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As-tu bien compris qui est choqué de la violence de qui ?

Pour avoir, à mon époque mais dans les mêmes conditions, cassé les barricades gauchistes, je peux attester que ca génère un certain stress.

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As-tu bien compris qui est choqué de la violence de qui ?

Je crois que c'était ironique. :icon_up:

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As-tu bien compris qui est choqué de la violence de qui ?

Pour avoir, à mon époque mais dans les mêmes conditions, cassé les barricades gauchistes, je peux attester que ca génère un certain stress.

Précisément, c'est la violence des étudiants "grévistes" qui est choquante.

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Je suis choqué de la violence de certains étudiants…

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&…3&art_id=313379

« Je suis choqué de la violence de certains étudiants qui veulent passer à tout prix les barricades », confie Martin, l'un des piliers de la grève. « Nos camarades ne comprennent pas que ces actions les concernent directement », continue Martin. « Le recteur de l'ULB considère vraiment ses étudiants comme de la marchandise. On ne gère pas une université comme une entreprise. »

C'est incroyable, ce sont les bloqueurs qui sont choqués du fait des gens veulent aller en cours et donc qu'ils réagissent violemment à la violence des blocages. Ils ont vraiment une logique à l'envers les dictateurs en puissance.

J'étais à une soirée chez une amie étudiante, elle a pas mal de copines gauchistes. En parlant des blocages de la population, des grévistes qui empêchent les gens veulent bosser d'aller bosser, et des blocages des facs en france en avril 2006, une fille m'a dit qu'elle trouvait normal d'utiliser la violence contre des tiers pour imposer ses idées. Je n'avais jamais entendu quelqu'un dire cela de manière paisible, j'ai déjà lu des tarés/philosophes tenir ce genre de propos ou des mecs violents, mais une gentille fille dire cela de manière paisible, ça calme. je ne savais pas quoi lui répondre tellement, ça m'a paru incroyable.

Encore les gens profils Henri IV, Sorbonne, etc.. Bref, le style "intellos" gauchos les plus éloignés possible de la réalité. Des gens "normaux" ne disent pas des trucs comme ça. Le drame, c'est de voir à quel point l'université détruit les valeurs des gens pour en faire des soldats "prolétaires" assoiffés de sang.

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C'est incroyable, ce sont les bloqueurs qui sont choqués du fait des gens veulent aller en cours et donc qu'ils réagissent violemment à la violence des blocages. Ils ont vraiment une logique à l'envers les dictateurs en puissance.

J'étais à une soirée chez une amie étudiante, elle a pas mal de copines gauchistes. En parlant des blocages de la population, des grévistes qui empêchent les gens veulent bosser d'aller bosser, et des blocages des facs en france en avril 2006, une fille m'a dit qu'elle trouvait normal d'utiliser la violence contre des tiers pour imposer ses idées. Je n'avais jamais entendu quelqu'un dire cela de manière paisible, j'ai déjà lu des tarés/philosophes tenir ce genre de propos ou des mecs violents, mais une gentille fille dire cela de manière paisible, ça calme. je ne savais pas quoi lui répondre tellement, ça m'a paru incroyable.

Encore les gens profils Henri IV, Sorbonne, etc.. Bref, le style "intellos" gauchos les plus éloignés possible de la réalité. Des gens "normaux" ne disent pas des trucs comme ça. Le drame, c'est de voir à quel point l'université détruit les valeurs des gens pour en faire des soldats "prolétaires" assoiffés de sang.

:icon_up: "Il ne faut jamais laisser les intellectuels jouer avec les allumettes".

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Je suis pour ma part heureux de constater qu'il y a encore des étudiants qui "ne comprennent pas" et qui ne sont pas prêts à se laisser faire.

