Festivisme Citoyen

[Punu]

La tourbe n'aime pas ceux qui la dépassent, et les profs sont bien sûr la cheville ouvrière de l'entreprise de destruction des élites. Il aurait dû être handicapé ou syndicaliste, tout le monde l'aurait aimé et la presse s'enflammerait contre le monstre qui l'a acculé au suicide. Ici, c'est la faute à son "immaturité sociale", surtout pas à l'envie et l'idiotie sociales de ses cons-disciples. Et la justice classe, après tout cela fera un surdoué de moins. On leur donnerait presque une médaille, à ces braves citoyens.

Arnaud était en 2e secondaire mais son immaturité sociale l'avait condamné à l'exclusion.

WAVRE Un jeune garçon de 12 ans, "tête de Turc" de ses camarades de classe au Collège Notre-Dame de Basse-Wavre, s'est suicidé dans la nuit de lundi à mardi à Wavre. Intellectuellement avancé, Arnaud était en 2e secondaire [NDLR : soit deux ans d'avance sur le programme] mais son immaturité sociale l'avait condamné à l'exclusion au sein de son école. Selon une élève, le jeune garçon "agaçait les profs, les élèves et était rejeté par tout le monde". Quelques heures avant son geste fatal, Arnaud avait été exclu d'un cours et une élève, excédée, lui avait lancé à la tête une vanne sur son physique.

Le porte-parole du parquet de Nivelles affirme que du point de vue judiciaire, il n'y a rien de suspect dans ce décès, qui semble a priori lié à une problématique d'intégration dont la famille avait conscience.

[A.B.]

L'histoire de ma vie dans le primaire et au collège :-/

Si A.B. se fait taper dessus c'est sa faute, c'est parce qu'il ne veut pas s'intégrer socialement

(dixit profs…)

[Rincevent]

L'histoire de ma vie dans le primaire et au collège :-/

Si A.B. se fait taper dessus c'est sa faute, c'est parce qu'il ne veut pas s'intégrer socialement

(dixit profs…)

+1.

[h16]

Avec ce genre d'expérience, on apprend rapidement à passer en mode furtif. Par exemple, moi, je suis libéral furtif et fier de l'être.

Zwip.

Zwoup.

Furtif je vous dis.

[Rincevent]

Zwip.

Zwoup.

Furtif je vous dis.

Qu'en a pensé Madame ?

[h16]

Qu'en a pensé Madame ?

Elle adôôôre.

[LaFéeC]

Pourtant, vous ne vous êtes pas suicidés…

(heureusement !)

[A.B.]

Pourtant, vous ne vous êtes pas suicidés…

Non, c'est beaucoup trop dangereux.

[Patrick Smets]

pov' gos'

[Ash]

La seconde générale est en général la classe la plus "hot". Dans le cas que j'ai connu c'était bizutage (toute l'année), vol et violence réunis. Et c'était un lycée "normal". Que des mecs aussi il faut dire. Fallait répondre dès la première fois pour qu'on te fiche la paix.

[free jazz]

Pourtant, vous ne vous êtes pas suicidés…

(heureusement !)

… juste "petit-suissidé".

Avec ce genre d'expérience, on apprend rapidement à passer en mode furtif. Par exemple, moi, je suis libéral furtif et fier de l'être.

Zwip.

Zwoup.

Furtif je vous dis.

Et ça vole bien bas en mode furtif, h16 ! ^^

[John Loque]

La seconde générale est en général la classe la plus "hot". Dans le cas que j'ai connu c'était bizutage (toute l'année), vol et violence réunis. Et c'était un lycée "normal". Que des mecs aussi il faut dire. Fallait répondre dès la première fois pour qu'on te fiche la paix.

La deuxième secondaire en Belgique, c'est l'équivalent de votre quatrième (je crois), soit 13-14 ans. On va pas dans le même sens.

[A.B.]

La seconde générale est en général la classe la plus "hot".

Hum pourtant en général il y a un écremage au Lycée.

Dans mon cas, j'ai eu la chance de passer d'un collège de banlieue au grand lycée Parisien, ce qui a mis fin au genre de sévices que je subissais.

