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En Idf On N'a Pas De Pétrole Et On N'a Pas D'idées Non Plus


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Schéma directeur d'IDF : priorité au logement et aux transports en commun

[ 28/11/06 - 18H15 ]

Elaboré après deux ans de concertation entre la région, les départements, mais aussi le Conseil économique et social ou encore les Chambres des métiers et les associations de maires, l'avant-projet de schéma directeur a été présenté aujourd'hui

Le logement, notamment social, et une nouvelle politique des transports, avec l'automobile en ligne de mire : l'Ile-de-France (SDRIF) affiche ses priorités dans son avant projet de schéma directeur présenté mardi. Elaboré après deux ans de concertation entre la région, les départements, mais aussi le Conseil économique et social ou encore les Chambres des métiers et les associations de maires, ce document "veut introduire de l'ordre et de la cohérence dans le paysage francilien", a expliqué Jean-Paul Huchon, le président PS de la région, lors d'une conférence de presse. "Le but est de passer d'une région parisienne à une véritable métropole francilienne", a-t-il insisté, insistant sur la nécessité d'un "véritable polycentrisme" et non pas d'une région tournée uniquement vers Paris.

Priorité numéro Un de cet avant-projet, qui devrait être finalisé en 2007, le logement. Et le défi est affiché : construire 1,5 million de logements en 25 ans, soit un rythme annuel de 60.000 nouveaux logements, avec pour but "un stock de 30% de logements sociaux à l'horizon 2030". Pas question cependant de "miter" le territoire, a averti mardi Mireille Ferri, vice-présidente Verte chargée de l'aménagement du territoire au sein de la région, et de laisser ronger les espaces verts ou les espaces agricoles. Ainsi, les projets ne devraient pas être autorisés "en deçà du seuil de 35 logements par hectare", explique-t-elle.

Faute de logements accessibles, "l'Ile-de-France est confrontée à la réapparition des bidonvilles", avertit l'avant-projet de SDRIF, soulignant que le déficit de logements accumulé depuis 1990 dans la région est de 160.000. Et agir serait d'autant plus urgent que la région devrait compter 870.000 ménages supplémentaires d'ici 2030, d'après les estimations de l'exécutif régional. Ce déficit est encore plus marquant au niveau du logement social. Ainsi, en janvier 2006, on comptait plus de 370.000 demandeurs de logements sociaux en Ile-de-France, pour 100.000 attributions annuelles. Et on assiste à une ghettoïsation rampante, avec la constitution de véritables "poches de pauvreté", 51% des logements sociaux étant actuellement concentrés dans 8,5% des communes, accuse le document publié par la région mardi.

Côté transports, l'Ile-de-France veut apporter "une contribution essentielle à la limitation de l'usage de l'automobile". Si l'avant-projet reconnaît que "la route devrait rester, à l'échelle régionale, le mode de transport dominant", la priorité est désormais aux transports collectifs. Des dizaines de projets sont en vue, dont une rocade métro en petite couronne et une rocade ferrée en grande couronne, ou une prolongation du RER E de Saint-Lazare à la Défense et le prolongement de 10 lignes de métro.

Mais pas question de multiplier les projets routiers. Si l'avant-projet de SDRIF est favorable au tronc commun autoroutier A4-186 ou au contournement Est de Roissy, il est par contre opposé à la couverture de la RN13 entre le périphérique et la Défense, ou aux prolongements de l'A104 (Francilienne) et de l'A12.

Officiellement présenté mercredi lors d'Etats généraux, à Vincennes, l'avant-projet du SDRIF devrait être définitivement voté par la région les 15 et 16 février 2007, avant un feu vert attendu de l'Etat avant la fin 2007, après validation par le Conseil d'Etat. Actuellement, la région Ile-de-France évolue toujours dans le cadre du schéma directeur de 1994.

http://www.lesechos.fr/info/france/300118953.htm

Posté
"l'Ile-de-France est confrontée à la réapparition des bidonvilles"

Ah oui confrontée. C'est revenu comme ça tout d'un coup, on s'y attendait pas. La période peut-être.

Et donc ça se chasse ?

Posté

Encore un peu plus d'aspirine sur une jambe de bois.

