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En Idf On N'a Pas De Pétrole Et On N'a Pas D'idées Non Plus


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Posté
Quelqu'un pourrait-il corriger le titre de ce fil svp ?

Tu lui reproches quoi, au titre de ce fil? Moi je le trouve très bien, et tellement vrai.

Posté
Le problème est simple : la majorité des logements vacants appartiennent à des particuliers. Ceux-ci constituent une part importante de leur capital accumulé au cours d'années voire de générations de travail. Dans ces conditions, le risque de ne pas être payé apparaît comme insupportable est il est préférable de ne pas louer du tout.

C'est encore pire. Le risque est tel, que les investisseurs locatifs, c'est à dire ceux qui achètent et font construire dans le but de louer, ne le font plus puisqu'ils ne sont pas sûrs de pouvoir rembourser leur crédits.

Il en résulte une réduction des logements vacants donc une hausse des prix des loyers.

En outre, les gens qui ont la chance d'avoir leur logement s'y accrochent comme des morpions quitte à faire des distance ahurissantes pour aller bosser ce qui accroît d'autant plus le temps pour trouver un logement pour ceux qui n'en n'ont pas.

Le phénomène est identique au phénomène de recherche d'emploi: non seulement, le nombre de chômeurs est très important mais en plus le chômage de longue durée explose. Et c'est un cercle vicieux: les gens s'accrochent à leur boulot quitte a sacrifier des "acquis", etc.

Posté
La plupart des problèmes se régleront magiquement si on admet l'éjection automatique et sans recours de tout mauvais payeur. Quelques cas précis seront dans la mouise, mais l'immense majorité des demandeurs de logement en trouveront d'un seul coup.
Pourquoi sans recours ? Si le contrat n'est pas respecté par le propriétaire alors le locataire à le droit de faire valoir ses droits. En cas de non payement le contrat peut prévoir un temps de négociation qui varie selon l'ancienneté du locataire.
Invité jabial
Posté
Pourquoi sans recours ? Si le contrat n'est pas respecté par le propriétaire alors le locataire à le droit de faire valoir ses droits.

Si tu as un problème avec ton proprio, tu l'assignes devant les tribunaux. Ca n'inclut pas le droit de ne pas payer. Sans recours contre le fait d'être viré si on n'a pas payé, donc.

En cas de non payement le contrat peut prévoir un temps de négociation qui varie selon l'ancienneté du locataire.

Si le contrat le prévoit, très bien, mais alors le loyer sera plus cher.

Posté
non

Oui, de meme que la libre confrontation de l'offre et de la demande sur le marche des jets prives peut laisser beaucoup de personne sur le carreau. Le probleme ce n'est donc pas l'economie de marche, c'est tout simplement le prix, un etre humain peut-il se payer un habitat. Sauf dans des cas extremes oui, sinon il existe des foyers pour les sans domicile fixe. La majorite d'entre eux doit leur situation au SMIC d'ailleurs.

On peut vivre sans jets privés, on peut difficilement vivre sans logement. Je n'ai pas dit que l'économie de marché était le problème. Le problème est qu'il est possible de se loger quans on est smicard, mais que la part de revenus consacrée au loyer est trop importante (jusqu'à 40%).

Quant au SMIC, s'il n'existait pas et si le marché immobilier était sans entrave, les problèmes de logements auraient plus d'acuité (mal logement, part des revenus consacrés au logement).

Posté
On peut vivre sans jets privés, on peut difficilement vivre sans logement.

en effet

Je n'ai pas dit que l'économie de marché était le problème.

Tu as dit que la main invisible ne fonctionnait pas, c'est comme ca que j'ai interprété. En l'occurence elle fonctionne, dans ce cas.

Le problème est qu'il est possible de se loger quans on est smicard, mais que la part de revenus consacrée au loyer est trop importante (jusqu'à 40%).

Oui c'est dur. Si on supprimait le code du travail et les impots, l'activité économique permettrait a ces gens de gagner bien plus que le smic et de se loger pour moins cher.

Quant au SMIC, s'il n'existait pas et si le marché immobilier était sans entrave, les problèmes de logements auraient plus d'acuité (mal logement, part des revenus consacrés au logement).

Tu crois que le SMIC profite a qui au juste ?

Idem pour les entraves au marche immobilier.

Posté

L'apparition de bidonvilles prouve que le marché peut produire du logement à tous les niveaux de richesses. Lorsqu'un pauvre est exclus du système par quelconque connerie bureaucratique, il se construit lui-même son logement. Il agit en défiant la loi mais par sa propre productivité il acquiert un logement.

Le logement social n'est qu'une subvention aux constructeurs et proches des partis politiques.

Posté
Quant au SMIC, s'il n'existait pas et si le marché immobilier était sans entrave, les problèmes de logements auraient plus d'acuité (mal logement, part des revenus consacrés au logement).

lapin_chapeau.gif

Posté

en effet

Tu as dit que la main invisible ne fonctionnait pas, c'est comme ca que j'ai interprété. En l'occurence elle fonctionne, dans ce cas.

