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Une Juge Allemande Refuse Un Divorce à Une Femme Battue Sur La Base Du Coran


Invité jabial

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Invité jabial
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C'est un canular???

http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_…t.bron=homeHVDN

La révélation mercredi qu'une juge allemande a refusé d'accorder le divorce immédiat à une femme d'origine marocaine battue par son mari, au motif que le Coran ne condamne pas ces traitements, faisait l'effet d'une bombe jeudi en Allemagne. "Où vivons-nous en fait? Une juge autorise les coups entre époux… et se réfère au Coran", s'offusque sur un quart de page le quotidien le plus lu d'Allemagne, Bild.

Le Conseil central des musulmans en Allemagne a immédiatement réagi, estimant que la juge "aurait dû se référer à la Constitution allemande et non au Coran", et a rappelé que, dans l'islam aussi, la violence et les mauvais traitements, quelque soit le sexe, étaient des motifs de divorce.

Un tribunal de Francfort a approuvé mercredi un recours déposé par l'avocate de la femme âgée de 26 ans et mère de deux enfants, visant à dessaisir la juge allemande. Un nouveau juge va se saisir de l'affaire. La classe politique allemande toutes couleurs confondues, a publiquement désavoué la juge. (belga)

Trois hypothèses :

- c'est un canular

- la juge est une tiers-mondiste bolcho probablement athée qui prône le relativisme culturel

- la juge est une islamiste

J'aimerais bien avoir plus d'éléments, ça me paraît dinguissime comme affaire.

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Trois hypothèses :

- c'est un canular

- la juge est une tiers-mondiste bolcho probablement athée qui prône le relativisme culturel

- la juge est une islamiste

Ou alors ce peut être une juge d'extrème droite qui voulant entretenir le fantasme d'une invasion islamique, rend des jugements sur la base du Coran, de façon à ce que le citoyen moyen puisse se dire "Eh ben c'est arrivé, notre droit s'incline devant le Coran".

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D'un autre coté si deux personnes passent un contrat d'association su la base du coran avec écrit "untel peut batre untel" … bah c'est la liberté contractuelle non ?

Le probleme vient juste du fait que ce soit pas écrit dans leur contrat de mariage civile, comme l'état a le monopole de cela (enfin en Allemagne aussi nan ?). Vu la portée religieuse du mariage, on peut penser que la mariée a profité de ce monopole. Après je ne suis pas à sa place et peut-être (surement) qu'elle savait pertinemment ce qu'elle faisait et qu'elle ne voulait pas signer un contrat de mariage ressemblant au Coran auquel cas elle a profité de rien du tout.

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Dans le figaro du jour :

http://www.lefigaro.fr/international/20070…e_du_coran.html

La juge allemande était trop proche du Coran

De notre correspondant à Berlin, PIERRE BOCEV.

Publié le 22 mars 2007

Actualisé le 22 mars 2007 : 07h42

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La magistrate avait refusé d'accorder le divorce à une femme battue par son mari marocain parce que le Coran ne condamne pas les mauvais traitements entre époux. Elle a été dessaisie du dossier hier.

LE CORAN pèse-t-il plus lourd en Allemagne que le Code civil ? Sans doute pas, car une juge de Francfort qui en donnait l'impression a été dépossédée du dossier litigieux pour suspicion de partialité. Mais cette affaire, qui a été révélée hier par le quotidien de gauche Frankfurter Rundschau, est une illustration des problèmes de l'intégration.

Originaire du Maroc, mais née et élevée en Allemagne dont elle a également la citoyenneté, une jeune femme de 26 ans, mère de deux enfants de deux et trois ans, demande à divorcer de son mari, Marocain du Maroc, lui. Il la bat, la police en a pris acte dans un procès-verbal de mai 2006, à la suite duquel il a par voie de justice été interdit du domicile conjugal.

Mais il continue à la terroriser, à la « menacer de mort » selon Barbara Becker-Rojczyk, l'avocate de la plaignante. En octobre dernier, la jeune mère introduit une demande en divorce. En principe, la législation impose un délai d'un an de séparation des époux, mais elle prévoit le cas de figure de « rudesse excessive » pour trancher dès avant. « Il s'agit de menaces de mort et cela constitue bel et bien un cas de rudesse excessive », fait valoir l'avocate.

Et pourtant. Le 12 janvier 2007, une juge de Francfort récuse la demande et renvoie pour cela au Coran. Dans la mesure où les époux proviennent tous les deux de « milieux marocains », il convient de constater que « l'exercice du droit au châtiment (par le mari) ne permet pas d'invoquer une rudesse excessive » telle que prévue à l'article 1565 du Code civil allemand. La plaignante devait « s'y attendre » en convolant avec un Marocain.

