Taranne Posted February 18, 2007 Report Posted February 18, 2007 Laïcité : questions à M. Sarkozypar Henri Pena-Ruiz, philosophe, écrivain, ancien membre de la commission Stasi, tribune parue dans Le Monde, édition du 15 février 2007 Monsieur le Ministre, la religion n'est pas un service public. Voici cinq questions devenues cruciales qui vous permettront, je l'espère, d'en convenir. Henri Pena-Ruiz Henri Pena-Ruiz Les humanistes athées doivent-ils jouir des mêmes droits que les croyants ? Dans votre livre La République et les religions (Cerf, 2004) vous accordez un privilège à l'option religieuse. Selon vous, en dehors de celle-ci, il ne serait pas possible de donner à la conduite de l'existence les repères de sens dont elle a besoin. A vous lire, Sartre l'athée et Camus l'agnostique devaient donc être perdus devant les problèmes de la vie… Et Bertrand Russell, qui écrivit Pourquoi je ne suis pas chrétien (Pauvert, 1962), devait se trouver démuni devant les questions éthiques. Ne pensez-vous pas que celui qui ne croit pas au ciel puisse être blessé par votre préférence, aujourd'hui transposée en une politique discriminatoire ? Quelle égalité s'agit-il de promouvoir ? Vous dites vouloir l'égalité des religions entre elles, et pour cela vous envisagez de construire sur fonds publics des lieux de culte, notamment pour permettre aux citoyens de confession musulmane de compenser leur déficit en la matière par rapport aux catholiques, qui jouissent d'un usufruit gratuit des églises construites avant 1905. Vous ne demandez pas le même financement pour des maisons de la libre-pensée ou des temples maçonniques. Etes-vous donc partisan de la discrimination entre les citoyens selon les options spirituelles dans lesquelles ils se reconnaissent ? L'égalité républicaine se réduirait-elle pour vous à l'égalité des divers croyants, à l'exclusion des humanistes athées ou agnostiques ? Parler, en l'occurrence, de "toilettage" de la loi de séparation de 1905 est un euphémisme trompeur. Rétablir le financement public des cultes, c'est raturer un des deux articles de cette loi, inscrits sous la rubrique Principes : "La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte". Avouez que renoncer à un principe sur deux, c'est plus que toiletter la loi. C'est l'abolir. Depuis le 1er janvier 1906, toute construction d'un nouveau lieu de culte est à la charge des seuls fidèles, quelle que soit la religion en jeu. Telle est la règle, et les entorses trop fréquentes qui la bafouent ne sauraient pas plus faire jurisprudence que le fait de griller les feux rouges n'appelle leur abolition. Quelle priorité pour les pouvoirs publics ? Le rapport Machelon, qui a votre sympathie, utilise le concept de liberté de religion, pour permettre le glissement du "libre exercice des cultes", garanti par le premier article de la loi, à la nécessité supposée de financer les cultes. Joli jeu de mots et vrai tour de passe-passe, qui risque de tromper. En République, seul l'intérêt général, commun à tous, portant sur les biens et besoins de portée universelle, mérite financement public. Or, la religion n'est pas un service public, comme l'instruction, la culture ou la santé. Elle n'engage en effet que les fidèles, c'est-à-dire une partie des citoyens seulement. La puissance publique, dont les fonds résultent des impôts payés par des athées autant que par des croyants, n'a donc pas à financer les cultes, pas plus qu'elle n'aurait à financer la diffusion de l'athéisme. En convenez-vous ? L'Etat, jugé trop pauvre pour assurer les finalités sociales des services publics qui concernent tous les citoyens, serait donc assez riche pour financer l'option religieuse, qui pourtant n'en concerne que certains. Révoltant paradoxe : briser la laïcité en même temps que les services publics. Et faire passer cette régression par le supplément d'âme d'un monde sans âme, alliant le baume communautariste et le privilège public des religions. Quelle conception de la lutte contre le fanatisme ? Vous dites vouloir éviter les interventions étrangères, notamment les financements venus de pays peu