Sim76600 Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Si on se base sur le principe selon lequel la liberté représente le pouvoir pour chacun de faire ce qu'il veut du moment que ça n'empiète pas sur la possibilité d'autrui de faire ce qu'il veut, en clair du moment que ça n'empiète pas sur ses droits fondamentaux : Alors, un libéral ne peut-il pas considérer qu'il faut tout simplement interdire l'alcool et les drogues dures car elles plongent l'individu dans un état second tel qu'il est suseptible de mettre en danger ou de restreintes les libertés d'autrui?
José Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Pour mémoire, les plus grands massacreurs ont toujours opéré à jeun, et bien lucides. Sinon, pour répondre à ta question, c'est non. Avec des si, on enferme la société dans un État totalitaire.
Timur Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Alors, un libéral ne peut-il pas considérer qu'il faut tout simplement interdire l'alcool et les drogues dures car elles plongent l'individu dans un état second tel qu'il est suseptible de mettre en danger ou de restreintes les libertés d'autrui? "susceptible", toute la nuance est là! Lorsqu'un individu sort de chez lui, il est "susceptible" d'aller agresser autrui. Faut-il interdire les gens de sortir de chez eux aussi?
DoM P Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 […] un libéral […] interdire […] Non, un libéral va se dire qu'à partir du moment où les propriétés de la drogue sont connues avant l'achat, chaque individu est considéré comme responsable de ses actes, même sous l'emprise de la drogue. Libre à lui, sachant tout cela, d'en consommer ou pas, et de déterminer quelle est la quantité à ne pas dépasser le cas échéant.
h16 Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Si on se base sur le principe selon lequel la liberté représente le pouvoir pour chacun de faire ce qu'il veut du moment que ça n'empiète pas sur la possibilité d'autrui de faire ce qu'il veut, en clair du moment que ça n'empiète pas sur ses droits fondamentaux : Alors, un libéral ne peut-il pas considérer qu'il faut tout simplement interdire l'alcool et les drogues dures car elles plongent l'individu dans un état second tel qu'il est suseptible de mettre en danger ou de restreintes les libertés d'autrui? L'imbécilité est une drogue dure. Que faire des imbéciles ?
wapiti Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Les cons sont susceptibles de mettre en danger la vie et la liberté d'autrui, faut-il interdire la connerie ? EDIT: grillé !
Salatomatonion Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Non, un libéral va se dire qu'à partir du moment où les propriétés de la drogue sont connues avant l'achat, chaque individu est considéré comme responsable de ses actes, même sous l'emprise de la drogue. Libre à lui, sachant tout cela, d'en consommer ou pas, et de déterminer quelle est la quantité à ne pas dépasser le cas échéant. Parfait c'est exact, pourquoi ce smiley ?
alex6 Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Alors, un libéral ne peut-il pas considérer qu'il faut tout simplement interdire l'amour car il plonge l'individu dans un état second tel qu'il est susceptible de mettre en danger ou de restreindre les libertés d'autrui? Porte ouverte à n'importe quelle interdiction. Et puis le mythe de l'explosion du nombre de drogué en cas de libéralisation, je demande des preuves. Celui qui veut se droguer aujourd'hui pourra le faire, il devra juste se cacher.
Sim76600 Posté 16 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 16 octobre 2006 Oui mais ceci dit contrairement à n'importe quel type ou à nimporte quel con, le drogué n'est pas un individu rationnel, et de fait il agira pas en fonctions d'incitations etc… il pèsera pas les couts et les bénéfices et pourra agir à l'encontre de la liberté d'autrui Et s'il y a plus de morts, justifiez vous la libéralisation pour autant? Préconisez-vous une interdiction pour les mineurs?
h16 Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Oui mais ceci dit contrairement à n'importe quel type ou à nimporte quel con, le drogué n'est pas un individu rationnel, et de fait il agira pas en fonctions d'incitations etc… il pèsera pas les couts et les bénéfices et pourra agir à l'encontre de la liberté d'autruiEt s'il y a plus de morts, justifiez vous la libéralisation pour autant? Il y a plein d'individus pas rationnels qui courrent dans la nature. Que faire ?! Préconisez-vous une interdiction pour les mineurs? Et pourquoi pas les plombiers ? … Ah, les mineurs en âge … Ils sont sont l'entière responsabilité des adultes qui décident pour eux. L'état n'a pas à s'en mêler.