La crainte d'un « crime d'honneur »

Dans sa quatrième sourate sur les femmes, le Coran stipule en effet que « vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance (…) vous les battrez ». Mais que cette injonction garde toute sa valeur à Francfort, à l'ombre de la tour de la BCE, ne convainc pas l'avocate. Sa demande de retirer le dossier à la juge pour suspicion de partialité lui vaut de la part de celle-ci une réponse, le 8 février, dont l'argumentaire est à nouveau fondé sur le Coran et « l'honneur de l'homme ». L'affaire ayant fait des va-gues, son appel de cette décision a abouti hier, la juge a été dessaisie du dossier. Quant au divorce, il pourrait finalement être prononcé avant le délai d'un an de séparation qui court jusqu'en mai.

À condition que le mari ou sa famille ne décide pas de se substituer à la justice. Deux ans plus tard, l'Allemagne se souvient encore de l'assassinat par son propre frère de Hatun Sürücü, une jeune femme turque de 23 ans qui avait fait le choix de vivre à Berlin « à l'occidentale » au lieu de se soumettre aux canons de la loi islamique. Mineur au moment de faits, son meurtrier Ayhan a avoué et a été condamné à neuf ans et trois mois de prison alors que deux autres frères, sans doute également impliqués, ont été relaxés faute de preuve. Les « crimes d'honneur » de ce genre ont fait une cinquantaine de morts en Allemagne dans les dix dernières années

:icon_up:

Posté

J'ai cité l'artcile complet dans la rubrique "Europe et International

:doigt:Fredo : déplacé ci-dessus

Non, mais on est en plein délire….

Je vais m'exiler, pas de France, mais d'Europe.

Je vais rejoindre Dantec :icon_up:

Posté
D'un autre coté si deux personnes passent un contrat d'association su la base du coran avec écrit "untel peut batre untel" … bah c'est la liberté contractuelle non ?

Oui mais si cette liberté contractuelle conduit un individu à sacrifier sa vie et à perdre son humanité et dignité, n'est ce pas contraire à cette fameuse notion de droit naturel ? Notion, qui d'après ce que j'ai pu comprendre est le fondement de l'idée libérale.

Et puis je doute quand même, qu'en l'espèce la femme battue était pleinement d'accord pour l'être.

Posté
…si cette liberté contractuelle conduit un individu à sacrifier sa vie et à perdre son humanité et dignité, n'est ce pas contraire à cette fameuse notion de droit naturel ?

Tout à fait.

Posté
C'est un canular???

http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_…t.bron=homeHVDN

Trois hypothèses :

- c'est un canular

- la juge est une tiers-mondiste bolcho probablement athée qui prône le relativisme culturel

- la juge est une islamiste

J'aimerais bien avoir plus d'éléments, ça me paraît dinguissime comme affaire.

Je n'ai rien trouvé à ce sujet dans la presse allemande sérieuse.

Or, l'info vient de Bild. Pour vous faire une idée au sujet du niveau de ce journal : http://www.bild.t-online.de/

J'attends de voir ce qu'il en est réellement vu les distorsions auxquelles on peut s'attendre s'agissant de l'équivalent tudesque du "Sun". Il est en tout cas débile d'affirmer que le juge "a préféré appliquer le Coran que le droit allemand". Si on croit à ça, il vaut mieux en effet rejoindre Dantec. A mon avis elle aura plutôt refusé de qualifier une baffe de motif de divorce en tirant argument de la culture des époux. C'est sans doute condamnable, mais ce n'est pas exactement la même chose pour autant.

Posté
Il est en tout cas débile d'affirmer que le juge "a préféré appliquer le Coran que le droit allemand".

En l'occurence, la juge a estimé qu'il n'y avait pas lieu à une procédure accelérée du divorce, considérant que les valeurs culturelles de ce couple d'origine marocaine justifiaient en quelque sorte le comportement du mari. Après une plainte de l'avocate contre la juge, déposée fin janvier, le tribunal a finalement décidé, hier, de retirer le dossier à la juge. Much ado about nothing.

Invité jabial
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D'un autre coté si deux personnes passent un contrat d'association su la base du coran avec écrit "untel peut batre untel" … bah c'est la liberté contractuelle non ?

Non, la propriété de soi n'est pas aliénable. Une clause autorisant à se faire battre (par exemple dans un club SM) est par essence révocable à tout moment par simple manifestation de la volonté de le faire.

