Aller au contenu

La raclure Battisti arrêtée au Brésil


Roniberal

Messages recommandés

Posté
Dans tous les articles cités, repris par l'accusation, on cite le nombre des victimes de la période des années de plomb (plus ou moins 350 morts selon les sources), comme pour justifier l'acte d'accusation de Battisti, mais curieusement ces articles omettent de préciser que moins de 100 victimes sont à attribuer aux activistes de l'extrême-gauche, le reste est a attribuer aux activistes de l'extrême-droite qui ont initié ces années de plomb!

Ta malhonnêteté intellectuelle est patente: il y a eu 128 morts dus à l'extrême-gauche:

http://www.humanite.presse.fr/journal/2004…04-03-16-390164

Les années de plomb, précise Isabelle Sommier, du milieu des années soixante-dix à 1982, période d’une vaste offensive antiterroriste, les années de plomb ont fait 2 000 blessés et 380 morts. 128 tués par l’extrême gauche, les autres par l’extrême droite dans les attentats à la bombe.

Mais il est de notoriété publique que l'Humanité est un journal à la solde des capitalistes! :doigt:

Déjà, en dévoilant une fausse information, tu te mets hors-course du débat, ce qui n'est pas la première fois ici-même.

Par ailleurs, en quoi le fait que l'extrême-droite ait tué plus de personnes que l'extrême-gauche dédouane-t-il cette dernière?

Ici, c'est un fil sur le criminel Battisti, pas sur les années de plomb en général.

Si tu veux parler des crimes de l'extrême-droite durant cette période, tu n'as qu'à ouvrir un autre fil…

Pourquoi les articles à charge insistent-ils sur le fils d'une des victimes (Torregiani) blessé et resté paralysé, mais omettent de rappeler que la balle qui l'a atteint venait du pistolet du père (expertise balistique reconnue au tribunal) ? – par exemple ici.

:warez:

Ben tiens, c'est-à-dire que selon toi, si demain, je tue un homme qui se trouve à proximité d'une falaise, que ce dernier chute sur une femme qui s'y trouve aussi, laquelle tombe ensuite dans la mer, le coupable est l'homme qui a eu la "cruauté" de s'effondrer.

Un petit cours de Droit te ferait du bien, mon ami.

Par ailleurs, quoi qu'affirme Vargas, Battisti était bien un des commanditaires du meurtre et s'il le désapprouvait vraiment, il n'avait qu'à aller dénoncer ses petits copains à la police au lieu de faire semblant d'avoir été attristé par la nouvelle de la blessure du fils Torregiani…

Comment peut-il être condamné pour « quatre homicides aggravés » alors qu'il n'en aurait exécuté que deux ? – si tant est qu'il les avoue.

:warez:

Parce que, selon toi, on ne peut être condamné que si on avoue un crime…

Curieuse vision du Droit, une fois encore…

Comment se fait-il qu'un premier procès l'a condamné à une peine faible (douze ans), pour participation à bande armée et recel d'armes, ce qu'il ne nie pas, et que neuf ans plus tard il est condamné à perpète pour quatre assassinats qu'il n'a pas pu matériellement exécuter, qu'il nie avoir exécutés, et qu'aucune preuve matérielle ne vient étayer ? – les rumeurs ne sont pas des preuves…sinon ça se saurait.

:ninja:

http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060420…e_et_signe.html

"Dans les différents arrêts rendus par la cour d'assises de Milan en 1988, 1990 et 1993, on constate que l'enquête produit contre Battisti les éléments de preuve utilisés dans toutes les démocraties : expertise balistique, documents rédigés par les terroristes et saisis lors de perquisitions, déclarations de nombreux témoins lors des différents attentats, aveux de cinq membres du «groupe opérationnel» des PAC. En France, bien des accusés sont condamnés sur des preuves plus fragiles et bénéficient de droits de la défense moins exigeants."

A ce sujet sur la "très objective" Fred Vargas (toujours cité par Perrault):

"Pour sa part, en progrès par rapport à son livre La Vérité sur Battisti (Viviane Hamy), Fred Vargas n'insulte personne dans sa postface. Les procédés restent en revanche identiques. Niant avec aplomb des faits avérés à la simple lecture des arrêts, Fred Vargas cite même des propos au vitriol tenus par l'avocat de Battisti sur Pietro Mutti, en les attribuant aux magistrats de la cour d'assises de Milan. C'est sans doute ce qu'on appelle «une intellectuelle engagée»."

