Aller au contenu

Les Usa, Principale Menace Sur La Liberté


Punu

Messages recommandés

Posté

Après les passeports biométriques imposés en Europe pour plaire au gouvernement américain, après les législations prohibitionnistes imposées en Europe pour plaire au gouvernement américain, après les enlèvements perpétrés en Europe par la CIA, après le viol de la vie privée de tous les passagers européens prenant un avion à destination ou faisant simplement escale aux USA, voici maintenant le vol de données bancaires d'Européens. Merci les USA, mille fois merci de nous montrer le chemin de la liberté ! Et merci à la commission européenne de si bien nous protéger du réchauffement climatique, des ententes entre fabricants d'ascenseurs et des produits chimiques, mais de laisser sciemment un état étranger violer illégalement la vie privée des Européens.

Les Etats-Unis auraient accès illégalement à des données bancaires d'Européens LE MONDE | 16.03.07 | 14h54

Wouter Bos, ministre travailliste des finances des Pays-Bas, a ordonné, mardi 13 mars, une enquête après la parution d'informations selon lesquelles des agences officielles américaines auraient un accès direct à l'ensemble des données bancaires d'Européens, via les filiales de banques européennes établies aux Etats-Unis. M. Bos a promis aux députés un rapport pour la fin du mois d'avril.

Le 10 mars, dans le quotidien NRC Handelsblad, Jacob Kohnstamm, président du Collège pour la protection des données personnelles (CBP), avait exigé que la Banque néerlandaise, l'autorité de contrôle du marché financier, informe les clients des banques que l'ensemble des données les concernant pouvaient être transmises aux autorités américaines. Comme d'autres sans doute, des banques néerlandaises agiraient illégalement en répondant aux sollicitations des agences de renseignement et de contre-terrorisme mais, aussi, de dizaines d'autres services officiels américains désireux de tout savoir sur des détenteurs de comptes.

La Banque néerlandaise dément le fait que des informations seraient délivrées "de manière systématique et en dehors de demandes d'entraide judiciaire". Les banques ABN Amro et ING ne font pas de commentaires, mais la Rabobank, en revanche, a confirmé que son bureau de New York avait été contraint de violer les règles européennes et néerlandaises. Les autorités américaines estiment, en effet, que les dispositions légales sur la recherche d'informations s'appliquent aussi aux filiales de banques étrangères établies aux Etats-Unis. Et les établissements européens seraient surtout soucieux de ne pas s'exposer à des ennuis judiciaires qui menaceraient leurs positions outre-Atlantique.

La question des transferts d'informations bancaires aux services américains avait déjà été soulevée en juin 2006 après la révélation de l'"affaire Swift", du nom de cette société établie en Belgique qui organise l'essentiel des transactions financières mondiales par l'entremise d'un réseau hyper-sécurisé. Depuis 2002, un programme clandestin - toujours opérationnel sans doute - a permis à la CIA de scruter des dizaines de milliers de transactions dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme. Swift, la Banque centrale européenne et les autorités belges étaient au courant, mais se sont tues. La Commission européenne a estimé que les directives sur la protection des données ne couvrent pas les informations transmises à des fins de sécurité. Washington et Bruxelles négocient toujours un accord censé régler de manière claire ces échanges.

Jean-Pierre Stroobants

Posté

Ce n'est pas pour dire, mais franchement, quand on lit ce genre d'articles, on se demande comment la plupart des libéraux ne finissent pas libertariens…

Posté
Merci les USA, mille fois merci de nous montrer le chemin de la liberté ! Et merci à la commission européenne de si bien nous protéger du réchauffement climatique, des ententes entre fabricants d'ascenseurs et des produits chimiques, mais de laisser sciemment un état étranger violer illégalement la vie privée des Européens.

+1.

Les commissaires européens font un très beau métier: emmerder les gens. Et cela ne m'étonne pas qu'ils suivent les dérives américaines concernant la sécurité. A quand les équivalents européens du FBI, de la CIA, de la NSA et du dernier créé DHA ?

Commission européenne a estimé que les directives sur la protection des données ne couvrent pas les informations transmises à des fins de sécurité.

Et puisque l'on peut faire passer pour sécurité tout ce qui n'en est pas, ces directives ne servent plus à rien…

Posté
Les commissaires européens font un très beau métier: emmerder les gens. Et cela ne m'étonne pas qu'ils suivent les dérives américaines concernant la sécurité. A quand les équivalents européens du FBI, de la CIA, de la NSA et du dernier créé DHA ?

Le pire, c'est que c'est en voie…

Posté
Et puisque l'on peut faire passer pour sécurité tout ce qui n'en est pas, ces directives ne servent plus à rien…

Tout à fait correct.

