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Sego Contre Les Mangasses


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Les Mondes Engloutis, le seul dessin animé auquel je n'ai jamais rien compris, aussi bien à l'époque qu'une fois arrivé à l'age adulte (ils l'ont repassé sur AB1 au début de ce siècle) Le concept était parfaitement brumeux, les scénarios… nébuleux et le graphisme très particulier n'arrangeait rien. Bref, la conception que se faisait Djââck (car le ministère de la culture était coproducteur, ne l'oublions pas) d'une émission pour enfants. On en viendrait presque à aimer Dora l'exploratrice.

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Les Mondes Engloutis, le seul dessin animé auquel je n'ai jamais rien compris,

Tu m'étonnes…

Dans cette œuvre, dont le scénario a été écrit par Nina Wolmark, une psychologue du travail née en 1941 à Minsk, on est en présence d'un discours à caractère souvent onirique, flou, avec un symbolisme potentiellement freudien. Les strates et les personnages des mondes engloutis ne seraient-elles que des éléments de l'inconscient psychique individuel ou collectif ? Ce fut pour nombre d'enfants des années 1980 une des introductions en dessin animé au discours reflexif sur la socio-psycho-histoire, l'introduction du doute sur les frontières de l'introspection, et une somme très dense de modèles comportementaux et de compréhension des rapports humains dans une perspective individuelle, familiale, politique, historique globale, d'un passé mythique (Atlantide) jusqu'à l'exploration spatiale par nos propres descendants, obligés de fuir notre propre soleil mourant dans cinq milliards d'années, ou au-delà du mystère de la mort.
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Dans ce caca thermomoulé, dont le scénario a été commis par Nina Wolmark, une psychologue du travail née en 1941 à Minsk, on est en présence d'un blabla à caractère souvent onirique, flou, mou et spongieux avec une pointe de symbolisme potentiellement freudien. Les couches et les personnages des mondes engloutis ne seraient-elles que des éléments de foutage de gueule individuel ou collectif ? Ce fut pour nombre d'enfants des années 1980 un des traumatismes en dessin animé au discours réflexif sur la socio-psycho-foutaise, l'introduction du doute sur les frontières des dépenses publiques à fin expérimentales, et une somme très dense de modèles comportementaux et de compréhension des rapports humains dans une perspective individuelle, familiale, politique, historique globale, concombre turgescent d'un passé mythique (Atlantide) jusqu'à l'exploration spécieuse par nos propres descendants, obligés de fuir notre propre budget mourant dans cinq milliards d'années, ou au-delà du mystère de la mort.

Aaaaaaaaaaaaah, tout s'explique enfin !

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C'est marrant, personne dans les plus virulents contre les anime ne s'est posé les questions suivantes:

- A quel public s'adresse tel ou tel anime ou manga ? (allez dans une librairie au Japon, et vous verrez des hordes jeunes de 16-18 ans qui bouquinent les mangas)

- Les jeunes japonais sont-ils tous des sanguinaires ? (il serait amusant de comparer les agressions dans les écoles en France et au Japon, tiens !)

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Et j'oubliais, mais l'animation des Mondes Engloutis est particulièrement pourrie, autant que le plus fauché des mangas. Les subventions du Ministère de l'Enculture n'ont pas suffit à payer 24 images par secondes: il faut cligner des yeux tout du long pour que ça ait l'air en mouvement.

En revanche, la bande-son est redoutable: une écoute hier soir et j'ai encore le

dans la tête.
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En revanche, la bande-son est redoutable: une écoute hier soir et j'ai encore le
dans la tête.

Argh ! Poster un truc pareil ! Tu es à la limite de l'averto !

Mes oreilles !

Mes pov'zoreilles !

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Tu m'étonnes…

Dans cette œuvre, dont le scénario a été écrit par Nina Wolmark, une psychologue du travail née en 1941 à Minsk, on est en présence d'un discours à caractère souvent onirique, flou, avec un symbolisme potentiellement freudien. Les strates et les personnages des mondes engloutis ne seraient-elles que des éléments de l'inconscient psychique individuel ou collectif ? Ce fut pour nombre d'enfants des années 1980 une des introductions en dessin animé au discours reflexif sur la socio-psycho-histoire, l'introduction du doute sur les frontières de l'introspection, et une somme très dense de modèles comportementaux et de compréhension des rapports humains dans une perspective individuelle, familiale, politique, historique globale, d'un passé mythique (Atlantide) jusqu'à l'exploration spatiale par nos propres descendants, obligés de fuir notre propre soleil mourant dans cinq milliards d'années, ou au-delà du mystère de la mort.

:doigt:

Rajoutons là-dessus la légendaire programmation de la télé française, selon laquelle il est nécessaire de passer les épisodes d'une série dans le désordre, parce que. :icon_up:

Voir aussi dans cette interview de l'un des scénaristes les conditions de la création à la frâonçaise :

http://shagmir.free.fr/4_docs/interviews/chrisgrenier.htm

Parmi les contraintes d'écriture, il fallait que chaque épisode puisse être divisé en deux parties de 13 minutes, sans que la coupure soit trop abrupte. Et puis il fallait essayer de placer La Danse des pirates, parce que cela permettait à chaque fois au compositeur de toucher des droits… Très vite, cette contrainte m'est sortie par les yeux !

