melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Le "droit" des enfants a déjà été abordé maintes fois ici. Il y a deux positions chez les libéraux (anarcaps):1- Les parents sont uniquement des tuteurs et l'éducation des enfants leur est confiée: les enfants ne sont pas leur propriété. 2- Les parents sont propriétaires de leurs enfants jusqu'à leur émancipation. La position que je défends et la seconde. Par conséquent, on ne peut interdire que des parents tuent, mutilent, torturent, vendent, etc. leurs enfants. Dit comme cela c'est extrêmement choquant et pourtant, c'est la position la plus raisonnable et c'est aussi celle qui ne laisse aucune place à l'arbitraire. Dans les faits, nous savons bien que les parents ne conçoivent pas des gosses pour les torturer, les mutiler ou les tuer. Ce sont des choses qui arrivent mais aucune loi ne peut l'empêcher. Aussi, sous prétexte de protection de l'enfant, il me parait extrêmement risqué de considérer arbitrairement que les enfants sont des individus à part entière puisque ce n'est pas le cas. La position la "plus raisonnable" ? L'enfant ne serait "pas un individu à part entière" ? Au pays de Candy, sans doute, mais ici, dans le monde réel, c'est une position, et je pèse mes mots, de fou furieux à emprisonner au plus vite. Heureusement que je sais qu'en réalité, tu n'en penses pas un mot. Indépendamment de ce que je pense du reste du message, cette phrase me fait hérisser le poil. Avec ce raisonnement (qu'on entend tout le temps, il est vrai), il ne faut pas interdire le meurtre, car son interdiction, millénaire, n'en a jamais empêché un seul. Ce n'est pas faute de l'avoir répété pourtant, je t'assure. Mais bon, quand utilitariste fâché, lui toujours faire ainsi.
Patrick Smets Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Je voudrais être certain d'avoir bien compris : tu n'existes pas complètement en dehors du regard que je porte sur toi ? Et on ne parle pas juste d'un truisme, du style "la vision que melodius a de Schnappi déterminera en partie celle qu'auront Constantin et les autres et réciproquement" ? Le "je" est un objet complexe, mélange de réalités biologiques et de constructions psychologiques. Ces constructions psy sont fortement influencée par les relations interpersonnelles, donc l'image que les autres ont de moi, en ce qu'elle guide leurs comportements envers moi, participe à la construction du moi. Maintenant, évidemment, il y a un objet physique existant objectivement indépendemment de l'image que les autres s'en font. Mais ce n'est pas "moi", en tant que volonté subjective et pensante, habitant un certain corps. La suite de tes questions étant un catalogue de mauvaise foi jésuite, je n'y répondrai pas.
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Je ne parle pas du "je", je parle de l'être humain, de l'individu. Merci de me confirmer que ta réponse vaut bien pour l'individu. Il est par ailleurs intéressant que tu ne répondes pas à mes autres questions…
océane sitbon Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Le "droit" des enfants a déjà été abordé maintes fois ici. Il y a deux positions chez les libéraux (anarcaps):1- Les parents sont uniquement des tuteurs et l'éducation des enfants leur est confiée: les enfants ne sont pas leur propriété. 2- Les parents sont propriétaires de leurs enfants jusqu'à leur émancipation. La position que je défends et la seconde. Par conséquent, on ne peut interdire que des parents tuent, mutilent, torturent, vendent, etc. leurs enfants. Dit comme cela c'est extrêmement choquant et pourtant, c'est la position la plus raisonnable et c'est aussi celle qui ne laisse aucune place à l'arbitraire. Dans les faits, nous savons bien que les parents ne conçoivent pas des gosses pour les torturer, les mutiler ou les tuer. Ce sont des choses qui arrivent mais aucune loi ne peut l'empêcher. Aussi, sous prétexte de protection de l'enfant, il me parait extrêmement risqué de considérer arbitrairement que les enfants sont des individus à part entière puisque ce n'est pas le cas. Maman j'ai peur ! Je suis tombé au pays des ogres !! J'en reste muette. En attendant que tu te reprennes…
Calembredaine Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Indépendamment de ce que je pense du reste du message, cette phrase me fait hérisser le poil. Avec ce raisonnement (qu'on entend tout le temps, il est vrai), il ne faut pas interdire le meurtre, car son interdiction, millénaire, n'en a jamais empêché un seul. Mais le problème se pose pour toutes les règles. Prenons par exemple deux règles du code de la route: 1- Rouler à droite 2- boucler sa ceinture Rouler à droite est indispensable sinon la circulation est impossible. C'est pourquoi les individus ne respectant pas cette règle sont extrêmement rares. L'interdiction de rouler à gauche, même si elle existe, est manifestement inutile. Par contre, ne pas boucler sa ceinture est très courant car cela ne gêne en rien la circulation. Ainsi il y a mille raisons de commettre un meurtre pour des individus sans scrupule alors que les raisons de torturer, mutiler ou tuer ses gosses n'existent que dans des cerveaux très dérangés. D'un côté, l'interdiction s'impose, de l'autre elle est inutile.