Posté

En Italie, un juge avait soit disant considéré qu'on ne pouvait condamner un homme pour viol car la fille portait un pantalon (sous entendu, selon la tenue vestimentaire un viol serait acceptable), en fait il ne s'agissait que de l'un des éléments de l'enquete, le viol ayant eu lieu supposément dans une voiture ils avaient étudié la faisabilité de la chose.

il faut donc voir la décision dans son ensemble, et j'ai du mal à y croire pour l'instant.

Posté

Pas de liberté contractuelle qui tienne dans le cas de violences, d'autant plus subies par cette pauvre femme. Le coupable doit être châtié sévèrement !

Posté
D'un autre coté si deux personnes passent un contrat d'association su la base du coran avec écrit "untel peut batre untel" … bah c'est la liberté contractuelle non ?

Ta liberté contractuelle ne te permet en aucun cas d'aliéner ta liberté de manière définitive, ce que le juge admet ici en refusant la réversibilité du contrat de mariage.

Je veux bien que tu passes un contrat avec qui tu veux par lequel tu acceptes de te faire taper dans la gueule, à la seule condition que tu puisses résilier ce contrat (quitte à payer un dédommagement proportionné :icon_up: )

Posté
Je veux bien que tu passes un contrat avec qui tu veux par lequel tu acceptes de te faire taper dans la gueule, à la seule condition que tu puisses résilier ce contrat (quitte à payer un dédommagement proportionné :icon_up: )
Dans le cas où le contrat de mariage qui était passé entre les 2 personnes étaient basés sur le Coran (donc avec écrit bien clairement le droit de lapider pour le mari), la femme aurait du payer un dédommagement à l'homme pour divorcer ?

Où pour vous, dans un contrat de mariage, une clause qui autorise l'une ou les 2 parties à se taper dessus devraient être interdit ?

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Dans le cas où le contrat de mariage qui était passé entre les 2 personnes étaient basés sur le Coran (donc avec écrit bien clairement le droit de lapider pour le mari), la femme aurait du payer un dédommagement à l'homme pour divorcer ?

Il me semble normal, quand on rompt un engagement contractuel, de payer une juste compensation à son cocontractant. C'est la seule façon d'éviter que les engagements contractuels ne produisent des esclaves.

Où pour vous, dans un contrat de mariage, une clause qui autorise l'une ou les 2 parties à se taper dessus devraient être interdit ?

Pourquoi faudrait-il interdire quoi que ce soit dans les conventions privées ?

Posté
Dans le cas où le contrat de mariage qui était passé entre les 2 personnes étaient basés sur le Coran (donc avec écrit bien clairement le droit de lapider pour le mari), la femme aurait du payer un dédommagement à l'homme pour divorcer ?

Où pour vous, dans un contrat de mariage, une clause qui autorise l'une ou les 2 parties à se taper dessus devraient être interdit ?

Faut pas vouloir tout faire rentrer dans le champ contractuel. Question de bon sens :icon_up:

Posté
Faut pas vouloir tout faire rentrer dans le champ contractuel. Question de bon sens :icon_up:

Un contrat est un accord de volontés qui entraîne des droits et des obligations réciproques, donc on est en présence d'un contrat, non ?

Posté
Un contrat est un accord de volontés qui entraîne des droits et des obligations réciproques, donc on est en présence d'un contrat, non ?

Dans mon interprétation, le contrat n'est qu'une formalisation de la volonté réciproque de violer les droits de l'autre, et de ne pas chercher à punir la violation de ses propres droits.

Exemple: je prête mon vélo contre la PS3 du voisin. Il viole ma propriété en se servant de mon bien, je viole la sienne en utilisant son bien. Il y a accord si nous souhaitons, l'un et l'autre, ne pas se défendre contre ces violations mutuelles.

Si l'accord disparaît, cela veut dire que lui ou moi ne souhaite plus de cet accord, nous faisons le bilan nos violations mutuelles de droit.

La seule chose que le mari violent peut réclamer dans l'affaire décrite ici, c'est une réparation pour ses droits à lui, qu'il avait au départ, et qui ont été violés par sa femme. De cela, il faudra déduire les violations que lui-même a perpétré contre sa femme (et vu qu'il lui cogne desus, ça risque d'être beaucoup plus élevé). Ce n'est qu'un avis, mais j'ai bien l'impression que là, c'est le mari qui va devoir payer.

Invité jabial
Posté
Dans mon interprétation, le contrat n'est qu'une formalisation de la volonté réciproque de violer les droits de l'autre, et de ne pas chercher à punir la violation de ses propres droits.

Exemple: je prête mon vélo contre la PS3 du voisin. Il viole ma propriété en se servant de mon bien, je viole la sienne en utilisant son bien. Il y a accord si nous souhaitons, l'un et l'autre, ne pas se défendre contre ces violations mutuelles.