Il y a tout de même une remarque qui m'a bien fait rire:

Et on assiste à une ghettoïsation rampante, avec la constitution de véritables "poches de pauvreté", 51% des logements sociaux étant actuellement concentrés dans 8,5% des communes, accuse le document publié par la région mardi.
Pour les socialistes, la pauvreté est acceptable tant qu'elle est équitablement répartie sur tout le territoire.
Posté
Il y a tout de même une remarque qui m'a bien fait rire:

Pour les socialistes, la pauvreté est acceptable tant qu'elle est équitablement répartie sur tout le territoire.

Ce passage m'a bien fait rigoler moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Les 8,5% des communes qui totalisent à elles seules la moitié du parc HLM de la région sont pratiquement toutes aux mains des cocos ou l'ont été à un moment ou à un autre. Or, la bétonmanie des communistes est une providence pour les banlieues voisines qui, du coup, n'ont plus aucune obligation de faire du logement social. Quand un demandeur se présente, on fait semblant d'examiner son dossier et on le refile en douce à l'office HLM de la banlieue rouge la plus proche. Ainsi tout le monde est content: les banlieues chic restent chic et les cocos peuvent continuer de s'en mettre plein les poches via les appels d'offre truqués, le tout sur le dos des pauvres qui, eux, croupissent encore et toujours dans les mêmes quartiers pourris. L'IdF ou la mixité sociale enterrée par ses défenseurs eux-mêmes.

Invité jabial
Posté
Pour les socialistes, la pauvreté est acceptable tant qu'elle est équitablement répartie sur tout le territoire.
Les philanthropes veulent qu'il n'y ait plus de pauvres. Les socialistes veulent qu'il n'y ait plus de riches.
Posté
Ce passage m'a bien fait rigoler moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Les 8,5% des communes qui totalisent à elles seules la moitié du parc HLM de la région sont pratiquement toutes aux mains des cocos ou l'ont été à un moment ou à un autre. Or, la bétonmanie des communistes est une providence pour les banlieues voisines qui, du coup, n'ont plus aucune obligation de faire du logement social. Quand un demandeur se présente, on fait semblant d'examiner son dossier et on le refile en douce à l'office HLM de la banlieue rouge la plus proche. Ainsi tout le monde est content: les banlieues chic restent chic et les cocos peuvent continuer de s'en mettre plein les poches via les appels d'offre truqués, le tout sur le dos des pauvres qui, eux, croupissent encore et toujours dans les mêmes quartiers pourris. L'IdF ou la mixité sociale enterrée par ses défenseurs eux-mêmes.

Je crois que c'est plus simple que ça encore: ils veulent conserver leur électorat pour conserver leurs sièges. Les villes communistes n'ont aucun intérêt à voir leur population s'enrichir, à voir la pauvreté disparaitre, ce serait le retour de la droite. Et puis si la banlieue rouge tombe, adieu le PCF.

Posté
Pour les socialistes, la pauvreté est acceptable tant qu'elle est équitablement répartie sur tout le territoire.

:icon_up:

Je crois que c'est plus simple que ça encore: ils veulent conserver leur électrat pour conserver leurs sièges. Les villes comunistes n'ont aucun intérêt à voir leur population s'enrichir, à voir la pauvreté disparaitre, ce serait le retour de la droite. Et puis si la banlieue rouge tombe, adieu le PCF.

:doigt:

Posté
Je crois que c'est plus simple que ça encore: ils veulent conserver leur électrat pour conserver leurs sièges. Les villes comunistes n'ont aucun intérêt à voir leur population s'enrichir, à voir la pauvreté disparaitre, ce serait le retour de la droite. Et puis si la banlieue rouge tombe, adieu le PCF.

Tout à fait. Quand le cynisme de la réalité fait froid dans le dos.

Posté
Tout à fait. Quand le cynisme de la réalité fait froid dans le dos.

A se demander si, en termes de gestion locale, on ne trouverait pas un équilibre politique stable et sous-optimal. Pour une ville riche, le maire peut bien la gérer, auquel cas elle reste riche, ou mal la gérer, auquel cas elle devient pauvre et le maire est remplacé par un coco ou un socialiste (ce qui s'est passé pour Fontenay sous Bois, par exemple). Pour une ville pauvre, le maire de gôôôche, s'il veut rester en place, est incité à ce que sa ville reste pauvre en l'accablant de taxes pour "l'investissement" (i.e. la construction de "monuments pour les morts de Stalingrad" ou de "maisons de la culture Maxime Gorki") ou pour la "redistribution".

