Sous-Commandant Marco Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 […]SCM relève très justement un "point de détail" qui me tient à cœur: pourquoi donc dois-je prendre sur mon salaire le matériel nécessaire à mon travail ? Pourquoi donc une partie de mon appartement doit-elle être consacrée à mon travail ? (Enfin, comment se fait-il que je sois redressé par le fisc —par deux fois— quand je demande à ce que ces frais soient déduits de mon revenu imposable ?)Hé oui, ça s'appelle les impôts. On te prend sur ton salaire de quoi payer le matériel nécessaire au travail des autres.
xxc Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Hé oui, ça s'appelle les impôts. On te prend sur ton salaire de quoi payer le matériel nécessaire au travail des autres. Touché ! (En fait, je ne souhaite pas spécialement que le mammouth me fournisse un bureau et limite ma semaine à 35 heures : je souhaite que le mammouth meure.)
Sous-Commandant Marco Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Le mammouth est mort depuis longtemps mais reste intact dans la glace.
xxc Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Le mammouth est mort depuis longtemps mais reste intact dans la glace. Le cadavre le plus cher du monde !
Largo Winch Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Le mammouth est mort depuis longtemps mais reste intact dans la glace. Excellent ! La métaphore est très juste.
Coldstar Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Le mammouth est mort depuis longtemps mais reste intact dans la glace. Hib-EN-atus !! Pour ma part, je partage les points de vue d'H16 et de SCM: tout cela n'est qu'un tissu de conneries épouvantables. Le prof ne s'arrête pas de travailler quand ses cours sont finis. Qu'elle cherche à imposer les "35 heures au collèges", et il serait absolument certain que les profs se débrouilleront pour caser TOUT le travail en amont et en aval du cours durant les permanences, durant lesquels, en plus du "soutien scolaire individuel", ils caseront l'administratif, la préparation des cours et la correction des copies.Quitte à avoir des horaires de bureau, pourquoi ramener du travail chez soi? Et pour aller plus loin: les profs auront plus de semaines de travail, deux à trois semaines de permanences de soutien casées durant les vacances d'été, par exemple, pour "contrer" les stages de soutien très prisés réalisés durant cette période par les entreprises de soutien scolaire. Le prof aura son temps de travail annualisé… Et son salaire aussi: si on ne lui paye que 10 mois sur 12, il pourra obtenir, normalement, le paiement des 2 mois restant, soit 20 % d'augmentation de salaire Quant à la charge contre Acadomia and co, on y reconnaît la charge rageuse de la collectiviste de base contre le succès d'une entreprise de libre marché dans un domaine qu'elle souhaiterait réservé au public. Et lisez ma signature aussi, © Constantin.
h16 Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Hib-EN-atus !!Pour ma part, je partage les points de vue d'H16 et de SCM: tout cela n'est qu'un tissu de conneries épouvantables. Le prof ne s'arrête pas de travailler quand ses cours sont finis. Qu'elle cherche à imposer les "35 heures au collèges", et il serait absolument certain que les profs se débrouilleront pour caser TOUT le travail en amont et en aval du cours durant les permanences, durant lesquels, en plus du "soutien scolaire individuel", ils caseront l'administratif, la préparation des cours et la correction des copies.Quitte à avoir des horaires de bureau, pourquoi ramener du travail chez soi? Et pour aller plus loin: les profs auront plus de semaines de travail, deux à trois semaines de permanences de soutien casées durant les vacances d'été, par exemple, pour "contrer" les stages de soutien très prisés réalisés durant cette période par les entreprises de soutien scolaire. Le prof aura son temps de travail annualisé… Et son salaire aussi: si on ne lui paye que 10 mois sur 12, il pourra obtenir, normalement, le paiement des 2 mois restant, soit 20 % d'augmentation de salaire Quant à la charge contre Acadomia and co, on y reconnaît la charge rageuse de la collectiviste de base contre le succès d'une entreprise de libre marché dans un domaine qu'elle souhaiterait réservé au public. Voilà. Le problème de l'EN (en terme de charge de travail) n'est pas dans les profs qui bossent, mais dans ceux qui ne foutent rien. Réglons ça avant tout.
Coldstar Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Voilà. Le problème de l'EN (en terme de charge de travail) n'est pas dans les profs qui bossent, mais dans ceux qui ne foutent rien. Réglons ça avant tout. Et précisons, là encore: pas seulement "les profs", il y a des personnels dont on se demande à quoi ils servent.
xxc Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Voilà. Le problème de l'EN (en terme de charge de travail) n'est pas dans les profs qui bossent, mais dans ceux qui ne foutent rien. Réglons ça avant tout. À mon avis, faux problème. Il n'y a rien à régler dans l'EN. SCM a raison : le mammouth est déjà mort.
Fredo Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 En ce qui concerne la gestion du personnel pour le chef d'établissement dans le Service public, eh bien il se trouve que je prépare le concours et que ce problème est au centre de mes préoccupations. Je serai sans aucun doute interrogé là-dessus : comment se démerder avec un personnel sur lequel je n'ai aucun pouvoir ? Je te souhaite bien du courage. Il m'est arrivé d'intervenir en formation auprès de cadres de l'EN sur le thème, ne rigolez pas, du management par objectifs. C'est assez à la mode, et inscrit de toutes façons dans le cadre de la loi de réforme de l'état. Mais côté marges de manoeuvre on a vu mieux… La plupart des groupes que j'ai animés sont restés perplexes, et moi d'autant. Transposer les méthodes du privé dans le public sans s'en donner tous les moyens est voué à l'échec dès le départ…
xxc Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Je te souhaite bien du courage. Merci. Je me suis fourvoyé dans l'EN. J'ai une femme (sans papiers, sans travail) et un bébé à nourrir, j'ai bientôt 38 ans, j'ai peur de repartir à zéro dans ma situation. Donc je m'enfonce dans la logique absurde de l'EN. Quoiqu'il en soit, je serais ravi de t'avoir un jour pour formateur !
