ? Tu te lèves, tu te couches, et ? Si ce qu'il y a entre les deux n'a pas de sens pour toi, je ne peux pas en donner à ta place.

En quoi votre seul vocabulaire libéral peut permettre à l’homme de moins vivre sous la tutelle du consumérisme mis en place ?

Et si les gens voulaient ce consumérisme ? Tu y as pensé ?… Et puis d'abord, le consumérisme "mis en place" : par qui ?

[… blabla interminable …] A cause de l’excroissance de ces deux mamelles pour vous sentir bien, pour vous rassurer.

Tu as quelque chose contre les gros seins ?

[… logorrhée insipide …] Il est bien évident que de nos jours, pour mieux soutenir la croissance, nul ne peut alors se sentir plus obligé et influencé de produire, de marchander, d’acheter de vendre, de travailler jusqu’à en oublier le progrès de son Ame, sa santé, de produire ou de vendre tout et n’importe quoi pour se sentir bien.

Il est bien évident que la mise en place d’un plus grand système économique, et par définition plus marchand, ne recherchera certainement pas prioritaitement à rendre les hommes plus capables de vivre autrement leur condition d’homme, d’entendre cela. Comment fait-on aujourd’hui pour évaluer, pour calculer le moral d’un ménage, d’une société, d’un autre marchand de la terre ?

Le libéralisme, ça permet aux gens de produire davantage si ils le veulent, et de produire moins si ils le veulent. Et tu n'as pas à leur imposer tes préférences.

[… propos sans queue ni tête …] Hélas un jour viendra ou vous finirez par vous rendre compte que ce n’est pas encore cela, en fait j’ajouterai même que c’est tout le contraire de l’enseignement du Christ qui s’est mis peu à peu en place dans nos sociétés actuelles sans même que l’homme moderne ou le commercial ne s’en soucie. Ca crève les yeux n’est ce pas ?

Et si je n'en veux pas, de l'enseignement de Jésus ? Et si Jésus était libéral ?

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Voilà pourquoi vous en êtes réduits à penser que seul votre vocabulaire économique peut conduire continuellement l’homme vers le mieux-être, c’est-à-dire le bien avoir. Mais voilà, comment se fait-il qu’à force de rabacher continuellement votre même vocabulaire de liberté, les hommes ne se montrent toujours si peu capables de tourner le dos au socialisme, au matérialisme ? Au delà des mots et des étiquettes, le libéral ne serait-il pas en fait, sur le fond, un socialiste un peu plus évolué qu’un autre en matière d’économie, mais tout aussi matérialiste que le premier cela va sans dire ?

Ne serait-ce pas en fait un meilleur système matérialiste, bref du socialisme que vous leur proposez ?

Sans entrer dans le détail, par manque d'envie surtout, je n'arrive pas à comprendre votre fixation sur le matérialisme. Vous vous égarez jusqu'à perdre le sens même des mots.

Un système matérialiste ça n'existe pas, pas plus dans le libéralisme que dans le socialisme. Avant de vous lancer dans de telles proses totalement décousues il faut maîtriser la langue française, c'est la base d'une saine communication avec autrui.

Votre libéralisme c'est donc la liberté de l'individu à suivre avant tout ses propres choix et de les assumer sans que l'économie marchande se mèle de tout, ne suggestionne plus longtemps vos

mêmes choix de vie. C'est donc la liberté marchande de vivre comme on l'entend, souvent à la télévision d’ailleurs ou dans les mêmes publicités idiotes. Il ne s’agit guère d’un réel progrès sur le fond, mais d’un illusoire évangile de liberté proposé à l’homme. Et si vous commenciez à envisager la liberté autrement ? Les puissants de la terre feraient déjà moins fortune et ripaille sur toute la surface de la terre, n’est ce pas ? Pauvres gens de ce monde comme ils vous mènent bien bateau avec leur seul discours économique ou social mis en avant.

Alors là surprise, un grand esprit comme vous qui se laisse avoir par les sirènes du thème des "puissants gouvernants le monde". Amusant. Que vous n'ayez rien compris à la philosophie libérale (et non pas à la seule économie libérale) c'est évident mais que vous ayez le toupet de venir en faire étalage ici cela relève du martyr. Sans doute une tentative pour renouer avec le Messie qui apparaît dans votre discours comme un cheveu dans la soupe…

Et sinon, qu'est-ce que cela peut bien vous faire que les puissants fassent fortune du moment que vous êtes libre de faire le choix d'essayer ou non de les imiter?

La richesse des hommes est multiple mais vous semblez n'en voir qu'une qui transparaît dans vos écrits comme étant une forte jalousie ou tout du moins une perverse envie de l'autre.

Les puissants sont heureux dans leur matérialisme, vous êtes heureux dans la spiritualité, où se trouve le problème?

Vos Maîtres d’économie peuvent peut-être ponctuellement vous faire croire qu’avec les marchands de la terre, ils vous ont rendus plus différents à entendre que les gens du socialisme, que nous sommes bien dans un formidable progrès, que vous êtes bien en train de suivre un nouvel évangile de liberté. Hélas un jour viendra ou vous finirez par vous rendre compte que ce n’est pas encore cela, en fait j’ajouterai même que c’est tout le contraire de l’enseignement du Christ qui s’est mis peu à peu en place dans nos sociétés actuelles sans même que l’homme moderne ou le commercial ne s’en soucie. Ca crève les yeux n’est ce pas ?

