Nico Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 Cette boom, je l'attendais depuis longtemps. J'ai toujours aimé m'amuser, c'était un moyen comme un autre d'oublier ses tracasseries de boulot. Pourtant, ma vie allait bientôt basculer. Ce n'est qu'au moment où je descendais cette côte que j'ai réalisé mon inconscience : jamais je n'aurais dû refuser de faire réviser ma voiture. J'écrasais la pédale de frein, sans effet. Vint l'accident. La barrière de sécurité cède, ma voiture quitte la route et fait plusieurs tonneaux. Impossible de sortir indemne de pareil accident. La violence du choc me fait tomber dans les pommes. Je ne me réveille que le lendemain matin. J'eus tant bien que mal à me dégager de ma voiture, devenue une épave. J'eus une douleur forte à la jambe, quant à mon visage, il était recouvert de sang. Je ne m'étais pas raté, mais j'étais encore en vie. C'était la seule chose qui comptait à mes yeux. J'avais du mal à marcher dans ces bois, mais je savais que je ne pouvais pas rester là. Mon téléphone était HS. Impossible de prévenir quelqu'un. La tuile… J'avais pourtant besoin d'aide. Soudain, une route. Ma jambe me faisait si mal… Je finis par m'écrouler, me retrouvant à quatre pattes, avant d'entendre une voiture s'arrêter. - Vous avez besoin d'aide ? me dit une voix féminine. Je parvenais difficilement à lever la tête. Elle était jeune. - Mon dieu… Une ambulance arriva quelques minutes plus tard. Je fus transporté dans l'hôpital le plus proche. On m'emmena aux urgences, avant de me ramener dans une chambre. Quand je me suis réveillé, je reconnus la personne qui m'avait sauvé la vie, si j'ose dire. - Ils sont intervenus à temps. Tu étais en train de développer une hemorragie interne. Je ne savais pas ce que c'était exactement, mais suffisamment pour savoir que c'était une vilaine saleté. - C'est fini maintenant, disais-je avant de bailler. J'aurais dû rester là bas hier au lieu de rentrer chez moi. Je n'avais pas les idées claires au volant. C'est de ma faute. - Ne crains rien, dit-elle en posant sa main sur ma jambe en plâtre, tu en auras pour trois jours et puis ensuite, tu pourras sortir. - Ca va être cool de se laver avec ça une fois chez moi, soupirais-je. - Pourquoi veux-tu te laver avec ça ? Ce sera fini d'ici là ! - Tu viens de me dire que je sortirais d'ici dans trois jours. Comment veux-tu que ce soit fini dans trois jours ? Elle me regarde étrangement. Le médecin entre. - Alors, comment va le grand blessé ? - Il va bien… - Ne vous en faites pas, dans trois jours, vous pourrez faire votre footing comme avant ! - Dans trois jours… - Oui, dans trois jours. Vous semblez dubitatif ? - Il faut au moins un mois pour soigner ça ! Il se mit à rire. - Un mois ! Allons, vous n'êtes pas sérieux ! Un mois, vous imaginez ! Allons… Il s'en va. Trois jours plus tard, il repasse et enlève ce qu'il m'avait fixé lors de l'opération, puis saisit son ordinateur portable avant de le positionner face à mes yeux. - Vous voyez, tout est réparé. Vous pouvez sortir, à présent. - Docteur, disais-je apeuré, je crains que… - De quoi avez-vous peur ? Puisque je vous dis que c'est fini. Je me lève, pose mon pied sur le plancher, me prépare à souffrir le martyre, mais rien ne vient. Un peu comme si mon accident n'était jamais survenu. Je me prépare, serre la main du docteur puis quitte les lieux. Elle était là, dans le hall. Elle m'attendait. Je l'ai chaleureusement remerciée, avant qu'elle ne me ramène chez elle. - Tu penses encore à ta jambe ? - Oui… disais-je dubitatif. - Ecoute, n'y penses plus. C'est fini. - Tu as sans doute raison. Nous sommes le combien ? - Le 20 juin. - Je n'ai pas regardé les infos, mais je suis convaincu que Sarkozy a eu sa majorité au Parlement. On verra bien. - Qui ça ? - Sarkozy… Elle était interloquée. - Enfin, Sarko, notre Président ! - C'est quoi un Président ? J'étais atterré. - Un Président, c'est quelqu'un qui est élu démocratiquement et qui gouverne le peuple. Elle rit. - Tu déconnes ! Quelqu'un qui déciderait pour tout le monde ? Tu n'es pas sérieux… J'étais tombé sur une allumée, probablement. En tout cas, sa villa était spacieuse. Elle avait des chats et lisait beaucoup. Il y avait des tas de bouquins. - Avec tout ça, je ne connais pas ton nom. - Nicolas. - Moi c'est Julie. - Excuses moi, mais tu vis seule ? - Oui, personne en ce moment. - C'est cool chez toi. - Tout le monde me le dit ! On fait le tour du proprio