(…)

Je pouvais écrire une histoire qui se passe dans une sorte de forêt équatoriale, et la rencontre avec une sorcière, mettons, et Nina me disait : « Excellent, oui. Mais la forêt, on n'a pas encore de décor correspondant ; en revanche on a en réserve des décors de désert qui n'ont pas été beaucoup utilisés. Est-ce que vous pourriez garder la sorcière et transposer votre histoire dans le désert ? »

(…)

Le sommet à été atteint un jour où Nina Wolmark m'a téléphoné pour me révéler que je disposais de 3 jours pour écrire un épisode ! J'ai répondu que c'était impossible, mais elle m'a expliqué que non, pas du tout, en fait cela serait très facile, car le budget était pratiquement épuisé, et les délais très courts, donc cet épisode devrait être constitué à 80 ou 90 % de plans extraits d'épisodes déjà réalisés.

Eh oué, faut c'qui faut pour créer des séries pionnières dans l'enseignement du symbolisme de l'inconscient psychique de la psycho-socio-histoire freudienne aux mômes !

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Je peux faire pire!!!

Ouais!

Ségolène vante les productions françaises des années 80 pour nos chères têtes blondes, mais elles regorgent décidement de trucs chelous, LA PREUVE!

Ouais ! J'adorais Téléchat, c'était de loin une de mes émissions préférées (la seule télé discordienne !). Faut chercher "gluons" ou "

" :icon_up:
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Ouais ! J'adorais Téléchat, c'était de loin une de mes émissions préférées (la seule télé discordienne !). Faut chercher "gluons" ou "
" :doigt:

ouh punaise téléchat, ca a traumatisé ma jeunesse! Ces trucs étranges avec des voix étranges, ces vilaines marionnettes desarticulées qui parlent.

Des que j'entendais le générique, je pouvais pas m'empecher de m'enfuir à grandes ejambées. :icon_up:

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Rhâââh, Téléchat, j'ai failli en chialer en entendant le générique (que j'ai cherché sur YouTube). :icon_up:

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ouh punaise téléchat, ca a traumatisé ma jeunesse! Ces trucs étranges avec des voix étranges, ces vilaines marionnettes desarticulées qui parlent.

Des que j'entendais le générique, je pouvais pas m'empecher de m'enfuir à grandes ejambées. :doigt:

Réaction saine :icon_up: Mon grand frère, lui, était terrorisé par la peluche géante du 1 rue Sésame.

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Je peux faire pire!!!

Ouais!

Ségolène vante les productions françaises des années 80 pour nos chères têtes blondes, mais elles regorgent décidement de trucs chelous, LA PREUVE!

Et elle? Vous l'aviez oubliée, hein?

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Réaction saine :icon_up: Mon grand frère, lui, était terrorisé par la peluche géante du 1 rue Sésame.

Toccata ??? Et pourquoi pas les Bisounours, tant qu'on y est ! Il y a des gens émotifs en ce bas monde… Dire que j'ai eu longtemps honte d'avoir eu peur de la série télé Hulk, je suis à présent rassuré.

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…Dire que j'ai eu longtemps honte d'avoir eu peur de la série télé Hulk, je suis à présent rassuré.

Puisque l'on en est à confesser nos terreurs enfantines. Le truc qui m'a longtemps fichu la trouille à l'âge de 5-6 ans, ce fut l'apparition des Morlocks dans la première version du film La Machine à explorer le temps.

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Puisque l'on en est à confesser nos terreurs enfantines. Le truc qui m'a longtemps fichu la trouille à l'âge de 5-6 ans, ce fut l'apparition des Morlocks dans la première version du film La Machine à explorer le temps.

Ne l'ayant vu que vers l'âge de 13-14 ans, je n'ai pas eu la même réaction, fort compréhensible au demeurant.

Pour ma part, hormis Hulk, ma première grande frayeur se produisit lors de l'apparition de la Bête dans La Belle & la Bête de Cocteau. Je crois que j'ai dû me planquer sous un canapé (non explosif) tellement l'extraordinaire maquillage de J. Marais m'avait terrorisé. En revanche, ayant vu à la même époque des extraits et photos d'Elephant Man, je n'ai pas ressenti le moindre sentiment d'effroi.

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Ceux qui m'effrayaient étaient "Léguman" de Téléchat ainsi que tous les personnages du film "The Dark Crystal". Je me souviens aussi avoir vu "The Exorcist" à neuf ans ; j'ai regardé le film caché derrière le canapé.

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En revanche, ayant vu à la même époque des extraits et photos d'Elephant Man, je n'ai pas ressenti le moindre sentiment d'effroi.