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J'étais à une soirée chez une amie étudiante, elle a pas mal de copines gauchistes. En parlant des blocages de la population, des grévistes qui empêchent les gens veulent bosser d'aller bosser, et des blocages des facs en france en avril 2006, une fille m'a dit qu'elle trouvait normal d'utiliser la violence contre des tiers pour imposer ses idées. Je n'avais jamais entendu quelqu'un dire cela de manière paisible, j'ai déjà lu des tarés/philosophes tenir ce genre de propos ou des mecs violents, mais une gentille fille dire cela de manière paisible, ça calme. je ne savais pas quoi lui répondre tellement, ça m'a paru incroyable.

A de telles assertions, j'aurai paisiblement proposé à la donzelle de lui enfoncer la tête dans le placo histoire de lui marquer ma désapprobation ; après tout, "elle trouvait normal d'utiliser la violence contre des tiers pour imposer ses idées"…

Invité jabial
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En France pendant le blocage on a longuement hésite à intervenir ou pas. On a décidé de ne pas le faire pour deux raisons : d'abord, si on le faisait, les fachos seraient venus aussi, et nous ne voulions pas faire quoi que ce soit avec eux. Ensuite, c'est nous qui aurions eu des ennuis à plus d'un titre : contrairement aux gauchistes qu'on laisse filer pour ne pas troubler l'ordre public, nous aurions été arrêtés, la justice politique nous aurait condamnés au moins à des peines symboliques qui auraient été inscrites au casier, et la faculté aurait pris des sanctions disciplinaires mais aussi informelles à notre égard.

Enfin bref, pour ce genre de petit jeu il aurait fallu s'organiser, arriver cagoulés (tu imagines l'image???), et libérer les uns les facs des autres - tout en ayant également à se battre contre les fachos d'autre part pour les empêcher de se joindre au mouvement. Trop risqué, trop peu de chances d'y arriver, pas le temps de s'amuser à ça, et on n'avait pas compris que ça durerait si longtemps.

Peut-être que si on l'avait su dès le départ ça se serait passé autrement.

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Je suis pour ma part heureux de constater qu'il y a encore des étudiants qui "ne comprennent pas" et qui ne sont pas prêts à se laisser faire.

Cela ferait un beau sujet de billet pour CPS. :icon_up:

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En France pendant le blocage on a longuement hésite à intervenir ou pas. On a décidé de ne pas le faire pour deux raisons : d'abord, si on le faisait, les fachos seraient venus aussi, et nous ne voulions pas faire quoi que ce soit avec eux. Ensuite, c'est nous qui aurions eu des ennuis à plus d'un titre : contrairement aux gauchistes qu'on laisse filer pour ne pas troubler l'ordre public, nous aurions été arrêtés, la justice politique nous aurait condamnés au moins à des peines symboliques qui auraient été inscrites au casier, et la faculté aurait pris des sanctions disciplinaires mais aussi informelles à notre égard.

Enfin bref, pour ce genre de petit jeu il aurait fallu s'organiser, arriver cagoulés (tu imagines l'image???), et libérer les uns les facs des autres - tout en ayant également à se battre contre les fachos d'autre part pour les empêcher de se joindre au mouvement. Trop risqué, trop peu de chances d'y arriver, pas le temps de s'amuser à ça, et on n'avait pas compris que ça durerait si longtemps.

Peut-être que si on l'avait su dès le départ ça se serait passé autrement.

Je ne sais pas qui est "on", mais je le préviens tout de suite que ce n'est pas comme ça qu'on casse un barricade.

Quelques leaders montent sur la barricade à visage découvert, se mettent au milieu des gauchistes et exigent leur départ à grand coup d'imprécations prophétiques et terrifiantes.

Pendant ce temps là, le gros de la troupe se met à déplacer les différents objets et détritus sans chercher à empecher les gauchistes de les remettre sur leur barricade.

L'objectif est de placer le gauchiste devant l'alternative suivante : jouer à sysiphe reconstuisant sa barricade sans fin ou te mettre un pain dans la gueule. Mais frapper un étudiant non-violent, c'est autre chose de jeter des caillous sur des flics cuirassés qui ont, de toute façon, reçu l'ordre de ne pas matraquer les enfants des électeurs.