respectueux des valeurs républicaines et démocratiques. Et vous affirmez qu'en payant, on pourra mieux contrôler. Fausse évidence. Car enfin, quel lien juridique y a-t-il entre le financement et un droit de regard sur les propos des responsables religieux dans les lieux de culte ? Il ne peut exister que par le rétablissement d'une démarche concordataire, c'est-à-dire anti-laïque. Napoléon avait fait le concordat de 1801 en assortissant le financement public des cultes d'allégeances obligées des autorités religieuses à son pouvoir. Soit un système assez humiliant pour les croyants, puisqu'en somme il les achète. Dans une République laïque, il ne saurait y avoir d'allégeance assortie de privilège. Veut-on imposer une orthodoxie aux religions ? Qui ne voit le caractère infaisable, et irrecevable, d'une telle perspective ? Bref, il n'est pas nécessaire de payer pour contrôler. Seul vaut l'Etat de droit. Et ce qui importe n'est pas la nationalité d'un imam, mais son respect des lois républicaines. Ne nous trompons pas de combat. Ce n'est pas l'étranger comme tel qui pose problème à la République, mais celui qui entend s'affranchir de la loi commune pour lui substituer sa loi particulière, qu'elle soit religieuse ou coutumière. Enfin, que reste-t-il de la laïcité si on rétablit un financement discriminatoire ? La République n'est pas une juxtaposition de communautés particulières. Il n'y a pas en France cinq millions de "musulmans", mais cinq millions de personnes issues de l'immigration maghrébine ou turque, très diverses dans leurs choix spirituels. Seule une petite minorité d'entre elles fréquente la mosquée, la majeure partie faisant de la religion une affaire privée, ou ne se référant à l'islam que par une sorte de solidarité imaginaire. Dès lors, la République doit-elle renoncer à la laïcité pour satisfaire cette minorité, ou concentrer les deniers publics sur la redistribution par les services publics, la gratuité des soins, le logement social ou la lutte contre l'échec scolaire, qui concernent tous les hommes, sans distinction de nationalité ou de choix spirituels ? Il est évidemment essentiel de permettre aux croyants l'acquisition des terrains qu'ils financeront, et toute discrimination foncière doit être combattue. Le prétexte invoqué pour l'abolition de la loi de 1905 est l'aide à apporter aux citoyens de confession musulmane. Or la promotion du bien commun à tous, et non la prise en charge publique de la religion, est la meilleure réponse au problème soulevé. C'est aussi la seule légitime. Si l'on brouille la frontière pourtant nette entre le culturel et le cultuel, on parachève le démantèlement de la loi. Les mots ont un sens, et tout glissement visant à confondre ce qui est distinct est une malhonnêteté. Cela s'appelle du détournement des deniers publics. Nulle polémique dans de telles interrogations, mais l'inquiétude vive d'un républicain qui n'est pas décidé à admettre de nouveaux empiétements programmés contre la laïcité, à contre-courant des grandes conquêtes de l'esprit de liberté. La conscience citoyenne ne peut que s'insurger http://communautarisme.net/Laicite-questio…rkozy_a908.html
xiii Posted February 18, 2007 Report Posted February 18, 2007 Le monde publie des articles pas super térribles mais par contre j'avoue que je suis géné de voir comment Sarkozy avec ses gros sabots essaie de draguer les religions en essors.
h16 Posted February 18, 2007 Report Posted February 18, 2007 Les athées qui rouspètent contre Sarkozy dans le Monde, le Monde lui-même, et Sarkozy forment un ensemble cohérent de crétins. Un jour, dans l'avenir, les historiens étudieront les archives du papelard avec probablement beaucoup de perplexité.
xiii Posted February 18, 2007 Report Posted February 18, 2007 ils tableront peut être sur l'hypothèse d'un journal humoristique
Guest jabial Posted February 18, 2007 Report Posted February 18, 2007 Les athées qui rouspètent contre Sarkozy dans le Monde, le Monde lui-même, et Sarkozy forment un ensemble cohérent de crétins. L'ensemble cohérent de crétins est-il un nouvel objet mathématique?