Laquelle Vargas a été "giflée" d'abord par Gilda Piersanti, l'année dernière:

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article671

"Cela vous honore que, du plus haut de votre réputation d’écrivain de polars, vous ayez embrassé avec fougue la cause de la vérité historique, du déni de justice et de la parole donnée.

Vous avez dû mener des recherches aussi longues, honnêtes et approfondies que la difficile interprétation des années de plomb en Italie l’exige. Ces recherches ont dû nourrir votre réflexion critique et votre conscience éthique jusqu’à vous faire exprimer publiquement votre mépris absolu envers la justice italienne. Cette justice qui, en 1993, a condamné à la prison à vie Cesare Battisti « uniquement » (vous l’affirmez) sur la base des déclarations des repentis dans des procès célébrés par contumace.

Puisque vous ne réclamez pas l’immunité pour les écrivains, j’en déduis que vous jugez l’écrivain Battisti innocent des quatre meurtres que la justice italienne lui attribue. D’ailleurs, si vous faites appel à la fameuse « parole donnée » par François Mitterrand (mais la « parole donnée » a-t-elle valeur juridique ? La magistrature doit-elle s’incliner devant le verbe du chef de l’Etat ?), c’est bien en évoquant son innocence, car nous tous, nous n’ignorons pas qu’en 1985, le Président Mitterrand avait pris la précaution de préciser que la protection de la France concernant les réfugiés italiens s’arrêtait où commençaient les crimes de sang. Vous ne faites aucune confiance à l’intégrité des magistrats italiens ni à la probité de la justice italienne ni à la Convention européenne sur l’assistance judiciaire en matière pénale du 29 mai 2000, laquelle stipule que les Etats membres expriment « leur confiance dans la structure et dans le fonctionnement de leurs systèmes judiciaires et dans la capacité de tous les Etats membres de garantir un procès équitable ». Vous n’avez donc aucun besoin de rappeler à vos lecteurs que Cesare Battisti a été condamné à la prison à vie par trois cours ordinaires se réclamant d’une juridiction ordinaire (avec critères normaux d’évaluation de la preuve), ni qu’en France les procès pour terrorisme sont jugés par une cour spéciale, composée uniquement de juges en robe, en l’absence de jury populaire.

Vous ne jugez aucunement utile de citer le contenu des arrêts des cours d’assise italiennes qui ont jugé Battisti Cesare coupable de quatre meurtres et ont analysé les différents degrés de son implication : pour le meurtre du maréchal des gardiens de prison Antonio Santoro, à Udine, le 6 juin 1978, et pour celui de l’agent de police Andrea Campagna, à Milan, le 19 avril 1979 : coupable d’avoir tiré dans la tête et le dos des victimes ; pour le meurtre du boucher Lino Sabbadin à Mestre, le 16 février 1979 : coupable de concours en homicide (il couvrait, armé, le tueur Diego Giacomini) ; pour le meurtre du bijoutier Pier Luigi Torreggiani à Milan, tué lui aussi le 16 février 1979 : coupable d’en avoir eu l’idée et de l’avoir organisé. Ces deux derniers meurtres furent exécutés le même jour par les PAC (Prolétaires armés pour le communisme dont Cesare Battisti était l’un des leaders), qui les ont revendiqués comme exemple de justice prolétaire contre deux commerçants coupables d’avoir tiré, pour se défendre, sur les braqueurs armés de ces mêmes PAC.

Vous avez dû estimer aussi qu’il était inutile de faire allusion au long iter judiciaire des trois procès (la cour d’assise, la cour d’appel d’assise, puis de nouveau l’assise) dont a fait l’objet Cesare Battisti, de même qu’il vous a semblé superflu de citer son recours en Cassation avant le dernier procès en assise qui, le 31 mars 1993, a prononcé l’arrêt de sa condamnation définitive à la prison à vie.

A quoi bon rappeler ces trois procès puisque Battisti a été jugé par contumace ? Même si la contumace fut la conséquence de son évasion spectaculaire, armes à la main, le 4 octobre 1981, de la prison de Frosinone, où un commando des COLP (Communistes organisés pour la libération prolétaire) avait pénétré, libérant par la même occasion un camorriste qui ne se fit pas prier. Or, le procès par contumace italien a été reconnu parfaitement légal par la Cour juridique de Strasbourg, étant donné que la défense y est représentée. Mais à quoi bon le rappeler aux lecteurs ?