Cette stratégie nécessite énormément de couilles au cul, une gueule grande comme l'arche de la défense et une résistance au stress phénoménale, mais elle est suffisement efficace pour démotiver un groupe d'étudiants gauchistes citoyens et festifs.

ATTENTION, à ne pas tenter face à un ouvrier métallurgiste ou un zyva de banlieue.

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ATTENTION, à ne pas tenter face à un ouvrier métallurgiste ou un zyva de banlieue.

:icon_up:

Et toi tu faisais quoi, la grande gueule ou le déménageur breton ?

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:icon_up:

J'encourageais mes camarades depuis un poste d'observation judicieusement choisi.

Quel stratège ! :doigt:

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Ce que je ne comprends pas trop c'est comment ils arrivent à bloquer tout accès à l'unif alors que le campus a quand mêmes plusieurs entrées, etc?

Je n'ose imaginer l'état des locaux et auditoires qu'ils occupent depuis 3 semaines… Je suis prêt à parier que cela rendra encore nécessaire une rénovation de ces locaux…

Et pour l'anecdote, une très bonne amie à moi m'a aussi soutenu qu'elle était prête à user "de la violence" pour par exemple interdire les jeux vidéos massivement mutlijoueurs, et ce après avoir lu un article sur le déficit de liens sociaux et la virtualisation que l'on observe chez certains "hardcore gamers", et les divers profits financiers retirés par des joueurs, etc.

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Ce que je ne comprends pas trop c'est comment ils arrivent à bloquer tout accès à l'unif alors que le campus a quand mêmes plusieurs entrées, etc?

10-12 maximum à 50 personnes, tu tiens tout le Solbosh.

Et tu peux réduire de moitié si tu ne fais que l'avenue Héger qui est le centre symbolique.

La Plaine, c'est impossible.

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Et pour l'anecdote, une très bonne amie à moi m'a aussi soutenu qu'elle était prête à user "de la violence" pour par exemple interdire les jeux vidéos massivement mutlijoueurs, et ce après avoir lu un article sur le déficit de liens sociaux et la virtualisation que l'on observe chez certains "hardcore gamers", et les divers profits financiers retirés par des joueurs, etc.

J'ai suffisamment d'activités associatives qui compensent ce soi-disant "déficit" ; quant à la virtualisation je ne sais pas ce que ça veut dire…

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Quelques leaders montent sur la barricade à visage découvert, se mettent au milieu des gauchistes et exigent leur départ à grand coup d'imprécations prophétiques et terrifiantes.

Tu as oublié qu'un des leaders doit impérativement porter la bannière tricolore, c'est pour la photo à mettre dans les livres d'histoire.

Si ce même leader montre un sein (ou un string c'est plus d'époque) il pourra même être immortalisé sur un billet de banque ou un tableau :icon_up:

J'encourageais mes camarades depuis un poste d'observation judicieusement choisi.

:doigt:

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L'article de LLB mentionné par Mélodius a un lien en haut à droite vers une vidéo You Tube de 10 minutes montrant le happening du 9 novembre. Il n'y avait pas encore de commentaires…

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:icon_up:

Les étudiants grèvistes bloquent l'ULB

Grève -> Gréviste -> ?

Le problème semble donc loin d'être réglé

Règle -> Règlement (-> Réglé) -> Régler

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Je suis choqué de la violence de certains étudiants…

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&…3&art_id=313379

le truc que je trouve fou, c'est que cette histoire devient politique parce que l'université est publique.

L'université serait un prestataire comme le boulanger, si elle fournissait un service de merde, les clients ne feraient pas de barricades, ils iraient voir ailleurs tout simplement et de manière pacifique sans déranger les autres clients qui se satisfont du service.

La politique, c'est la guerre, le marché, c'est la paix.