océane sitbon Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Mais le problème se pose pour toutes les règles. Prenons par exemple deux règles du code de la route: 1- Rouler à droite 2- boucler sa ceinture Rouler à droite est indispensable sinon la circulation est impossible. C'est pourquoi les individus ne respectant pas cette règle sont extrêmement rares. L'interdiction de rouler à gauche, même si elle existe, est manifestement inutile. Par contre, ne pas boucler sa ceinture est très courant car cela ne gêne en rien la circulation. Ainsi il y a mille raisons de commettre un meurtre pour des individus sans scrupule alors que les raisons de torturer, mutiler ou tuer ses gosses n'existent que dans des cerveaux très dérangés. D'un côté, l'interdiction s'impose, de l'autre elle est inutile. Moi, pas comprendre.
Patrick Smets Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Indépendamment de ce que je pense du reste du message, cette phrase me fait hérisser le poil. Avec ce raisonnement (qu'on entend tout le temps, il est vrai), il ne faut pas interdire le meurtre, car son interdiction, millénaire, n'en a jamais empêché un seul. Si vraiment, ca n'en a jamais empêché un seul, il serait effectivement intéressant de se pencher sur l'utilité d'une telle règle. Mais j'ai la naïveté de croire qu'il y a quand même deci delà des meurtres qui n'ont pas lieu de par l'existence de cette règle Il est par ailleurs intéressant que tu ne répondes pas à mes autres questions… Il est par ailleurs intéressant de constater que tu ne peux pas discuter de ce genre de questions sans tomber dans la mauvaise foi.
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Si le handicap n'est que social, je ne vois pas ce qui permet de condamner les mutilations génitales infligées aux petites filles - n'est-ce pas toi d'ailleurs qui donnait comme exemple la circoncision ? Alors elle où, la mauvaise foi ? A mon sens, chez ceux qui refusent d'admettre les conséquences logiques de leurs idées. Si vraiment, ca n'en a jamais empêché un seul, il serait effectivement intéressant de se pencher sur l'utilité d'une telle règle. Mais j'ai la naïveté de croire qu'il y a quand même deci delà des meurtres qui n'ont pas lieu de par l'existence de cette règle Bravo pour la pirouette, en effet il s'est mal exprimé. Ceci étant, ça ne change rien au fond que tu avais fort bien compris. Moi, pas comprendre. Je traduis : puisqu'il n'y a que des malades qui veulent faire ce genre de truc, et qu'il n'y a pas de malades, ça ne sert à rien de l'interdire. Comme tu vois, la logique est imparable !