Stan Selene Posted February 18, 2007 Report Posted February 18, 2007 Ben on pourrait definir ca comme un ensemble vectoriel norme. Comme norme je propose l abandon volontaire de la responsabilite (via la negation du libre arbitre) On pourrait meme essayer de demontrer ce theoreme: "toute suite de cet ensemble tend a l infini vers un dirigiste" Desole
Boz Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Ben on pourrait definir ca comme un ensemble vectoriel norme.Comme norme je propose l abandon volontaire de la responsabilite (via la negation du libre arbitre) On pourrait meme essayer de demontrer ce theoreme: "toute suite de cet ensemble tend a l infini vers un dirigiste" Desole Si encore c'était à l'infini…
Malinki Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Bref, il n'est pas nécessaire de payer pour contrôler. Seul vaut l'Etat de droit. On peut même faire payer selon DSK…
G7H+ Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Comme norme je propose l abandon volontaire de la responsabilite (via la negation du libre arbitre)" Suis-je le seul à nier l'existence du libre-arbitre sur ce forum ? Spinoza - il est vrai - n'est guère cité chez les libéraux. Pour moi, la liberté est absence de contrainte (d'où mon libéralisme) et pas croyance au libre-arbitre.
xiii Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Suis-je le seul à nier l'existence du libre-arbitre sur ce forum ? Spinoza - il est vrai - n'est guère cité chez les libéraux. Pour moi, la liberté est absence de contrainte (d'où mon libéralisme) et pas croyance au libre-arbitre. Je ne crois pas, d'ailleurs sur ce point la réflexion sur le clivage hétéronomie/autonomie de l'homme par BOUDON est très interessante. Je reste covaincu que le libéralisme, je dirai même l'individualisme est intimement lié à une vision autonome de l'être humain.
Jesrad Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 L'ensemble cohérent de crétins est-il un nouvel objet mathématique? Béh non, c'est pas mathématique, mais physique Les crétins, ensemble, forment un système dissipatif.
melodius Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Suis-je le seul à nier l'existence du libre-arbitre sur ce forum ? On dirait que tu en es fier !
h16 Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 On dirait que tu en es fier ! Il peut : c'est la première intelligence artificielle totalement autonome.
G7H+ Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Ce cher Baruch met en garde contre une fausse liberté qui est l'absence de nécessité et définit la véritable liberté comme absence de contrainte. Pour Spinoza, un homme véritablement libre est un être qui, vivant sous la conduite de la raison, acquiert une connaissance claire et distincte de lui-même et de ses affections. En gros, l'homme libre comprend ses propres passions, saisit les mécanismes qui les engendrent et apréhende ainsi une nécessité coextensive à sa nature. Cette vraie liberté est rationnelle et ne peut se réduire à une sorte d'illusoire libre arbitre. Je trouve votre croyance au libre arbitre assez surprenante. Comment pouvez-vous imaginer sérieusement une minute qu'il vous est possible d'agir, de former une idée sans que cet acte n'est de cause en vous même ou en dehors de vous ? Comment pouvez-vous imaginer échapper à la succession des causes et des conséquences ? Le libre arbitre est un concept étranger pour moi : je ne m'imagine pas échapper aux règles de la physique, créer à partir de rien, penser une chose à partir du néant. La philosophie de Spinoza est individualiste et vise à libérer l'homme de son ignorance. Dans son Ethique, il précise ainsi : ''J'appelle servitude l'impuissance de l'homme à gouverner et réduire ses affections''. En aucun cas l'homme est considéré comme irresponsable. J'espère que vous comprenez mieux ce que Spino veut dire. Libre à moi de ne pas suivre le philosophe quand il considère que le meilleur régime possible est une démocratie ou une aristocratie.
