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Impopularité Du Libéralisme.


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Posté
Moi aussi j'ai vécu ça, c'était très fort parfois le sentiment de cohésion le soir pour dépasser l'adversité sur le terrain, le froid et la dureté de certaines missions. Tu étais dans quel genre de régiment ?

C'est assez violent mais félicitation quand même pour la boutade

Posté

Désolé :icon_up: N'empêche que la différence, je suppose, entre l'expérience à laquelle je faisais allusion et la tienne vient juste du fait que nous n'avions pas choisi (conscrits) de faire le service. Au mieux, nous pouvions être volontaires pour certains stages afin de monter en grade.

Mais je me souviens d'un stage très précis où il ne tenait qu'à nous de transcender les conditions difficiles pour que tout se passe dans l'ambiance la meilleure possible. C'est là qu'on retrouve ce que tu disais. Ceux qui avaient l'expérience de la randonnée, le sens de l'organisation, ou étaient plus débrouillards, etc., en ont fait bénéficier les autres.

Posté
C'est surtout une règle inutile: les gens ont des yeux pour voir, il me semble, et ils savent ce qu'est une baguette et à quoi c'est censé ressembler. Et quand bien même, je ne vois pas en quoi c'est le business de l'Etat de fixer les standards pour la longueur et la largueur des baguettes. Du pain, c'est du pain, point barre.

Et rogner sur son poids ou sa qualité, c'est de l'or en barre.

Et quand je pense à toutes les normes AFNOR ou CE qui nous permettent de nous protéger d'industriels indélicats, genre jouets ou poussettes criminogènes, les règles, ça a du bon.

Mais bon, vu les règles dont parle Rocou, sans être du sérail boulanger, un sérieux époussetage réglementaire s'impose, dès qu'elles ne jouent pas avec la sécurité du consommateur.

Posté
Et rogner sur son poids ou sa qualité, c'est de l'or en barre.

Et quand je pense à toutes les normes AFNOR ou CE qui nous permettent de nous protéger d'industriels indélicats, genre jouets ou poussettes criminogènes, les règles, ça a du bon.

Mais bon, vu les règles dont parle Rocou, sans être du sérail boulanger, un sérieux époussetage réglementaire s'impose, dès qu'elles ne jouent pas avec la sécurité du consommateur.

Règles (conformes aux prescriptions légales) ou recommandations (conseils sur le comportement à suivre) ?

Posté

Il y a une réponse déjà très utilisée pour cela : L'ensemble marques - labels.

Pour les boulangers, c'est Bagepi, je crois. Ca leur sert par ailleurs à contourner la législation, en vendant le pain qui ressemble à une baguette mais n'est pas exactement une baguette à un prix différent de celui imposé par l'état.

Posté

Témoignage d'un Maasaï, son expérience ressemble à l'idée que je me fais du communisme libertaire:

‘La propriété individuelle de la terre est totalement étrangère à notre culture et nos traditions. Selon notre philosophie traditionnelle, la terre n'appartient à aucun individu : elle appartient aux morts, aux vivants et à ceux qui ne sont pas encore nés. La terre n'est à vous que pour un temps très court, le temps de l'utiliser et de la quitter. La terre est à nous tous. Dans notre philosophie, nous sommes tous égaux, nous avons un accès égal à l'eau et à la terre.

La tendance actuelle, comme celle de la Banque mondiale, est que la terre devienne une marchandise, une propriété, qui peut être convertie en argent. Suivant cette philosophie, les gens essaient d'obtenir de plus en plus de terre pour pouvoir gagner beaucoup d'argent et conduire une Mercedes.

Nous réprouvons la propriété individuelle car nous sommes des pasteurs nomades ; si la pluie ne tombe qu'une fois par an et qu'il pleut à 50 km, nous devons pouvoir y conduire nos animaux. Nous avons besoin d'emmener nos animaux près des rivières. Nous pensons qu'il est préférable de posséder notre terre de manière collective. Des gens qui sont en connivence avec le gouvernement convoitent maintenant cette terre. Ils ne sont pas intéressés par la terre en elle-même, mais par le titre de propriété, afin d'aller à la banque et de pouvoir obtenir un prêt, la terre comme caution.

