Sous-Commandant Marco Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 […] Parlons alors d'oppression des individus de sxe femelle (oppression d'une minorité par une majorité : on connait partout). Il y a juste un petit problème: les femmes sont légèrement majoritaires dans tous les pays développés. La question se pose alors : qu'y a t'il de mal à défendre la liberté des opprimés (mâle ou femelle) ? (du moment où ce n'est pas en "rognant" la liberté des autres, bien évidemment) Mais précisément, ce n'est pas ce que le féminisme prétend faire.
LaFéeC Posté 17 janvier 2008 Auteur Signaler Posté 17 janvier 2008 Il y a juste un petit problème: les femmes sont légèrement majoritaires dans tous les pays développés.Mais précisément, ce n'est pas ce que le féminisme prétend faire. Les femmes seules sont légèrement majoritaires, oui, mais les hommes plus une portion de femmes, ça fait la majorité. Ca dépend du "féminisme" dont tu parles. Une Elisabeth Badinter n'a rien à voir avec une Isabelle Alonzo, pourtant, toutes 2 se prétendent féministes, et elles peuvent pas se blairer. Il y a bien des libéraux de gauche, d'autres de droite ; idem avec les anarchistes, est il impensable qu'il y ai des féministes individualistes et des collectivistes ?
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Il est fallacieux de considérer la violence conjugale ou le viol comme les instruments d'une prétendue oppression masculine contre les femmes. La réalité est tout autre: les hommes sont plus violents que les femmes mais leur violence s'exerce aussi contre les autres hommes. Dans ton propos j'ai l'impression que tu penses que j'écris qu'il existe d'abord un programme, mondial, historique, de domination de l'homme par la femme, et que dans le cadre de celui-ci, les hommes se permettent des tonnes de choses pour réaliser leur programme. C'est exactement le contraire : je pars de la réalité, allez mettons que tes 80% soient justes par exemple, et je dis simplement que la collection de faits, bruts, indubitables, que la violence homme->femme est largement plus présente que son contraire, sur pratiquement TOUS les plans de la vie en société, ou de la vie d'un individu : moeurs, économie, culture, etc… Cet ensemble de faits, je l'appele "l'oppression masculine sur la femme". C'est tout. Cele se présente autrement, si tu permets. Dans les pays musulmans, il est rarement écrit que la femme a un statut inférieur. Il est écrit que l'homme doit protection envers sa femme ce qui en pratique revient au même pour ce que tu décris mais entraîne une oppression des hommes dans d'autres domaines. Excuse moi pour le point Godwin, mais on dirait presque que ce que tu écris, si je devais prendre l'exemple tarte à la crème de l'occupation allemande et du statut des juifs, c'est dire que par exemple les lois de Nuremberg, si elles obligeaient effectivement les juifs à porter l'étoile jaune, à ne pas avoir le droit à telle ou telle profession ou encore a fait qu'ils ont été envoyés dans des camps, il ne faut pas oublier qu'il a existé une oppression sur les non-juifs, qui ont dû financer le tricotage des étoiles jaunes, et la construction de camps d'extermination, etc… Ca me paraît un peu capillotracté quand même, à moins que je n'aie pas compris un point de ton propos, voire plus.
melodius Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 C'est pourtant une réalité pour bien des femmes, malheureusement encore aujourd'hui, non ? Ca existe, la responsabilité collective, ou un statut collectif de victime ?
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 La question se pose alors : qu'y a t'il de mal à défendre la liberté des opprimés (mâle ou femelle) ? (du moment où ce n'est pas en "rognant" la liberté des autres, bien évidemment) C'est bien sûr le point clé : il n'y a absolument aucun mal à cela, et démarche est tout à fait respectable.