A quoi bon leur rappeler aussi la différence avec le procès par contumace français, qui, se tenant en l’absence des avocats de la défense, explique qu’ici l’inculpé soit de nouveau jugé ? Peu importe. Les trois procès de Cesare Battisti, reconnu coupable de quatre meurtres par trois cours différentes, même s’ils se sont déroulés en la présence de sa défense (et une défense excellente puisqu’elle a su faire tous les recours prévus par la loi) se sont néanmoins appuyés sur les aveux des repentis.

Que l’aveu d’un repenti soit nécessairement vérifié pour qu’il se transforme en preuve devant une cour, et que d’autres preuves et d’autres témoins à charge aient fondé la décision des juges italiens, ne saurait s’avérer un argument valable à vos yeux puisque la justice italienne ne mérite pas votre confiance ! Et que le recours aux repentis existe aussi en France pour les crimes dus au terrorisme ne saurait vous émouvoir : il est question de l’Italie, pas de la France ! Qui se souvient encore aujourd’hui de Frédérique Germain, surnommée « Blond-Blond » ?

Cette « repentie » d’Action directe a pourtant permis d’établir, en 1983, la responsabilité de deux terroristes italiens, Franco Fiorina et Gloria Argano, qui, en collaboration avec les terroristes d’Action directe, avaient participé à l’assassinat de deux agents de police avenue Trudaine, à Paris. Après les assassinats du général Audran et du P-D-G de Renault, Georges Besse, nous retrouvons de nouveau la repentie Frédérique Germain en février 1988, quand les premières condamnations commencent à tomber sur les membres d’Action directe ; « Blond-Blond », condamnée elle aussi, ne purgera pas sa peine pour avoir justement aidé la justice française.

Comment critiquer alors la législation italienne sur les repentis, qui a contribué à sortir l’Italie des années de plomb, alors que la France n’a pas hésité à y faire recours pour neutraliser son unique petit groupe de terroristes français ? Et pour ne pas abandonner trop rapidement le triste chapitre d’Action directe, comment ne pas rappeler la condition des trois terroristes du groupe incarcérés en février 1987 et condamnés à la prison à vie ? Nathalie Ménigon, gît depuis 1996 dans la prison de Bapaume, hémiplégique, à la suite de deux attaques cérébrales ; Georges Cipriani est enfermé depuis 2001 dans l’hôpital psychiatrique de Sarreguemines ; Jean-Marc Rouillan est détenu depuis dix-sept ans dans une cellule de Moulins-Yzeure, « la prison la plus sûre d’Europe ». Comment ne pas relever l’inanité des seulement 300 signatures (parmi lesquelles aucun « nom » de l’intelligentsia parisienne) de la pétition pour la libération de Ménigon face aux 20 000 signatures pour Battisti ?

Depuis le jour de leur arrestation, Rouillan, Ménigon et Cipriani ont été soumis à un régime spécial avec isolement total ; en mai 1994, une cour spéciale a condamné les membres d’Action directe à la prison à vie et les peines ont été assorties de 18 ans de sûreté et d’un régime spécial sans aucune remise de peine, ni pour le fou (Cipriani) ni pour l’hémiplégique (Ménigon). Même la loi Kouchner concernant les prisonniers vieux et malades ne leur a pas profité, alors qu’elle a bénéficié à l’ex-préfet collaborationniste Papon. Le syndicat des magistrats a jugé leur cas équivalent à « torture et traitement inhumain et dégradant par rapport aux conventions européennes ».

La France admettrait donc chez elle une législation d’urgence pour les crimes terroristes et le recours aux repentis, mais à l’extérieur elle se proclamerait championne du droit ? Ou bien, plus simplement, est-ce le statut d’écrivain qui opérerait une sorte de transmutation éthique mettant les écrivains hors la loi ? Le mot d’ordre serait-il donc : « Immunité pour les écrivains » ?"