DoM P Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Merci. Je me suis fourvoyé dans l'EN. J'ai une femme (sans papiers, sans travail) et un bébé à nourrir, j'ai bientôt 38 ans, j'ai peur de repartir à zéro dans ma situation. Donc je m'enfonce dans la logique absurde de l'EN. Pourquoi pas une école privée? Ou des entreprises de formation?
h16 Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 À mon avis, faux problème. Il n'y a rien à régler dans l'EN. SCM a raison : le mammouth est déjà mort. C'est aussi mon point de vue, mais pour rester sur la ligne de Ségo, le sens de mon intervention revient à dire qu'avant que celle-ci se lance dans la mise en place de pointeuse à l'Usine Nationale De Brainwashing Collectiviste, il vaudrait mieux qu'elle fasse le ménage. Merci. Je me suis fourvoyé dans l'EN. J'ai une femme (sans papiers, sans travail) et un bébé à nourrir, j'ai bientôt 38 ans, j'ai peur de repartir à zéro dans ma situation. Donc je m'enfonce dans la logique absurde de l'EN. Mais a tout prendre, pourquoi rentrer en France ? Pourquoi pas un autre pays européen ?
xxc Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Pourquoi pas une école privée? Ou des entreprises de formation? Quand tu passes le CAPES, tu choisis : privé ou public. C'est un choix à vie. Il y a 15 ans, j'ai coché la case « public ». J'ai quand même pu être « détaché » pendant six ans et j'ai travaillé dans le privé (sous contrat) au Congo. Très bonnes conditions de travail, élèves adorables (et plein de fric !). Une fois le contrat arrivé à terme, me revoilà dans le public : élèves dingues, lexomil, vacuité. En toute logique, pour améliorer ma situation et évoluer professionnellement, je passe le concours de chef. Cela fera de moi un représentant de l'État : c'est là une position que je tiens absolument à expérimenter.
Sous-Commandant Marco Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Merci. Je me suis fourvoyé dans l'EN. J'ai une femme (sans papiers, sans travail) et un bébé à nourrir, j'ai bientôt 38 ans, j'ai peur de repartir à zéro dans ma situation. Donc je m'enfonce dans la logique absurde de l'EN.[…]Hé bien, j'ai rarement vu situation plus désespérée. A part homme politique, bien sûr. Ne laisse surtout pas cette grosse machine bureaucratique te broyer, xxc!
xxc Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Hé bien, j'ai rarement vu situation plus désespérée. Mais non. Puisque je te dis que j'ai ma femme et ma fille .
Boz Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Quand tu passes le CAPES, tu choisis : privé ou public. C'est un choix à vie. Il y a 15 ans, j'ai coché la case « public ».J'ai quand même pu être « détaché » pendant six ans et j'ai travaillé dans le privé (sous contrat) au Congo. Très bonnes conditions de travail, élèves adorables (et plein de fric !). Une fois le contrat arrivé à terme, me revoilà dans le public : élèves dingues, lexomil, vacuité. En toute logique, pour améliorer ma situation et évoluer professionnellement, je passe le concours de chef. Cela fera de moi un représentant de l'État : c'est là une position que je tiens absolument à expérimenter. Toi aussi tu es désespéré par ce système ? Et bien, je me sens moins seul… j'avais l'impression d'être tout seul (dans mon collège j'ai l'impression d'être un alien coincé dans un bocal de poisson rouge)
xxc Posté 12 novembre 2006 Signaler Posté 12 novembre 2006 dans mon collège j'ai l'impression d'être un alien coincé dans un bocal de poisson rouge Encore une manifestation des terribles effets hallucinogènes du mammouth glacé !
h16 Posté 12 novembre 2006 Signaler Posté 12 novembre 2006 Encore une manifestation des terribles effets hallucinogènes du mammouth glacé ! Eh oui, les différents parfums (à la rose, au requin marteau ou à la raie faucille) ne changent rien à ce dessert : le mammouth glacé, même très sucré, c'est pas bon.
Largo Winch Posté 12 novembre 2006 Signaler Posté 12 novembre 2006 Je te souhaite bien du courage. Il m'est arrivé d'intervenir en formation auprès de cadres de l'EN sur le thème, ne rigolez pas, du management par objectifs. C'est assez à la mode, et inscrit de toutes façons dans le cadre de la loi de réforme de l'état. Mais côté marges de manoeuvre on a vu mieux… La plupart des groupes que j'ai animés sont restés perplexes, et moi d'autant. Transposer les méthodes du privé dans le public sans s'en donner tous les moyens est voué à l'échec dès le départ… L'impossibilité de réformer l'EN tient à un paradoxe, celui de la mise en oeuvre bureaucratique d'outils censés combattre la bureaucratie.
Boz Posté 12 novembre 2006 Signaler Posté 12 novembre 2006 L'impossibilité de réformer l'EN tient à un paradoxe, celui de la mise en oeuvre bureaucratique d'outils censés combattre la bureaucratie.
Fredo Posté 17 décembre 2006 Signaler Posté 17 décembre 2006 Ça vient d'en parler sur le JT du sévice public, je ne sais pas si c'est en rapport avec la "polémique" lancée par Ségolène mais les profs de collège et lycée sont appelés à faire grève demain suite à un appel de la FSU à propos des heures de travail des enseignants.
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