Le terme ‘développement' a été utilisé pour imposer aux gens quelque chose qui s'est révélé très destructeur. Dans notre système politique, les gens n'ont eu aucune possibilité de donner leur avis, ils sont arrêtés et torturés.

Nous fûmes la première communauté maasai à poursuivre le gouvernement kenyan après l'indépendance, pour qu'il nous restitue notre terre. Au début les conditions étaient difficiles, des gens furent arrêtés, d'autres furent torturés, d'autres furent poursuivis et d'autres encore furent soudoyés. Il y eut beaucoup de harcèlement. Puis nous entrâmes en contact avec Survival International* et nous pûmes continuer notre campagne. Aujourd'hui la question des terres au Kenya est devenue un mouvement national.

Nous avons toujours besoin de votre soutien, celui de Survival. Il est utile et productif. En Afrique il est très difficile de défendre les droits des peuples indigènes. Les gouvernements n'y sont pas sensibles et n'écoutent pas. Le chemin est encore long et vous devez être patients.

La terre était au centre de tout. Dans certains endroits il y a aujourd'hui une désintégration presque totale des communautés lorsque la terre est passée de la propriété collective à la propriété individuelle.'

*Survival International: Organisme mondiale luttant pour la protection des cultures des peuples indigènes

Ps: on me demande de m'expliquer ce que j'entend par "communisme libertaire" j'essai de répondre mais je ne souhaite pas polluer le forum

Posté
Pardon pour la faute de frappe, je l'ai corrigée.

Il faut lire texte en Anglais que j'ai mis.

Très bon texte Nick. Je rejoins complètement cette analyse. Chindia et ses 2,4 milliards d'individus pourrait faire vaciller toutes nos certitudes, du plus ultra-libéral jusqu'au coco inconsolable de, disons, Trotski.

Enfin, il me semble que l'essentiel est fait, à savoir le libéralisme économique viral, l'amorce.

L'opinion publique française serait-elle en pointe sur ce qui nous attend, ou s'agit-il d'angoisses infondées comme lors de l'hypothétique invasion de produits japonais au coeur des années 80-90 ?

Cependant, honnêtement, je vois très mal un retournement d'opinion publique où l'on verrait la majorité française soudainement épris de libéralisme lol : le mal est fait, le bébé est cassé. De moi à moi, c'est aussi l'opportunité pour mettre les voiles vers de nouvelles expériences. L'alter-mondialisme, à ce qu'on m'a dit, est né en France. Et il est tout de même plus que la métaphore de la pastèque chère à Minitax. Il cherche à corriger l'ultra-libéralisme dans sa version la plus douce.

Alors pourquoi, dans un masochisme économique et doctrinal, encore plus sacrifier les protections sur l'autel du libéralisme, en arguant de la véracité omnipotente et omnisciente des thèses de Ricardo ?

Les français ont choisi de limiter la casse désormais, et loin des dogmatismes, de servir leurs intérêts.

Règles (conformes aux prescriptions légales) ou recommandations (conseils sur le comportement à suivre) ?

Il me semble que la totalité de l'énumération de Rocou sont des règles, en l'état. Payer les suceurs de roue des CCI ne sont pas que des recommandations il me semble.

Posté
Et rogner sur son poids ou sa qualité, c'est de l'or en barre.

Et quand je pense à toutes les normes AFNOR ou CE qui nous permettent de nous protéger d'industriels indélicats, genre jouets ou poussettes criminogènes, les règles, ça a du bon.

Mais bon, vu les règles dont parle Rocou, sans être du sérail boulanger, un sérieux époussetage réglementaire s'impose, dès qu'elles ne jouent pas avec la sécurité du consommateur.

L'interdiction de la fraude me semble suffire. Un industriel doit respecter ses engagements (même implicites). Si il vend comme jouet pour bébé un objet manifestement inadapté pour les bébés alors il y a fraude.
Posté
Témoignage d'un Maasaï, son expérience ressemble à l'idée que je me fais du communisme libertaire:

*Survival International: Organisme mondiale luttant pour la protection des cultures des peuples indigènes

Ps: on me demande de m'expliquer ce que j'entend par "communisme libertaire" j'essai de répondre mais je ne souhaite pas polluer le forum

Papier très intéressant. Comme quoi, ériger la propriété privée et le droit naturel au dessus de tout est absurde .