Elephant Man, c'est pas pour faire peur, seulement pour faire chialer dans les chaumières. C'est peu dire que je n'apprécie guère cette pellicule lacrymale.

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Ceux qui m'effrayaient étaient "Léguman" de Téléchat ainsi que tous les personnages du film "The Dark Crystal". Je me souviens aussi avoir vu "The Exorcist" à neuf ans ; j'ai regardé le film caché derrière le canapé.

Aaah, oui, Dark Crystal. Je me rappelle avoir eu énormément de mal à terminer mon vol-au-vent en voyant un reportage sur ce film aux créatures peu ragoûtantes.

Elephant Man, c'est pas pour faire peur, seulement pour faire chialer dans les chaumières.

Sans blague ! :icon_up: N'empêche que des tas de gens - adultes ou enfants - ont certainement dû être terrorisés en voyant le malheureux.

C'est peu dire que je n'apprécie guère cette pellicule lacrymale.

Ah bon ? C'est pourtant le seul Lynch qui évite le tape-à-l'oeil vulgaire et la métaphysique de comptoir. Film très émouvant, du reste, comme en témoigne cet extrait : http://youtube.com/watch?v=R38pUVv5ceQ

Sinon : "l'âge venant, (Lucilio) prendra conscience qu'il a également un coeur et sera touché par d'autres oeuvres. Je le prédis assez facilement car cela a été mon parcours." :doigt:

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Réaction saine :icon_up: Mon grand frère, lui, était terrorisé par la peluche géante du 1 rue Sésame.

et que dire de la version

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Toccata ??? Et pourquoi pas les Bisounours, tant qu'on y est ! Il y a des gens émotifs en ce bas monde…

Sérieusement, je vois dans les Bisounours une des figures de la gauche contemporaine : tout le monde doit être cool, gentil, sympa, anti-discrimination et afficher le sourire béat d'un spectateur de la tournée des "enfoirés".

Mais attention: qu'un dissident ne partage pas cette impératif collectif pour se vautrer dans le sentimentalisme bien-pensant et les Bisounours se transforment en Gremlins prêts à lui faire la peau, mordant subitement ses jambes avec leurs petits crocs pointus.

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…la seule série de DA française de cette époque qui ne suçait pas des queues de castors, ce doit être les Mondes Engloutis et cette série était manifestement écrite sous stupéfiants…

ha les Mondes Engloutis :doigt:

le meilleur de tous ces mangas, c'était le doublage made in France, avec une mention spéciale pour Ken :icon_up:

…Et c'est là où justement le doublage de Ken le Survivant est différent des autres, c'est que les autres on suivait la traduction et ce qu'on nous disait de faire. Y'avait une traduction, c'était cartésien et puis c'était comme ça. Tandis que là c'était tellement…, et l'image qui nous intéressait assez peu, et l'histoire nous intéressait assez peu, c'était violent, violent, violent, violent. Donc j'ai dit à Salvas : "est-ce que tu es d'accord pour qu'on déconne?" C'est vraiment comme ça que c'est parti…

Attendez, parce vous allez voir ça va assez loin : on disait par exemple "tasse à café". Alors le premier qui réussit à placer dans le dialogue "tasse à café"… Alors c'était dément parce que d'un seul coup Ken arrivait : "non j'irai sur la planète, mais avant je prendrai une tasse de café". C'était à celui qui placerait le mot. Des conneries comme ça. Donc on est partis sur des trucs délirants. C'était presque de l'impro. Comme la bouche de ce dessin animé, c'est quand-même ce mouvement-là (imitation de mouvement de lèvre avec les doigts) : c'est pas un dessin animé élaboré où faut être très synchro. Donc là on a complètement déliré. Comme on avait l'habitude de faire ça, et qu'on était assez drôles dans la vie, alors on a déliré. Ca a donné des trucs… on ne les écoute … parfois on les écoutait, parce qu'on écoute jamais : on n'écoutait pas, ni le japonais ni ce qu'on avait fait. Mais là on écoutait ce qu'on avait fait car on était MORTS de rire. On se disait : "mais c'est pas possible de dire des conneries pareilles !"

lien

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Puisque l'on en est à confesser nos terreurs enfantines. Le truc qui m'a longtemps fichu la trouille à l'âge de 5-6 ans, ce fut l'apparition des Morlocks dans la première version du film La Machine à explorer le temps.

Ce film m'a marqué à vie, c'est la première fois que j'entendais (enfin que j'avais conscience d'entendre) une sirène de raid aérien. Le 1er mercredi du mois suivant, j'ai cru que y'avait la guerre pour de vrai.

Et plus tard en jouant à Silent Hill, ce même bruitage utilisé pour annoncer le passage dans les ténèbres > traumatisé.

Ça m'a tellement marqué que j'ai fait un morceau de musique d'ambiance sur ce thème.

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Ce film m'a marqué à vie…

Comme quoi, même avec des trucages tout ce qu'il y a de plus risibles (pour les standards actuels), on arrivait à faire des films plus que potables à l'époque.

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