Patrick Smets Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Mais une révolution EST un rêve d'adolescent un peu autiste. Et c'est Freddy Kruger qui a tué tous ces gens au 19ème ??
Ronnie Hayek Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Et c'est Freddy Kruger qui a tué tous ces gens ?? Les révolutionnaires sont des psychopathes aux esprits immatures, cela me semble clair.
Patrick Smets Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Peut-être, mais les révolutions, ce sont des faits concrets, pas des rêves. Par contre une révolution sans mort d'innocents, ca ne s'est jamais vu et ca ne se verra jamais. Ca, c'est un rêve.
Ronnie Hayek Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Peut-être, mais les révolutions, ce sont des faits concrets, pas des rêves.Par contre une révolution sans mort d'innocents, ca ne s'est jamais vu et ca ne se verra jamais. Ca, c'est un rêve. Je ne dis pas le contraire. Simplement, cela devrait donner à réfléchir les tenants d'une approche révolutionnaire.
Patrick Smets Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Je ne dis pas le contraire. Simplement, cela devrait donner à réfléchir les tenants d'une approche révolutionnaire. C'est bien pour ça que je le disais.
Invité jabial Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Je suis très dubitatif face à ton approche, RH. Je l'ai partagée un temps, mais en réalité il est évident qu'il ne pourra y avoir d'amélioration sans lutte et de lutte sans violence. Le toute est de limiter son étendue. Quand je parle de révolution, il ne s'agit évidemment pas de foutre le feu, mais il va sans dire qu'à partir du moment où on veut mettre en place un système il faut faire appliquer sa loi, par la force. Et on ne peut pas ignorer qu'au stade de transition, il y aura des remous. Quand Schnappi dit que la révolution sans mort d'innocents, ça n'existe pas, il a raison dans le sens où même la circulation routière sans la mort d'innocents, ça n'existe pas. Mais si en aucun cas la révolution ne justifie de tuer des innocents, il n'est absolument pas logique de ne pas faire la révolution au prétexte que le camp adverse pourrait en tuer par revanche ou par colère ; si c'est le cas, c'est une raison supplémentaire pour le réduire au plus vite. Nous sommes vraiment très loin d'un stade de révolution anarcap, et c'est précisément pour ça qu'il faut y réfléchir maintenant, car si ça arrive de notre vivant - ce dont je doute un peu, mais ne perdons pas espoir ; lorsque les faits nous tomberont dessus, ou sur nos héritiers, nous n'aurons plus le temps d'y réfléchir.
Ronnie Hayek Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Je suis très dubitatif face à ton approche, RH. Je l'ai partagée un temps Je n'avais jamais remarqué que l'idée de révolution te faisait froid dans le temps, pourtant ! Mais si en aucun cas la révolution ne justifie de tuer des innocents, il n'est absolument pas logique de ne pas faire la révolution au prétexte que le camp adverse pourrait en tuer par revanche ou par colère Je ne parle précisément pas du camp adverse. Mais des crimes que commettrait notre camp.
Patrick Smets Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Quand Schnappi dit que la révolution sans mort d'innocents, ça n'existe pas, il a raison dans le sens où même la circulation routière sans la mort d'innocents, ça n'existe pas. Mais si en aucun cas la révolution ne justifie de tuer des innocents, il n'est absolument pas logique de ne pas faire la révolution au prétexte que le camp adverse pourrait en tuer par revanche ou par colère ; si c'est le cas, c'est une raison supplémentaire pour le réduire au plus vite. Je dis que prétendre être capable de faire payer chaque fonctionnaire des contributions proportionnellement au dommage qu'il a commis individuellement relève de la naiveté.
Jesrad Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Nous sommes vraiment très loin d'un stade de révolution anarcap Tu es sûr ? - l'idée de droits universels vrais en tout temps et en tout lieu est de plus en plus répandue dans le monde - le constat que l'intervention de l'état est contre-productive est de plus en plus répandue dans le monde - l'esclavage formel est rejeté par beaucoup de gens comme immoral - la défiance envers les gouvernements monte - les paradis fiscaux se multiplient et les moyens d'en faire usage se démocratisent
Patrick Smets Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 - les paradis fiscaux se multiplient et les moyens d'en faire usage se démocratisent C'est probablement le plus gros obstacle à tout changement radical du système actuel. Il devient trop facile de le contourner individuellement pour encore agir collectivement.
Punu Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Je dis que prétendre être capable de faire payer chaque fonctionnaire des contributions proportionnellement au dommage qu'il a commis individuellement relève de la naiveté. Alors je propose un forfait : tu as été contrôleur, tu prends 10 ans de travaux forcés sans remise de peine + expropriation (sans contrepartie) de tous tes biens. A toi de prouver que tu n'as pas violé les droits des autres.
