A.B. Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Effectivement. Mais le degré de dangerosité varie selon que l'on est perfectionniste ou pas. Et c'est un critère important à prendre en compte. Le degre de dangerosite d'un serial killer varie selon sa politesse et son allure sympathique. Pousse ton raisonnement jusqu'au bout. La critique du perfectionisme est dangereuse, et c'est peut-etre la seule qualite de la gauche en France de penser que les choses pourraient aller mieux, meme si les moyens qu'ils envisagent sont inneficaces et moralement objectables. La critique du perfectionnisme, la recherche de la voie moyenne sage etc c'est Chirac renvoyant dos a dos le communisme et le liberalisme!
Nick de Cusa Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Le degre de dangerosite d'un serial killer varie selon sa politesse et son allure sympathique. Pousse ton raisonnement jusqu'au bout.La critique du perfectionisme est dangereuse, et c'est peut-etre la seule qualite de la gauche en France de penser que les choses pourraient aller mieux, meme si les moyens qu'ils envisagent sont inneficaces et moralement objectables. La critique du perfectionnisme, la recherche de la voie moyenne sage etc c'est Chirac renvoyant dos a dos le communisme et le liberalisme! Non. Tu confonds le perfectionisme avec le désir de s'améliorer en permanence. Croire que la perfection existe, ça c'est dangereux. Croire qu'on peut toujours améliorer quelque chose peut être une bonne chose. Et puis si on atteignait la perfection il n'y aurait rien à améliorer. En d'autre terme, il y a une différence entre viser la perfection et croire pour de bon qu'on peut l'atteindre.
Etienne Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Le degre de dangerosite d'un serial killer varie selon sa politesse et son allure sympathique. Pousse ton raisonnement jusqu'au bout. Je vais te présenter la chose différemment : entre un social-démocrate bon teint et un communiste maoïste, qui choisis-tu ? Bien que tu ne considères pas qu'il y ait une différence de nature entre les deux positions, on ne peut pas se contenter de les renvoyer dos-à-dos, le degré de dangerosité importe un minimum… La critique du perfectionisme est dangereuse, et c'est peut-etre la seule qualite de la gauche en France de penser que les choses pourraient aller mieux, meme si les moyens qu'ils envisagent sont inneficaces et moralement objectables. La critique du perfectionnisme, la recherche de la voie moyenne sage etc c'est Chirac renvoyant dos a dos le communisme et le liberalisme! On peut penser que les choses pourraient aller mieux et n'être pas perfectionniste. Critiquer le perfectionnisme revient à critiquer une conception politique qui vise à une société parfaite. Ensuite, cette critique ne détermine nullement la position politique de l'individu qui la défend. Le libéralisme ne défend pas une société parfaite - entendue comme "prise dans sa globalité" -, au contraire l'insistance sur la nécessité de la liberté des individus et de la distinction entre droit et morale oeuvre dans le sens contraire.
Invité jabial Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Le degre de dangerosite d'un serial killer varie selon sa politesse et son allure sympathique. Pousse ton raisonnement jusqu'au bout.La critique du perfectionisme est dangereuse, et c'est peut-etre la seule qualite de la gauche en France de penser que les choses pourraient aller mieux, meme si les moyens qu'ils envisagent sont inneficaces et moralement objectables. La critique du perfectionnisme, la recherche de la voie moyenne sage etc c'est Chirac renvoyant dos a dos le communisme et le liberalisme!
Etienne Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Normal. A.B. et toi avez le même rapport au libéralisme. Ce qui n'est pas le cas de tous les libéraux présents ici - ça serait bien de le comprendre/l'accepter.
A.B. Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Normal. A.B. et toi avez le même rapport au libéralisme. Ce qui n'est pas le cas de tous les libéraux présents ici - ça serait bien de le comprendre/l'accepter. Je debat et je defend ma position. Cela ne veut pas dire pour autant que je refuse de comprendre ou d'accepter celle des autres, bien au contraire si c'etait le cas je ne prendrai pas la peine de participer a ces discussions. Quel curieux reproche.