Puis "giflée" il y a deux jours par Armando Spataro:

"Fred Vargas, archéologue et écrivain, est venue apporter son soutien au fugitif Cesare Battisti, condamné à perpétuité, auquel elle dit être liée par une profonde amitié ( Le Monde daté 14-15 novembre). Elle se porte garante de son innocence et lui accorde le statut de persécuté par les justices italienne et française.

Dans des conditions normales, il me semblerait superflu de répliquer après les nombreuses et concordantes décisions des juges italiens et français. Mais certains arguments utilisés par Mme Vargas, qui - soyons clair - ne sont pas fondés, imposent des précisions. Pas pour défendre l'honneur de certains magistrats, mais au nom de la vérité, et cela, je le dois - en m'excusant pour la rhétorique - à la mémoire de tant de magistrats italiens tués par les terroristes, seulement parce qu'ils appliquaient la loi et parce que tel était leur devoir.

Je souhaite cependant rassurer les lecteurs : je n'entends pas tomber dans la provocation de ceux qui pensent qu'il est possible de raconter à nouveau, et en quelques mots, les faits dramatiques qui ont ensanglanté l'Italie pendant vingt ans et de rappeler sur une page de journal des procès qui ont coûté des années de travail à des magistrats, à des avocats et à des policiers.

Il est en tout cas opportun de rappeler que les terroristes ont également tué des avocats et menacé des juges populaires pour empêcher la tenue de procès, qui, malgré tout, ont eu lieu devant des cours et des tribunaux ordinaires et non dans des stades. Des tribunaux ordinaires, pas des juges spéciaux, des avocats bien conscients de leur rôle de garants du droit et des droits, et non pas des instruments de l'aveugle répression de l'Etat, ont permis aux accusés de se défendre, même quand ceux-ci le refusaient. Et les mêmes juges, parfois en payant de leur vie, ont appliqué les lois votées par le Parlement italien, qui certainement étaient sévères, mais qui n'ont jamais mis en danger les garanties et les droits des accusés.

La vérité est donc écrite dans les décisions de condamnation qui sont à la disposition de quiconque a la patience de les lire. Et ce sont des sentences qui pèsent lourd et qui démentent de façon éclatante ce que les amis de Battisti affirment : par exemple qu'il n'y aurait contre lui que les accusations d'un repenti auquel on ne peut faire confiance ; qu'il n'y aurait pas de témoins pour confirmer ses déclarations ni aucun autre élément de preuve. J'aurais évidemment besoin des centaines de pages de ces arrêts, rendus par quatre cours différentes, y compris la Cour de cassation, au terme de quatre degrés de juridiction, pour parcourir à nouveau les motivations des condamnations infligées à Battisti et à ses complices.

Je me limiterai donc à quelques observations. Je pense que l'archéologue-écrivain Vargas, de la bonne foi de laquelle je ne doute pas, a été mal informée et je crois que son ami Battisti, avant de s'enfuir, lui a menti : pour commencer, elle démontre qu'elle ne connaît même pas les motivations des homicides du bijoutier Torregiani et du boucher Sabbadin tués, non comme elle l'affirme, car ils étaient des sympathisants d'extrême droite ou des fascistes, mais par rétorsion, car ils avaient eu l'audace de réagir à des braquages qu'ils avaient subis en tirant sur leurs auteurs.

Mme Vargas ignore que Battisti ne fut pas condamné seulement pour son appartenance aux Prolétaires armés pour le communisme (PAC) et pour quatre homicides, mais également pour de nombreux vols et agressions, et pour détention et port d'armes, ayant été entre autres arrêté en 1979 dans une base de l'organisation, pleine de mitraillettes, pistolets et fusils : il n'était donc pas un simple antagoniste politique ou militant innocent de groupes de gauche !

Mais d'autres circonstances que Mme Vargas cite, à vrai dire, ne sont pas le fruit d'une mauvaise connaissance des faits, mais, simplement, ne reflètent absolument pas la réalité. Je me permets d'en dresser une liste :

1) Il n'est pas vrai que Battisti, « arrêté en 1979… neuf ans plus tard se retrouve accusé de la totalité des actions des PAC » : il a été, en fait, immédiatement soupçonné pour l'homicide de Torregiani et pour d'autres graves délits, mais un peu plus de deux ans passèrent (pas neuf) avant que les preuves de sa responsabilité soient établies. Pendant ce temps, il s'était évadé de la prison où il était détenu.