melodius Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 La spirale dans laquelle les libéraux conservateurs sont désormais bloqués, voyant du "progressisme" partout, fait que désormais, des vérités aussi élémentaires que le fait que, depuis la nuit des temps, et jusqu'à aujourd'hui, et pendant encore longtemps encore, les viols, le tabassage régulier conjugal, sont à 100% commis par des hommes sur des femmes.Ou le fait que dans la plupart des pays, et jusqu'au XXème siècle en Occident, les femmes n'étaient tout simplement pas des citoyennes, que l'exercice de telle ou telle profession était interdite, que la propriété (vache sacrée des libéraux) ne leur était pas accessible, que le moindre fait et geste de telle ou telle femme ne pouvait pas ne pas se penser autrement que dans le cadre d'un couple qu'elle forme avec un homme. De ce point de vue, le code de la famille en Algérie est tout à fait clair, honnête (je ne sais pas si il a changé depuis les années 90) : dans une famille, une femme a un statut inférieur, à tout point de vue, que n'importe lequel de ses fils mineur, pour ne même pas parler des fils majeurs, des frères de son mari, etc… Que je sache, le code de la famille algérien n'a pas été appliqué en Belgique ou en France. De plus, la plupart des trucs que tu dis sont tout simplement faux (genre "les femmes n'étaient pas citoyennes") Pas a 100%. Plutôt à 80%, s'il faut absolûment mettre un pourcentage. Il y a des hommes battus par leur femme (il y en a même qui en meurent, ça les féministes oublient complaisamment de le dire) et des hommes violés, en immense majorité par d'autres hommes, il est vrai. Il est fallacieux de considérer la violence conjugale ou le viol comme les instruments d'une prétendue oppression masculine contre les femmes. La réalité est tout autre: les hommes sont plus violents que les femmes mais leur violence s'exerce aussi contre les autres hommes. La violence que les femmes exercent contre les hommes est surtout généralement d'ordre psychologique plutôt que physique. Je m'empresse de dire que je ne trouve pas opportun de sanctionner ce type de violence (contrairement à la violence physique) mais ça ne signifie pas qu'il faut oublier son existence. Les femmes seules sont légèrement majoritaires, oui, mais les hommes plus une portion de femmes, ça fait la majorité.Ca dépend du "féminisme" dont tu parles. Une Elisabeth Badinter n'a rien à voir avec une Isabelle Alonzo, pourtant, toutes 2 se prétendent féministes, et elles peuvent pas se blairer. Il y a bien des libéraux de gauche, d'autres de droite ; idem avec les anarchistes, est il impensable qu'il y ai des féministes individualistes et des collectivistes ? Le féminisme repose sur une mythologie victimaire qui ne tient que par la généralisation abusive: on attribue les comportements criminels ou simplement déplaisants de certains hommes à tous les hommes, et le statut de victime de certaines femmes à toutes les femmes. On attribue par ailleurs à la culture "dominante" une soi-disant approbation de comportements qui en réalité sont fermement condamnés. Bref, c'est une idéologie malhonnête et profondément anti-individualiste. "Féminisme individualiste", c'est une contradiction dans les termes.
Sous-Commandant Marco Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Dans ton propos j'ai l'impression que tu penses que j'écris qu'il existe d'abord un programme, mondial, historique, de domination de l'homme par la femme, et que dans le cadre de celui-ci, les hommes se permettent des tonnes de choses pour réaliser leur programme.C'est exactement le contraire : je pars de la réalité, allez mettons que tes 80% soient justes par exemple, et je dis simplement que la collection de faits, bruts, indubitables, que la violence homme->femme est largement plus présente que son contraire, sur pratiquement TOUS les plans de la vie en société, ou de la vie d'un individu : moeurs, économie, culture, etc… Cet ensemble de faits, je l'appele "l'oppression masculine sur la femme". C'est tout. Mais dans ce cas, le terme approprié n'est toujours pas "oppression masculine contre les femmes" mais "domination physique des hommes" ce qui, outre que c'est à peu près tautologique, n'est pas du tout la même chose. Excuse moi pour le point Godwin, mais on dirait presque que ce que tu écris, si je devais prendre l'exemple tarte à la crème de l'occupation allemande et du statut des juifs, c'est dire que par exemple les lois de Nuremberg, si elles obligeaient effectivement les juifs à porter l'étoile jaune, à ne pas avoir le droit à telle ou telle profession ou encore a fait qu'ils ont été envoyés dans des camps, il ne faut pas oublier qu'il a existé une oppression sur les non-juifs, qui ont dû financer le tricotage des étoiles jaunes, et la construction de camps d'extermination, etc…Ca me paraît un peu capillotracté quand même, à moins que je n'aie pas compris un point de ton propos, voire plus. Bis repetita. Dans ce cas-là, on ne parle pas d"'oppression goy" ou de "oppression des Juifs par les non-juifs" mais d'oppression nazie.