On constate que dans la culture masaï, les aléas climatiques réduisent à néant l'intérêt de la propriété privée, le nomadisme étant le seul moyen d'élevage.

Cela me fait penser à Ronibéral qui souhaitait privatiser l'eau (de mer) ou l'air (pas les eaux territoriales ou l'espace aérien, non, on parle bien du contenu et non du contenant)…

L'interdiction de la fraude me semble suffire. Un industriel doit respecter ses engagements (même implicites). Si il vend comme jouet pour bébé un objet manifestement inadapté pour les bébés alors il y a fraude.

Encore faut-il que pour qu'il y est fraude, il y est loi. Et le fait est que la réglementation en la matière permet de prévenir au lieu de tuer.

Posté
Témoignage d'un Maasaï, son expérience ressemble à l'idée que je me fais du communisme libertaire.

J'aimerai en savoir un peu plus quant à l'organisation de la vie chez les Maasaï. On constate en fait, dans ce genre d'organisations sociales, qui est probablement le lot le plus courant de l'humanité, que le contrôle social est très fort et que les "déviances" sont très peu acceptées. Et en fait, ça n'a rien d'étonnant : ce type de sociétés n'est pas une société d'individus - a fortiori, d'individus libres. Dans ce genre de sociétés, il n'y a pas de rareté, on est toujours dans un régime de don/contre-don. Cependant, il serait illusoire de vouloir le rétablir à grande échelle, dans les pas occidentaux, aujourd'hui, tout simplement parce que la conscience individuelle ne saurait le tolérer. (Ce qui ne veut pas dire que ces types d'organisations doivent être interdits ou détruits, il s'entend.)

La propriété privée et le droit naturel libéral ne sont pas des caractéristiques d'une société humaine, mais d'une société d'individus.

Posté
Encore faut-il que pour qu'il y est fraude, il y est loi. Et le fait est que la réglementation en la matière permet de prévenir au lieu de tuer.
Les libéraux ne demande pas l'abolition de la Loi.

Ensuite c'est la fraude en elle même qui est interdite, pas besoin qu'elle conduise à un mort. Donc là-aussi on peut prévenir (condamner un fraudeur avant que ses fraudes n'est de conséquences graves).

Posté
Chitah, les limites que tu ajoutes à bon escient à ma phrase, je me permets d'en rajouter une couche :

- un producteur de riz a aux alentours de 100 millions de concurrents ;

Non, il en a moins que cela.

Sinon Chitah, j'ai précisé à posteriori dans mon post que tu cites le cas de l'artisanat, qui est très localisé en général. Mais dans le cas de la directive Bolkeinstein dans sa première mouture, soutenu par le libéralissime Pascal Salin, la concurrence des salaires concernait tout de même la population active de 450 millions d'européens si je ne m'abuse.

Non.

"Etre en concurrence" avec les salariés revient à dire que tu es prêt à déménager et t'installer en Pologne, en Italie, en Espagne, etc…

Tu ne l'as pas fait, tu ne le fais pas, tu n'es donc pas en concurrence, end of story, tout cela n'existe que dans ton esprit, ce n'est qu'une vue de l'esprit ne correspondant pas du tout à la réalité.

Ok Rocou.

Mais si on t'interdit d'appeler baguette un bout de pain cuit trop loin de 250 g, pas large d'environ 5 à 6 cm, pas haut d'environ 3 à 4 cm et pas long d'environ 1 m, est-ce que c'est une règle abusive ou pas ?

C'est une règle débile. Et c'est qui "on", celui qui interdit?

Et rogner sur son poids ou sa qualité, c'est de l'or en barre.

Et quand je pense à toutes les normes AFNOR ou CE qui nous permettent de nous protéger d'industriels indélicats, genre jouets ou poussettes criminogènes, les règles, ça a du bon.

