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Intimidation étatique


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Cette anecdote rapportée par le Canard enchainé est exemplaire de l'état escroc et menteur. Merci au passage à Vae Victis sur PF de l'avoir posté.

Mais qu'a fait la police, le 29 juillet, lors du mariage de Jean Reno ? Le magazine pipole « Gala » avait négocié avec la star sarkozyste l'exclusivité photo des réjouissances (« Le Canard » de la semaine dernière). Résultat : des pleines pages de clichés exclusifs dans… « Paris Match ». « Gala », qui n'a pu se réserver que les scènes d'intérieur, a moyennement goûté la plaisanterie.

Pourtant, flics et pandores du coin avaient mis le paquet pour éviter que des paparazzi de tout poil mitraillent les noces de l'ami de Sarko, lui même témoin de cette belle union. Une partie du village avait été bouclée et tous les commerçants, priés de tirer le rideau. Seulement voilà : primo, Reno n'a pu s'empêcher d'étaler son bonheur en public en improvisant une petite balade dans les ruelles des Baux-de-Provence. Secundo : un restaurateur a refusé tout net de fermer sa pizzeria. Et il a osé cette provocation : « Montrez-moi l'arrêté préfectoral qui ordonne la fermeture de mon restaurant. Si vous n'en avez pas, ça se finira devant le tribunal ! », a t-il lancé aux pandores, qui, un peu embarrassés, ont dû le laisser tranquille. Or sa pizzeria offrait une vue panoramique sur la cérémonie religieuse organisée en plein air. Les paparazzi, pris d'une soudaine envie de pizza, se sont donc précipités à la terrasse de l'établissement, où, installés peinards à déguster une margherita, ils ont pu réaliser un bel album photo du mariage. Et aussi tirer le portrait du couple Sarkozy tout sourire, qui s'est retrouvé bien en vue dans « Match ». C'est terrible : même la police ne parvient plus à protéger la vie privée de son ministre…

Le laisser tranquille car ils sont précisément hors-la-loi ! Quelque chose d'impensable aux yeux des autres commerçants ?

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Le laisser tranquille car ils sont précisément hors-la-loi ! Quelque chose d'impensable aux yeux des autres commerçants ?

Les autres commerçants ont les couilles prises par la municipalité ou la préfecture (Autorisation de terrasses, ouvertures le dimanche, soldes, etc.)

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Une anecdote qui m'a bien fait rire et ensoleillé mon dimanche. :icon_up:

J'adore les histoires de gens qui produisent des effets inattendus qui se retournent contre eux.

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En même temps cela ne vous concerne pas, avoir les paparazzi sur le dos je peux vous dire que c'est une vraie plaie, c'est des sangsues ces types là !

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En même temps cela ne vous concerne pas, avoir les paparazzi sur le dos je peux vous dire que c'est une vraie plaie, c'est des sangsues ces types là !

Y'a d'autres façons de gérer son image ou les relations avec les médias. Et OUI cela me concerne si j'étais commerçant et que l'on me demande de fermer pour faire plaisir à quelqu'un pour une affaire privée, ou si je suis simplement client dudit magasin.

Jean Réno me déçoit beaucoup sur ce coup-là.

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Jean Réno me déçoit beaucoup sur ce coup-là.

D'un autre côté, qu'attendre d'autre de la part de quelqu'un qui a si peu de discernement pour choisir ses amis?

Invité Arn0
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Cette anecdote rapportée par le Canard enchainé est exemplaire de l'état escroc et menteur. Merci au passage à Vae Victis sur PF de l'avoir posté.

[…]

Le laisser tranquille car ils sont précisément hors-la-loi ! Quelque chose d'impensable aux yeux des autres commerçants ?

J'ai pas tout compris. Si il est interdit de prendre des photos dans ce cas là pourquoi ne pas juste interdire aux photographes de le faire? Pourquoi fermer les magasins? Si non que vient faire la police la dedans?

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Visiblement Reno avait vendu l'exclu des photos de la noce à Gala.

Pour faire plaisir à son pote, Sarko a certainement demandé à la préfecture de faire le nécessaire pour que les paparazzi ne viennent importuner à la fois la noce et les photographes de Gala. Seulement, dans la précipitation, la préfecture a visiblement omis de prendre un arrêté préfectoral instaurant la fermeture des boutiques et un restaurateur jaloux de ses droits ne s'est pas laissé intimider pour la plus grande joie de ses clients du jour qui se trouvèrent être des photographes concurrents.

Je suis ravi d'apprendre qu'encore une fois une partie de nos impôts sert à des fins tout ce qu'il y a de plus privées.

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