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Mais dans ce cas, le terme approprié n'est toujours pas "oppression masculine contre les femmes" mais "domination physique des hommes" ce qui, outre que c'est à peu près tautologique, n'est pas du tout la même chose.Bis repetita. Dans ce cas-là, on ne parle pas d"'oppression goy" ou de "oppression des Juifs par les non-juifs" mais d'oppression nazie. Tu joues sur les mots, je pense. C'est littéralement de la novlangue.
melodius Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Tu joues sur les mots, je pense. C'est littéralement de la novlangue. Pourquoi, parce qu'il refuse d'analyser la question en des termes collectivistes ?
Sous-Commandant Marco Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Tu joues sur les mots, je pense. C'est littéralement de la novlangue. "oppression nazie", c'est de la novlangue?
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 "oppression nazie", c'est de la novlangue? Je ne comprends pas bien ton propos? (le mien était aussi très concis, remarque…. ) Que veux-tu me dire par là?
Sous-Commandant Marco Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Les femmes seules sont légèrement majoritaires, oui, mais les hommes plus une portion de femmes, ça fait la majorité.Ca dépend du "féminisme" dont tu parles. Une Elisabeth Badinter n'a rien à voir avec une Isabelle Alonzo, pourtant, toutes 2 se prétendent féministes, et elles peuvent pas se blairer. Il y a bien des libéraux de gauche, d'autres de droite ; idem avec les anarchistes, est il impensable qu'il y ai des féministes individualistes et des collectivistes ? Il y a certainement un féminisme libéral mais je n'en connais qu'une seule représentante (la plus belle en plus): toi. Et évidemment, je fais référence aux autres féministes, énormément majoritaires.
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Il y a certainement un féminisme libéral mais je n'en connais qu'une seule représentante (la plus belle en plus): toi. Et évidemment, je fais référence aux autres féministes, énormément majoritaires. Christine Boutin est conservatrice, l'écrasante majorité des conservateurs sur cette planète sont collectivistes. Toi, tu es conservateur aussi, n'est-ce pas? Quelle conclusion penses-tu en tirer?
Sous-Commandant Marco Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Je ne comprends pas bien ton propos? (le mien était aussi très concis, remarque…. )Que veux-tu me dire par là? Que le terme approprié et utilisé depuis toujours pour désigner l'oppression que tu as décrite, à savoir "nazi", n'est pas de la novlangue. Alors que "masculin" pour décrire des méthodes utilisées également par les femmes, quoique dans une moindre mesure il est vrai, n'est pas correct. Que dirais-tu si je parlais d'"oppression féminine" pour décrire les Nazis sous prétexte qu'Eva Braun était nazie?
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Que dirais-tu si je parlais d'"oppression féminine" pour décrire les Nazis sous prétexte qu'Eva Braun influençait Hitler? Que c'est historiquement faux, en tout cas à ma connaissance.
Sous-Commandant Marco Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Que c'est historiquement faux, en tout cas à ma connaissance. Tu as raison, j'ai édité mon post mais trop tard. EDIT: et de toute façon, je ne sais même pas pourquoi j'entre dans cette discussion. Si vous affirmez que l"oppression masculine" existe, la charge de la preuve vous incombe. C'est en ce sens que je suis conservateur, en tout cas en politique: ce qui n'est pas prouvé ne présente à peu près aucun intérêt et ne doit pas servir de base à une action politique.
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Tu as raison, j'ai édité mon post mais trop tard. Pas grave! En ce cas, je dirais que c'est capillotracté.
melodius Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Le point que SCM soulève n'en reste pas moins parfaitement valable au-delà de l'illustration qu'il en donnait.