Guest jabial Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Suis-je le seul à nier l'existence du libre-arbitre sur ce forum ? Tu n'as pas de libre-arbitre. Tu crois que le libre-arbitre n'existe pas parce que tu n'as pas de libre-arbitre. Ton opinion n'a donc aucune valeur
Apollon Posted February 19, 2007 Report Posted February 19, 2007 Ce cher Baruch met en garde contre une fausse liberté qui est l'absence de nécessité et définit la véritable liberté comme absence de contrainte. Pour Spinoza, un homme véritablement libre est un être qui, vivant sous la conduite de la raison, acquiert une connaissance claire et distincte de lui-même et de ses affections. En gros, l'homme libre comprend ses propres passions, saisit les mécanismes qui les engendrent et apréhende ainsi une nécessité coextensive à sa nature. Cette vraie liberté est rationnelle et ne peut se réduire à une sorte d'illusoire libre arbitre. Je trouve votre croyance au libre arbitre assez surprenante. Comment pouvez-vous imaginer sérieusement une minute qu'il vous est possible d'agir, de former une idée sans que cet acte n'est de cause en vous même ou en dehors de vous ? Comment pouvez-vous imaginer échapper à la succession des causes et des conséquences ? Le libre arbitre est un concept étranger pour moi : je ne m'imagine pas échapper aux règles de la physique, créer à partir de rien, penser une chose à partir du néant. La philosophie de Spinoza est individualiste et vise à libérer l'homme de son ignorance. Dans son Ethique, il précise ainsi : ''J'appelle servitude l'impuissance de l'homme à gouverner et réduire ses affections''. En aucun cas l'homme est considéré comme irresponsable. J'espère que vous comprenez mieux ce que Spino veut dire. Libre à moi de ne pas suivre le philosophe quand il considère que le meilleur régime possible est une démocratie ou une aristocratie. Je t'accrde que c'est parce que les lois de la nature sont nécessaires que nous sommes libres.
Jesrad Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Comment pouvez-vous imaginer sérieusement une minute qu'il vous est possible d'agir, de former une idée sans que cet acte n'est de cause en vous même ou en dehors de vous ? Facile: je définis la cause de mes décisions comme étant "moi". Je suis mon libre-arbitre, quoi que cela implique de mon existence en tant que mécanismes réels de génération de décisions. Quand Spinoza essaie d'inspecter les causes des décisions pour identifier un "libre arbitre" séparé de lui-même, il fait entrer en collision son hypothèse de départ (mon libre arbitre est séparé de moi) et la réalité (je suis mon libre arbitre) donc il ne trouve … rien.
G7H+ Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Vous êtes drôles. Si vous avez des arguments tenables, n'hésitez pas !
h16 Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Vous êtes drôles. Et encore, on est en petite forme.
Ben Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Vous êtes drôles. Si vous avez des arguments tenables, n'hésitez pas ! Je n'ai pas vraiment vu d'argument de ta part non plus : tu nous donne juste la définiton de la liberté de Spinoza mais je ne vois nul part un argument prouvant qu'on ai tort.
José Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Suis-je le seul à nier l'existence du libre-arbitre sur ce forum ? Attends de te trouver devant moi et que je prenne les mesures de ton crâne avec une batte de baseball. Quand tu me supplieras d'arrêter, je te répondrai que je suis entraîné par une force supérieure qui paralyse mon libre-arbitre.
Yozz Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Vous êtes drôles. Si vous avez des arguments tenables, n'hésitez pas ! Je voudrais bien, mais je ne peux pas.
G7H+ Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Attends de te trouver devant moi et que je prenne les mesures de ton crâne avec une batte de baseball. Quand tu me supplieras d'arrêter, je te répondrai que je suis entraîné par une force supérieure. Dans ce cas, [Falling Down] un homme criblé de balles ne peut plus rien répondre du tout. [/Falling Down] Un Spinoza armé vaut bien deux Saint Augustin mythomanes. Il faut bien comprendre que le déterminisme de Spinoza ne supprime aucunement la responsablité individuelle. Observant que les hommes ne sont que des parties de la nature, il en déduit que cette hypothèse d’une liberté de l’homme dès la naissance est fausse. Les parties de la nature sont soumises à toutes les déterminations de celle-ci, et elles sont extérieures à l’homme. Il considère donc que le sentiment de liberté de l’homme résulte du fait qu’il n’a connaissance que des causes immédiates des évènements rencontrés. La limitation des contraintes est la seule liberté atteignable par l'homme. D'où une lecture libérale de l'oeuvre de Spino. En effet, si on laisse de côté le problème métaphysique de la liberté, la liberté individuelle au sens du libéralisme a une définition précise, qui découle des rapports sociaux autour de l'individu. La liberté est définie de manière négative comme l'absence de contrainte exercée par les autres individus, ou de façon positive comme le droit d'agir sans contrainte dans la limite des droits légitimes des autres. Elle est synonyme d'« autonomie », ou d'« indépendance »(Wikibéral inside).