Toast Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Il existe une différence entre le compromis le plus mou et la mesure dans toutes choses. Sinon, pour répondre à la question, je suis libéral par conviction (et non par égoïsme, ne faites pas attention à mon avatar !)
A.B. Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Ah oui au fait pour repondre la question je vais dire comme Schnappi, par exigence intellectuelle. Je me suis moutonnement dit PS pendant des annees avant de me pencher sur la question, avant de remettre en cause cette affiliation. C'est un peu dans la logique du sapere aude(*) kantien que j'ai fait cette demarche et je ne le regrette pas. (*) c'est accessoirement ecrit sur mon pese-personne.
Etienne Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Je debat et je defend ma position. Cela ne veut pas dire pour autant que je refuse de comprendre ou d'accepter celle des autres, bien au contraire si c'etait le cas je ne prendrai pas la peine de participer a ces discussions. Quel curieux reproche. En l'occurrence, je m'adressais à jabial. Le débat est de toute façon un peu particulier : il ne consiste pas à demander la manière dont vous justifiez le libéralisme mais la manière dont vous le percevez intimement. Les réponses peuvent alors aller de la simple exigence intellectuelle, à une conviction d'efficience sociale, à un égoïsme, à un amour de la liberté, etc., etc. Ce sont des raisons subjectives qui ne sont pas nécessairement antinomiques entre elles-même. (Même s'il est clair, pour ma part, que je ne partage certainement pas le point de vue d'un recoupement strict entre Vrai, Bien et libéralisme.)
xara Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Pourquoi suis-je libéral? Parce que c'est l'idéologie du profit et que j'aime l'argent.
A.B. Posté 22 septembre 2006 Signaler Posté 22 septembre 2006 Pourquoi suis-je libéral?Parce que c'est l'idéologie du profit et que j'aime l'argent. Plus precisement car le liberalisme, en supprimant l'etat, me laissera le champ libre pour opprimer les pauvres et m'enrichir en les maintenant dans la misere.
xara Posté 23 septembre 2006 Signaler Posté 23 septembre 2006 Plus precisement car le liberalisme, en supprimant l'etat, me laissera le champ libre pour opprimer les pauvres et m'enrichir en les maintenant dans la misere. Oui, et parce que j'aurai enfin la possibilité de manger des enfants sans risquer d'aller en prison. Vive la liberté!
h16 Posté 23 septembre 2006 Signaler Posté 23 septembre 2006 Oui, et parce que j'aurai enfin la possibilité de manger des enfants sans risquer d'aller en prison. Vive la liberté! A nous les mocassins à glands !
Domi Posté 23 septembre 2006 Signaler Posté 23 septembre 2006 Normal. A.B. et toi avez le même rapport au libéralisme. Ce qui n'est pas le cas de tous les libéraux présents ici - ça serait bien de le comprendre/l'accepter. Mais il est mieux de ne pas le faire!
A.B. Posté 23 septembre 2006 Signaler Posté 23 septembre 2006 Surtout si on souligne. ET SI ON SOULIGNE EN GRAS EN ITALIQUE EN MAJUSCULES EN ROUGE? Un peu de serieux, recentrons le sujet.