avant de finir dans le salon. - Ca ne te dérange pas de regarder les infos avec moi ? Je ne les ai pas suivies de la journée ! - Non, non… Elle allume. Je vois le générique du JT de TF1, puis le présentateur. Qui était ce type ? L'info elle-même n'avait rien à voir avec ce que j'avais connu jusque là. Rien sur Sarko, rien sur le gouvernement, rien sur les élections législatives. Par contre, beaucoup sur des opportunités dans tel ou tel secteur industriel. - Ils n'ont pas parlé de Sarkozy… Elle soupire, lasse. - Mais qui est ce Sarkozy ? Le chef d'une secte ? - Je n'aurais pas présenté les choses ainsi, disais-je avant de la remercier de m'avoir apporté un verre de whisky coca. Quelque chose avait changé. Je finirais bien par m'en apercevoir très vite. Le lendemain matin, elle me proposa de faire du shopping. Il était vrai que depuis mon accident, je n'étais plus du tout présentable. Le lendemain on se rend donc dans un centre commercial que je ne connaissais pas, qui se situait où était implanté Géant auparavant, et dont le parking à plusieurs niveaux s'étendait sur près de 200 mètres. A l'intérieur, c'était immense. On trouvait de tout, même le plus inattendu. Je décide d'acheter un journal. - Le Figaro, s'il vous plaît. - 40 centimes. - Pardon ? - 40 centimes. Je regarde le journal, effectivement. Je sors deux pièces de ma poche. - Voilà. Je le consulte, mais je ne trouve toujours pas ce que je cherche. - Putain, c'est incroyable ! Rien du tout ! disais-je en tournant les pages très vite, excité. Je jette le journal puis décide de rejoindre mon amie partie faire du shopping plus loin. Je passe près d'un magasin, ce que j'entendis me fait tilt. Je regarde un programme passant sur un écran plat avec un couple de retraités. - Nous ne sommes pas déçus d'avoir souscrit à cette offre. Aujourd'hui, nous vivons plus en sécurité. Un couple suivant : - C'était la meilleure offre sur le marché en raison de ses prix mais aussi pour la qualité de son service. - Ainsi, je ne me fais plus de soucis pour mes enfants lorsque je suis à mon travail. Un autre apparaît, flanqué d'un costume cravate. - Pour 180 euros par mois, nous vous assurerons une protection pleine et entière, à vous mais aussi à votre famille. L'institut Saure ne s'y est pas trompé en nous récompensons pour la qualité de nos services. Des millions de français nous ont déjà rejoints. N'hésitez plus, rejoignez Securigate ! C'était du délire… Je crus que j'allais devenir fou. C'est là qu'une main se pose sur mon épaule. Je sursaute. - Enfin Nico, c'est moi. Ca ne va pas ? - Euh… Si, si, disais-je sans y croire. - Tu viens ? J'ai trouvé une boutique sympa… J'observe ce qui était présenté. C'était quelle collection ? De quelle année surtout ? J'eus un frisson. Etais-je dans le futur ? Je n'arrêtais pas d'y penser alors que j'étais en train de faire des essayages. Comment un accident aurait-il pu me propulser dans l'avenir ? Cela n'avait aucun sens. - Ca te va très bien ! - C'est coupé bizarrement… - Comment ça, coupé bizarrement ? Je décide de renoncer. Elle repart faire quelques courses. Je poursuis ma promenade. C'est là que je tombe sur une armurerie, avec des mitraillettes en vitrine. Avais-je la berlue ? Je rentre à l'intérieur. Un vendeur s'affairait avec un client. Apparemment, il s'agissait d'un Uzi. Je vois le gars régler puis ranger l'arme sur lui, avant de repartir, comme ça. - Vous désirez quelque chose, monsieur ? - Euh… Oui, je constate que vous vendez tout type d'armes. - Oui, elles sont belles, non ? Vous savez, si vous voulez je peux vous proposez cet AK47, qui coûte 140 euros mais comme il est exceptionnellement en solde, je vous fait 20 % dessus. Ca vous dit ? - Euh… Pas très discret, et puis les armes… - Comment ? Vous en avez bien une, j'espère ? C'est obligatoire ! - Comment ça, obligatoire ? Qui m'y oblige ? - Personne, bien sûr, mais je ne peux pas vous laisser quitter ce magasin sans en avoir une seule, sinon je risque des problèmes. Quel est votre nom ? Il consulte son ordi. - Visiblement, vous n'en avez pas, dit-il affolé. Ce n'est pas normal. Il sort une arme. - Voilà. Elle coûte 100 mais je vous la fait à moitié prix, ça vous va ? Je vous en prie, prenez-la. Je me résigne à la prendre. - Voilà les balles. - Combien ? - Pour vous rien, me dit-il. - On va m'arrêter si j'ai une arme. - Qui va vous arrêter ? Tout le monde en a une sur soi ici. - Vraiment ? - Je vous en fait une