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Territoires Palestiniens


Invité jabial

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Invité jabial
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Je viens d'apprendre qu'un camp d'entraînement de la garde présidentielle a été attaqué et un garde tué par des personnes portant l'uniforme du Hamas, alors que le Hamas indique qu'il n'est pour rien dans cette affaire. Avec les incidents des derniers jours, je me demande si Abbas ne s'est pas créé lui-même un prétexte pour liquider l'opposition (avec l'appui d'Israël???).

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Je viens d'apprendre qu'un camp d'entraînement de la garde présidentielle a été attaqué et un garde tué par des personnes portant l'uniforme du Hamas, alors que le Hamas indique qu'il n'est pour rien dans cette affaire. Avec les incidents des derniers jours, je me demande si Abbas ne s'est pas créé lui-même un prétexte pour liquider l'opposition (avec l'appui d'Israël???).

Avec 74 sièges sur 132, tu crois vraiment que le Hamas est dans l'opposition!

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Avec 74 sièges sur 132, tu crois vraiment que le Hamas est dans l'opposition!

Je suppose que, par "opposition", jabial désignait "les opposants au Fatah". Mais bien entendu, seul l'auteur peut confirmer (ou infirmer).

Invité jabial
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Je suppose que, par "opposition", jabial désignait "les opposants au Fatah". Mais bien entendu, seul l'auteur peut confirmer (ou infirmer).

Voilà. Je ne parlais pas en termes démocratiques.

Invité jabial
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Version du Figaro :

Le Hamas veut la guerre civile

En menaçant le Hamas d'imposer des élections anticipées, le président palestinien Mahmoud Abbas montre l'étendue de son impuissance face à la guerre civile qui s'installe peu à peu à Gaza.

Depuis que les islamistes l'ont largement emporté aux législatives de janvier dernier, la situation ne fait qu'empirer, par paliers successifs.

Au fil des mois, les affrontements entre groupes palestiniens, affiliés au Hamas ou au Fatah, sont devenus chroniques et ont pris le dessus sur tout espoir de voir un jour se créer un État palestinien. Pour renverser la tendance, il faudrait bien autre chose que l'annonce d'un scrutin, impossible à organiser sans l'aval d'un Conseil législatif dominé par le Hamas et, surtout, dont personne ne peut être sûr du résultat.

En mai dernier, Mahmoud Abbas avait déjà tenté de forcer la main à ses interlocuteurs islamistes en les menaçant d'un référendum pour qu'ils acceptent de former un cabinet d'union nationale, susceptible de rompre le siège économique et politique imposé par la communauté internationale.

L'idée, à l'époque, consistait à organiser une ­consultation sur le processus de paix. L'opinion à Gaza et en Cisjordanie étant majoritairement favorable à des négociations avec Israël, Mahmoud Abbas espérait, par ce biais, contourner le refus du Hamas de reconnaître l'État hébreu. Mais le président palestinien, peu soutenu à l'étranger, s'est montré hésitant et s'est laissé manoeuvrer par le Hamas, qui refuse toujours de former un gouvernement d'union remplissant les conditions minimales qui permettraient de briser l'isolement.

Il serait naïf d'attendre des islamistes un autre comportement. Soutenus ouvertement par l'Iran, comme le montrent les millions de dollars ramenés de Téhéran par le premier ministre Ismaïl Haniyeh, ils n'ont rien à perdre dans une logique de la confrontation.

Le Hamas ne va pas se laisser déposséder du pouvoir, acquis, il y a moins d'un an, dans un scrutin transparent, alors qu'il s'insère dans une stratégie régionale où l'Iran pousse ses pions en Palestine, mais aussi au Liban et en Irak.

En fait, une guerre civile larvée agite depuis des années la Palestine. Elle a commencé avec la seconde intifada, en septembre 2000.

Depuis, le Fatah est à la remorque des intégristes. L'effondrement du processus d'Oslo et l'offensive israélienne contre l'Autorité palestinienne lui ont fait perdre toute crédibilité et l'ont conduit à se lancer dans une surenchère de violence. La mort de Yasser Arafat, il y a deux ans, a révélé la désorganisation, la corruption et l'absence de toute perspective d'avenir du mouvement laïc.

Après le retrait israélien de Gaza et les élections de janvier 2006, le processus s'est accéléré, encouragé par les sanctions visant l'Autorité palestinienne, qui privent notamment de leurs salaires les services de sécurité affiliés au Fatah.

Un peu comme en Irak, avec la dissolution de l'armée de Saddam Hussein, l'attitude occidentale favorise une guerre civile qui ne peut profiter qu'aux islamistes alliés à l'Iran.

Ce n'est pas mon diée de la situation… Mais c'est dans Google News.

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Mon impression est plutôt qu'il s'agit d'un quasi-coup d'état contre le gouvernement élu, et avec la bénédiction des puissances étrangères.

Invité jabial
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Mon impression est plutôt qu'il s'agit d'un quasi-coup d'état contre le gouvernement élu, et avec la bénédiction des puissances étrangères.

C'est plus ou moins ce que je pensais aussi. Ceci dit, il faudrait voir la constitution palestinienne.

Invité jabial
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En tout cas, on peut être certain que ce n'est pas demain qu'on cessera de s'entre-tuer en Terre Sainte.

C'est mal parti, mais après tout, l'URSS s'est effondrée quand personne ne s'y attendait.

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Mon impression est plutôt qu'il s'agit d'un quasi-coup d'état contre le gouvernement élu, et avec la bénédiction des puissances étrangères.

C'était aussi mon humble opinion. Faut croire que le Hamas, lui aussi, fait flipper bon nombre de chancelleries.

  • 2 weeks later...
Invité jabial
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Je signale à tout hasard que Europe 1 vient de reprendre une info de Haaretz selon laquelle Israël aurait facilité une livraison importante d'armes au Fatah.

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