N'importe quoi. La propriété est un droit d'exclure, pas une exclusion permanente! Dire que quelqu'un viole ma propriété avec mon accord n'a pas le moindre sens. Un contrat est un accord, tout simplement. Cet accord peut inclure des transferts de propriété (qui sont seuls enforçables) mais ne s'y limite pas.

Posté
Dans mon interprétation, le contrat n'est qu'une formalisation de la volonté réciproque de violer les droits de l'autre, et de ne pas chercher à punir la violation de ses propres droits.

Dans ce cas, en se mariant, on peut espérer que les parties au contrat étaient d'accord. Dans le cas contraire, il n'y aurait pas eu de contrat et on parlerait d'annulation du mariage et pas de divorce.

Exemple: je prête mon vélo contre la PS3 du voisin. Il viole ma propriété en se servant de mon bien, je viole la sienne en utilisant son bien. Il y a accord si nous souhaitons, l'un et l'autre, ne pas se défendre contre ces violations mutuelles.

On ne viole les droits de personne si on s'oblige en contrepartie de droits.

Si l'accord disparaît, cela veut dire que lui ou moi ne souhaite plus de cet accord, nous faisons le bilan nos violations mutuelles de droit.

La seule chose que le mari violent peut réclamer dans l'affaire décrite ici, c'est une réparation pour ses droits à lui, qu'il avait au départ, et qui ont été violés par sa femme. De cela, il faudra déduire les violations que lui-même a perpétré contre sa femme (et vu qu'il lui cogne desus, ça risque d'être beaucoup plus élevé). Ce n'est qu'un avis, mais j'ai bien l'impression que là, c'est le mari qui va devoir payer.

On n'a pas à juger du fond de l'accord que les mariés ont conclu, ils avaient leurs raisons et en tiraient un avantage subjectif. Le seul dédommagement dû en cas de rupture du contrat est celui du tort que cette rupture cause à la partie victime de la rupture unilatérale du contrat (perte de la possibilité de conclure un nouveau mariage après avoir perdu sa virginité, perte de l'investissement matériel dans l'établissement du patrimoine commun, perte de ses compétences professionnelles après s'être consacré exclusivement au ménage, …).

Par contre, il ne devrait pas donner lieu à dédommagement si la rupture est due à une cause étrangère à l'exécution du contrat (exemple : je bats ma femme alors que ce n'est pas du tout ce que nous avions prévu).

Tout ceci est évidemment TRES carricatural …

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Je la plains, les menaces et harcèlements d'homme s'opposants à une demande de divorce sont très durs à vivre.

Je ne crois pas que lors de leur mariage religieux l'imam (si c lui qui officie) ait déclaré à un quelconque moment que l'homme pouvait battre sa femme et qu'elle devrait l'accepter, d'ailleurs, selon comment on interprete le livre, il est inconcevable de faire du mal à la mère de ses propres enfants.

Je trouve carrément normal que la juge soit déssaisie, elle devrait meme etre blamée, le couple en question a du etre marié civilement d'abord, son job c'est de permettre à une femme de demander le divorce. Battue ou pas d'ailleurs, comment pourrait on obliger une femme à vivre avec un homme dont elle ne veut pas (plus).

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Le mariage religieux n'existe pas dans l'Islam; le mariage est un pur contrat, pas un sacrement.

Ah bon ? Raison de plus alors pour éviter d'invoquer le Coran qui autoriserait un mari à battre sa femme..

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Ah bon ? Raison de plus alors pour éviter d'invoquer le Coran qui autoriserait un mari à battre sa femme..

Si la volonté des époux est d'appliquer les règles coraniques à leur mariage, qu'est-ce qu'on a à y redire ?

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Ah bon ? Raison de plus alors pour éviter d'invoquer le Coran qui autoriserait un mari à battre sa femme..

Le raisonnement est un peu plus subtil quand même; la nana tire argument du fait qu'elle aurait été battue pour demander un divorce expres qui nuit aux droits du mari; la juge refuse en signalant notamment que, eu égard aux spécificités de la cause, il n'est pas certain que ces faits, s'ils sont avérés, soient inattendus au point de justifier une procédure d'exception et qu'il faudra donc utiliser la procédure normale. Perso je ne suis pas d'accord, mais ce n'est pas la même chose que d'appliquer la Charia…

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Si la volonté des époux est d'appliquer les règles coraniques à leur mariage, qu'est-ce qu'on a à y redire ?

Qu'ils doivent aussi respecter la loi ?

Ou le droit naturel ?

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