2) Il n'est pas vrai que « le repenti Mutti » était « un jeune homme perturbé, ravagé par les drogues, bégayant ses accusations ». Mutti ne balbutiait pas, était sain d'esprit, n'était pas drogué, et ses aveux ont été validés par de nombreux témoignages et par les collaborations successives d'autres ex-terroristes ; les cours italiennes lui ont donc reconnu le crédit qu'il méritait.

3) Il n'est pas vrai qu' « une pratique courante au sein de certains groupes de l'époque permettait, en cas d'arrestation, de se défausser sur un camarade en sécurité à l'étranger. Mutti ayant aidé Battisti à s'évader, il fut convenu entre eux que Mutti pourrait utiliser son nom en cas de coup dur ». C'est la première fois en trente ans d'expérience professionnelle que j'entends une histoire aussi étrange et inédite. Il serait intéressant de connaître la source que l'archéoloque-écrivain Vargas cite sans la soumettre à aucune vérification critique.

4) Il n'est pas vrai que « Mutti voulait reconstituer le groupe dissous des PAC… mais Battisti avait pris conscience depuis longtemps que la lutte armée devait finir et qu'elle était un piège, une impasse ». Battisti, en fait, fut l'un des assassins les plus cruels et déterminés que le terrorisme italien ait jamais connus et il n'a jamais pensé au cours de ces années, peut-être également en raison de son parcours dans la criminalité de droit commun, se dissocier ou critiquer la pratique de la lutte armée.

5) Il n'est donc pas vrai que « Battisti avec d'autres membres du groupe, s'était résolument opposé [aux attentats Torregiani et Sabbadin], formant une dissidence ». Il en fut un des initiateurs et l'un des principaux protagonistes, participant personnellement, comme l'on sait, à l'homicide de Sabbadin. Du reste, Mme Vargas se contredit quand elle affirme qu' « il n'est pas concevable que Battisti, dissident, ait organisé une agression qu'il réprouvait si fortement ».

Dans ce cas, on ne comprendrait pas pourquoi Mutti, qui avouera sa participation à de nombreux crimes des PAC commis en 1978 et en 1979, aurait aidé Battisti - ce qui est relaté même par Mme Vargas - à s'évader de prison en 1981. Selon elle, Mutti s'était déjà éloigné de Battisti du fait de divergences sur le fait de poursuivre ou non la lutte armée, à partir justement de l'exécution des homicides Torregiani et Sabbadin.

Je pourrais bien sûr allonger la liste des graves inexactitudes contenues dans le texte de Mme Vargas, relatives également aux homicides de Santoro et Campagna que l'écrivain, avec une certaine désinvolture, semble attribuer à de supposées tortures, en réalité inexistantes, que les victimes - appartenant à la police - auraient infligées aux détenus.

Mais je ne veux pas trahir ma promesse : que celui qui désire approfondir les faits lise les sentences plutôt que les arguments présentés par les amis de Battisti. Ce dernier, en réalité, ne fut pas un intellectuel combattant pour la liberté qui choisit « l'exil au Mexique », mais un pur assassin qui échappa à la justice et aux peines infligées par les juges, peines que le pays tout entier (pas seulement les parents des victimes) attendait. La justice - soyons clair - n'est pas une vengeance mais le lieu d'affirmation des règles de l'Etat de droit : et celui qui les viole, d'autant plus s'il tue son prochain, doit payer.

Battisti est présenté comme une âme candide qui ne s'est pas défendue et s'est tue car il « ressentait intensément le sentiment d'une responsabilité politique, collective. A ses yeux, proclamer son innocence personnelle, c'était fuir ce qu'il considérait être sa «responsabilité politique», c'était se dédouaner à bon compte de son passé, ce qu'il ne s'estimait pas le droit de faire. Se trouvait aussi menacée la petite communauté des réfugiés italiens, protégés depuis vingt ans par la parole de la France ».

Battisti, en réalité, ne s'est pas défendu parce que le poids des preuves qui le chargeaient était incontestable ; il a préféré, au cours du premier procès, menacer les juges et les représentants du ministère public. Parce qu'après il s'est évadé et parce que, récemment, son personnage, mythifié avec l'aide de ses amis français, ne pouvait évidemment s'appauvrir par la reconnaissance - même tardive - de ses responsabilités.