Salatomatonion Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Oui mais ceci dit contrairement à n'importe quel type ou à nimporte quel con, le drogué n'est pas un individu rationnel, et de fait il agira pas en fonctions d'incitations etc… il pèsera pas les couts et les bénéfices et pourra agir à l'encontre de la liberté d'autruiEt s'il y a plus de morts, justifiez vous la libéralisation pour autant? Préconisez-vous une interdiction pour les mineurs? Il me semble tout bêtement qu'il n'y a pas "le drogué" tout court, au même titre qu'il n'y a pas "le délinquant" (voire "le Mouloud" ). Regarde également la population extrêmement variée des alcooliques. Tu présupposes des comportements systématiques ce qui est loin d'être le cas. J'ai connu un voisin qui jusqu'à sa mort faisait à pied la tournée des bistrots du quartier de 5h du mat' chrono en main jusqu'à 18h30. Sa femme se saoûlait également mais à la maison. Aussi drôle et pathétique que cet équilibre conjugal alcoolisé puisse paraître, je pense qu'ils ne dérangeaient pas grand monde ni grand chose à part leur système hépatique et je ne vois pas au nom de quoi ils auraient dû être visés par une quelconque interdiction.
phoenix Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Alors, un libéral ne peut-il pas considérer qu'il faut tout simplement interdire l'alcool et les drogues dures car elles plongent l'individu dans un état second tel qu'il est suseptible de mettre en danger ou de restreintes les libertés d'autrui? Plus grand chose à dire. Je rajouterai juste la règle de base: le drogué devient coupable à l'instant même où il agresse quelqu'un, pas avant. Et même à ce moment là, il n'est coupable que d'agression, pas d'être drogué. Et non, pas de circonstances aggravantes qui vaillent! Bien sûr, un propriétaire de rue privée peut tout à fait interdire toute drogue (tabac, cannabis, héroïne, télé, internet , connerie, amour , sexe,… ) sur sa propriété. A lui alors de faire respecter la règle et de prévoir d'éventuelles sanctions. Avec des si, on enferme la société dans un État totalitaire. J'aime bien ta formulation!
alex6 Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Et s'il y a plus de morts, justifiez vous la libéralisation pour autant? N'étant pas voyant, aucune idée de prédiction en nombre de mort prévisible. Préconisez-vous une interdiction pour les mineurs? Depuis des lustres les parents se sont occupés de leurs rejetons, les humains n'ont pourtant pas disparu du globe. Je propose que nous continuions sur cette voie.
A.B. Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Je rajouterai juste la règle de base: le drogué devient coupable à l'instant même où il agresse quelqu'un, pas avant. Et même à ce moment là, il n'est coupable que d'agression, pas d'être drogué. Et non, pas de circonstances aggravantes qui vaillent! Ni de circonstances attenuantes. ~ le saviez vous ~ Si un garcon abuse d'une jeune fille en etat d'ebriete, il peut-etre condamne tres severemment…. a moins qu'il prouve que lui aussi n'avait bu Oui ca veut dire oui, si on a peur de faire des conneries ou d'accepter des choses on ne boit pas.
phoenix Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Et non, pas de circonstances aggravantes qui vaillent! Euh… ça le fait pas trop de se citer soi même, mais bah… Je dirais même que le type c'est déjà bien aggravé son cas lui même, pas besoin d'en rajouter, ça ferait double peine.
Invité jabial Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 "susceptible", toute la nuance est là! Lorsqu'un individu sort de chez lui, il est "susceptible" d'aller agresser autrui. Faut-il interdire les gens de sortir de chez eux aussi? Je considère que la drogue n'est une circonstance ni aggravante ni atténuante. C'est de la responsabilité de toute personne qui se drogue de prendre ses précautions pour être contrôlée par d'autres pendant qu'elle est dans cet état. J'ai connu en Angleterre des gens qui prenaient des hallucinogènes, et ils le faisaient systématiquement, parce qu'il y a un vrai risque de suicide. Deux qui prennent le produit, trois à jeun qui surveillent.
