Invité jabial Posté 19 janvier 2007 Signaler Posté 19 janvier 2007 http://www.foxnews.com/story/0,2933,244761,00.html Fox News a dit : WASHINGTON — The United States is criticizing China's anti-satellite weapons test in which an old Chinese weather satellite was destroyed by a missile.The Bush administration has kept a lid on the test for more than a week as it weighed its significance. Analysts said China's weather satellites would travel at about the same altitude as U.S. spy satellites, so the test represented an indirect threat to U.S. defense systems. "The United States believes China's development and testing of such weapons is inconsistent with the spirit of cooperation that both countries aspire to in the civil space area," National Security Council spokesman Gordon Johndroe said Thursday. "We and other countries have expressed our concern to the Chinese." In his annual threat address to Congress, the head of the Defense Intelligence Agency, Lt. Gen. Michael Maples, said last week that China and Russia are the "primary states of concern" regarding military space programs. "Several countries continue to develop capabilities that have the potential to threaten U.S. space assets, and some have already deployed systems with inherent anti-satellite capabilities, such as satellite-tracking laser range-finding devices and nuclear-armed ballistic missiles," he said in his written testimony on Jan. 11, the day China's test was conducted. The test, first reported by Aviation Week, destroyed the satellite by hitting it with a kinetic kill vehicle launched aboard a ballistic missile. In October, President George W. Bush signed an order asserting the United States' right to deny adversaries access to space for hostile purposes. As part of the first revision of U.S. space policy in almost 10 years, the policy also said the United States would oppose the development of treaties or other restrictions that seek to prohibit or limit U.S. access to or use of space. "Freedom of action in space is as important to the United States as air power and sea power," the policy said. "In order to increase knowledge, discovery, economic prosperity, and to enhance the national security, the United States must have robust, effective and efficient space capabilities." Precisely what drove China to act now remains a mystery. But the United States has to figure out how to respond, said John Pike, a satellite expert at globalsecurity.org. Since the mid-1980s, the United States has been able to take down satellites, but the Chinese do not have satellites worth attacking, Pike said. The United States may have to develop alternatives to its current spy satellites, perhaps stealth satellites or unmanned aerial vehicles, which are harder to detect than the current well-established U.S. satellite network. Reconnaissance satellites in low-earth orbit — "eyes in the sky" — are essential to how the United States fights wars. "Our space assets are the first asset on the scene," Pike said. "They are absolutely central to why we are a superpower; a signature component to America's style of warfare." The Department of Defense would not comment on the test. It comes as Adm. William Fallon, chief of the U.S. Pacific Command, has spearheaded a major push to revive exchanges with the Chinese military. Relations soured after a U.S. spy plane collided with a Chinese fighter in 2001. Fallon has pushed ahead with the program, despite criticism inside the Defense Department. He believes that Chinese and U.S. officers need to understand each another better to avoid disastrous miscalculations. Bush nominated Fallon this month to take over command of troops in the Middle East.
Rincevent Posté 19 janvier 2007 Signaler Posté 19 janvier 2007 Ca va encore faire de la pollution spatiale…
Invité jabial Posté 19 janvier 2007 Signaler Posté 19 janvier 2007 Disons que c'est une bien plus sérieuse épine dans le pied de la suprématie américaine que toutes les rigolades du Moyen-Orient réunies. Ca veut dire concrètement que toute une partie du système de défense US est remise en question, vu que la défense anti-missiles intercontinentaux repose en grande partie sur le repérage dudit missile le plus tôt possible.
Invité Arn0 Posté 20 janvier 2007 Signaler Posté 20 janvier 2007 jabial a dit : Disons que c'est une bien plus sérieuse épine dans le pied de la suprématie américaine que toutes les rigolades du Moyen-Orient réunies. Ca veut dire concrètement que toute une partie du système de défense US est remise en question, vu que la défense anti-missiles intercontinentaux repose en grande partie sur le repérage dudit missile le plus tôt possible.De toutes façons il me semble que les moyens de défense anti-missiles intercontinentaux n'ont jamais eu comme objectif d'arrêter les attaques massives tel que pourrait lancer la Chine si jamais elle devait attaquer.