Posté
Je crois que c'est plus simple que ça encore: ils veulent conserver leur électorat pour conserver leurs sièges. Les villes communistes n'ont aucun intérêt à voir leur population s'enrichir, à voir la pauvreté disparaitre, ce serait le retour de la droite. Et puis si la banlieue rouge tombe, adieu le PCF.

Le PCF est moribond et les personnes vivant dans les HLM s'abstiennent ou votent pour les extrêmes. Quelle serait la solution libérale pour le problème du logement ?

Posté
Le PCF est moribond et les personnes vivant dans les HLM s'abstiennent ou votent pour les extrêmes. Quelle serait la solution libérale pour le problème du logement ?

Il n'y a pas LA solution, mais des solutions.

La première, c'est d'arrêter de réglementer ce secteur par des lois, décrets qui ne font que favoriser la lutte des places, ce qui signifie un retour à un marché libre.

Ensuite, et c'est le coeur du problème, favoriser l'accession à la propriété, par toute une série de mesures fiscales et anti-réglementaires.

Tout cela va dans le sens opposé de la politque ultra-originale des logements sociaux (toujours plus, toujours plus!), qui rend la population totalement dépendante (voire servile) des politiques.

Note: le PCF est un extrême!

Posté
Il n'y a pas LA solution, mais des solutions.

La première, c'est d'arrêter de réglementer ce secteur par des lois, décrets qui ne font que favoriser la lutte des places, ce qui signifie un retour à un marché libre.

La main invisible, pour le marché immobilier, n'est pas une main bienfaisante pour les plus fragiles.

Ensuite, et c'est le coeur du problème, favoriser l'accession à la propriété, par toute une série de mesures fiscales et anti-réglementaires.

C'est une utopie : le travailleur à mi-temps sera exclu de l'accession à la propriété. Paradoxalment, les mesures anti-réglementaires pour favoriser l'accession à la propriété nécessiteraient l'intervention de l'Etat.

Tout cela va dans le sens opposé de la politque ultra-originale des logements sociaux (toujours plus, toujours plus!), qui rend la population totalement dépendante (voire servile) des politiques.

Le personnel politique peut être assujetti à son électorat qui refuse la construction de logements sociaux.

Note: le PCF est un extrême!

Vu de Montréal, peut-être.

Posté
La main invisible, pour le marché immobilier, n'est pas une main bienfaisante pour les plus fragiles.

Que diable cette assertion veut-elle dire ?

C'est une utopie : le travailleur à mi-temps sera exclu de l'accession à la propriété. Paradoxalment, les mesures anti-réglementaires pour favoriser l'accession à la propriété nécessiteraient l'intervention de l'Etat.

Et bien sûr, un marché constitué d'une masse de (probablement) plusieurs millions de travailleurs à mi-temps n'intéresserait aucune entreprise, aucun propriétaire un peu malin, aucune association caritative, etc…

Le personnel politique peut être assujetti à son électorat qui refuse la construction de logements sociaux.

Que diable cette assertion veut-elle dire ? (bis)

Vu de Montréal, peut-être.

Vu de Piongyang, effectivement pas.

Posté
La main invisible, pour le marché immobilier, n'est pas une main bienfaisante pour les plus fragiles.

Tu peux t'expliquer ?

Pour ce qui est de la location par exemple, tu as bien conscience que les prix reflettent une prime de risque enorme lies aux pouvoirs demesures qui sont donnes au locataire et imposes par l'etat dans les baux. (Droit de pas payer en gros). Les gens pauvres mais honnetes sont les premiers a patir de ce systeme.

Tu as conscience aussi que les restrictions sur les permis de construire limitent la satisfaction de la demande et par la meme augmentent les prix de l'immobilier (et donc des loyers).

Posté
Tu peux t'expliquer ?

Pour ce qui est de la location par exemple, tu as bien conscience que les prix reflettent une prime de risque enorme lies aux pouvoirs demesures qui sont donnes au locataire et imposes par l'etat dans les baux. (Droit de pas payer en gros). Les gens pauvres mais honnetes sont les premiers a patir de ce systeme.