Je voulais plutôt dire qu'elle fonctionne mais qu'elle ne produit pas de situation optimale en terme de bien-être.

Si on supprimait le code du travail et les impots, l'activité économique permettrait a ces gens de gagner bien plus que le smic et de se loger pour moins cher.

Peut-être mais je n'y crois pas. Je prends l'exemple des Etats-Unis. Ce pays connaît le plein emploi grâce à une flexibilité des contrats de travail. Néanmoins une part importante de la population ne peut pas se soignez. Je n'affirme pas que la situation de la France est meilleure.

Tu crois que le SMIC profite a qui au juste ?

Idem pour les entraves au marche immobilier.

Le niveau du SMIC pénalise des travailleurs. De même que le RMI et les autres aides sociales créent un salaire de réservation source de chômage. Sur ce point, je pense que nous partageons presque le même constat.

Les entraves du marché immobilier ne pénalisent personne. Elles limitent des possibilités d'individus mais

empêchent d'autres d'avoir des conditions de vie "normales". Sans entraves, les personnes limitées pourraient accroître leur utilité mais celle des individu les moins bien lotis en terme de capital et de revenus auraient des conditions de vie pire.

Une question que je pose à tous : excluez-vous l'idée de domination dans les relations sociales ?

Posté
Les entraves du marché immobilier ne pénalisent personne.

Non ca c'est typiquement faux. Les lois qui "protegent" les locataires sont une plaie pour les locataires honnetes

qui sont traites par defaut comme suceptible de profiter du systeme. Ils en patissent enormement. On ne prendra pas un jeune sans garanties car il risque de s'incruster, ce jeune pati de l'entrave au marché immobilier.

La longueur des baux est egalement ridicule, les loyers qui devraient etre fluides sont entraines a la hausse avec la bulle immobiliere a cause de ces lois. C'est debile.

Une question que je pose à tous : excluez-vous l'idée de domination dans les relations sociales ?

Non, mais tant qu'elle n'a pas recours a l'initiation de la force elle est hors de propos.

Posté
Je prends l'exemple des Etats-Unis. Ce pays connaît le plein emploi grâce à une flexibilité des contrats de travail. Néanmoins une part importante de la population ne peut pas se soignez.

Ha bon?

Je constate pour ma part, qu'aux USA tout le monde a la possibilité de se soigner. Certes le protectionnisme américain sur les médicaments (importation interdite sauf liste de médicaments non fabriqués sur place et ne connaissant pas d'équivalent) enchérit considérablement le prix de la santé. C'est sans doute pour cela qu'une partie de la population, parmi la classe dite "moyenne" choisit de ne pas s'assurer. Cela ne veut pas dire qu'elle ne peut pas, ça veut bien dire que c'est un choix.

Notons que deux programmes étatiques existent pour les pauvres et pour les vieux (Medicaid et Medicare)

La situation est pire en France puisque la Sécu nous spolie d'une part considérable de nos revenus, pour des remboursements tellement minables que les gens -ceux qui peuvent et le veulent- doivent adhérer à une mutuelle. Notons que cette dernière, pourtant privée, est tenue d'obéir: le ministre de la santé dit ce qui doit être remboursé et ce qui ne doit pas l'être (cf le scandale du "médecin traitant")

Posté

La part importante de la population aux USA c'est de l'ordre de 30M dont la moitié transite d'un emploi à un autre, et donc en passe de changer de contrat d'assurance santé entreprise.

Les 15M restants sont soit trop pauvres, soit ils font le calcul de ne pas en prendre.

Posté
Si le contrat le prévoit, très bien, mais alors le loyer sera plus cher.
Pas sûr. Un temps de négociation (je parle simplement de quelques semaines) pour les locataires avec une grande ancienneté est généralement dans l'intérêt même du propriétaire indépendamment de tout surcoût. Dans un marché libre on trouve pas tous les jours un locataire prêt a rester de longues années dans le même appartement, ce genre de profil préférant acheter, alors quand on en a un autant le gardé.
Posté
Une question que je pose à tous : excluez-vous l'idée de domination dans les relations sociales ?

C'est un sujet de fil à part ça.

En rapport avec le marché de l'emploi: je ne vois pas bien qui est le dominant, sinon l'Etat et les collectivités?

Invité jabial
Posté
Quant au SMIC, s'il n'existait pas et si le marché immobilier était sans entrave, les problèmes de logements auraient plus d'acuité (mal logement, part des revenus consacrés au logement).

Bien sûr que non. Dans un système libéral, ceux qui sont aujourd'hui au chômage de longue durée à cause du SMIC seraient au travail, ils auraient donc des revenus plus élevés ; de plus, sans la régulation du marché du logement, ceux-ci seraient beaucoup moins chers.

Le plein-emploi, c'est zéro intervention de l'Etat dans le marché de l'emploi.

C'est pareil pour le logement.

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