Libéralissime Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Le libéralisme n'est ni de gauche ni de droite si on prend un vrai centre. Il est vrai qu'en France, il serait considéré à droite s'il y avait un parti libéral.Un libéral "de droite" s'intéresse plutôt aux libertés personnelles qu'aux libertés sociales. A la limite il s'accommode qu'on lui interdise de manifester du moment qu'il peut cultiver son jardin comme il veut. A contrario, un libéral "de gauche" a la sensibilité inverse. Il considèrera comme fasciste quiconque limite les libertés sociales (par exemple un parti qui interdit les manifestations, les rassemblements, les associations qui lui déplaisent) et ce n'est pas si grave si la façon dont il peint l'intérieur de son appartement est strictement encadrée, que les 2/3 de son revenu vont à l'Etat, etc. Je pense quant à moi que le vrai libéral ne peut qu'être non pas du centre, mais ni à droite ni à gauche, en suivant le modèle de Bastiat qui, non content de correspondre publiquement avec Proudhon qui n'était pas considéré par la bonne société comme un interlocuteur respectable, n'hésitait pas à s'allier tantôt à la droite, tantôt à la gauche suivant le sujet, se ralliant au mieux-disant libéral. +1
Rincevent Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Petite question d'un nouvel arrivant : est ce que le " libéralisme de gauche " peut être rapproché de ce qu'on appelle " la troisième voie " ? ( Politique de Tony Blair et du " New Labour " ? ) Le libéralisme de gauche met plutôt la priorité sur les libertés individuelles. Et non seulement il n'est point de troisième voie, mais de plus Tony Blair a recruté près d'un million de fonctionnaires depuis son arrivée au pouvoir. D'ailleurs, quand les groupies de Sarkozy le comparent à Blair, ça me fout un peu les boules…
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