Et bien non, justement. Le libéralisme actuel n'a rien de comparable avec un nouvel évangile pour la simple raison qu'il ne fait que résister à l'oppression liberticide sans pouvoir être force de proposition nouvelle. Il n'y a donc aucune rupture avec le passé qui, faut-il le répèter, ne se limite pas aux économistes.

Quand à l'enseignement du Christ, il est clair qu'il met en garde contre une dérive irraisonnée de la recherche des richesses en insistant sur l'importance du partage, et ce quitte à être soi-même pauvre. Cela dit, les valeurs de pays très chrétiens comme les Etats-unis s'accordent très bien avec l'opulence, prouvant qu'il n'y a pas d'antagonisme évident.

L'ascèse et le message du Christ pose donc plus une limite morale et intemporelle qu'une limite effective, un dogme.

Décidement, vous devez passer des moments biens difficiles avec tout ce fourbi dans votre tête…

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A propos du libéralisme et du consumérisme :

En premier lieu il me semble qu'il convient de distinguer plusieurs modalités de la liberté (Liberty). Au commencement est la liberté de pensée, disons le libre arbitre. Cette liberté se concrétise avec la liberté d'agir, ce que la plupart des gens nomment liberté tout court (Freedom). Enfin il y a la liberté de capitaliser le fruit de son action, qui est la propriété. Vous remarquerez que je définis la propriété comme une des modalités de la liberté.

En second lieu, il convient de noter que le consumérisme correspond à la fois à un usage de la liberté en toutes ses modalités, et, ambitions aidantes, à une menace sur la 1ère de cette liberté, à savoir le libre arbitre. Ainsi les addictions alimentaires, le standing, etc. Au début, c'est juste de la gourmandise ou de la sociabilité, puis cela risque de devenir du vice voire de la déchéance. Comme le vendeur a envie de vendre encore plus, il incite à consommer à l'excès.

Le problème c'est comment permettre l'exercice de la liberté de chacun et pas seulement celle du professionnel (le vendeur) face à l'amateur (l'acheteur).

On en vient alors à la théorie des choix publics, qui montre que les intérêts des hommes de l'Etat en viennent, sauf idéalisme de leur part, ou sauf hyper-lucidité de la part de l'électeur, à prendre le pas sur l'intéret commun. Parmi les hommes de l'Etat : les fonctionnaires organisés en corporations et les politiciens interfacés avec les corporations industrielles ou sociales.

Les lobbys naturels sont ceux qui correspondent déjà avant lobbying à une activité professionnelle déjà identifiée : corporations de fonctionnaires, corporations industrielles etc. Les lobbys de défenseurs de la masse éparse des amateurs sont plus difficile à monter. La gauche militante l'a fait, la droite américaine l'a fait, la droite française commence tout juste à le faire.

Lutter contre les excès du consumérisme qui vient menacer le libre arbitre ? Facile, il suffit d'augmenter le libre arbitre des gens. Face aux pubs, mais pour y parvenir, il faudra que ce soit générique, donc face à toutes les propagandes, qu'elles soient mercantiles ou politiques. Rendre chacun plus conscient face à l'excitation, plus réfléchi, plus … froid etc. Problème : aussi moins d'empathie, et plus de liberté d'action aussi donnée aux sociopathes, sauf à augmenter encore d'un ou deux degré le challenge de l'élévation de la conscience.

Lutter contre les excès du consumérisme qui engendre prétendument boulimie snobisme et consommations "obligées" ? Pas de problème () : augmenter la lucidité des électeurs et généraliser le principe de subsidiarité de façon à permettre à des règles locales de supplanter des règles nationales, par exemple pour virer les pubs dégouttante des affiches. Pour aller avec la subsidiarité, éduquer les gens à une culture juridique contractuelle élaborée et omniprésente, organisées en relations avec la société civile, plutôt que de dépendre de l'Etat central, ses corporations, et son équilibre douteux entre permissivité biaisée et réglementation contestable. Contrepartie : communautarisme.

La vérité, me semble-t-il, est que ceux qui bavent de haine devant le libéralisme ne veulent pas véritablement augmenter le libre arbitre, mais récupérer les ressources émotionnelles et spatiales de la propagande plutot que d'en partager l'exercice avec des biscuits moelleux, des boissons sucrées, ou des maisons préfabriquées. De la même façon les anti-libéraux ne veulent pas la subsidiarité pour tous, mais seulement être les seuls à pouvoir imposer leurs règles aux autres. Exemple : paradis fiscaux de la francoviétie.

La vérité aussi, me semble-t-il est que les maux prêtés au consumérisme sont en fait des maux biens plus profond. Ainsi on ne me fera pas croire que le facteur principal de la boulimie est la pub alimentaire, mais le désamour (peut-être lié aux top models faméliques, mais plus probablement aux divorces, parents pressés, etc.) et l'envie de compenser une crise d'angoisse plus ou moins consciente par une satisfaction alimentaire. Idem pour le snobisme, dont l'expression consumériste est une de ses multiples variantes et pas forcément la plus vaine ni la plus cruelle. Idem pour les consommations "obligées" : ce sont en fait les modes de vie qui évoluent et progressent et aujourd'hui on est "obligé" d'avoir un téléphone ou internet pour communiquer parceque cela est évidemment bien plus facile et ceux qui s'y refusent sont regardés comme des zèbres, libres mais en marge de la communication la plus courante. Par exemple, longtemps je n'ai pas eu de télé (mieux à faire avec d'autres médias et occupations) ; un de mes ami n'a pas de téléphone portable (il est très réfractaire à plein de choses). Pas de problème : ces gadgets de consommation "forcée" ne sont pas si "forcés" que ça.

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