Rincevent Posté 20 janvier 2007 Signaler Posté 20 janvier 2007 Arn0 a dit : De toutes façons il me semble que les moyens de défense anti-missiles intercontinentaux n'ont jamais eu comme objectif d'arrêter les attaques massives tel que pourrait lancer la Chine si jamais elle devait attaquer. Oui et non. Autant le but de l'ancien programme "Guerre des Etoiles" était de dire aux Soviétiques "si on peut le faire contre un missile, on peut le faire contre mille", autant le but du nouveau programme de missiles anti-ICBM a plutôt pour but d'intercepter deux ou trois missiles pour lesquels le vecteur est vendu par une grande puissance rivale (Russie, Chine) tandis que la charge, non-conventionnelle, serait en provenance d'un rogue state. On remarquera au passage le downsizing des ambitions du projet, dû au fait que, finalement, buter un moustique en lui tirant dessus, c'est pas si facile…
Sekonda Posté 20 janvier 2007 Signaler Posté 20 janvier 2007 Pour ceux que ça intéresse, l'article de globalsecurity.org donne des détails. Il y a aurait eu au moins 3 échecs non divulgués avant (dans la grande tradition russe). Jane's confirme le nom du satellite et le site de lancement probable. EDIT : URL corrigées (merci)
Rincevent Posté 20 janvier 2007 Signaler Posté 20 janvier 2007 Sekonda a dit : Pour ceux que ça intéresse, l'article de globalsecurity.org donne des détails. Il y a aurait eu au moins 3 échecs non divulgués avant (dans la grande tradition russe). Jane's confirme le nom du satellite et le site de lancement probable. Je reposte les adresses des pages de Sekonda qui, semble-t-il, sont mal passées : Chez GlobalSecurity Chez Jane's
Fredo Posté 21 janvier 2007 Signaler Posté 21 janvier 2007 Rincevent a dit : Oui et non. Autant le but de l'ancien programme "Guerre des Etoiles" était de dire aux Soviétiques "si on peut le faire contre un missile, on peut le faire contre mille", autant le but du nouveau programme de missiles anti-ICBM a plutôt pour but d'intercepter deux ou trois missiles pour lesquels le vecteur est vendu par une grande puissance rivale (Russie, Chine) tandis que la charge, non-conventionnelle, serait en provenance d'un rogue state.On remarquera au passage le downsizing des ambitions du projet, dû au fait que, finalement, buter un moustique en lui tirant dessus, c'est pas si facile… L'une des raisons du programme Star Wars n'était-elle pas aussi de la part de Reagan une sorte de coup de bluff pour inciter les russes à se lancer dans une escalade (sorte de course aux armements) car il savait qu'ils ne tiendraient pas la route : le but implicite était alors d'agir comme de l'intérieur, en poussant leur système "économique" à bout ?
Rincevent Posté 21 janvier 2007 Signaler Posté 21 janvier 2007 Fredo a dit : L'une des raisons du programme Star Wars n'était-elle pas aussi de la part de Reagan une sorte de coup de bluff pour inciter les russes à se lancer dans une escalade (sorte de course aux armements) car il savait qu'ils ne tiendraient pas la route : le but implicite était alors d'agir comme de l'intérieur, en poussant leur système "économique" à bout ? C'est précisément ce que je sous-entendais dans la phrase "si on peut le faire contre un missile, on peut le faire contre mille" : il s'agissait d'affoler les Russes, de faire passer l'idée d'une dissymétrie technologique d'une ampleur telle que l'espionnage ne pourrait pas la compenser, et qui pousserait les Russes, soit à suivre en y mettant l'intégralité de leur économie (ou de ce qui en restait), soit à admettre la supériorité américaine. Et la rupture de symétrie, empêchant l'URSS de poursuivre la course à la politique étrangère, l'a forcé à s'arrêter pour se préoccuper davantage de ses affaires intérieures. D'où tentatives de réformes, et effondrement.
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