Ash Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Je prends le cas d'osteogenesis imperfecta. Il y a 4 types de cette maladie. Le type 2 est mortel.Un garçon de 11 ans et une fille de 13 ans plusieurs fois hospitalisés pour les fractures. Ils sont tous les deux dans le fauteuil roulant. Le père est malade mais il marche encore. Dans la famille du papa, chaque génération a eu cette maladie dans une expression différente. Consciemment, le père a une chance sur deux voire toutes les chances de transmettre la maladie à ses enfants… Que portez-vous comme jugement sur cette reproduction ? Personnellement, je doute entre le libre choix et l'acte de barbarie condamnable. Pourquoi l'enfant serait-il de facto malheureux d'être né ? Durant sa courte vie et avec ses quelques problèmes, il estimera peut-être avoir eu une vie bien remplie et plutôt épanouie. On en sait rien. Je ne situe pas le problème. Mais si il faut aller jusqu'à ce genre d'exemple pour essayer de critiquer le libre arbitre, c'est assez révélateur. edit: bon bin en fait on dit la même chose à la suite… la prochaine fois je lirais avant. En ma qualité de brune aux yeux noirs, je me suis permise un petit clin d'oeil à mon ami Gad Elmaleh, rien de plus… Le blond c'est un concept
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Enfin, l'intérêt de ces discussions, c'est de faire la démonstration que des questions hautement philosophiques ont un intérêt plus immédiat qu'on ne pourrait le croire…
Patrick Smets Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Je crois qu'il serait utile que je reprécise ma position, sinon, on va bientot finir par dire que je serais favorable aux tortures sur les enfants. Si un couple choisi de faire un enfant "anormal" en sélectionnant le "bon" spermatozoide et le "bon" ovule, on est dans un choix entre une vie "différente" et pas de vie du tout. Ca me semble quand même terriblement différent que de crever les yeux d'un enfant de trois ans. Ca parait évidemment bizarre, mais si certains parents pensent que c'est le mieux pour leur enfant, je ne vois pas de quel droit, on pourrait les en empecher. Ca voudrait dire qu'on n'a pas le droit de donner naissance à un enfant handicapé. A ce rythme là, comment ne pas conclure à un défaut de prévoyance chez ceux qui refilent "par hasard" (1 chance sur 2, 2 chances sur 3, 3 chances sur 4, on s'arrête quand) une maladie génétique grave à leur descendants. Et maintenant, prenons le cas d'une maladie génétique pas très grave, mais qui cause un handicap "objectif" (puisque certains y tiennent à cette notion d'objectivité), invalidant pour certains métiers (comme controleur aérien, par exemple) : le daltonisme. Si les deux parents sont daltoniens, il est certain que tous leurs enfants le seront. Faut-il leur interdire de se reproduire sous pretexte qu'ils ont choisis de faire un enfant "handicapé" ? Qui peut choisir que le daltonisme c'est plus ou moins grave que la surdité ?
Ash Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Si un couple choisi de faire un enfant "anormal" en sélectionnant le "bon" spermatozoide et le "bon" ovule, on est dans un choix entre une vie "différente" et pas de vie du tout. Ca me semble quand même terriblement différent que de crever les yeux d'un enfant de trois ans. Quel exemple surréaliste ! Néanmoins ça me fait penser à une scène de Bienvenu à Gattacca. Lorsque les parents de Jerome font l'affront, dans ce futur pour l'heure imaginaire, de faire un enfant "à l'ancienne", càd sans sélection génétique comme il est alors courant de le faire. Si on replace dans ce contexte, Jerome à tout d'un enfant "anormal", sujet à une forte probabilité de cancer, aux yeux de cette société. Tout est donc relatif. Néanmoins dans ta question, on est plus à se demander comment éviter la perversion absolue que peut infliger l'être humain. En partant sur le même schéma malsain d'intentions, on pourrait vouloir concevoir un enfant pour abuser aisément de lui par après. C'est du même ordre. Mais c'est impossible de condamner une intention.
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Si un couple choisi de faire un enfant "anormal" en sélectionnant le "bon" spermatozoide et le "bon" ovule, on est dans un choix entre une vie "différente" et pas de vie du tout. Ca me semble quand même terriblement différent que de crever les yeux d'un enfant de trois ans.Ca parait évidemment bizarre, mais si certains parents pensent que c'est le mieux pour leur enfant, je ne vois pas de quel droit, on pourrait les en empecher. Ca voudrait dire qu'on n'a pas le droit de donner naissance à un enfant handicapé. Non, ça signifie qu'on ne peut sciemment handicaper une personne. A ce rythme là, comment ne pas conclure à un défaut de prévoyance chez ceux qui refilent "par hasard" (1 chance sur 2, 2 chances sur 3, 3 chances sur 4, on s'arrête quand) une maladie génétique grave à leur descendants. Bonne question; ceci étant, il y a une différence entre refiler consciemment une saloperie à son gosse ou faire un calcul de probabilité discutable. Et maintenant, prenons le cas d'une maladie génétique pas très grave, mais qui cause un handicap "objectif" (puisque certains y tiennent à cette notion d'objectivité), invalidant pour certains métiers (comme controleur aérien, par exemple) : le daltonisme. Si les deux parents sont daltoniens, il est certain que tous leurs enfants le seront. Faut-il leur interdire de se reproduire sous pretexte qu'ils ont choisis de faire un enfant "handicapé" ? Qui peut choisir que le daltonisme c'est plus ou moins grave que la surdité ? En l'occurrence, le daltonisme ne se transmet pas comme cela, mais soit, je ne vais pas éluder le débat. "Qui peut choisir que le daltonisme c'est plus ou moins grave que la surdité ?" Voilà à mon sens un refus pur et simple de l'objectivité. On sait que les inconvénients que subira un daltonien, la restriction de ses possibilités d'exercer certaines professions, etc. sont infiniment inférieures à celles qui touchent une personne atteinte de surdité. Et si tu veux absolument savoir "qui dit ça", et bien il y a déjà moi qui dit ça, ainsi qu'une horde de réacs dans mon genre. Donc, selon ta propre logique sociologique, c'est un handicap bien plus grave que le daltonisme.