[Yozz]

Hum pourtant en général il y a un écremage au Lycée.

Dans mon cas, j'ai eu la chance de passer d'un collège de banlieue au grand lycée Parisien, ce qui a mis fin au genre de sévices que je subissais.

Ca peut aller dans les deux sens. Moi j'étais dans un collège de petite banlieue encore tranquille, le collège était calme. Le lycée, un des plus grands (en taille) d'Ile de France, accueillait une faune et une flore autrement plus variée… Même si ça allait encore.

[phantom_opera]

L'histoire de ma vie dans le primaire et au collège :-/

Si A.B. se fait taper dessus c'est sa faute, c'est parce qu'il ne veut pas s'intégrer socialement

(dixit profs…)

Moi aussi AB je me faisais des fois taper dessus en primaire parce que…je refusais de faire les devoirs des autres! Un moment j'étais donc obligé de les faire jusqu'au jour où j'ai craqué et j'ai tout cafté à la maîtresse. Depuis je n'ai pas été très bien vu en primaire par certains. Mais j'ai quand même passé des moments heureux au collège, et surtout au lycée!

[Catastrophe]

Avec ce genre d'expérience, on apprend rapidement à passer en mode furtif. Par exemple, moi, je suis libéral furtif et fier de l'être.

Zwip.

Zwoup.

Furtif je vous dis.

Malheureusement, il y a des milieux ou tu n'as pas le droit de rester furtif et où on t'oblige à "participer activement à la vie sociale"

[phantom_opera]

Malheureusement, il y a des milieux ou tu n'as pas le droit de rester furtif et où on t'oblige à "participer activement à la vie sociale"

Salaud de mouton noir, espèce de différent, on aura ta peau!

[Jesrad]

L'histoire de ma vie dans le primaire et au collège :-/

Si A.B. se fait taper dessus c'est sa faute, c'est parce qu'il ne veut pas s'intégrer socialement

(dixit profs…)

Violences verbales les premières années (schtroumpf à lunettes), j'ai rapidement appris à contre-attaquer (transformation en: serpent à lunettes). Au collège, rencontres avec des pairs, le fait d'être en groupe soudé (et parfois plus méchants, même avec les profs) a suffi pour nous assurer une tranquilité totale. Le Lycée a été une vraie promenade ensuite Quelques bleus, mais toujours le dernier mot.

Après coup je me rends compte que les profs auxquels j'ai été confronté étaient bien trop débordés ou pas assez idéologues pour exiger la moindre conformité de mes amis ou de moi.

[A.B.]

Moi aussi AB je me faisais des fois taper dessus en primaire parce que…je refusais de faire les devoirs des autres! Un moment j'étais donc obligé de les faire jusqu'au jour où j'ai craqué et j'ai tout cafté à la maîtresse. Depuis je n'ai pas été très bien vu en primaire par certains. Mais j'ai quand même passé des moments heureux au collège, et surtout au lycée!

Je n'ai jamai hésité à rapporter aux professeurs ce que je subissais, si certains m'ont défendus, d'autres mon reproché d'être… un délateur !

J'ai été chahuté aussi un peu en seconde. En premiere j'ai pris environ 35 centimetres, ce qui a changé radicalement la donne.

[ts69]

La tourbe n'aime pas ceux qui la dépassent, et les profs sont bien sûr la cheville ouvrière de l'entreprise de destruction des élites. Il aurait dû être handicapé ou syndicaliste, tout le monde l'aurait aimé et la presse s'enflammerait contre le monstre qui l'a acculé au suicide. Ici, c'est la faute à son "immaturité sociale", surtout pas à l'envie et l'idiotie sociales de ses cons-disciples. Et la justice classe, après tout cela fera un surdoué de moins. On leur donnerait presque une médaille, à ces braves citoyens.

