Festivisme Citoyen

[melodius]

Et hop !

Il faudrait que je la trouve sur le net; mais j'y ai déjà pensé !

[Sous-Commandant Marco]

Et hop !

Il faudrait que je la trouve sur le net; mais j'y ai déjà pensé !

Ce que j'aime bien chez Tournesol, c'est son cool, qu'il ne perd que lorsqu'on met en cause ses compétences scientifiques (dans "Objectif Lune" notamment).

[A.B.]

Et hop !

Il faudrait que je la trouve sur le net; mais j'y ai déjà pensé !

Hop

[Jesrad]

Et hopp.

[A.B.]

Et hopp.

Et hoppe.

[Etienne]

'Tain, A.B., t'es fort, tu arrives à gacher un fil avec un seul post.

[Dardanus]

Force est de constater qu'il existe un véritable culte de la médiocrité dans certaines classes (je suppose que j'ai eu les mauvais profs au mauvais endroit…) Je ne compte plus les "vous êtes tous intelligents" répétés par mes profs, en terminale, alors que j'étais dans une classe d'andouilles finies, pour ne citer que cet exemple… Je ne suis pas sûr que cela aide les élèves réellement en difficulté, en plus.

C'est marrant ça, c'est presque mon cas personnel : j'étais une quiche en maths en seconde, mais arrivé en terminale ES, j'avais une bonne moyenne. Bon O.K. l'explication rationnelle la plus probable est que je me trouvais dans une classe de bouses.

Il est vrai qu'il serait meilleur que l'enseignant dise "vous êtes vraiment des nuls, des crottes, des riens du tout, de la merde, qu'est ce que je fais moi un individu d'élite avec une telle bande de nazes". L'effet serait certainement d'une grande efficacité.

Je constate plutôt pour ma part (vous me permettrez de m'intéresser à la grande majorité des élèves que je vois passer) un remarquable mépris de nombre de mes collègues à l'égard des élèves.

Or, on peut encourager les élèves sans être démagogue. J'avais cette année une classe de terminale S pas vraiment brillante mais qui a obtenu en H-G sur l'année une moyenne des plus correctes (aussi bonne que celle ma bonne classe de T S : je parle de moyenne pas de performance des meilleurs) simplement parce que je ne les prenais pas de haut et valorisait leurs efforts.

Pour le reste, je ne sais pas ce que sont des andouilles finies : être bon, ne pas être bon, être moyen dans le cadre du système scolaire n'apprend rien ni sur les qualités humaines ni sur les chances de réussite dans la vie des élèves.

Le contexte de la classe, l'effet groupe est fondamental et un enseignant ne peut pas grand chose là-dessus : il peut seulement limiter les effets explicites ou contribuer à les renforcer.

[alex6]

Pour le reste, je ne sais pas ce que sont des andouilles finies : être bon, ne pas être bon, être moyen dans le cadre du système scolaire n'apprend rien ni sur les qualités humaines ni sur les chances de réussite dans la vie des élèves.

Comme c'est agréable de lire cela, surtout venant d'un enseignant.

J'ai entendu de nombreuses fois durant ma carrière scolaire "il ne passera pas le bac", "les études ne sont pas faites pour lui", "peu de chances de réussites" etc… Dans ces moments il faut une grande confiance en soi pour ne pas sombrer et j'en veux énormément à ces pseudo-enseignants qui se sont au final plantés sur toute la ligne.

De plus, ne pas faire d'études n'empêche pas de pouvoir être heureux ni de s'accomplir dans la vie. L'intelligence est multiple et la plus importante est sans doute l'intelligence d'être capable de (bien) vivre.

[Etienne]

Il est vrai qu'il serait meilleur que l'enseignant dise "vous êtes vraiment des nuls, des crottes, des riens du tout, de la merde, qu'est ce que je fais moi un individu d'élite avec une telle bande de nazes". L'effet serait certainement d'une grande efficacité.