Mais bon, vu les règles dont parle Rocou, sans être du sérail boulanger, un sérieux époussetage réglementaire s'impose, dès qu'elles ne jouent pas avec la sécurité du consommateur.

Tu es à côté de la plaque, je te le dis très gentiment, pour deux raisons :

- les normes sont de toutes façons mises en place entre entrepreneurs, en-dehors de l'Etat, c'est le cas de toutes les normes, personne n'a besoin de l'Etat

- pour ce qui concerne l'homologation, lis le fil sur le purin d'ortie, tu comprendras que bien souvent, ces homologations visent à protéger les industriels. Lorsque les américains veulent interdire le camenbert français, ils ne le bannissent pas, car cela contrevient aux règles de l'OMC, par contre ils disent : "tiens, on va faire un petit contrôle d'hygiène…mais, grands Dieux, ces produits comprennent beaucoup trop de bactéries, allez zou, interdit".

Posté
"Etre en concurrence" avec les salariés revient à dire que tu es prêt à déménager et t'installer en Pologne, en Italie, en Espagne, etc…

Tu ne l'as pas fait, tu ne le fais pas, tu n'es donc pas en concurrence, end of story, tout cela n'existe que dans ton esprit, ce n'est qu'une vue de l'esprit ne correspondant pas du tout à la réalité.

Bah si on est en concurrence. Pour trouver du travail un employeur verra plusieurs personnes et fera son choix. C'est normal, et c'est comme ça dans tous les rapports humains.

Et j'ai du mal à comprendre les gens qui pensent que pouvoir dire "eh toi là bah, paye moi pour travailler pour toi même si tu veux pas" c'est cool.

Posté
Les libéraux ne demande pas l'abolition de la Loi.

Ensuite c'est la fraude en elle même qui est interdite, pas besoin qu'elle conduise à un mort. Donc là-aussi on peut prévenir (condamné un fraudeur avant que ses fraudes n'est de conséquences grave).

Il n'empêche que la loi fait figure d'information. Et dire qu'il y a fraude à la sécurité de bébé sans promulguer de lois est équivalent à une rétention d'informations par le service anti-fraudes.

Autant que l'industriel connaisse les contraintes de sécurité qui sont recquises, cela doit lui simplifier le travail. Si la loi est mal faite, tant pis pour le législateur. Si l'industriel veut faire plus que la loi (ex : Volvo), c'est aussi un argument marketing.

Et comment baser une fraude décelée sans loi ou norme ? Cela est égal à parler dans le vide et donc vain.

Non, il en a moins que cela.

Non.

"Etre en concurrence" avec les salariés revient à dire que tu es prêt à déménager et t'installer en Pologne, en Italie, en Espagne, etc…

Tu ne l'as pas fait, tu ne le fais pas, tu n'es donc pas en concurrence, end of story, tout cela n'existe que dans ton esprit, ce n'est qu'une vue de l'esprit ne correspondant pas du tout à la réalité.

J'ai suffisamment déménagé en France pour satisfaire les besoins (moi) des employeurs. Le marché ne demande pas que moi Mr Tartanpion aille pratiquer la panification en Pologne, mais que Mr Zybrowski vienne en faire son métier en France.

D'ailleurs qu'est-ce qu'un salarié étranger très satisfait de toucher 200 € par mois en France, alors qu'un smicard touchant 1000€ a de grandes difficultés à se loger ? Principe socialisté : la rémunération doit suivre le coût de la vie. La directive services qui a été adoptée me convient dans son essence (je ne connais pas les détails).

C'est une règle débile. Et c'est qui "on", celui qui interdit?

On, le législateur.

C'est aussi une jolie mesure pour que le client ne soit pas floué, ni sur le poids, ni sur la qualité (même si elle varit immanquablement). Quand j'ai un euro en poche, j'en ai pas 3/4.

Tu es à côté de la plaque, je te le dis très gentiment, pour deux raisons :

- les normes sont de toutes façons mises en place entre entrepreneurs, en-dehors de l'Etat, c'est le cas de toutes les normes, personne n'a besoin de l'Etat

Sauf que l'entente est aussi une constante chez eux, notoirement dans les normes. Par exemple, il est de notoriété publique que les normes électriques changeaient tout le temps à une époque afin de rendre caduques les installations précédentes et renouveler le marché. L'état, à fortiori, Bruxelles, l'ONU, l'OMC expliquent leurs existences par le fait que tout ce que l'humain a trouvé pour juguler les abus de pouvoir d'une organisation, c'est de le chapeauter par une super-organisation, toujours plus dure à controler il est vrai.