Bien sûr, chacun a le droit de se défendre comme il croit devoir le faire, même par le silence (c'est en effet la voie la plus facile pour celui qui sait pouvoir être démenti en avançant au cours du procès des éléments susceptibles d'être contredits), mais de la part d'intellectuels, de femmes et d'hommes de culture, il serait juste de s'attendre à une plus grande objectivité et à un effort d'information.

Il est vrai que « la justice italienne de l'époque… » utilisait - et utilise encore - le système des repentis pour combattre le terrorisme. J'ajoute : pour combattre la mafia et la corruption. Mais il est franchement offensant d'affirmer qu'elle le fit « jusqu'à ses pires déviances pour régler l'intégralité des affaires, que les coupables fussent vrais ou vraisemblables » .

La fiabilité du système judiciaire italien n'a certes pas besoin de l'accord de Mme Vargas. Je voudrais rappeler à tous les lecteurs que c'est justement grâce à la collaboration d'un autre repenti italien, Bruno Bertelli (dont j'ai moi-même enregistré les déclarations, en informant immédiatement mes collègues français), que furent recueillies les premières et décisives preuves contre les terroristes d'Action directe qui, le 31 mai 1983, avenue Trudaine à Paris, avaient tué deux agents de police français (Emile Gondry et Claude Caiola) : même les juges français considéraient tout à fait crédible ce « collaborateur » italien et les responsables des meurtres - dont deux terroristes italiens - furent tous condamnés.

Ce que j'entends dire par là ? Une vérité implacable : que tous les systèmes de justice des pays démocratiques - qui vantent désormais un excellent standard de « confiance réciproque » - connaissent l'utilisation procédurale de ces « repentis » que l'on nomme ailleurs « collaborateurs de justice ». De plus, l'adoption d'un tel outil procédural est actuellement prévue par les instruments internationaux les plus élaborés, comme la Convention ONU signée à Palerme en 2000 (article 26) ou le Plan d'action de l'Union européenne de 1998 sur la criminalité organisée.

Je regrette donc que l'attaque du système judiciaire italien et la béatification de Battisti se manifestent encore sous une forme idéologique et totalement infondée, en oubliant - entre autres - que l'Etat italien, avec trois lois successives (la dernière mettait en valeur la dissociation politique sans demander à personne d'accuser les complices et donc de donner des noms), a donné une large possibilité à chacun de tourner la page de son propre passé de terroriste. Si bien qu'aujourd'hui en Italie seuls sont détenus ceux qui croient encore au terrorisme et incitent à la lutte armée. Battisti, lui, n'a jamais jugé bon de profiter de la loi qui récompensait la simple renonciation ( « dissociazione » ) aux pratiques terroristes.

Dans ce choix, il n'y a pas d'espace pour la peur supposée de devoir évoquer des responsabilités, individuelles ou collectives, d'ailleurs désormais juridiquement et historiquement devenues incontestables. Naturellement, chacun peut répondre comme il le veut à la question posée par Mme Vargas ( « pourquoi, s'il n'est pas coupable, Battisti n'a-t-il pas répliqué aux accusations qui l'accablèrent de mars à juin 2004 ? » ), mais franchement superflue et rhétorique me semble l'exhortation qui conclut son article ( « au lecteur de […] se demander si le gouvernement peut livrer Battisti à la prison italienne ! »).

Battisti s'est enfui une fois de plus, un assassin est encore en liberté et c'est maintenant à la communauté internationale - pas seulement aux autorités et à la justice françaises qui ont évalué la demande italienne avec tant d'attention - d'assurer son incarcération. Ce qui arrivera tôt ou tard.

Une dernière chose : la seule vérité dans l'article de Mme Vargas est que Cesare Battisti, étant à Mestre pour assassiner Sabbadin, n'a pu tirer sur le fils du pauvre Torregiani ! Mais je défie les amis de Battisti de trouver un seul acte judiciaire ou un commentaire des autorités italiennes dans lequel on affirme le contraire : l'erreur vient donc des commentateurs mal informés, tels l'archéologue-écrivain Vargas, justement."