Guest Arn0 Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Attends de te trouver devant moi et que je prenne les mesures de ton crâne avec une batte de baseball. Quand tu me supplieras d'arrêter, je te répondrai que je suis entraîné par une force supérieure qui paralyse mon libre-arbitre. Il ne faut pas confondre absence de libre-arbitre et absence de volonté.
xiii Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Il ne faut pas confondre absence de libre-arbitre et absence de volonté. Le libre arbitre décrit la propriété qu'aurait la volonté humaine de se déterminer librement — voire arbitrairement — à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté est déterminée dans chacun de ses actes par des forces qui l’y nécessitent. Se déterminer à ou être déterminé par : tel est tout l’enjeu de l’antinomie du destin et du libre arbitre. Wikipédia
Guest Arn0 Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Le libre arbitre décrit la propriété qu'aurait la volonté humaine de se déterminer librement — voire arbitrairement — à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté est déterminée dans chacun de ses actes par des forces qui l’y nécessitent. Se déterminer à ou être déterminé par : tel est tout l’enjeu de l’antinomie du destin et du libre arbitre.Wikipédia Je suis d'accord mais cela n'invalide pas ma remarque.
xiii Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 Je suis d'accord mais cela n'invalide pas ma remarque. mais je n'ai jamais dis que ta remarque n'était pas valide en même temps !
A.B. Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 C'est quoi ce titre a la con? L'article est tres bien et les arguments sont par nature liberaux. On peut certes reprocher a l'auteur de parler de "vrai" service public, mais il met en lumiere que - l'ensemble des contribuables n'a pas a supporter le financement du culte de quelques uns - la liberte du culte ne veut pas dire la capacite du culte, il met en garde contre le droit creance Il faudrait juste lui montrer qu'il en va de meme pour la sante et l'education, mais hormi cela je plussoie fortement le texte.
Ronnie Hayek Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 C'est quoi ce titre a la con? L'article est tres bien et les arguments sont par nature liberaux. On peut certes reprocher a l'auteur de parler de "vrai" service public, mais il met en lumiere que - l'ensemble des contribuables n'a pas a supporter le financement du culte de quelques uns - la liberte du culte ne veut pas dire la capacite du culte, il met en garde contre le droit creance Il faudrait juste lui montrer qu'il en va de meme pour la sante et l'education, mais hormi cela je plussoie fortement le texte. Dois-je être surpris que tu ne comprennes que Pena-Ruiz, intellectuel socialiste, demande que l'espace public soit uniquement occupé par les laïcistes et autres athées de combat ? Voir cet article qu'il a cosigné avec André "Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire" Laignel. Leur idée du bien commun, c'est "tout le pouvoir au socialo-laïcisme".
melodius Posted February 20, 2007 Report Posted February 20, 2007 C'est quoi ce titre a la con? L'article est tres bien et les arguments sont par nature liberaux. On peut certes reprocher a l'auteur de parler de "vrai" service public, mais il met en lumiere que - l'ensemble des contribuables n'a pas a supporter le financement du culte de quelques uns - la liberte du culte ne veut pas dire la capacite du culte, il met en garde contre le droit creance Il faudrait juste lui montrer qu'il en va de meme pour la sante et l'education, mais hormi cela je plussoie fortement le texte. Ca ne t'ennuie pas de te retrouver du côté de la gauche la plus rétrograde et liberticide ? Ca devrait quand même provoquer la réflexion ça, non ?
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