J'avais un prof d'histoire comme ça en Seconde et en Terminale ; sa version, c'était plutôt : "Bandes de tanches, c'est du programme de maternelle !" Seulement, au bout d'un moment, on passe totalement outre ce genre de remarques qu'il pouvait faire.

[Toast]

Il est vrai qu'il serait meilleur que l'enseignant dise "vous êtes vraiment des nuls, des crottes, des riens du tout, de la merde, qu'est ce que je fais moi un individu d'élite avec une telle bande de nazes". L'effet serait certainement d'une grande efficacité.

J'entends bien, mais entre encourager les élèves et soutenir que les inégalités sont inexistantes, que tout le monde peut tout essayer et tout réussir, il existe tout de même une nuance.

Pour le reste, je ne sais pas ce que sont des andouilles finies : être bon, ne pas être bon, être moyen dans le cadre du système scolaire n'apprend rien ni sur les qualités humaines ni sur les chances de réussite dans la vie des élèves.

Oui, bien sûr, mais nous étions simplement la classe de terminale avec la moyenne la plus basse.

[ShoTo]

Comme c'est agréable de lire cela, surtout venant d'un enseignant.

J'ai entendu de nombreuses fois durant ma carrière scolaire "il ne passera pas le bac", "les études ne sont pas faites pour lui", "peu de chances de réussites" etc… Dans ces moments il faut une grande confiance en soi pour ne pas sombrer et j'en veux énormément à ces pseudo-enseignants qui se sont au final plantés sur toute la ligne.

De plus, ne pas faire d'études n'empêche pas de pouvoir être heureux ni de s'accomplir dans la vie. L'intelligence est multiple et la plus importante est sans doute l'intelligence d'être capable de (bien) vivre.

Le probleme c'est que les profs ont tendance a encourager les éleves qui bossent plutot que ceux qui ont un potentiel

Mais faut pas faire de démagogie non plus, les gens qui n'ont pas les capacités pour faire des études ça existe

[Invité jabial]

Seul francophone dans une école de village flamande, je me faisais taper dessus à l'âge de trois ans par les "grands" de 1ère primaire. J'ai vite découvert que c'était nettement plus drôle si moi je distribuais les baffes. Et quand un jour j'ai fait un coup de jambon à un type sans le faire exprès, j'ai eu la révélation d'une première technique d'arts martiaux. Noël !

J'ai connu des persécutions pour cause de nerditude dès la maternelle, mais quand j'ai voulu répondre par la violence j'ai frappé un innocent par maladresse et je lui ai vraiment fait très mal (en plein dans le nez). Après, au grand désespoir de mon père, je ne voulais plus me battre. J'ai mis des années à m'en remettre, avec un très fort sentiment de culpabilité. Si c'était à refaire, je serais le même nerd associal mais probablement plus violent, parce que je sais exactement ce que la non-violence coûte.

Au passage, pour ceux qui nient la difficulté d'intégration des gens qui ont un QI élevé, imaginez un peu comment vous le vivriez si vous êtiez obligé de vivre la majorité de vos journées au milieu de gens ayant 65 de QI. C'est pas vraiment drôle.

Si je me mets aujourd'hui à la place de mes profs de l'époque, je me dis que ça ne devait tout de même pas être facile à gérer, notamment en raison de ma conception très israelienne de la légitime défense.

La meilleure du monde

[José]

…ceux qui nient la difficulté d'intégration des gens qui ont un QI élevé…

Personne ne nie qu'il existe un problème d'intégration pour ces enfants. Ce que, pour ma part, j'ai voulu rappeler plus haut, c'est que beaucoup de ces enfants creusent eux-mêmes leur propre tombes à cause d'un comportement arrogant et une mauvaise compréhension des relations sociales. Eeehhh oui… on peut avoir un QI de 385 et être un zéro à gauche dans bien des domaines qui sont 'achement importants dans la vie.