Brave société

[Sous-Commandant Marco]

On ne dira jamais assez les malheurs causés par les "classes indifférenciées", c'est à dire les classes où l'on mélange tout le monde, très bons, bons, moyens, mauvais et très mauvais, pour éviter à ces chers petits le traumatisme des classes de niveau. Cette réforme s'est évidemment accompagnée de la novlangue habituelle puisque ces grand fourre-tout furent baptisés "classes homogènes". Cela contraint les surdoués à être déracinés et replantés parmi des médiocres plus âgés.

[phantom_opera]

On ne dira jamais assez les malheurs causés par les "classes indifférenciées", c'est à dire les classes où l'on mélange tout le monde, très bons, bons, moyens, mauvais et très mauvais, pour éviter à ces chers petits le traumatisme des classes de niveau. Cette réforme s'est évidemment accompagnée de la novlangue habituelle puisque ces grand fourre-tout furent baptisés "classes homogènes". Cela contraint les surdoués à être déracinés et replantés parmi des médiocres plus âgés.

J'avais vu un reportage sur les surdoués il y a longtemps, leur sort m'a vraiment bouleversé, des purs victimes du socialisme à la française. La moitié d'entre eux finiront par avoir une formation de type CAP ou BEP, une partie d'entre eux tombent dans la drogue ou se suicident, tout ça à cause du décalage de niveau…

[Mobius]

J'avais vu un reportage sur les surdoués il y a longtemps, leur sort m'a vraiment bouleversé, des purs victimes du socialisme à la française. La moitié d'entre eux finiront par avoir une formation de type CAP ou BEP, une partie d'entre eux tombent dans la drogue ou se suicident, tout ça à cause du décalage de niveau…

J'ai failli être mis en CAP en fin de troisième, heureusement ma mère s'est battu les connards de conseiller d'éducations qui étaient également proviseurs de l'établissement où l'on voulait m'envoyer…

[Sous-Commandant Marco]

J'avais vu un reportage sur les surdoués il y a longtemps, leur sort m'a vraiment bouleversé, des purs victimes du socialisme à la française. La moitié d'entre eux finiront par avoir une formation de type CAP ou BEP, une partie d'entre eux tombent dans la drogue ou se suicident, tout ça à cause du décalage de niveau…

Tu oublies les autres, qui deviennent dépressifs chroniques.

Par ailleurs, les différentes réformes soixante-huitardes de l'école française, mises en place par des ministres "de droite" au cours des années 70-80, nuisent également aux élèves en difficulté. Ceux-ci ont le choix entre des cours de soutien et leur version extrême, le redoublement, où on leur rabache plus lentement ce qu'ils n'ont déjà pas compris la première fois (les transformant ainsi en crétins des alpes congénitaux) et le passage automatique en classe supérieure jusqu'à l'entrée dans la vie active à l'âge fatidique de 16ans.

[Mike]

Personnellement j'ai eu la chance de pouvoir traverser toute ma scolarité sans être victime de qui que ce soit… en 3ème j'ai eu droit à quelques semaines de traquage mais sans plus. J'étais dans un lycée où je considère rétrospectivement qu'il y avait énormément de gens sympathiques, le nombre de personnes qui m'ont fait ch… en 7 ans se compte sur les doigts de la main. Certaines personnes ont quand même dégusté dans mon entourage mais pas moi. Cela vient peut être du fait que j'ai mis un point d'honneur à respecter tout le monde.

Pour revenir à l'article, certains surdoués ont conscience de leurs capacités et s'enferment dans un personnage arrogant… le sale petit morveux. J'en ai connu un ou deux. Ces gens là sont agaçants, et il faut vraiment prendre sur soi avant de réussir à nouer le contact avec eux. Et la plupart des lycéens/collégiens ont autre chose à faire.

Un beau matin, sur tous les petits gars qui en bavent tous les jours à l'école à cause de la démission des enseignants qui ne se préoccupent même pas des relations entre élèves, il y en a un à qui on oubliera de dire qu'il y a une vie après le lycée. Celui-là petera son cable et on se retrouvera avec un Columbine made in France. Et on aura droit aux beaux discours sur les dérives à l'américaine. Si j'avais un pari à prendre je dirais que ça va arriver dans les 5 prochaines années.

[phantom_opera]

Tu oublies les autres, qui deviennent dépressifs chroniques.

