Harald Posted September 5, 2006 Report Posted September 5, 2006 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-757780@51-757880,0.html Audition mouvementée de M. Huchon à la brigade financièreLE MONDE | 04.04.06 | 16h44 Les syndicats policiers ne décolèrent pas, quatre jours après l'interrogatoire mouvementé, dans les locaux de la brigade financière, de Jean-Paul Huchon, le président du conseil régional d'Ile-de-France. Comme l'a raconté Le Parisien du mardi 4 avril, M. Huchon, entendu comme simple témoin, jeudi 30 et vendredi 31 mars, dans le cadre d'une enquête préliminaire le visant, a menacé les policiers qui l'entendaient, en se prévalant de son statut. Selon plusieurs sources, policières et judiciaires, jointes par Le Monde, il a expliqué qu'il avait de la mémoire au sujet des gens mal disposés à son égard, évoquant de possibles représailles. Jean-Paul Huchon - qui n'a pas souhaité faire de commentaires - n'avait pas été placé en garde à vue, en accord avec le parquet de Paris, et avait donc pu regagner son domicile entre les interrogatoires. "C'est indigne d'un élu de la République, déclare Jean-Marie Salanova, secrétaire général du Syndicat des commissaires et des hauts fonctionnaires de la police nationale. Lorsqu'on se retrouve dans les locaux de la police, ce n'est pas aux fonctionnaires qu'on le doit, et il ne faut donc pas leur en faire le reproche." Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie, syndicat d'officiers de police, partage cet avis : "Cette histoire est indigne, si elle est confirmée, dit-il. Il faut quand même dire que les conditions de garde à vue à la brigade financière sont plus proches du Hilton que de Guantanamo !" Les policiers de la brigade financière ont dénoncé par écrit, auprès du parquet de Paris, les propos tenus. Un rapport a été transmis, lundi, au procureur de Paris, Jean-Claude Marin. Le parquet n'a pas souhaité faire de commentaires. M. Huchon se trouve au coeur d'une enquête préliminaire ouverte en novembre 2004, après la réception d'une lettre anonyme dénonçant l'existence d'emplois fictifs au conseil régional, dans l'entourage de son président, et d'un système de favoritisme dans l'octroi de certains marchés. La brigade financière s'intéresse par ailleurs aux liens unissant depuis 1994 M. Huchon à la société de consultants Progress, dont il préside aujourd'hui le conseil d'administration. "Je ne suis pas un branque, j'ai une éthique !", avait assuré M. Huchon (Le Monde du 3 mars), qui ne comprenait pas que les policiers soient venus perquisitionner son domicile, en mars 2005 : "Ils ont saisi un simple bulletin de salaire de mon épouse, et c'est tout. Sur la foi d'une seule lettre anonyme. Qu'on me foute la paix !"
Dilbert Posted September 5, 2006 Report Posted September 5, 2006 La racaille politique dans toute sa splendeur mafieuse. Notons l'emploi d'un vocabulaire propre au milieu : "branque" : qui se laisse facilement dupé, sot, bête (synonyme : cave). Les voyous ont leur langage.
Calembredaine Posted September 5, 2006 Report Posted September 5, 2006 "Qu'on me foute la paix !" Tiens, c'est amusant ça, c'est exactement ce que demandent les libéraux. C'est assez savoureux de voir un tyran victime de ce qu'il a lui même contribué à mettre en place. Comme d'habitude, chez les politiciens, la Loi, c'est pour la plèbe uniquement.
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