Nick de Cusa Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Lu hier dans le JDD, sous la plume d'un certain Gilles Delafon: un article vicieusement négatif sur la présence chinoise en Afrique. Les termes utilisés étaient "mainmise brutale" et "colonisation". Venant d'un Français.
Invité jabial Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Franchement, si c'est vrai, je ne vois pas en quoi c'est honteux, bien au contraire! Il n'y a pas de culpabilité collective, le journaliste en question n'a pas été colonisateur que je sache!
Nick de Cusa Posté 5 février 2007 Auteur Signaler Posté 5 février 2007 Franchement, si c'est vrai, je ne vois pas en quoi c'est honteux, bien au contraire! Il n'y a pas de culpabilité collective, le journaliste en question n'a pas été colonisateur que je sache! Si c'est vrai? En quoi y a-t-il mainmise? En quoi brutale? En quoi colonisation? Les Chinois investissent, construisent des ponts, des routes, des puits de pétroles et des raffineries, et vendent des produits fabriqués en Chine. Je soupçonne, et je ne pense pas avoir tort, que le sieur Delafon trouve la présence française préférable à la présence Chinoise. S'il se soucie de l'Afrique et du tort qu'y font les puissances étrangères, il a qq centaines de pages à écrire sur le rôle de la France avant de lancer un attaque insubstanciée sur un nouvel arrivant dont le tort est… d'arriver.
Rincevent Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 […] S'il se soucie de l'Afrique et du tort qu'y font les puissances étrangères, il a qq centaines de pages à écrire sur le rôle de la France avant de lancer un attaque insubstanciée sur un nouvel arrivant dont le tort est… d'arriver. Indeed. Toutefois, la Chine a d'autres torts, comme celui de faire bosser sur les chantiers de BTP qu'elle remporte en Afrique une drôle de main d'oeuvre. Des prisonniers, pour le dire clairement.
A.B. Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Indeed. Toutefois, la Chine a d'autres torts, comme celui de faire bosser sur les chantiers de BTP qu'elle remporte en Afrique une drôle de main d'oeuvre. Des prisonniers, pour le dire clairement. Je ne vois pas d'inconvenient a ce que des prisonniers travaillent pour payer le cout de leur incarceration et/ou rembourser leurs victimes. Maintenant il faut voir quels genre de crime ils ont commis…
Rincevent Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Je ne vois pas d'inconvenient a ce que des prisonniers travaillent pour payer le cout de leur incarceration et/ou rembourser leurs victimes. Maintenant il faut voir quels genre de crime ils ont commis… Des crimes selon le code pénal chinois, qui ne ressemble aucunement au DN. Je me demande si il n'y a pas des prisonniers de laogaï aussi.
Timur Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Indeed. Toutefois, la Chine a d'autres torts, Quel pays n'en a pas?
Invité jabial Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Quel pays n'en a pas? Oué, enfin bon, c'est la Chine là quand-même. Comme paradis libéral on fait mieux.
Nick de Cusa Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Oué, enfin bon, c'est la Chine là quand-même. Comme paradis libéral on fait mieux. Bah, en Afrique, si on fait le bilan de la France te de la Chine à ce jour, ce n'est pas la France la plus libérale des deux.
Invité jabial Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 D'un autre côté, la Chine vient de débarquer alors la comparaison n'a pas le moindre sens.
Nick de Cusa Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Concrètement: les Chinois font leurs magouilles Africaines avec les gouvernements qu'ils trouvent. Ils ne se chargent pas de maintenir en place manu militari des tyrans. Maintenant, si tu penses que la longévité de présence donne ce droit à la France, tu me surprends mais chacun ses idées.
Invité jabial Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 C'est pas joli de déformer les propos du voisin. Je maintiens ce que j'ai dit : on verra bien comment cette Chine qui traite si "bien" ses propres habitants se comportera quand elle aura tout simplement les moyens de jouer le jeu - ce qui nécessite des réseaux locaux qui ne s'acquièrent pas en quelques mois.
Nick de Cusa Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 C'est pas joli de déformer les propos du voisin.Je maintiens ce que j'ai dit : on verra bien comment cette Chine qui traite si "bien" ses propres habitants se comportera quand elle aura tout simplement les moyens de jouer le jeu - ce qui nécessite des réseaux locaux qui ne s'acquièrent pas en quelques mois. Donc un article hargneux sur la chine qui postule que la France c'est mieux est justifié.
Invité jabial Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 C'est dans ta tête que je soutiens le fait qu'il postule que la France est mieux. Mais continue, tu finiras bien par trouver quelque chose
Nick de Cusa Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Je trouverai simplement plus urgent pour un courageux journaliste Français de démontrer qu'il connait bien, et donc dénonce avec force, la présence de la France en Afrique avant de pondre un torchon sur la "mainmise brutale" et la "colonisation" par la chine. Tu me dis, il n'y a pas responsabilité collective. Soit. Le mec, il est journaliste. Il est Français. Il semble sensible aux injustices faites aux africains. Il peut agir: écrire sur lá citon de la france en Afrique. Si un journaliste français dénonce, c'est bien. Non, il va chercher un pays à l'autre bout de la planète, dont l'influence s'installe en Afrique. Tu trouves que c'est une bonne approche, soit. La chine pourrait peut-être avoir un jour une influence prie en Afrique que la France. Mouais.
