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Mussolini Et L'anti Libéralisme


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* Le fascisme dirigiste (après 1925)

Les fascistes monopolisent petit à petit le pouvoir. Après l'assassinat de Giacomo Matteotti le 10 juin 1924, ils établissent une dictature, les lois fascistissimes sont promulguées en 1926 et Mussolini donne au fascisme la célèbre formule : « tout dans l'Etat, rien hors de l'Etat et rien contre l'Etat » ; il désavoue et attaque (dans le sillage de la confidustriaréf. nécessaire), suite à une crise économique, le libéralisme économique. Il exprimera l'idée qu'il en a dans La doctrine du fascisme en 1935 :

« Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique . … L'Etat Fasciste veut gouverner dans le domaine économique pas moins que dans les autres; cela fait que son action, ressentie à travers le pays de long en large par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives, et de toutes les forces de la nation, politiques, économiques et spirituelles, organisées dans leurs associations respectives, circule au sein de l'Etat »

Mussolini mène alors une politique dirigiste: grand travaux, protectionnisme, stimulation de la consommation, constitution de monopoles, encadrement et restriction des droits des ouvriers, bataille du blé.

Source : wikipédia

Choses que tout le monde ici sait déjà, mais voilà juste une façon de rappeler combien libéralisme politique et économique sont liés, et combien le contrôle de l'économie par l'Etat est indispensable pour toute dérive totalitaire.

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Et?

Et bien par exemple, on constate que la vision fasciste de la politique et de l'économie ressemble à s'y méprendre à la vision républicaine française.

Invité jabial
Posté
Et bien par exemple, on constate que la vision fasciste de la politique et de l'économie ressemble à s'y méprendre à la vision républicaine française.

C'est dû au fait que le fascisme est socialiste par essence, ni plus ni moins. Mais vu que les socialistes refusent d'admettre que le camp comporte une branche droite…

Posté
Et bien par exemple, on constate que la vision fasciste de la politique et de l'économie ressemble à s'y méprendre à la vision républicaine française.

La france un état fasciste.Je veut bien que l'état est soit puissant mais de là a comparer ça au fascisme,c'est un peut fort quant meme.

Posté
La france un état fasciste.Je veut bien que l'état est soit puissant mais de là a comparer ça au fascisme,c'est un peut fort quant meme.

Le fascisme est un concept qui taille large, raison pour laquelle il vaut mieux ne l'utiliser que pour ceux qui s'en réclament ouvertement, c'est-à-dire Benito et sa clique. Jabial ne dit d'ailleurs pas que la France est un état fasciste, mais que les racines socialistes communes du fascisme historique et de l'idéologie républicaine aboutissent fatalement à certaines ressemblances entre les deux idéologies.

Posté
Le fascisme est un concept qui taille large, raison pour laquelle il vaut mieux ne l'utiliser que pour ceux qui s'en réclament ouvertement, c'est-à-dire Benito et sa clique. Jabial ne dit d'ailleurs pas que la France est un état fasciste, mais que les racines socialistes communes du fascisme historique et de l'idéologie républicaine aboutissent fatalement à certaines ressemblances entre les deux idéologies.

D'autant que Benito était un socialo rougisant déçu, et que le fascisme est une réponse à cette déception, idéologie fabriquée à partir de socialisme d'une part, et de nationalisme d'autre part.

On notera sur la même lancée que le nazisme n'est que du national socialisme et qu'à ce titre, on est en droit de se demander au nom de quoi ces deux idéologies sont qualifiées d'extrême droite

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On notera sur la même lancée que le nazisme n'est que du national socialisme et qu'à ce titre, on est en droit de se demander au nom de quoi ces deux idéologies sont qualifiées d'extrême droite

Si l'on admet que l'ordre est une valeur essentiellement de droite, alors le fascisme et le nazisme qui en font leur socle et y sacrifient tout le reste, peuvent être placés à l'extrême-droite, même si leur pédigrée idéologique est beaucoup plus complexe.

Posté
Si l'on admet que l'ordre est une valeur essentiellement de droite, alors le fascisme et le nazisme qui en font leur socle et y sacrifient tout le reste, peuvent être placés à l'extrême-droite, même si leur pédigrée idéologique est beaucoup plus complexe.

Sauf que je ne l'admets pas.

Sur quoi se base donc le communisme, si ce n'est, justement, le respect de l'ordre décrété par le secrétariat général sur toute la société?

L'ordre communiste n'a rien à envier au fascisme et au nazisme, loin de là.

Et lorsque le socialisme se bat pour légiférer tant et plus, c'est aussi pour y amener plus d'ordre. Son ordre.

Ce que défend la droite, c'est plus le respect des lois que l'enrégimentement de la société.

Posté
Sauf que je ne l'admets pas.

Sur quoi se base donc le communisme, si ce n'est, justement, le respect de l'ordre décrété par le secrétariat général sur toute la société?

L'ordre communiste n'a rien à envier au fascisme et au nazisme, loin de là.

Et lorsque le socialisme se bat pour légiférer tant et plus, c'est aussi pour y amener plus d'ordre. Son ordre.

Ce que défend la droite, c'est plus le respect des lois que l'enrégimentement de la société.

J'ai dit que l'ordre est une valeur essentiellement de droite, et non pas uniquement. Toutefois, la conception nazie/fasciste de l'ordre est très différente de celle des socialistes et des communistes. Dans l'optique réactionnaire qui est celle des fachos, l'ordre n'est pas une donnée sociale, c'est une forme de transcendance: le monde et l'Histoire ont un sens, la voie est tracée et c'est parce que le libéralisme comme le socialisme essaient de s'en écarter qu'ils doivent être combattus. Il faut créer une société compartimentée et hiérarchisée, où chacun a sa place et son rôle et doit absolument y rester. La notion de classe joue un grand rôle dans les idéologies communiste et fasciste, mais alors que pour la première il s'agit d'une monstruosité qu'il faut éradiquer, pour le second il s'agit d'un ferment indispensable de l'ordre social.

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