DoM P Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Parfait c'est exact, pourquoi ce smiley ? Parce que c'est agaçant de s'entendre demander comment et pourquoi un libéral interdirait ceci ou cela.
Salatomatonion Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Deux qui prennent le produit, trois à jeun qui surveillent. Nouvelle campagne d'information en perspective "celui qui conduit c'est celui qui fume juste un petit joint mais qui ne se repoudre pas le nez".
Libérus Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Si un garcon abuse d'une jeune fille en etat d'ebriete, il peut-etre condamne tres severemment…. a moins qu'il prouve que lui aussi n'avait bu Elle aussi ? Lapsus révélateur ?
A.B. Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Elle aussi ? Lapsus révélateur ? Non, abuse d'une jeune fille en etat d'ebrite pas abuse d'une jeune fille en etat d'ebrite
Patrick Smets Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Je considère que la drogue n'est une circonstance ni aggravante ni atténuante. C'est de la responsabilité de toute personne qui se drogue de prendre ses précautions pour être contrôlée par d'autres pendant qu'elle est dans cet état Est-ce qu'un contrat signé en état d'ébriété est valable ?
A.B. Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Est-ce qu'un contrat signé en état d'ébriété est valable ? Cas particulier canonique: peut on servir un client en etat d'ebriete? (normalement c'est interdit en France mais ca n'est pas respecte)
Sim76600 Posté 16 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 16 octobre 2006 Et en ce qui concerne la prise d'alcool ou de drogue au volant que préconisez-vous ?
Patrick Smets Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Cas particulier canonique: peut on servir un client en etat d'ebriete?(normalement c'est interdit en France mais ca n'est pas respecte) Quelle est ta question ? peut on servir un client en etat d'ebriete? ou peut on servir un client en etat d'ebriete?
Chitah Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Les tenanciers de pubs ou cafés que je connais éjectent systématiquement les types déjà éméchés en arrivant dans leur établissement, ce qui est la moindre des choses, pour les autres clients notamment.
Patrick Smets Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Regle N°1 : ne pas changer de bar quand on est saoul !
h16 Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Regle N°1 : ne pas changer de bar quand on est saoul ! Exact. Ce serait con de se faire renverser par une voiture en allant à la murge suivante.
A.B. Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Regle 2, ne pas commencer a boire quand on est barman
phoenix Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Est-ce qu'un contrat signé en état d'ébriété est valable ? Clairement oui. Si le signataire ébréché découvre après coup qu'il n'est plus d'accord avec les termes du contrats il ne peux s'en prendre qu'à lui et à son amour de la boisson. S'il ne se fait pas confiance en état d'ébriété, il n'a qu'à boire en présence d'amis sobres (comme l'exemple des hallucino de tout à l'heure). Et en ce qui concerne la prise d'alcool ou de drogue au volant que préconisez-vous ? Si les routes sont privées, le proprio peut décider lui même s'il accepte les émechés et drogués, ou les deux à la fois S'il décide qu'ils peuvent rouler chez lui, mais ne prévoit pas d'autres sanctions dans le contrat, il n'y a problème qu'au moment où il se produit un accident. Pas avant. Comme je l'ai dis tout à l'heure (peut être dans un autre fil, je m'y perd! )
Invité Arn0 Posté 16 octobre 2006 Signaler Posté 16 octobre 2006 Clairement oui. Si le signataire ébréché découvre après coup qu'il n'est plus d'accord avec les termes du contrats il ne peux s'en prendre qu'à lui et à son amour de la boisson. S'il ne se fait pas confiance en état d'ébriété, il n'a qu'à boire en présence d'amis sobres (comme l'exemple des hallucino de tout à l'heure).Ce qui compte dans un contrat ce n'est pas la signature mais c'est le consentement à s'engager, qui implique de comprendre ce à quoi on s'engage. Il ne peut y avoir contrat sans signature, il peut ne pas y avoir un contrat même avec une signature.
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