Calembredaine Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 La position la "plus raisonnable" ? L'enfant ne serait "pas un individu à part entière" ? C'est une évidence puisqu'il ne peut subvenir à ses besoins tout seul. Heureusement que je sais qu'en réalité, tu n'en penses pas un mot. Bien sûr que si. Mais je ne vois aucune raison de torturer ma fille ayant déjà du mal à élever la voix quand elle fait une bêtise Ce que je veux dire c'est que j'accepterais très mal qu'un individu vienne me dire comment élever ma fille et surtout m'imposer sa façon de voir. Par exemple, -je te rappelle que ma femme est africaine- si ma fille avait été excisée de force, je pense que je serai devenu très violent. Par contre, je ne vois pas de quel droit j'irais empêcher une excision même si cela me débecte.
Patrick Smets Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Alors elle où, la mauvaise foi ? A mon sens, chez ceux qui refusent d'admettre les conséquences logiques de leurs idées. Elle est où la mauvaise foi ? Entre autre dans le fait de l'imputer à ceux qui refusent d'admettre les conséquences logiques des idées que tu leur imputes… Si le handicap n'est que social Je n'ai jamais dit "que", malgré que tu essayes de me le coller sur le dos en permanence.
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 C'est une évidence puisqu'il ne peut subvenir à ses besoins tout seul. Ca n'a rien à voir avec l'individualité. Toi non plus tu ne peux pas subvenir à tes besoins tout seul, déjà tu as besoin de moi (et d'autres) pour discuter sur ce forum. Bien sûr que si. Mais je ne vois aucune raison de torturer ma fille ayant déjà du mal à élever la voix quand elle fait une bêtise Ce que je veux dire c'est que j'accepterais très mal qu'un individu vienne me dire comment élever ma fille et surtout m'imposer sa façon de voir. Par exemple, -je te rappelle que ma femme est africaine- si ma fille avait été excisée de force, je pense que je serai devenu très violent. Par contre, je ne vois pas de quel droit j'irais empêcher une excision même si cela me débecte. Pour le même motif que tu peux ou que tu as le droit plutôt d'empêcher un meutre, un vol, un viol ou n'importe quelle autre atteinte à l'intégrité physique d'une personne. Ca c'est la condition n° 1 de la vie en société et de la civilisation.
Patrick Smets Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Et si tu veux absolument savoir "qui dit ça", et bien il y a déjà moi qui dit ça, ainsi qu'une horde de réacs dans mon genre. Donc, selon ta propre logique sociologique, c'est un handicap bien plus grave que le daltonisme. Oui, mais ce qui compte, c'est le groupe de référence de l'individu et pas l'opinion commune de la société
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Elle est où la mauvaise foi ? Entre autre dans le fait de l'imputer à ceux qui refusent d'admettre les conséquences logiques des idées que tu leur imputes… Donc, tu es d'accord avec moi qu'on ne peut faire sciemment de son gosse un sourd, ou lui taillader le vagin ? Je n'ai jamais dit "que", malgré que tu essayes de me le coller sur le dos en permanence. Pratiquement et en bonne logique, il n'y a pas de différence. Soit on est handicapé, soit on ne l'est pas. Et ce que d'autres en pensent n'a aucun influence sur ce fait. Ce n'est pas parce qu'on ne traite pas la personne handicapée comme un quasi-humain au statut juridique inférieur à celui d'une personne "normale" qu'elle n'est pas physiquement diminuée. Si cette diminution a été provoquée, c'est une atteinte caractérisée aux droits de cette personne.