Ronnie Hayek Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 La spirale dans laquelle les libéraux conservateurs sont désormais bloqués, voyant du "progressisme" partout, fait que désormais, des vérités aussi élémentaires que le fait que, depuis la nuit des temps, et jusqu'à aujourd'hui, et pendant encore longtemps encore, les viols, le tabassage régulier conjugal, sont à 100% commis par des hommes sur des femmes.Ou le fait que dans la plupart des pays, et jusqu'au XXème siècle en Occident, les femmes n'étaient tout simplement pas des citoyennes, que l'exercice de telle ou telle profession était interdite, que la propriété (vache sacrée des libéraux) ne leur était pas accessible, que le moindre fait et geste de telle ou telle femme ne pouvait pas ne pas se penser autrement que dans le cadre d'un couple qu'elle forme avec un homme. De ce point de vue, le code de la famille en Algérie est tout à fait clair, honnête (je ne sais pas si il a changé depuis les années 90) : dans une famille, une femme a un statut inférieur, à tout point de vue, que n'importe lequel de ses fils mineur, pour ne même pas parler des fils majeurs, des frères de son mari, etc… Cela n'est pas faux bien sûr, cependant il s'agit ici d'expliquer que le bras de l'Etat est utilisé pour accentuer la pression sur un type de population donné, les femmes, qui n'ont malheureusement pas le monopole de la souffrance. Un peu comme l'apartheid en Afrique du Sud (toute proportion gardée, je ne connais pas ce cas particulier), dont on ne peut pas nier la composante raciste, qui fait que les blancs tirent avantage, via l'Etat, de la domination de la population noire. L'inquiétant avènement de la fausse victime…
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Tu as raison, j'ai édité mon post mais trop tard. EDIT: et de toute façon, je ne sais même pas pourquoi j'entre dans cette discussion. Si vous affirmez que l"oppression masculine" existe, la charge de la preuve vous incombe. J'avais pas vu ton EDIT, je poursuis. Je comprends ton point de vue. Il est une sorte de passage à l'extrême, qui consiste, et Dieu sait que nous n'en sommes pas à l'abri nous autres libéraux, à rejeter dans le même camp deux personnes qui semblent dire la même chose. Qu'une féministe comme Isabelle Alonzo par exemple, défende le fait qu'une oppression masculine sur la Femme existant, il faille développer des politiques pro-féminines, des droits-créances, etc… c'est une chose. Certains dont moi-même défendent le fait, qui me paraissait tout de même assez flagrant, qu'il existe une très longue tradition, heureusement disparue en grande partie en Occident, d'infériorisation systématique des femmes (avec ou sans le consentement, peu importe), que ce soit dans le domaine du droit (valeur d'un témoignage, possibilité d'avoir une propriété=), de la citoyenneté (pas de citoyenneté, ou semi-citoyenneté, pas de droit de vote, pas de droit d'être élue, etc…), du travail (interdiction de professions, du travail de nuit, etc…). Et c'est une tout autre chose. C'est tout. C'est juste ça. Dire que nous nous retrouvons dans le même camp, c'est un peu comme dire que quelqu'un comme toi, par exemple est belliciste. En effet, tu dis que les populations palestiennes souffrent de l'occupation israëlienne. Tu es donc pour une guerre d'invasion contre Israël? Pourquoi? Parce que j'ai déjà entendu dire des gens que le peuple palestinien souffre ET qu'il fallait envahir Israël. Tu dis que le peuple palestinien souffre, donc tu veux envahir Israël, ergo tu es belliciste. Joli le raisonnement. C'est en ce sens que je suis conservateur, en tout cas en politique: ce qui n'est pas prouvé ne présente à peu près aucun intérêt et ne doit pas servir de base à une action politique. Qui a parlé de politique? C'est une vraie question! Qui? LaFéeC? Moi? Quel libéral de ce forum a lancé des propositions pro-féministes? Je serais curieux de voir ça, et je m'engage à, avec toi, essayer de ramener ladite personne à la raison tant ce genre de concepts est étranger à notre philosophie je pense.
LaFéeC Posté 17 janvier 2008 Auteur Signaler Posté 17 janvier 2008 Si qqun est d'assez bonne foi, il relit le fil depuis le début : je n'ai pas parlé d'oppression masculine, je n'ai pas chanté les lounages des féministes non plus. J'ai parlé du livre, pas aimé des féministes d'ailleurs, dans lequel VD défend le droit de se prostituer, de faire des films de cul etc.. Dès la 1ère page, j'écris en toute sincérité que je cherche, parce que des changements ont eu lieu, dans les rapports HF (je n'ai pas parlé de domination). Roni, tu as relancé le fil en mettant le petit smiley qui degueule, on peut savoir ce qui te fait gerber ? (que la discussion soit constructive et en rapport avec l'objet, tant qu'à y être).
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 je n'ai pas parlé d'oppression masculine Je n'aime pas ce terme non plus, mais faute de mieux, je ne vois pas lequel employer pour désigner ces pratiques ancestrales dont je parle plus haut.
0100011 Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Dès que Bacrot aura terminé son chef d'oeuvre je vais me diriger vers une librairie pour voir de quoi il retourne à la source de cette discussion.
