Punu Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Merci de m'épargner les procès d'intention. J'en suis fatigué, à la longue. Notez la très jolie tournure "les quatre groupes étudiés". Au sein de l'espèce humaine, les différences génétiques sont plus grandes qu'on ne le pensait LE MONDE | 23.11.06 | 15h09 • Mis à jour le 23.11.06 | 15h09'est sans aucun doute une étape importante dans l'histoire de la compréhension des fondements génétiques de l'espèce humaine.Plusieurs groupes de généticiens annoncent, jeudi 23 novembre, dans les revues Nature, Nature Genetics et Genome Research avoir découvert que les différences de structure des génomes entre les personnes sont nettement plus importantes qu'on ne le supposait. En d'autres termes, le résultat récent du séquençage du génome humain n'était qu'une forme de dénominateur commun et ne reflétait en aucun cas la richesse des différences existant entre les populations qui constituent l'espèce humaine. Les résultats publiés aujourd'hui s'inscrivent dans le cadre du Consortium international Hapmap lancé en 2002 et associant des équipes de généticiens du secteur public et privé travaillant dans des centres de recherche de six pays : Canada, Chine, Japon, Nigeria, Royaume-Uni et Etats-Unis. Afin de couvrir le plus large éventail possible de variations génétiques au sein de la population humaine, ces chercheurs ont, à partir de cellules sanguines, étudié les variations structurelles existant dans les génomes de 270 personnes - toutes volontaires - dont l'anonymat a été préservé. En l'occurrence, des Japonais de Tokyo, des Chinois Han de Pékin, des Yoruba du Nigeria et des habitants de l'Utah dont il était établi que les ancêtres étaient originaires d'Europe du Nord ou de l'Ouest. PERSPECTIVES MÉDICALES Au total, plus d'un million et demi de variations ponctuelles (ou polymorphismes mononucléotidiques) du génome ont été recensées. Des spécialistes du Wellcome Trust Sanger Institute de Cambridge (Royaume-Uni) travaillant avec des chercheurs américains, canadiens, japonais et espagnols se sont aussi intéressés aux variations portant sur des régions particulières de l'ADN du génome constituées chacune de centaines de milliers ou de millions de paires de bases. Ces généticiens ont méthodiquement recherché les variations (duplications multiples, insertions, délétions) désignées comme étant des "variations du nombre de copies (CNV)" au sein de leur ADN. Plus de 1 400 CNV ont été repérées, couvrant 12 % du génome humain, soit, là encore, beaucoup plus qu'on ne l'imaginait. "En étudiant davantage de génomes de personnes en bonne santé de différentes populations, nous découvrons des séquences d'ADN complètement nouvelles, qui étaient absentes des individus ayant servi au projet de séquençage du génome humain", explique aujourd'hui le professeur Charles Lee (Harvard Medical School, Boston, Etats-Unis). Au total, alors que les généticiens estimaient que les membres de l'espèce humaine avaient un génome commun à 99,9 %, il apparaît que ce pourcentage n'est que de 99 %. Cette singularité pourrait avoir des conséquences dans le domaine médical. Ces travaux ont d'ores et déjà mis en évidence des différences notables entre les quatre groupes étudiés concernant des gènes de résistance à l'infection par le VIH ou au parasite responsable du paludisme. De même des variations ont été observées concernant plusieurs gènes impliqués dans la physiopathologie d'affections neurodégénératives comme les maladies de Parkinson et d'Alzheimer. Jean-Yves NauArticle paru dans l'édition du 24.11.06
L'affreux Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Dire qu'on est à 99% communs, ça me déprime.
Punu Posté 23 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 23 novembre 2006 Le point intéressant ce sont les gènes touchés par le 1 % de différence. Et il ne s'agit pas que de ceux liés à la production de mélanine.
Apollon Posté 24 novembre 2006 Signaler Posté 24 novembre 2006 Notez la très jolie tournure "les quatre groupes étudiés". Effectivement dans ce genre de recherche il faut travailler sa sémantique.
A.B. Posté 24 novembre 2006 Signaler Posté 24 novembre 2006 La couleur de peau a une influence directe sur le choix des partenaires. Que des differences genetiques apparaissent et persistent entre divers groupes endogamiques semble assez evident. Apres: so what?
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