Calembredaine Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Moi, pas comprendre. Mais c'est comme interdire la sodomie ma chère Océane. 1- Tu auras du mal à faire respecter ta législation 2- C'est une loi liberticide qui empiète allègrement sur les libertés individuelles. A partir du moment où l'on admet que les enfants sont la propriété de leurs parents, il devient illégitime de vouloir leur bien à leur place. Car c'est la porte ouverte à l'arbitraire et la législation actuelle nous en donne de nombreux exemples: les enfants arrachés à leur parents sous moult prétextes sont légions. Puis viennent ensuite les législations relatives à l'adoption, à l'euthanasie, au clônage etc.
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Oui, mais ce qui compte, c'est le groupe de référence de l'individu et pas l'opinion commune de la société Je reviens avec la question que tu tâches d'éluder, la mutilation génitale des petites filles. J'ai compris que tu es contre, mais j'aimerais savoir pourquoi, dès lors que ta logique semble parfaitement valider ce genre de coûtumes. Mais c'est comme interdire la sodomie ma chère Océane.1- Tu auras du mal à faire respecter ta législation 2- C'est une loi liberticide qui empiète allègrement sur les libertés individuelles. Le 2 est une opinion erronnée s'agissant de l'intégrité physique D'UNE AUTRE PERSONNE, ce qui détruit le raisonnement.
Calembredaine Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Ca n'a rien à voir avec l'individualité. Toi non plus tu ne peux pas subvenir à tes besoins tout seul, déjà tu as besoin de moi (et d'autres) pour discuter sur ce forum. Quelle mauvaise foi… Pour le même motif que tu peux ou que tu as le droit plutôt empêcher un meutre, un vol, un viol ou n'importe quelle autre atteinte à l'intégrité physique d'une personne. Ca c'est la condition n° 1 de la vie en société et de la civilisation. Le droit ou le devoir d'empêcher un meurtre?
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Ca dépend des circonstances; on peut en parler sur un autre fil si tu veux.
Harald Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Néanmoins dans ta question, on est plus à se demander comment éviter la perversion absolue que peut infliger l'être humain. En partant sur le même schéma malsain d'intentions, on pourrait vouloir concevoir un enfant pour abuser aisément de lui par après. C'est du même ordre. Mais c'est impossible de condamner une intention. Il y a de cela deux ans j'ai eu affaire à un couple de cet ordre.
melodius Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Quelle mauvaise foi… C'est marrant comme vous faites appel aux mêmes artifices pour vous sortir d'affaire…
Patrick Smets Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Je reviens avec la question que tu tâches d'éluder, la mutilation génitale des petites filles. Si je ne réponds pas à cette question, c'est justement parce qu'il me parait évident que s'attaquer à un enfant vivant, ce n'est pas la même chose que sélectionner un spermatozoide et un ovule ayant certaines caractéristiques. Pour les raisons que j'ai expliquée ci-dessus et auquelles tu n'as pas répondus. Hormis, En l'occurrence, le daltonisme ne se transmet pas comme cela, mais soit, je ne vais pas éluder le débat."Qui peut choisir que le daltonisme c'est plus ou moins grave que la surdité ?" Voilà à mon sens un refus pur et simple de l'objectivité. On sait que les inconvénients que subira un daltonien, la restriction de ses possibilités d'exercer certaines professions, etc. sont infiniment inférieures à celles qui touchent une personne atteinte de surdité. Et si tu veux absolument savoir "qui dit ça", et bien il y a déjà moi qui dit ça, ainsi qu'une horde de réacs dans mon genre. Donc, selon ta propre logique sociologique, c'est un handicap bien plus grave que le daltonisme. Qui n'est pas une réponse parce que 1) En l'occurrence, le daltonisme se transmet comme ça. Si les deux parents sont daltoniens (d'origine génétique, bien entendu), les 3 chromosomes X du couples sont porteurs de l'allèle récessive et donc aussi bien fille que garçon développeront la maladie 2) Je reconnais bien sûr que la surdité est plus grave, mais je ne vois pas pourquoi la loi "interdit de produire volontairement et consciemment des handicapés" ne toucherait pas les couples daltoniens. Et c'est là dessus que je souhaite entendre ta réponse. (Idem pour le calcul des probabilités que tu expédies d'un revers de la main) PS: et pour ce qui est de la mutilation génitale des filles, la seule chose dont je sois sur, c'est que la circoncision doit être traitée de la même façon. A priori, je suis pour l'interdiction, mais je ne suis pas certain de mon coup.