Brock Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 @Chitah: +10 sauf que tous tes interlocuteurs ici le savent tres bien et jouent aux cons expres pour vous faire chier. Je note aussi que ce sont des hommes, c'est toujours facile de railler une experience qu'on n'a pas. le fait que le feminisme soit un collectivisme est sur ce thread un piteux prexte argumentatoire bien pratique pour faire stopper une discussion qu'on n'a pas envie d'avoir, et surtout qu'on n'a pas envie que d'autre aient. bon courage laFeeC… -je precise que je deteste ce livre et les autres dans le meme style -
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 @Chitah: +10sauf que tous tes interlocuteurs ici le savent tres bien et jouent aux cons expres pour vous faire chier. Je note aussi que ce sont des hommes, c'est toujours facile de railler une experience qu'on n'a pas. le fait que le feminisme soit un collectivisme est sur ce thread un piteux prexte argumentatoire bien pratique pour faire stopper une discussion qu'on n'a pas envie d'avoir, et surtout qu'on n'a pas envie que d'autre aient. bon courage laFeeC… -je precise que je deteste ce livre et les autres dans le meme style - Merci maître! Sur ce, je laisse la discussion à laFeeC, bien plus au fait de cette thématique que moi, et je lui présente mes excuses, je ne voulais pas faire dérailler le fil.
Chitah Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 EDIT : un autre fil de discussion sur la même thématique http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry358740
walter-rebuttand Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Est-il exact qu'en France dans les années 60, une femme mariée ne pouvait ouvrir un compte en banque sans l'accord de son époux ou est-ce de la propagande féministe?
Roniberal Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Sans prétention aucune, je ne suis ni moche, ni frigide, ni mal baisée et encore moins exclue du grand marché à la bonne meuf. Je sais, je n'ai pas prétendu le contraire, figure-toi. Ce livre ne m'est donc pas destiné (mais ce n'est pas une raison pour ne pas le lire et ne pas y trouver un tas de choses intéressantes). Je l'ai lu et l'ai trouvé con et inintéressant au possible. Roni, tu as relancé le fil en mettant le petit smiley qui degueule, on peut savoir ce qui te fait gerber ? Le style de l'auteur est déjà gerbant. Passer de "chatte", de "gode", de "baiser" et j'en passe à travers tout le livre est un manque de respect profond à l'égard du lecteur. Je ne dis pas que je n'ai jamais employé ces mots à l'oral mais quand on écrit un livre, on se doit d'écrire un tant soi peu convenablement. J'avoue donc avoir été assez déçu que tu apprécies ce livre. Non pour ses idées de fond mais pour la forme. Si Despentes est à l'image de toutes les féministes, alors, les féministes sont vraiment de pauvres connes. Ensuite, sur le fond: - j'avoue que s'il y a quelque chose qui m'énerve un peu dans les sociétés contemporaines, c'est ce cliché "ouais, faut arrêter d'être hypocrite, il faut avouer tous nos sentiments, toutes nos pulsions, blablabla…". La franchise à outrances, souvent en matière sexuelle, ne me semble pas être une vertu, loin s'en faut. Parfois, l'hypocrisie est préférable. OK, certains qui vont dénoncer l'invasion pornographique sont également parfois ceux qui vont aller regarder des films X. Et alors? C'est hypocrite, and so what? L'homme n'est pas parfait, ce n'est pas un scoop et il vaut mieux ne pas lui donner d'incitant… - ensuite, j'en ai marre de ces féministes qui veulent faire culpabiliser TOUS les hommes pour quelques phrases machistes qu'elles se sont prises dans la gueule. Despentes a beau jeu de jouer au caliméro, "ouin, ouin, tel homme m'a dit ça…", mais elle ferait mieux d'observer sa propre attitude et la manière outrancière dont elle-même instrumentalise ces quelques phrases machistes pour en tirer des conclusions sur TOUT le sexe masculin. - le classique débat "oui, j'en ai marre des hommes qui pensent que les femmes devraient rester au foyer pour s'occuper des gosses". Avant toute chose, je précise que je VEUX une femme qui travaille et même qui soit très ambitieuse dans son boulot. Sinon, pour le reste, qu'y a-t-il de mal à reconnaître que les femmes ont de meilleures prédispositions que les hommes pour certaines tâches comme celle de s'occuper des enfants ou faire la cuisine et le ménage? Je ne dis pas qu'un homme doit mettre les pieds sous la table et laisser la femme tout faire, loin s'en faut, mais de l'autre côté, que dirait cette conne de Despentes si j'écrivais, dans un livre, "les femmes, autant que les hommes, doivent porter les valises et les meubles"? - par ailleurs, il y a quelques phrases dans le bouquin montrant que la dame est une authentique anti-capitaliste. Voili, voilou…
Taisei Yokusankai Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Est-il exact qu'en France dans les années 60, une femme mariée ne pouvait ouvrir un compte en banque sans l'accord de son époux ou est-ce de la propagande féministe? N'était-ce pas le cas en Belgique aussi?