Tu as conscience aussi que les restrictions sur les permis de construire limitent la satisfaction de la demande et par la meme augmentent les prix de l'immobilier (et donc des loyers).

L'argument selon lequel les règlementations expliquent les dfficultés de logement de nombreuses personnes ne sont pas pertinentes.

Quant au risque, je ne dénie pas que les propriétaires en prennent lorsqu'ils louent. Le locataire avec des revenus modestes en prend plus car il est probable qu'il a plus à perdre s'il perd son logement.

Un exemple : il est impossible de vivre avec un SMIC en PACA. Sans CDI, les probabilités de trouver une location sont plus difficiles. En outre, il est fréquent que les propriétaire demandent deux mois de loyers comme caution. Le loyer d'un studio varie entre 400 et 500 € en région parisienne (c'est sensiblement le même prix en PACA). Pour accéder à la location, il faut débourser deux loyers de caution.

En ce qui concerne la faiblesse de la demande, elle est aussi due aux modifications sociologiques : accroissement des divorces et des familles recomposées.

L'utilité serait-elle optimale sans réglementation ? On peut en douter. Si les restrictions sur les permis de construire étaient levées, les besoins de la demande la plus solvable seraient certes satisfaites. Mais, l'utilité sociale serait certainement sous-optimale.

Posté
L'argument selon lequel les règlementations expliquent les dfficultés de logement de nombreuses personnes ne sont pas pertinentes.

Ah ? Donc tu t'opposes aux résultats pourtant bien établis de toute l'économie ? Tu vas avoir du mal à nous convaincre. En quoi ne serait-ce pas pertinent ? :icon_up:

Posté
Et bien sûr, un marché constitué d'une masse de (probablement) plusieurs millions de travailleurs à mi-temps n'intéresserait aucune entreprise, aucun propriétaire un peu malin, aucune association caritative, etc…

Le smicard pourrait se loger en consacrant plus de 40% de son revenu pour se loger.

Ah ? Donc tu t'opposes aux résultats pourtant bien établis de toute l'économie ? Tu vas avoir du mal à nous convaincre. En quoi ne serait-ce pas pertinent ? :icon_up:

Comme le fonctionnement sans entreave du marché du travail peut provoquer du chômage involontaire, la libre confontation de l'offre et de la demande sur lemarché de l'immobilier peut laisser de côté beaucoup de personnes (mauvaise conditions de logements, part consacrée aux loyers trop importante)…

Posté

Il faudrait aussi que nombre de travailleurs acceptent l'idée que mettre une heure pour se rendre à son travail n'est pas une spoliation, mais une simple nécessité. Nombre de gens se plaignent de ce temps passé dans les transports et cherchent absolument un logement à 20 mn de leur travail, donc à loger en plein Paris. Il me semble que dans nombre de capitales occidentales, les travailleurs vivent assez loin d'où ils bossent. Certes, les feux rouges franciliens ne sont pas là pour arranger les choses, surtout qu'ils sont réglés ou non réglés pour bloquer la circulation.

Posté
Comme le fonctionnement sans entreave du marché du travail peut provoquer du chômage involontaire, la libre confontation de l'offre et de la demande sur lemarché de l'immobilier peut laisser de côté beaucoup de personnes (mauvaise conditions de logements, part consacrée aux loyers trop importante)…

Ah oui, tu t'opposes bel et bien à tous les résultats les mieux établis de la science économique. A défaut d'être dans le vrai, tu sembles cohérent. :icon_up:

Posté
L'argument selon lequel les règlementations expliquent les dfficultés de logement de nombreuses personnes ne sont pas pertinentes.

Quant au risque, je ne dénie pas que les propriétaires en prennent lorsqu'ils louent. Le locataire avec des revenus modestes en prend plus car il est probable qu'il a plus à perdre s'il perd son logement.

Un exemple : il est impossible de vivre avec un SMIC en PACA. Sans CDI, les probabilités de trouver une location sont plus difficiles. En outre, il est fréquent que les propriétaire demandent deux mois de loyers comme caution. Le loyer d'un studio varie entre 400 et 500 € en région parisienne (c'est sensiblement le même prix en PACA). Pour accéder à la location, il faut débourser deux loyers de caution.

En ce qui concerne la faiblesse de la demande, elle est aussi due aux modifications sociologiques : accroissement des divorces et des familles recomposées.