- pour ce qui concerne l'homologation, lis le fil sur le purin d'ortie, tu comprendras que bien souvent, ces homologations visent à protéger les industriels. Lorsque les américains veulent interdire le camenbert français, ils ne le bannissent pas, car cela contrevient aux règles de l'OMC, par contre ils disent : "tiens, on va faire un petit contrôle d'hygiène…mais, grands Dieux, ces produits comprennent beaucoup trop de bactéries, allez zou, interdit".

Les normes comme levier protectionniste, on connait. Venant de l'état (peut-être sous la pression d'industriels), oui.

Posté
Bah si on est en concurrence. Pour trouver du travail un employeur verra plusieurs personnes et fera son choix. C'est normal, et c'est comme ça dans tous les rapports humains.

Et j'ai du mal à comprendre les gens qui pensent que pouvoir dire "eh toi là bah, paye moi pour travailler pour toi même si tu veux pas" c'est cool.

Oui, mais déjà toi et moi on n'est pas en concurrence, parce que je n'ai pas envie de m'installer à Toulouse, et toi tu n'as pas envie de t'installer à Paris. Comment je le sais? Parce que nous n'avons pas passé le pas, c'est la preuve par le pudding.

Posté
Il n'empêche que la loi fait figure d'information. Et dire qu'il y a fraude à la sécurité de bébé sans promulguer de lois est équivalent à une rétention d'informations par le service anti-fraudes.

Autant que l'industriel connaisse les contraintes de sécurité qui sont recquises, cela doit lui simplifier le travail. Si la loi est mal faite, tant pis pour le législateur. Si l'industriel veut faire plus que la loi (ex : Volvo), c'est aussi un argument marketing.

Et comment baser une fraude décelée sans loi ou norme ? Cela est égal à parler dans le vide et donc vain.

Non, la fraude ici c'est le non respect d'un engagement contractuel (encore une fois cet engagement est souvent implicite). La norme d'état est supérieur aux engagements contractuels.

Sinon pour le problème des cas limites il existe la jurisprudence. Et des groupes de juristes, voir l'état, peuvent faire part de leur avis à n'importe quel moment (personnellement ça ne me pose pas de problème).

Posté
Non, la fraude ici c'est le non respect d'un engagement contractuel (encore une fois cet engagement est souvent implicite). La norme d'état est supérieur aux engagements contractuels.

Sinon pour le problème des cas limites il existe la jurisprudence. Et des groupes de juristes, voir l'état, peuvent faire part de leur avis à n'importe quel moment (personnellement ça ne me pose pas de problème).

Tu es peut-être juriste, moi pas. Mais il me semble que notre divergence de point de vue (moi, la loi c'est la loi, toi l'implicite), c'est que tu réduis la force de la loi.

De ce que j'ai connu de la justice, la jurisprudence ne fait pas force de loi, mais est plus des recommandations sur laquelle on ne peut fonder l'issue d'un procès, du moins en France. De plus, elle ne permet pas d'anticiper les problèmes.

Posté
On, le législateur.

C'est aussi une jolie mesure pour que le client ne soit pas floué, ni sur le poids, ni sur la qualité (même si elle varit immanquablement). Quand j'ai un euro en poche, j'en ai pas 3/4.

C'est curieux, pour ma part quand un commerçant me trompe, je vais voir ailleurs. Le but d'un commerçant n'est pas de perdre des clients. Par conséquent, une telle mesure est inutile.

Posté
Je maintiens :icon_up:

Puisqu'on parlait de Bolkestein et de l'UE, je maintiens.

Le thème de ce file est comment les libéraux peuvent s'adresser au plus grand nombre.

Parmis le plus grand nombre, il se trouve qu'il y a beaucoup de gens qui perçoivent une stagnation ou une baisse de pouvoir d'achat comme un inconvénient.