Sous-Commandant Marco Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 J'avais pas vu ton EDIT, je poursuis.Je comprends ton point de vue. Il est une sorte de passage à l'extrême, qui consiste, et Dieu sait que nous n'en sommes pas à l'abri nous autres libéraux, à rejeter dans le même camp deux personnes qui semblent dire la même chose. […] Ce n'est pas ce que je fais. Je ne renvoie pas les machistes et les féministes dos à dos. On ne peut pas comparer les relations hommes-femmes avec un conflit réel, dans lequel il peut être légitime de renvoyer les deux belligérents dos à dos. Beaucoup plus clairement, j'affirme que l'essentiel de ce que racontent la plupart des féministes est faux: il n'existe pas d'oppression masculine. Ce que tu décris comme l'oppression masculine, cette "infériorisation des femmes" par les hommes tient du fantasme. Si j'étais vraiment de mauvaise foi, je pourrais retourner le propos et affirmer que les hommes ont toujours mis les femmes sur un piedestal (en témoignent l'"amour courtois" et les règles de galanterie par exemple) et que ce sont les femmes qui ont toujours dominé les hommes. Combien de femmes meurent à la guerre? Combien sont en prison ou SDF? Combien de femmes meurent prématurément, de maladies cardiovasculaires ou autres? Dans toutes ces catégories, les hommes sont surreprésentés. Cette prétendue "oppression masculine" n'est en fait que la répartition naturelle des tâches entre les hommes et les femmes que, consciemment ou pas, les hommes et les femmes acceptent voire recherchent. L'homme apporte subsistance et protection, la femme s'occupe d'élever les enfants et de tenir la maison. Ce sont évidemment-là des rôles-types. La raison profonde pour laquelle il y a peu de femmes politiques et de femmes chefs d'entreprise ou pourquoi les femmes gagnent en moyenne moins est que les femmes ne cherchent ni le pouvoir (qu'en feraient-elles, il leur suffit de contrôler un homme qui en a) ni l'argent (pour en avoir, il leur suffit de vivre avec un homme qui en gagne). Il n'y a là aucune oppression masculine. Bien sûr, cette division du travail naturelle évolue: il y a de plus en plus de femmes qui travaillent et de plus en plus de femmes chefs d'entreprise. Cependant, il faudrait déjà savoir si cette évolution est naturelle (i.e. conforme à la volonté des femmes et des hommes) ou bien si elle n'est pas dûe, par exemple, à l'appauvrissement des foyers par les impôts et d'autres formes d'oppression étatique. Combien de familles avec trois enfants, par exemple, peuvent vivre avec le salaire du père seulement, aujourd'hui par rapport à il y a 30 ans? En tout cas, le féminisme veut accélérer cette évolution, par le biais d'une nouvelle forme d'oppression étatique, avec ses lois sur l'égalité, anti-discrimination, etc… J'ai entendu une phrase absolûment horrible de Gisèle Halimi, au sujet de la garde des enfants de divorcés: "les pères pourront obtenir la garde de leurs enfants lorsqu'il y aura une parfaite répartition des tâches ménagères entre les hommes et les femmes, lorsque les hommes et les femmes seront parfaitement interchangeables." Voilà le vrai dessein du féminisme: l'uniformisation des hommes et des femmes, le col Mao pour tout le monde. En réalité, l'"oppression masculine", c'est juste de la novlangue pour "différence entre les sexes" et le féminisme, une nouvelle forme de socialisme à l'adresse des femmes, une redistribution des droits envers elles, le tout pour réduire des inégalités fantasmatiques. Qui a parlé de politique? C'est une vraie question! Qui? LaFéeC? Moi? […] Non, pas vous mais les féministes, avec la parité, les lois sur l'égalité, etc…
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