Et bam! :blink:

Par ailleurs, un autre article du toujours très pertinent Guillaume Perrault:

http://www.primo-europe.org/showdocs.php?r…oc=Do-899771554

"Saisie, la Cour de cassation italienne a entériné trois condamnations sur quatre en 1991, mais a reconnu que la quatrième souffrait d'un vice de forme. Une troisième cour d'assises, alors désignée, a confirmé le quatrième verdict en 1993. Enfin, depuis 1989, la Cour européenne des droits de l'homme a validé la procédure par contumace en vigueur chez nos voisins italiens. Les juges de Strasbourg ont souligné que cette procédure respectait pleinement le principe du débat contradictoire."

Voilà, en clair, Battisti n'a pas du tout été victime d'un complot puisque la Cour de Cassation italienne elle-même a reconnu le vice de form et a même désigné une troisième Cour d'Assises. La CEDH a, quant à elle, validé la procédure de coutumace et souligné que cette procédure respectait le principe du débat contradictoire.

Mais peut-être que selon toi, Battisti a été victime d'un complot européen, qui sait? :yang:

Pourquoi l'acte d'accusation ne repose-t-il que sur les déclarations de repentis corroborées par celles de dissociés, souvent obtenues de manière discutable ? – sont-ce des preuves valides, lorsque l'on sait que ces repentis et dissociés bénéficiaient de remise de peine en cas de dénonciation. Et c'est l'accusateur de Battisti, repenti dont la crédibilité est douteuse, qui a chargé la mule en lui faisant endosser les quatre assassinats…en fait tous les assassinats attribués aux PAC.

Répondu plus haut.

Pourquoi les quatre assassinats reprochés à Battisti sont postérieurs à la découverte du corps d'Aldo Moro assassiné par les BR – c'est à partir de cet évènement que, selon Battisti lui-même, il aurait renoncé aux actions violentes ? – à moins qu'un assassinat ne soit pas une action violente…Pourquoi ne pas le croire ?

:icon_up:

Dis, juste une question, tu vas encore oser apparaître sur ce fil ou pas?

Invité jabial
Posté

Ce forum est réservé aux libéraux. Cadmos, dehors.

Posté
Ce forum est réservé aux libéraux. Cadmos, dehors.

Si tu savais depuis combien de temps j'attendais ce message.

Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci…

Cette fois, c'est sûr, si tu te présentes, je vote pour toi aux prochaines élections internes d'AL! :icon_up:

Posté

Je vous rappelle qu'on n'a pas à commenter les décisions de la modération !!

De plus le spammming/flooding est aussi très mal vu par la charte.

Merci jabial !

Le prochain qui fait un ad hominem indirect sur Jabial recevra lui aussi une première mise en garde par MP en guise de remerciement.

Cette fois, c'est sûr, si tu te présentes, je vote pour toi aux prochaines élections internes d'AL! tongue.gif

Les menaces de type "Si tu fais X alors Y" ne sont pas non plus tolérées.

Posté
Si tu savais depuis combien de temps j'attendais ce message.

Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci…

Cette fois, c'est sûr, si tu te présentes, je vote pour toi aux prochaines élections internes d'AL! :icon_up:

En tous cas, belle réponse de ta part (un peu plus haut), Roniberal.

Posté
Je vous rappelle qu'on n'a pas à commenter les décisions de la modération !!

De plus le spammming/flooding est aussi très mal vu par la charte.

Le prochain qui fait un ad hominem indirect sur Jabial recevra lui aussi une première mise en garde par MP en guise de remerciement.

Les menaces de type "Si tu fais X alors Y" ne sont pas non plus tolérées.

:icon_up:

Posté
C'est un vilain coup électoral que vient de perpétrer Nicolas Sarkozy. Ainsi, la police française a déployé des moyens importants de surveillance et d'enquête pour piéger un exilé qui ne menace plus personne depuis près de trente ans, qui a vécu pendant de longues années une vie effacée d'activiste à la retraite, avant de s'enfuir au bout de la terre pour se fondre dans un oubli inoffensif et mélancolique.

joffrin dans libé.

ils vont finir par me faire voter Sarkozy ces cons …

Posté

Et le même argument revient à chaque fois: "C'était il y a longtemps et il est maintenant inoffensif". Chose d'autant plus incompréhensive que ce sont les mêmes qui tapaient sur Papon il y a peu. Comme si la prescription prévalait plus pour des actes de terrorisme perpétrées il y a moins de 30 ans que pour l'exécution d'ordres allemands il y a plus de 60 ans…

Posté
… une vie effacée d'activiste à la retraite …

Tiens, ils ont une retraite, les activistes ? Et une "CAC" (caisse des activites communistes), aussi ?