Si tu vas voir quelqu'un qui n'a pas une bonne image du libéralisme et que tu lui dis:

"du fait des délocalisations, ton pourvoir d'achat va baisser et je n'y vois pas d'inconvénient",

et si suite à ça cette personne répond

"ah ouais, super le libéralisme, Serge, tu m'as convaincu",

dans ce cas, c'est bien.

Posté
De ce que j'ai connu de la justice, la jurisprudence ne fait pas force de loi, mais est plus des recommandations sur laquelle on ne peut fonder l'issue d'un procès, du moins en France. De plus, elle ne permet pas d'anticiper les problèmes.
En France la règle du précédent n'existe pas malheureusement. Mais ce n'est pas le cas partout.
Posté
C'est curieux, pour ma part quand un commerçant me trompe, je vais voir ailleurs. Le but d'un commerçant n'est pas de perdre des clients. Par conséquent, une telle mesure est inutile.

Déjà, ton raisonnement suppose que le client soit conscient qu'il est floué. Et aucune concurrence n'étant parfaite, mon village n'a, comme par hasard, qu'une seule boulangerie (un dépot en fait). Celui-ci fait donc sa loi, horaires peu pratiques, qualités gustatives médiocres (sic les consommateurs). Donc impossibilité, sauf à doubler le prix de la baguette matinale en prenant sa torpedo, de faire jouer la concurrence, jusqu'à présent (un probable concurrent viendrait tenter sa chance sur ce petit marché où un seul peut survivre).

De même, j'ai une qualité ADSL déplorable. FT étant le seul concurrent sur mon secteur, impossible de faire jouer la concurrence. Une loi imposant une qualité de service (taux de déconnexions minimum) m'arrangerait bien, dans mon petit intérêt médiocre bien compris. Et oui, la concurrence n'est pas partout, et lorsqu'il y a concurrence, ils s'arrangent entre eux (parfois). D'où, peut-être, si mon raisonnement est juste, la férule du législateur…

Posté
Le thème de ce file est comment les libéraux peuvent s'adresser au plus grand nombre.

Parmis le plus grand nombre, il se trouve qu'il y a beaucoup de gens qui perçoivent une stagnation ou une baisse de pouvoir d'achat comme un inconvénient.

Si tu vas voir quelqu'un qui n'a pas une bonne image du libéralisme et que tu lui dis:

"du fait des délocalisations, ton pourvoir d'achat va baisser et je n'y vois pas d'inconvénient",

et si suite à ça cette personne répond

"ah ouais, super le libéralisme, Serge, tu m'as convaincu",

dans ce cas, c'est bien.

Il ne faut pas faire peur au gens comme ça et leurs montrer que les aspects néfaste…

Posté
En France la règle du précédent n'existe pas malheureusement. Mais ce n'est pas le cas partout.

Quelle lacune, tout au moins si la première affaire a été bien jugée et les cas similaires ! Une des raisons pour lesquelles nos tribunaux sont débordés-débordés.

Posté
Déjà, ton raisonnement suppose que le client soit conscient qu'il est floué. Et aucune concurrence n'étant parfaite, mon village n'a, comme par hasard, qu'une seule boulangerie (un dépot en fait). Celui-ci fait donc sa loi, horaires peu pratiques, qualités gustatives médiocres (sic les consommateurs). Donc impossibilité, sauf à doubler le prix de la baguette matinale en prenant sa torpedo, de faire jouer la concurrence, jusqu'à présent (un probable concurrent viendrait tenter sa chance sur ce petit marché où un seul peut survivre).

Tu viens juste d'identifier une opportunité, monte donc cette boulangerie, ou bien essaie de trouver quelqu'un pour la monter.

Quand quelque chose ne va pas autour de soi, il existe deux types de réactions : se sortir les doigts du cul et faire quelquechose, ou bien en appeler à l'Etat.