Punu Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 1) En l'occurrence, le daltonisme se transmet comme ça. Si les deux parents sont daltoniens (d'origine génétique, bien entendu), les 3 chromosomes X du couples sont porteurs de l'allèle récessive et donc aussi bien fille que garçon développeront la maladie2) Je reconnais bien sûr que la surdité est plus grave, mais je ne vois pas pourquoi la loi "interdit de produire volontairement et consciemment des handicapés" ne toucherait pas les couples daltoniens. Et c'est là dessus que je souhaite entendre ta réponse. (Idem pour le calcul des probabilités que tu expédies d'un revers de la main) Il y a tout de même une grande différence entre un couple qui porte des lunettes et décide de concevoir un enfant (qui aura donc certainement un problème de vue) et un couple qui porte des lunettes et décide d'altérer les capacités visuelles de son gosse par des moyens externes (comme une intervention chirurgicale). Dans le premier cas, on a deux individus qui ne nuisent en rien à un individu, étant donné que l'individu est celui qui est conçu et qui existe *ensuite*, et non celui qui existerait de façon éthérée (= il serait parfait et le handicap nuirait à sa condition d'être parfait ou normal) et antérieurement à sa conception. L'état de perfection, ou de normalité, de l'individu, est celui où il se trouve à la conception. C'est toute modification volontaire ou non de cet état après sa conception qui est illégitime et condamnable.
Patrick Smets Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Puis-je en conclure que tu es d'accord avec moi sur le fait que sélectionner un spermatozoide et un ovule spécifique afin de concevoir un être "anormal" n'est pas condamnable (ou en tout cas, pas sur les mêmes bases que la mutilation d'un enfant) ?
Punu Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Tout à fait. Ce seront des salauds, mais cela s'arrête là.
Invité jabial Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Je prends le cas d'osteogenesis imperfecta. Il y a 4 types de cette maladie. Le type 2 est mortel.Un garçon de 11 ans et une fille de 13 ans plusieurs fois hospitalisés pour les fractures. Ils sont tous les deux dans le fauteuil roulant. Le père est malade mais il marche encore. Dans la famille du papa, chaque génération a eu cette maladie dans une expression différente. Consciemment, le père a une chance sur deux voire toutes les chances de transmettre la maladie à ses enfants… Que portez-vous comme jugement sur cette reproduction ? Personnellement, je doute entre le libre choix et l'acte de barbarie condamnable. Comment peut-on savoir si quelqu'un préfèrerait ne pas avoir vécu du tout? Je trouve ça fort improbable de toute façon. De notre point de vue, peut-être ne supporterions-nous pas d'avoir ce type de maladie, mais de quel droit interdirait-on de donner la vie sous prétexte qu'elle serait assortie d'un fardeau? Par contre, ce que je condamne fortement, c'est le calcul qui consiste à faire supporter ce fardeau par la société. C'est aux parents d'assumer. EDIT : je n'avais pas lu tout ce fil et j'y trouve une quantité impressionnante de trolls. Du coup, ça me donne encore moins envie de lire les réponses précédentes et je m'en dispenserai. Sachez toutefois que si des insultes sont échangés, je le fermerai illico.
Invité Arn0 Posté 22 août 2006 Signaler Posté 22 août 2006 Comment peut-on savoir si quelqu'un préfèrerait ne pas avoir vécu du tout? Je trouve ça fort improbable de toute façon. De notre point de vue, peut-être ne supporterions-nous pas d'avoir ce type de maladie, mais de quel droit interdirait-on de donner la vie sous prétexte qu'elle serait assortie d'un fardeau?On peut le savoir à posteriori, si l'enfant une fois grand se retourne judiciairement contre ses parents. Doit-il avoir le droit de le faire?
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