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C'est quand on attrape le même regard que celui de ton avatar :doigt:

Si je chopais carrément le coprs de mon avatar, je passerais la journée à me tripoter… :icon_up:

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Ce qui est fabuleux avec l'ULb, c'est que c'est comme ça tous les 3, 4 ans. Les actions et les revendications sont systématiquement les mêmes. Et à chaque fois, ils sont débordés, ils ne savent pas quoi faire, ils improvisent.

Ca doit quand même pas être dur de définir un plan grêve.

Posté
Ca doit quand même pas être dur de définir un plan grêve.
Grève -> Gréviste -> ?

Règle -> Règlement (-> Réglé) -> Régler

Bon, ça va, hein ! :icon_up:

Invité jabial
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Quelques leaders montent sur la barricade à visage découvert, se mettent au milieu des gauchistes et exigent leur départ à grand coup d'imprécations prophétiques et terrifiantes.

Pendant ce temps là, le gros de la troupe se met à déplacer les différents objets et détritus sans chercher à empecher les gauchistes de les remettre sur leur barricade.

L'objectif est de placer le gauchiste devant l'alternative suivante : jouer à sysiphe reconstuisant sa barricade sans fin ou te mettre un pain dans la gueule. Mais frapper un étudiant non-violent, c'est autre chose de jeter des caillous sur des flics cuirassés qui ont, de toute façon, reçu l'ordre de ne pas matraquer les enfants des électeurs.

Oui mais non. Les barricades étaient formées de très gros objets, pour certains martelés, d'autres soudés, sans parler des chaînes métalliques passées aux grilles. En bref, impossible de simplement les ôter. Sans parler du fait que devant la barricade d'objets il y a une barricade humaine qu'il faut passer. Ils se donnent tous la main, et si tu les touches c'est toi qui as commencé.

Ce que je ne comprends pas trop c'est comment ils arrivent à bloquer tout accès à l'unif alors que le campus a quand mêmes plusieurs entrées, etc?

Facile : ils sont assez nombreux pour bloquer les 2 ou 3 principales, ils verrouillent les autres, et mettent du ketchup sur les grilles pour éviter l'escalade.

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En France pendant le blocage on a longuement hésite à intervenir ou pas. On a décidé de ne pas le faire pour deux raisons : d'abord, si on le faisait, les fachos seraient venus aussi, et nous ne voulions pas faire quoi que ce soit avec eux. Ensuite, c'est nous qui aurions eu des ennuis à plus d'un titre : contrairement aux gauchistes qu'on laisse filer pour ne pas troubler l'ordre public, nous aurions été arrêtés, la justice politique nous aurait condamnés au moins à des peines symboliques qui auraient été inscrites au casier, et la faculté aurait pris des sanctions disciplinaires mais aussi informelles à notre égard.

Enfin bref, pour ce genre de petit jeu il aurait fallu s'organiser, arriver cagoulés (tu imagines l'image???), et libérer les uns les facs des autres - tout en ayant également à se battre contre les fachos d'autre part pour les empêcher de se joindre au mouvement. Trop risqué, trop peu de chances d'y arriver, pas le temps de s'amuser à ça, et on n'avait pas compris que ça durerait si longtemps.

Peut-être que si on l'avait su dès le départ ça se serait passé autrement.

Quand je pense que le petit gringalet que je suis a été violemment conduit au métro pour avoir "failli" tracter devant le siège de l'UMP (on m'a reconduit pour "tentative d'atteinte à l'ordre public") et que ces salopards de casseurs sortent de cette période de blocages blanchis et héroïques… :warez:

Sinon, nous, on a pu faire quelque chose dans ma Faculté et c'est grâce à cela qu'on n'a subi aucun blocage en fin de compte provenant des clochards de la fac de lettres d'à côté.

Cela ferait un beau sujet de billet pour CPS. :warez:

A ce sujet, en parlant de ça, j'avais vu que tu avais consacré un billet sur CPS sur ce qui m'était arrivé.

Merci, c'est trop d'honneur. :doigt::icon_up:

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