Nick de Cusa Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Exemple d'un article moins beauf sur la Chine en Afrique. A la lecture de celui-ci, on peut soulever des problèmes précis et concrets, qui ne manquent pas. What Do China, SA Really Want? Business Day (Johannesburg) COLUMN February 6, 2007 Posted to the web February 6, 2007 By Jonathan Katzenellenbogen Johannesburg ON THE flight to China for his historic 1972 visit, President Richard Nixon wrote three headings for his notes -- this according to a recently published book, Seize the Hour; When Nixon Met Mao, by Margaret Macmillan. The three headings were: "What they want", "What we want", and "What we both want". They make for a solid, commonsense way to think about relations with any country. Chinese President Hu Jintao arrives in SA today on his first state visit to SA, one of eight stops on a 12-day trip to the continent. Hu visited four African countries about a year ago and the Chinese Premier Wen Jiabao visited seven countries later in the year. The frequency and duration of the visits says volumes about Chinese interest in the continent. What do the Chinese want from SA? As in much of Africa, they want to lock up raw materials at source to feed their continued growth. They also want a market for their manufactured goods. They would like to invest a lot more in SA, but their diplomats say crime here has scared off many potential investors. According to the foreign affairs department, Chinese investment in SA is worth only about $130m, much of it in a chrome mine. South African investment in China -- although much of it through London, by Anglo American, SABMiller, electronic media group MIH and property group LRPS -- is about $400m. With massive coal reserves, the Chinese are interested in Sasol's coal-to-liquid technology and have been talking to the company about the possibility of two plants. China also wants our support on the United Nations (UN) Security Council during our two-year membership. SA gave this to Beijing and Moscow recently, when it voted in support of their vetoes of a resolution calling on the military junta in Burma to ease repression. So what do we want? SA is in the lead in calling for greater developing country representation at the UN, particularly in fighting for African representation on the UN Security Council. China says it will talk, but is resistant to efforts to enlarge the UN Security Council. We also do not want an arms race in outer space. Last month, the Chinese test-fired a missile that destroyed a satellite, causing a spread of debris that could damage other satellites. We mainly want to export far more manufactured goods and beneficiated raw materials to China. But that is not happening fast and last year we had a massive R22bn trade deficit with China. There have been clear benefits to the surge in imports from China, such as better prices for consumers and a lower inflation rate, although jobs have been lost in textiles and shoes. Rather than asking for the Chinese to apply voluntary restraint, as has been the case in textiles, SA should rather push China to level the playing field. Although Beijing is committed to a very gradual strengthening of its currency, the yuan, against the dollar, it is undervalued by as much as 40%. A revaluation would not bring back our textile industry, but it might give us a better chance in other areas. We should also ask of the Chinese that their firms do not receive any state subsidies in competing in our region. How is it that their contractors are able to put in bids reportedly about one-third what our firms bid? As important as these issues are, they are not on the agenda for talks between SA and China this week. In a weekly letter on the African National Congress website after his return from the China-Africa summit last year, President Thabo Mbeki said he was impressed by the Chinese commitment to avoiding a neocolonial relationship, in which Africa exports raw materials and imports manufactured goods. One condition for avoiding this is to give us a bit of extra space with a currency at fair market value. These are our real interests, rather than R20m that the Chinese will give towards government's infrastructure programme and a promised donation to its skills-acquisition programme. What do we both want? China fits well into Mbeki's search for a multipolar world to balance US influence. However, SA may at times want US and European influence to balance China's. The signs are that China knows what it wants from Africa, but we are not so sure on a number of issues about what we want from China. Do we really want China's policy of "non-intervention" and no-strings-attached loans? Do we want China to bale out Zimbabwe, when we have refused them a loan because they cannot meet governance conditions? The signs are that the Chinese have not yet baled out Mugabe, but it is an important question and one we might have to consider in another case, at another time. Katzenellenbogen is international affairs editor.
Malinki Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Je trouverai simplement plus urgent pour un courageux journaliste Français de démontrer qu'il connait bien, et donc dénonce avec force, la présence de la France en Afrique avant de pondre un torchon sur la "mainmise brutale" et la "colonisation" par la chine. ce ne sont pas les articles et les livres qui manquet sur le sujet.
Wallace Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Je trouverai simplement plus urgent pour un courageux journaliste Français de démontrer qu'il connait bien, et donc dénonce avec force, la présence de la France en Afrique avant de pondre un torchon sur la "mainmise brutale" et la "colonisation" par la chine. Il peut agir: écrire sur lá citon de la france en Afrique. Il y a déjà pas mal d'articles qui ressassent continuellement le rôle négatif de la France en Afrique, ce phénomène est général; et il est interressant, voir divertissant de trouver un article qui trouve un autre coupable (en l'occurence la Chine) de tous les maux dont soufrre l'Afrique.
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