Quand les Etats Unis sont convaincus que quelque chose est une « menace pour la sécurité nationale » , ils pensent qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe où…

Concernant SWIFT: http://ec.europa.eu/justice_home/fsj/priva…06/wp128_fr.pdf

alors même quand c'est illégale, ça change rien, apparemment…

Posté

Encore une bonne idée de la (grosse) commission. Et, surprise !, les données pourront être communiquées aux USA. A garder précieusement, la délicieuse proposition d'un fidèle de Sarkozy en fin d'article.

La Commission européenne propose de créer une base de données centralisée d'empreintes digitales

LEMONDE.FR | 19.03.07 | 15h30 • Mis à jour le 19.03.07 | 15h49

La Commission européenne propose de mettre en oeuvre "une base de données centralisée d'empreintes digitales" afin de "faciliter l'échange d'informations entre services répressifs et prévenir le phénomène de radicalisation", de lutter "contre la criminalité organisée et le terrorisme" et de "garantir la libre circulation des personnes au sein d'une Union élargie".

L'information, qui tient sur une seule ligne en page 13 de la "Stratégie politique annuelle pour 2008" de la Commission européenne, a été révélée par le Times, vendredi 16 mars. Le quotidien rapporte que cette base de données, qui pourrait être déployée fin 2008, contiendrait aussi bien les empreintes des personnes condamnées que celles des simples suspects. Les 27 pays de l'Union seraient invités à y participer, et des pays tiers, à commencer par les Etats-Unis, pourraient eux aussi y accéder.

La proposition fait suite à la conclusion, le 15 février, d'un accord politique sur la mise en réseau des bases de données policières et la transposition des dispositions essentielles du traité de Prüm dans le cadre juridique de l'Union européenne. Signé en mai 2005 par sept Etats européens (Belgique, Allemagne, France, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche et Espagne), et soutenu, depuis, par neuf autres pays membres, il permet aux services de police d'accéder aux bases de données dactyloscopiques (empreintes digitales) et génétiques, ainsi qu'aux fichiers de plaques d'immatriculation, des autres signataires.

L'accès se fait sur la base d'une procédure dite du "hit/no hit" : en cas de concordance ("hit") entre empreintes "anonymes", les données personnelles peuvent ensuite être transmises dans le cadre d'une procédure judiciaire. Le croisement des bases de données ADN allemandes et autrichiennes, commencé en décembre 2006, a ainsi révélé près de 3 000 concordances entre des empreintes relevées dans les deux pays concernant plusieurs affaires – dont 31 meurtres et homicides, 23 infractions à caractère sexuel, 149 vols avec violence et 2 294 "autres délits".

UNE FORME DE "CONTOURNEMENT" DES INSTITUTIONS EUROPÉENNES

La coopération policière permise par le traité de Prüm permet également le franchissement des frontières, sans autorisation préalable, par les fonctionnaires de police en cas de "situation d'urgence", la création de patrouilles mixtes, de gardes armés à bord d'aéronefs et l'attribution de compétences de puissance publique nationale à des policiers étrangers, ou encore la transmission d'informations personnelles sur des personnes suspectées de terrorisme, ou susceptibles d'actes de violence à l'occasion de "manifestations de masse", "dans le domaine sportif ou en rapport avec des réunions du Conseil européen".

Dans son avis sur le traité de Prüm, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) remarquait que si "le droit des personnes à être renseignées et indemnisées fait partie du dispositif, de même que le droit à faire rectifier ou supprimer leurs données, (…) en cas de violations graves, notamment sur la sécurité et la confidentialité des traitements, aucune mesure de sanction n'est prévue vis-à-vis des autorités répressives responsables". La CNIL déplorait également une "forme de 'contournement' des institutions européennes dans un domaine relevant de la compétence de l'Union européenne".

Le contrôleur européen de la protection des données (CEPD) désapprouve lui aussi "le processus qui a abouti à ce traité". "Cela signifie en outre que le Parlement européen n'exerce aucun contrôle démocratique et la Cour de justice aucun contrôle juridictionnel", souligne-t-il. De plus, note le CEPD, il faudrait "prévoir des garanties adéquates juridiquement contraignantes pour éviter que les progrès scientifiques ne permettent d'obtenir à partir de profils ADN des données à caractère personnel".

Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire, qui remplaçait Nicolas Sarkozy lors de la signature de l'accord avec les ministres européens de l'intérieur, avait de son côté surpris ses collègues en déclarant que les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès leur naissance.

Jean Marc Manach

Posté
Ce n'est pas pour dire, mais franchement, quand on lit ce genre d'articles, on se demande comment la plupart des libérauxminarchistes ne finissent pas libertariensanarcaps…

:icon_up:

Posté
Ce n'est pas pour dire, mais franchement, quand on lit ce genre d'articles, on se demande comment la plupart des libéraux ne finissent pas libertariens…

Le prestige de l'uniforme ?

Posté
Le prestige de l'uniforme ?

Je ne pense pas, il suffit de tailler correctement le pantalon, de mettre un peu de tissu en plus au niveau de… Oups, c'était "prestige" en un seul mot. :icon_up:

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...