Patrick Smets Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Moi, je songeais plutot à une solution du genre "Allo, alllo. Ceci est un message pour Mesdames et Messieurs les agents des contributions. Nous vous signalons que le ministère des finances dans lequel vous vous trouvez a été miné cette nuit et va exploser incessemment. Nous invitons les innocents d'entre vous à quitter le batiment. Toute personne étant resté dans le bâtiment après cette annonce sera considéré comme coupable. Veuillez rejoindre les issues de secours. il vous reste 15 secondes avant l'explosion."
Rincevent Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 - l'idée de droits universels vrais en tout temps et en tout lieu est de plus en plus répandue dans le monde Surtout les droits à. - le constat que l'intervention de l'état est contre-productive est de plus en plus répandue dans le monde Et de plus en plus de gens demandent un Etat mondial pour pallier ces carences. - l'esclavage formel est rejeté par beaucoup de gens comme immoral Le vol est considéré par de plus en plus de gens comme le summum de la moralité. - la défiance envers les gouvernements monte C'est pourquoi les gens attendent un Etat mondial. - les paradis fiscaux se multiplient et les moyens d'en faire usage se démocratisent Ca se discute. Si révolution il y a, elle se fera dans le mauvais sens, je te l'assure.
Invité jabial Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Je n'avais jamais remarqué que l'idée de révolution te faisait froid dans le temps, pourtant ! Tu as mal remarqué alors. Je ne parle précisément pas du camp adverse. Mais des crimes que commettrait notre camp. Je pense que l'usage de la violence légitime n'implique pas le crime, et que la révolution anarcap ne sera pas criminelle, précisément parce qu'elle est anarcap et pas bolcho. Et c'est bien dans le souci d'éviter la violence au maximum que je prône l'amnistie des crimes qui ne sont pas des crimes de sang. Je dis que prétendre être capable de faire payer chaque fonctionnaire des contributions proportionnellement au dommage qu'il a commis individuellement relève de la naiveté. C'est pour ça que je propose l'amnistie.
Ronnie Hayek Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Je pense que l'usage de la violence légitime n'implique pas le crime, et que la révolution anarcap ne sera pas criminelle, précisément parce qu'elle est anarcap et pas bolcho. Sous la Révolution française, tous ses partisans se réclamaient des idéaux de la liberté, arme rhétorique ultime pour intimider l'adversaire avant de le décapiter. Derrière les principes, il y a des hommes. Et je ne crois pas que se réclamer de l'anarcho-capitalisme puisse prémunir ceux qui s'en prévalent de la tentation totalitaire, une fois qu'ils passent à l'action politique. Rappelons-nous le cas de Karl Hess, qui adopta le look et l'idéologie bolcho en deux temps trois mouvements.
Invité jabial Posté 6 juin 2007 Signaler Posté 6 juin 2007 Donc quoi, se résigner au fait que le monde appartient aux salauds? C'est bien gentil de convaincre des gens, mais il va tout de même falloir réprimer la criminalité à un moment ou à un autre. L'idée que ça se fera sans que les criminels et leurs sympathisants ne lèvent le petit doigt me semble bien irréaliste.
Ronnie Hayek Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 Donc quoi, se résigner au fait que le monde appartient aux salauds? C'est bien gentil de convaincre des gens, mais il va tout de même falloir réprimer la criminalité à un moment ou à un autre. L'idée que ça se fera sans que les criminels et leurs sympathisants ne lèvent le petit doigt me semble bien irréaliste. Ai-je dit qu'il fallait se résigner ? Non. Ensuite, il y a une différence entre sanctionner les criminels et fomenter une révolution.
Invité jabial Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 Ai-je dit qu'il fallait se résigner ? Non. Ensuite, il y a une différence entre sanctionner les criminels et fomenter une révolution. Parce que nous n'avons pas la même définition de la révolution. Pour moi, la révolution, c'est le fait, lorsque les opinions seront mûres, pour des groupes privés de commencer à rendre la justice de façon conforme au DN et malgré la loi étatique. Ne serait-ce que le fait que je prévois une amnistie général devrait te donner à penser que je n'ai pas vraiment l'intention de mettre des têtes sur des piques.