autre ? C'est conseillé. Si le gars vous désarme, vous en aurez toujours une autre de secours. - Non, ça ira, je vous assure. - Bon, très bien. Au revoir monsieur, et bonne journée. Je retrouve mon amie qui s'était fait plaisir, visiblement. - Ah, je vois que tu as acheté une arme. Tu as bien fait. On n'est jamais trop prudents ici. Nous quittons les lieux. - J'ai vu tout à l'heure un clip d'une société du nom de Securigate, ça te dit quelque chose ? - Bien sûr, c'est une agence de protection privée qui lutte contre la délinquance. Une parmi d'autres, mais qui est leader sur son marché. Après tu as Alcord, Fracorp… Mon frère travaille dans l'une d'entre elles. - Il est salarié ? - Il débute, tu sais, il a fini ses études, mais il progressera vite. Tu le verras ce soir. Le soir vint très vite. Il fut ponctuel : à sept heures et demie, il était là. il gara sa voiture. Je remarquais aussitôt que sa voiture était une… Mercedes. Quant à son ensemble, ça ressemblait fortement à du Zegna. - Eric ! Quelle surprise de te voir ! - Comment tu vas ma chérie ? - Je te présente un de mes amis, Nicolas. - Bonjour Nicolas, ça roule ? - Ouaip. On prend un apéro avant de dîner. Je me résigne à discuter avec lui pour en savoir plus. - J'ai appris que tu travaillais pour Securigate. - Ouais, ils m'ont embauché tout de suite. Ca fait un an que j'y travaille, mais franchement je m'y plais bien. - Tu gagnes combien ? Si jamais je décide d'y travailler. - A mon niveau ? 5000 euros par mois. J'écarquille les yeux. - Excuses moi ? - 5000 euros par mois. Mais je te l'ai dit, après tu progresses très vite. - Un manager, il peut gagner combien ? - Un manager ? Disons 18 000 euros par mois. - !!! - Tu as l'air surpris. Tout le monde gagne ça ici. Si tu veux, j'ai une revue sur ce sujet. - Excuses-le, il a été victime d'un accident de voiture. - Ah ! Fâcheux… Vous savez, aujourd'hui, on est capable de faire revenir même des gens tués, alors… - Pardon ? - Quoi, vous n'êtes pas au courant ? La médecine a fait des pas de géant. Vous tuez quelqu'un, vous pouvez le faire revenir quand même. Super, non ? - C'est pas croyable… - C'est l'évolution… - Nous sommes en quelle année ? - 2007. Rien n'avait changé semble-il, alors que tout avait changé. Etais-je dans un monde parallèle ? - La Révolution française a bien existé ? - Oui, et c'est grâce à elle que nous en sommes là où nous en sommes maintenant. - Vous pouvez m'expliquer ? - En 1789, des révolutionnaires ont décidé de combattre le régime tyrannique du Roi de France en se proclammant Assemblée Nationale. - Okay. - Ils ont fini par tuer le Roi puis ont mis en application la Constitution. - Et Robespierre a ensuite pris le pouvoir. - Robespierre ? Il était avocat mais n'a jamais fait de politique. - Mais Napoléon a bien fait un coup d'Etat le 18 brumaire ? - Qui ça ? - Vous ne connaissez pas Napoléon ? - Non. Il n'y eut jamais de coup d'Etat contre les révolutionnaires. Ceux-ci ont permis à notre société jadis féodale de devenir respectueuse des droits de l'homme mais aussi capitaliste. Vous savez sans doute que pour les révolutionnaires, celui qui paie un impôt est un esclave, alors que celui qui paie des contributions est un homme libre ? Cette maxime, ils l'ont mise en pratique par la suite. - Il y a bien eu la monarchie de juillet, la IIIème République… - Une fois Louis XVI guillotiné, jamais la monarchie n'est revenue au pouvoir. Quant à la IIIème République que vous évoquez, non plus. Les révolutionnaires que nous connaissons tenaient à ce que la société évolue sans l'Etat. Ainsi, aujourd'hui, nous ne payons pas d'impôts et nous ne souffrons d'aucune règlementation : nous pouvons faire ce que nous voulons, tant que nous ne nuisons pas à autrui. Ce sont les grands principes voulus par nos constitutionnalistes de 1789 qui se poursuivent encore aujourd'hui. - C'est fou… - Cela nous permet de jouir d'un niveau de vie sans commune mesure avec ce que connaissent nos voisins, mais aussi d'être à la pointe de l'innovation, de la technologie. Des millions d'entreprises sont créés chaque année. D'autres meurent, mais c'est comme ça, ce sont les règles du marché. - Il y a bien des pauvres dans votre société ? - Bien sûr ! Mais vous savez, un institut s'est amusé à faire des comparaisons, et leur niveau de vie correspond à celui de la classe moyenne américaine. J'étais éberlué. - La classe moyenne américaine ?! Ils gagnent au minimum 40 000 euros