L'utilité serait-elle optimale sans réglementation ? On peut en douter. Si les restrictions sur les permis de construire étaient levées, les besoins de la demande la plus solvable seraient certes satisfaites.

Les réglementations augmentent considérablement les obstacles à la location, ou à la propriété. C'est criant dans les centre-villes. Elles contribuent à favoriser ceux qui ont leur place dans le marché, au détriment des autres. Exactement comme dans le marché de l'emploi. Peur de perdre son logement, peur de perdre son emploi.

La rareté artificiellement créé, issue de la réglementation, fait mécaniquement augmenter les prix, les taux, les loyers. Les effets négatifs sont donc pour qui? les plus démunis.

Mais, l'utilité sociale serait certainement sous-optimale.

Là, je ne comprends pas. Sous-optimale?

Posté
Les effets négatifs sont donc pour qui? les plus démunis.

Pour être précis, les effets négatifs sont pour tout le monde, sauf les profiteurs du système. Toutefois, les plus démunis sont les plus durement impactés.

Posté
Comme le fonctionnement sans entreave du marché du travail peut provoquer du chômage involontaire

non

la libre confontation de l'offre et de la demande sur lemarché de l'immobilier peut laisser de côté beaucoup de personnes (mauvaise conditions de logements, part consacrée aux loyers trop importante)…

Oui, de meme que la libre confrontation de l'offre et de la demande sur le marche des jets prives peut laisser beaucoup de personne sur le carreau. Le probleme ce n'est donc pas l'economie de marche, c'est tout simplement le prix, un etre humain peut-il se payer un habitat. Sauf dans des cas extremes oui, sinon il existe des foyers pour les sans domicile fixe. La majorite d'entre eux doit leur situation au SMIC d'ailleurs.

Posté
Le personnel politique peut être assujetti à son électorat qui refuse la construction de logements sociaux.

C'est ce qu'on appelle la démocratie et, ayant la chance de vivre en plein 9-3, je ne peux vraiment pas leur donner tort.

Posté
C'est ce qu'on appelle la démocratie et, ayant la chance de vivre en plein 9-3, je ne peux vraiment pas leur donner tort.

La construction de logement sociaux devrait etre entierement libre. En revanche le gens devraient pouvoir passer des accords entre propriétaires pour ne pas faire de logements sociaux, et les rues devraient etre libres d'adopter des regles satisfaisant au mieux leurs clients, les riverains, comme l'interdiction de la mendicité.

Posté
et les rues devraient etre libres d'adopter des regles satisfaisant au mieux leurs clients, les riverains, comme l'interdiction de la mendicité.

Mais c'est la voie publique, les gens sont propriétaires de leurs logements et il émettent les règles qu'ils veulent dans leurs logements, mais la rue ne leur appartient pas ils n'ont aucun droit dessus, et chacun est et doit être libre de mendier.

Dans le cadre d'un lotissement privé, ou il y a des rues privé, je suis d'accord avec ce raisonnement, mais pas concernant l'espace publique.

Posté
Mais c'est la voie publique, les gens sont propriétaires de leurs logements et il émettent les règles qu'ils veulent dans leurs logements, mais la rue ne leur appartient pas ils n'ont aucun droit dessus, et chacun est et doit être libre de mendier.

Dans le cadre d'un lotissement privé, ou il y a des rues privé, je suis d'accord avec ce raisonnement, mais pas concernant l'espace publique.

Parfaitement d'accord. multiplions les lotissements privés, jusque dans les centre-villes, et beaucoup de nos problèmes seront réglés ! :icon_up:

Invité jabial
Posté
L'argument selon lequel les règlementations expliquent les dfficultés de logement de nombreuses personnes ne sont pas pertinentes.

Si, et ce mécanisme est connu d'énormément de gens.

Le problème est simple : la majorité des logements vacants appartiennent à des particuliers. Ceux-ci constituent une part importante de leur capital accumulé au cours d'années voire de générations de travail. Dans ces conditions, le risque de ne pas être payé apparaît comme insupportable est il est préférable de ne pas louer du tout.

La plupart des problèmes se régleront magiquement si on admet l'éjection automatique et sans recours de tout mauvais payeur. Quelques cas précis seront dans la mouise, mais l'immense majorité des demandeurs de logement en trouveront d'un seul coup.

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