Ronnie Hayek Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 Parce que nous n'avons pas la même définition de la révolution. Pour moi, la révolution, c'est le fait, lorsque les opinions seront mûres, pour des groupes privés de commencer à rendre la justice de façon conforme au DN et malgré la loi étatique. Ne serait-ce que le fait que je prévois une amnistie général devrait te donner à penser que je n'ai pas vraiment l'intention de mettre des têtes sur des piques. Toi non, mais tu n'es pas tout seul.
free jazz Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 Mais une révolution EST un rêve d'adolescent un peu autiste. C'est pourquoi ce n'est pas mon truc. Désolé, mais nous ne sommes pas des révolutionnaires. A première vue, cette opinion semble contradictoire avec ta propre signature : "Il n'y a rien de malsain ni d' "antidémocratique" à imaginer l'existence d'un groupe libertarien d' "avant-garde"…La présence d'une majorité libertarienne parmi les révolutionnaires américains ainsi que dans l'Angleterre du XIXe siècle démontre que l'exploit n'est pas irréalisable." Ou bien y a-t-il une subtilité qui m'échappe?
Ronnie Hayek Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 A première vue, cette opinion semble contradictoire avec ta propre signature : "Il n'y a rien de malsain ni d' "antidémocratique" à imaginer l'existence d'un groupe libertarien d' "avant-garde"…La présence d'une majorité libertarienne parmi les révolutionnaires américains ainsi que dans l'Angleterre du XIXe siècle démontre que l'exploit n'est pas irréalisable."Ou bien y a-t-il une subtilité qui m'échappe? J'ai pris cette citation en guise de clin d'oeil à l'AGLLB (Avant-Garde ludique des libertariens bruxellois).
José Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 …l'AGLLB (Avant-Garde ludique des libertariens bruxellois). Chûûût ! Ce sont ceux dont on ne peut pas prononcer le nom.
free jazz Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 J'ai pris cette citation en guise de clin d'oeil à l'AGLLB (Avant-Garde ludique des libertariens bruxellois). J'avoue mon ignorance du microcosme des mouvements bruxellois avant-gardistes - fussent-ils libertariens. En tout cas cela correspond bien à l'image des belges réputés friands de ce genre de courant d'avant-garde, y compris en musique et dans les arts. Est-ce un groupe de libertariens dadaïstes? Faut-il comprendre que le sens de la ta signature est ironique et que tu ne l'approuves pas?
José Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 En tout cas cela correspond bien à l'image des belges réputés friands de ce genre de courant d'avant-garde, y compris en musique et dans les arts. La plus amusante de ces avant-gardes avait décidé d'une durée de vie du mouvement d'un quart d'heure. (J'ai oublié le nom, mais Ronnie se rappellera.) C'est d'ailleurs là la marque belge par excellence : ludique. (Comparer, par exemple, l'humour des surréalistes belges à la sinistrose pontifiante des surréalistes français bretonnants.)
free jazz Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 La plus amusante de ces avant-gardes avait décidé d'une durée de vie du mouvement d'un quart d'heure. En Fraônce, nous appelons ça "se petit-suissider". C'est d'ailleurs là la marque belge par excellence : ludique. (Comparer, par exemple, l'humour des surréalistes belges à la sinistrose pontifiante des surréalistes français bretonnants.) En effet, l'humour belge est aussi réputé chez nous, mais je le crains pour de mauvaises raisons. C'est à dessein que j'ai fait référence au dadaïsme et non au surréalisme, relativement à l'aspect ludique de cette attitude. Il y a là une rupture entre dadaïsme et surréalisme, bien que l'on associe souvent à tort les deux mouvements. Le premier se caractérisait par une constellation d'individus libres, sous le signe de la dérision et de la fantaisie. Le second se caractérisait par son hérmétisme, sa doxa et son intransigeance. Leur point commun était une certaine tendance à l'extravagance.
melodius Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 … raison pour laquelle Dada était un phénomène français, tandis que la Belgique francophone s'est ruée sur le surréalisme !
Ash Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 Parce que nous n'avons pas la même définition de la révolution. Pour moi, la révolution, c'est le fait, lorsque les opinions seront mûres, pour des groupes privés de commencer à rendre la justice de façon conforme au DN et malgré la loi étatique. Ne serait-ce que le fait que je prévois une amnistie général devrait te donner à penser que je n'ai pas vraiment l'intention de mettre des têtes sur des piques. D'où l'importance de la libéralisation des armes à feux. C'est un droit primordial.
Invité jabial Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 En l'occurrence, je ne vois pas le rapport ; de toute manière si des actions non conformes au droit étatique local doivent être menées avec des armes, elle ne seront évidemment pas achetées par les circuits soumis au dit droit étatique, mais plutôt par le marché noir. Ceci dit, là, on commence vraiment à nager en plein fantasme, et ce n'est pas vraiment une question qui nécessite une discussion approfondie. L'utilité de la liberalisation des armes à feu est plutôt la défense individuelle et non organisés d'individus pris par surprise.
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