De même, j'ai une qualité ADSL déplorable. FT étant le seul concurrent sur mon secteur, impossible de faire jouer la concurrence. Une loi imposant une qualité de service (taux de déconnexions minimum) m'arrangerait bien, dans mon petit intérêt médiocre bien compris. Et oui, la concurrence n'est pas partout, et lorsqu'il y a concurrence, ils s'arrangent entre eux. D'où, peut-être, si mon raisonnement est juste, la férule du législateur…

Faux, il n'y a pas concurrence, ce marché est extrêmement reglementé (as-tu entendu parler de l'Arcep). Au passage, je constate que cela ne te dérange pas de vouloir voter une loi qui in fine, fera que JE paierai une partie de ta connexion ADSL. Tu trouves ça juste?

Posté
Il ne faut pas faire peur au gens comme ça et leurs montrer que les aspects néfaste…

Je ne dis pas qu'il faut leur montrer uniquement les côtés néfastes, je dis qu'il ne faut pas tenter de les cacher.

Sur ce Serge me répond: y en a pas.

Sur ce, je lui réponds, du point de vue des gens, il y en a.

Sur ce, tu me réponds: il ne faut pas montrer que ceux là.

J'ai l'impression d'être dans un sketch de Fernand Raynaud.

Posté
Tu viens juste d'identifier une opportunité, monte donc cette boulangerie, ou bien essaie de trouver quelqu'un pour la monter.

Quand quelque chose ne va pas autour de soi, il existe deux types de réactions : se sortir les doigts du cul et faire quelquechose, ou bien en appeler à l'Etat.

Un concurrent est prêt à débarquer, et panification, viennoiserie et autres patisserie ne sont pas dans mes cordes, déjà nombreuses.

Faux, il n'y a pas concurrence, ce marché est extrêmement reglementé (as-tu entendu parler de l'Arcep). Au passage, je constate que cela ne te dérange pas de vouloir voter une loi qui in fine, fera que JE paierai une partie de ta connexion ADSL. Tu trouves ça juste?

Désolé, il y a concurrence, y'a Free qui pique des clients à FT, qui se les fait piquer par Neuf Telecom, etc, etc. Sinon, redéfinissons ce qu'est la concurrence.

Calqué sur l'avantage comparatif de Ricardo, nous avons donc ici l'avantage comparatif du consommateur, dans le cas de l'ADSL (et de beaucoup d'autres), la concentration des zones de chalandise.

Ma proposition de loi est une boutade, on l'a bien compris. Mais cela repose le problème de l'exhaustivité de la couverture territoriale normalement assuré par l'état dans la conception française (ainsi que par les entreprises publiques ou semi-publiques), contrairement à toute initiative privée qui n'a pas ce type de préoccupation (sauf dans des cas d'image et de marketing éventuellement).

Oui, ici, voilà l'un des griefs que les français expriment en général envers le libéralisme.

Je pousse la provocation plus loin (sans être sur d'avoir raison) : être libre, c'est avoir la même qualité de service quelque soit la localisation. Liberté de mouvement avec le confort moderne, c'est-y pas bobo, ça ?

Et crois-tu que chaque client de ton fournisseur d'accès, admettons, privé, paye exactement le coût qu'il coête ? Non biensur, les infrastructures et les coûts sont mutualisés, à ce détail près que les équipements dans ta zone sont rentables, l'installation d'un central dans ma commune serait aujourd'hui à perte.

Je ne dis pas qu'il faut leur montrer uniquement les côtés néfastes, je dis qu'il ne faut pas tenter de les cacher.

Sur ce Serge me répond: y en a pas.

Sur ce, je lui réponds, du point de vue des gens, il y en a.

Sur ce, tu me réponds: il ne faut pas montrer que ceux là.

J'ai l'impression d'être dans un sketch de Fernand Raynaud.

Il faut les traiter, et y apporter des réponses précises. Or, l'application du libéralisme se traduit par une perte de qualité de service, lorsqu'ils prennent le relais d'un service public couteux. Ce que d'expérience, les systèmes ont réussi à faire, c'est de faire coexister libéralisme et étatisme.

Invité jabial
Posté
C'est quoi un communiste libertaire?

C'est un type qui veut qu'on renonce à nos énormes usines, à notre caviar et aux millions d'enfants qui sont nos esclaves et dont nous buvons le sang jour après jour, en nous demandant "s'il-vous-plait". :icon_up:

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