par an ! - Vous avez votre réponse. Je saisis des cacahouètes. Les émotions, ça creuse. - Mais le coût de la vie… La santé, l'éducation… C'est cher, non ? - Dérisoire. Pour 180 euros par mois, vous êtes très bien protégé. Pour 400 euros, vous bénéficiez de la meilleure couverture santé, payée par le patron en plus. Quant à l'éducation, selon l'endroit où vous voulez aller, de 300 à 1500 euros par mois. Pour le reste… Vous trouvez une bonne voiture pour 2000 euros, vous mangez pour 7 euros et vous vous habillez chez Ralph Lauren pour 15 euros. Tout ça, vous le savez. - Le paradis en somme. - Tout le monde vient chez nous pour y travailler. Nous avons une croissance phénoménale, de l'ordre de 16 % par an. Notre taux de chômage se stabilise à 2,8 %, quant au nombre de pauvres qui sont devenus millionnaires depuis ces deux dernières années, ils représentent près de la moitié d'entre eux. - Tout le monde a des armes ici. - Nous croyons que les hommes sont responsables de leurs actes et qu'ils feront bon usage de ce qu'ils possèdent ; comme disait un révolutionnaire connu ici, un homme armé est libre, un homme désarmé et un esclave. - Il n'y a pas d'assassinats ? - Très peu. Vous savez, c'est une idée reçue de croire que ceux qui ont une arme à la main vont tirer sur la foule à tout bout de champ. Par contre, ceux qui sont armés peuvent se défendre contre les criminels. - Les criminels vont en prison ? - Non, les criminels versent des dommages et intérêts à leurs victimes ou à leurs familles. Cela s'arrête là. Par contre, les montants sont souvent faramineux… - C'est une société totalement privée… Il n'existe aucun gouvernement. - Absolument pas, et c'est heureux ! Nous ne voudrions pas que recommence à nouveau l'arbitraire royal. Nous avons souffert de la monarchie absolue, nous avons donc tourné une page. Nous voulons devenir des hommes libres, débarassés de toute ingérence étatique, de tout gouvernement. Nous sommes heureux ainsi. - J'aimerais que ça se passe de la sorte chez moi. - Je ne comprends pas, vous êtes chez vous ici ! Vous parlez comme si vous veniez d'une autre planète. A moins que vous veniez d'un autre pays ? A ce moment là, je vous comprends particulièrement ! - Qu'étudiez vous à l'université ? Keynes ? Karl Marx ? - Je ne connais aucun des noms que vous venez de citer. Nous étudions beaucoup le droit naturel, notre histoire, mais aussi de grands économistes comme Bastiat, Hayek, ou encore des sociologues tel Spencer. - Vous connaissez Spencer ? - Qui ne connaît pas Spencer ? sourit-il. Il repartit à la fin du dîner, histoire d'être plus opérationnel pour le lendemain. Je me retrouve dans la chambre d'amis. Quelques jours plus tard, Julie me conduisit à l'université. Absolument rien de comparable avec ce que j'avais connu jusque là. Je dirais même qu'elles étaient encore plus belles et modernes que leurs homologues américaines. Les élèves disposaient tous d'un ordinateur, ils avaient tous été sélectionnés sur dossier au préalable. Certains établissements universitaires disposaient de plusieurs dizaines de milliards par an. Je décide donc de regarder de près les programmes ; même les américains n'allaient pas aussi loin dans leur éloge de la liberté et des droits individuels. Ici, rien n'était interdit, à cause de l'histoire. Je commencais à me plaire ici. Je décide une fois chez elle de bâtir mon business plan pour monter ma propre boîte. Il existait, après tout, 1 millions de business angels ici qui financent ceux qui veulent réussir ( contre 400 000 aux Etats-Unis ). Cela me pris un certain temps. Fort heureusement, un ami de ma copine était expert comptable. Je décroche un rendez-vous puis vend mon projet du mieux que je peux. J'obtiens les financements nécessaires. Je monte ma boîte qui, société libre oblige, se fait très vite sur le marché. Je finis par décrocher plusieurs contrats avec des maisons de presse et d'édition. En deux semaines, je réalise un chiffre d'affaires de 10 millions de dollars, et en deux mois, d'un milliard. Quant à mon entreprise, elle passa d'une dizaine de salariés à près de deux mille en un rien de temps. Je finis par me marier avec Julie et à fonder une famille. Je n'avais aucune envie de retrouver la France que j'avais connue par le passé. La France ne sera belle qui si elle redécouvre et défend les valeurs inspirées par les révolutionnaires français, à savoir la liberté, la responsabilité et la propriété !