Intéressant. Je me demande pourquoi je ne m'y suis pas déjà inscrit, tiens.

Posté

C'est un vilain coup électoral que vient de perpétrer Nicolas Sarkozy. Ainsi, la police française a déployé des moyens importants de surveillance et d'enquête pour piéger un exilé qui ne menace plus personne depuis près de trente ans, qui a vécu pendant de longues années une vie effacée d'activiste à la retraite, avant de s'enfuir au bout de la terre pour se fondre dans un oubli inoffensif et mélancolique.

joffrin dans libé.

ils vont finir par me faire voter Sarkozy ces cons …

Bien sûr cette sinistre andouille n'envisage pas une seconde que brésiliens et italiens aient pu jouer un rôle dans l'arrestation. Il doit croire que Sarko le génie du mal ne peut agir que seul, ou bien s'imaginer que ces pays de sauvages ne sont pas fichus de réussir quoi que ce soit sans la Frâonce. Mais de fait si Sarko a un tant soit peu facilité la capture pour des motifs électoraux, c'est tant mieux : cette élection aura au moins eu une conséquence heureuse ! Faire arrêter un assassin, c'est quand même autre chose que de signer des pactes écologiques à la gomme…

Posté
[…] Il doit croire que Sarko le génie du mal ne peut agir que seul, […]

Le démiurge maléfique est au centre de l'imaginaire gauchiste.

Posté
Et le même argument revient à chaque fois: "C'était il y a longtemps et il est maintenant inoffensif". Chose d'autant plus incompréhensive que ce sont les mêmes qui tapaient sur Papon il y a peu. Comme si la prescription prévalait plus pour des actes de terrorisme perpétrées il y a moins de 30 ans que pour l'exécution d'ordres allemands il y a plus de 60 ans…

Bienvenue dans l'art du double standard…

Posté
Bienvenue dans l'art du double standard…

Ultra-classique, malheureusement…

Posté

Euh… RonnyLibéral tu devrais faire attention quand même. Mitterrand avait certainement de bonnes raisons de protéger Battisti. Parfois pour la sécurité nationale, il est important de faire prévaloir la raison d'état.

Et puis d'un autre côté ça fait un bon coup de pub pour Sarko, ce qui n'est pas si mauvais que ça vu que Fillias n'est plus ça. A moins que comme Fillias tu te rallies à Bayrou.

Posté
Euh… RonnyLibéral

Troll

tu devrais faire attention quand même. Mitterrand avait certainement de bonnes raisons de protéger Battisti. Parfois pour la sécurité nationale, il est important de faire prévaloir la raison d'état.

Troll

Et puis d'un autre côté ça fait un bon coup de pub pour Sarko, ce qui n'est pas si mauvais que ça vu que Fillias n'est plus ça. A moins que comme Fillias tu te rallies à Bayrou.

Troll

Posté

attendez parce que on a pas la mêmes idées que vous, vous vous sentez offensés…

Mais où est la liberté d'expression???

N'est-ce pas un principe de libéraux….

Posté
attendez parce que on a pas la mêmes idées que vous, vous vous sentez offensés…

Je ne suis pas offense mais "RonnyLiberal", pour un nouveau venu, c'est trop gros ca passe pas.

Posté
N'est-ce pas un principe de libéraux….

Déjà pour commencer on dit : "n'est-ce pas un principe d'enf** de libéral"

Posté
OK excuses moi… j'avais pas capté, libéral ça passe bien aussi tu me diras… pour un libéral! ;-)

Et Roni -> Ronny c'etait evidemment pas fait expres :icon_up:

Posté

Attossssion : troll détecté. On relit le fil calmement et on réfléchit avant de poster.

Posté
Mitterrand avait certainement de bonnes raisons de protéger Battisti. Parfois pour la sécurité nationale, il est important de faire prévaloir la raison d'état.

De bonnes raisons ?? Ah oui, et la marmotte…

Quand quelqu'un me soutient (comme entendu à la radio) que "de toutes façons c'est une affaire qui remonte loin, c'est du passé, etc." j'ai envie de dire : "Ah oui, c'est vrai, on n'aurait pas dû juger Papon, 50 ans après, c'est du passé après tout."

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...