Lexington Posté 31 juillet 2006 Signaler Posté 31 juillet 2006 Homme discret (Xavier Fontanet), il est à la tête d'Essilor, le leader mondial des verres de correction et aujourd'hui l'un des fleurons du CAC 40. Dans cette entreprise et chez cet homme on retrouve une même préoccupation éthique. Elle se concrétise notamment par la mise en oeuvre d'une production de verres en Inde, extrêmement bon marché mais rentable, destinée aux populations les plus pauvres de la région.LA FRANCE QUE J'AIME Il existe une France magnifique, celle d'Essilor et de toutes ces entreprises dynamiques qui ont le regard tourné vers le monde. Comment ne pas apprécier la France des expatriés ? Toutes ces personnes, avec femme et enfants, qui se sont délocalisées pour monter nos activités à l'étranger. On ne leur rendra jamais assez hommage. Ce sont eux qui tiennent nos affaires. Ils font partie de ces Français talentueux qui me font dire que notre pays ne doit pas avoir peur, n'a aucune raison d'avoir peur. Et dans la dynamique de la mondialisation, ils ont beaucoup apporté aux autres. Mon rôle, et plus généralement celui d'un chef d'entreprise, est de valoriser les femmes et les hommes qui exercent dans des entreprises comme la nôtre. Ils passent beaucoup de temps au travail et doivent être fiers de ce qu'ils font et où ils le font. L'entreprise est un cadre où un jeune salarié se construit, notre devoir est donc de former et de favoriser l'épanouissement de chacun. LA FRANCE QUE J'AIME MOINS Malheureusement, encore aujourd'hui, on ne retient de l'entreprise que l'image du patron exploiteur, on oublie qu'une activité industrielle ou de services est aussi, sinon surtout, au service de ses clients, c'est-à-dire des consommateurs. Alors arrêtons de nous empêtrer dans des discours sur les méfaits liberticides de la concurrence, sur le producteur manipulateur du consommateur. Dans la réalité quotidienne, c'est le consommateur qui récompense l'entreprise qui le sert le mieux. Là est le profit. Je suis sûr qu'il y a aussi dans la fonction publique des gens qui se défoncent. Mais nous vivons dans un système étatique paralysant. On ne montrera jamais assez du doigt tous les systèmes mis en place pour des raisons idéologiques qui freinent la dynamique des entreprises françaises. Nous sommes en face d'une bureaucratie bien trop importante et la responsabilité d'une telle situation incombe d'abord à la classe politique. A la mort de Georges Pompidou, l'Etat ne représentait que 27 % de l'économie et la France croissait vite. Plus on a donné de l'importance à la bureaucratie, plus les coûts ont augmenté et plus on a freiné l'économie. Le Monde deviendrait il un journal libéral Bon n'exagérons rien mais l'article est quand même ne page d'acceuil du site du journal.
Apollon Posté 31 juillet 2006 Signaler Posté 31 juillet 2006 Colombani signe bien une chronique dans Challenge. Le problème c'est qqes dinosaures démago comme Greilsamer (je crois)
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