Par ailleurs, les différentes réformes soixante-huitardes de l'école française, mises en place par des ministres "de droite" au cours des années 70-80, nuisent également aux élèves en difficulté. Ceux-ci ont le choix entre des cours de soutien et leur version extrême, le redoublement, où on leur rabache plus lentement ce qu'ils n'ont déjà pas compris la première fois (les transformant ainsi en crétins des alpes congénitaux) et le passage automatique en classe supérieure jusqu'à l'entrée dans la vie active à l'âge fatidique de 16ans.

Pour les élèves en grande difficulté, il est montré que l'école privée marche mieux que le public. C'est le gros point fort de l'école privée paraît-il.

[Ash]

On ne dira jamais assez les malheurs causés par les "classes indifférenciées", c'est à dire les classes où l'on mélange tout le monde, très bons, bons, moyens, mauvais et très mauvais, pour éviter à ces chers petits le traumatisme des classes de niveau.

C'était exactement ça ma seconde générale. Ceux qui participaient au foutage de merde en seconde, ont complètement arrêter une fois passés en 1ère, y compris les leaders. Le passage ou non à cette classe a permit un vrai filtrage, bien plus que cette rigolade de brevet des collèges.

[A.B.]

Le principe des classes de niveau est typiquement la mesure qui beneficie à tout le monde mais qui est supprimée par idéologie égalitaire.

De fait le marché reprend des droits et on utilise toutes les remparts possibles pour recréer ces classes.

- Allemand 1ere langue ou 2nd langue

- S plutot que ES plutot que L

etc.

La classe de niveau trouve refuge dans des distinctions qui n'ont pas vocation a servir de critere discriminant.

[Jesrad]

Le principe des classes de niveau est typiquement la mesure qui beneficie à tout le monde mais qui est supprimée par idéologie égalitaire.

De fait le marché reprend des droits et on utilise toutes les remparts possibles pour recréer ces classes.

- Allemand 1ere langue ou 2nd langue

- S plutot que ES plutot que L

etc.

La classe de niveau trouve refuge dans des distinctions qui n'ont pas vocation a servir de critere discriminant.

Sans oublier la spécialisation de certains lycées sur certaines options, permettant en plus (bonus!) de circonvenir à la carte scolaire et donc de permettre des différenciations de niveau inter-établissments et non plus seulement intra-.

[José]

La tourbe n'aime pas ceux qui la dépassent, et les profs sont bien sûr la cheville ouvrière de l'entreprise de destruction des élites. Il aurait dû être handicapé ou syndicaliste, tout le monde l'aurait aimé et la presse s'enflammerait contre le monstre qui l'a acculé au suicide. Ici, c'est la faute à son "immaturité sociale", surtout pas à l'envie et l'idiotie sociales de ses cons-disciples. Et la justice classe, après tout cela fera un surdoué de moins. On leur donnerait presque une médaille, à ces braves citoyens.

Ouais, bon… là, manifestement, tu surinterprètes. Le gars pouvait être un génie, il pouvait également être un connard fini, arrogant et tutti quanti. (Le fait qu'il se soit fait éjecté par son professeur de la classe est bien un signe.) J'en ai connu des zigotos pareils. (Et quelquefois, j'ai dû puiser loin dans mes réserves de patience pour ne pas en dégommer un ou deux.) Certes, toute cette histoire est bien lamentable, mais cela s'est passé dans toutes les écoles, à toutes les époques, sous tous les régimes. Une bonne partie de la littérature ne serait pas né sans cela. Donc, point besoin d'en faire une victime de l'étatisme égalitariste ; car s'il y a bien un moment de la vie non égalitariste, c'est l'école, dans les relations entre élèves. Là, dominent parmi ces derniers ceux qui possèdent réellement un leadership naturel et non pas social (situation socio-économique des parents). Et ce ne sont pas les surdoués (uniquement surdoués intellectuellement). Et c'est très bien ainsi. Et puis, [mode les Ibères sont rudes ON]en Castille, on ne meurt pas de chagrin[mode les Ibères sont rudes OFF].