xavdr Posté 24 septembre 2006 Signaler Posté 24 septembre 2006 Pour pouvoir m'engueuler avec d'autres libéraux. A plus de trois autour d'une table, il faut un modérateur sinon tout le monde hurle en même temps. Je ne connais aucune mouvance aussi bordélique. Ca fait tout le charme de cette école de pensée.Recette : à deux libéraux, installez-vous au milieu de la foule et lancez le débat sur les monnaies privées. Rapidement, le ton va monter. C'est inéluctable. Enchainez sur les villes privées. En un quart d'heures, la foule s'est éloignée pour échapper à vos réactions emportées sur des sujets totalement obscurs… voire même : les infirmiers arrivent. Excellent ! Ceci dit, le libéralisme est justement fondé sur la tolérance. Les intolérants ont beaucoup trop peur que les autres soient comme eux pour être de vrais libéraux. Maintenant, comme nous vivons dans des démocratie libérale à moitié vérolées par les dérives marxistes qui leur ont été infligées durant des décennies, et contrôlées par des radicaux socialistes avec des alliances communistes aux ramifications souterraines, il se trouve que de nombreux auto-gargarisés de la tolérances sont simplement des esprits immuno-déficients incapables de distinguer le vrai du faux, le juste de l'injuste, même si ces notions ne sont pas toujours susceptibles d'être tranchées par nous simples humains, dotés de connaissances imparfites et de valeurs multiples et variables. Pourquoi suis-je libéral ? Parceque c'est le seul paradigme politique à la fois universel, et pleinement respectueux de la conscience humaine. Pour être plus précis le libéralisme est philosophiquement pleinement respectueux de la conscience humaine, et pragmatiquement ouvert aux méthodes qui la respectent aussi pleinement que la réalité concrète nous le permet. En effet, le libéralisme est un paradigme nécessaire à l'épanouissement de la conscience humaine, mais ce n'est pas un paradigme suffisant en ce sens que ce n'est pas un paradigme complet, ni au plan comportemental (motivations, sociétés…), ni au plan moral (la charité est parfois nécessaire pour sortir de la misère ceux qui y ont plongé par bêtise, héritage, ou par malchance), ni au plan technique et juridique (enforcement, externalités négatives, consciences dégradées des vieillards des fous ou des camés…). En d'autres termes il est nécessaire de le compléter par e.g. l'humanisme chrétien pour obtenir un schéma moral complet, ce complément pouvant être assuré par la sphère privée.
Chitah Posté 24 septembre 2006 Signaler Posté 24 septembre 2006 Ou du jaune en synthese additive. Toi t'es un vrai scientifique, dis donc ! (PS : il me semble que ce dont tu parles permet de comprendre pourquoi les trois couleurs primaires de peinture et les trois couleurs primaires de la télé sont différentes, le premier support n'émettant pas de lumière, alors que le second oui)
Phil Posté 24 septembre 2006 Signaler Posté 24 septembre 2006 Une petite question naïve pour cerner vos différentes motivations.Personnellement, je vote les deux, car je crois que la meilleure façon de respecter les autres est de reconnaître leur responsabilité, de la même manière que j'estime qu'on doit accorder la priorité et la plus haute valeur à son intégrité personnelle et son auto-responsabilité (tautologie). P-S : j'étais persuadé d'avoir mis un sondage, je ne comprends pas. Le choix aurait été : Par égoïsme Par philantropie Les deux (implication logique) Autre (précisez) Par contradiction, j'aime faire le contraire de ce que les autres font.
Nick de Cusa Posté 24 septembre 2006 Signaler Posté 24 septembre 2006 Par contradiction, j'aime faire le contraire de ce que les autres font. Quand nous aurons triomphé et converti les masses (d'une minute à l'autre) tu deviendras communiste?
Phil Posté 24 septembre 2006 Signaler Posté 24 septembre 2006 Quand nous aurons triomphé et converti les masses (d'une minute à l'autre) tu deviendras communiste? Ce serait très intéressant, mais je pense pas que ce sera techniquement possible. La route vers le liberalisme est une voie à sens unique.
pankkake Posté 24 septembre 2006 Signaler Posté 24 septembre 2006 Par contradiction, j'aime faire le contraire de ce que les autres font. Je dois avouer que ça a joué aussi. Disons que je n'ai aussi pas tendance à me baser sur ce que peuvent penser les autres de moi, et ce que pensent les autres tout court. Super avatar au passage
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