Toast Posté 7 juin 2007 Signaler Posté 7 juin 2007 Bip-Bip-Bip le réveil sonna. Julie passait doucement ses doigts entre mes fesses, me léchait le visage… Beaucoup de plaisir. Et là, soudain, le songe se dissipa : c'était Snoopy, mon babouin domestiqué. Il tentait de perdre sa virginité après m'avoir roulé une pelle. Putain merde tu fais chier Snoopy, je suis pas une fiote… JE-SUIS-PAS-UNE-FIOTE, t'as pigé à la fin ? Soudain, John, mon collaborateur à Miami, m'appela sur mon téléphone portable. Je sais toujours que c'est lui lorsqu'il me contacte, car j'ai programmé une sonnerie spéciale pour recevoir ses appels. C'était un morceau de Bob Sinclar chanté en live par John et moi dans un bar à putes de la côté d'Azur. John et moi, c'est une longue histoire… Souvenirs, souvenirs… - Salut Nico, comment ça va vieille fouine ? Le temps n'est pas trop dégueu à Biarritz ? Putain t'aurais dû être là hier soir… Les filles étaient à mes pieds !!! Je repensai à Julie. Mon caleçon passa de la taille M à la taille XL en quelques secondes à peine. J'étais jaloux. - Parce que tu penses peut-être que je ne m'en tape pas, moi ??? Tu fais chier John à la fin… [aïe ! putain Snoopy sort tes doigts… tes pattes de là !!] Sache que tu n'es pas le seul à jouer les Don Juan, John !! - Qu'est-ce que tu veux que je te dise, Nico… J'ai quand même le droit de te parler de mes menus plaisirs, non ? Je fermais ma gueule lorsque tu me parlais de tes aventures avec des OSNI brésiliens, n'est-ce pas ? - Oui t'as raison John… Excuse moi je suis un peu sur les nerfs en ce moment… Ah, mais… Arf mais !$3##§@§§! mais lâche ça Snoopy… #!%%$§§ non, Snoopy NOOON JTE DIS NOOOOOOON !!!! —— Qu'est-il arrivé à notre cher ami ??? La suite au prochain épisode…
Roniberal Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Nico a dit : - Une fois Louis XVI guillotiné, jamais la monarchie n'est revenue au pouvoir. Hmmm…
Yozz Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Toast a dit : Bip-Bip-Bip le réveil sonna. […]Qu'est-il arrivé à notre cher ami ??? La suite au prochain épisode…
Jesrad Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 C'est curieux, ça me rappelle quelque chose, mais en moins bien… C'est un effort sympathique quand même, mais le problème c'est qu'une histoire courte a des règles. La société libre, ici, est simplement présentée au lieu d'être vécue: c'est plus difficile pour quelqu'un qui ne connaît pas le libertarianisme d'y comprendre quelque chose, encore moins d'être convaincu…
Nico Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 Non, Jesrad, crois-tu ? N'empêche, ce que t'as envoyé l'autre jour était très intéressant… Je sais Roni mais il s'agit d'une fiction.
Nico Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 Un visionnaire incompris. Ouf. Nous sommes sauvés
(V) Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Nico a dit : Au moins ça a le mérite de vous dérider. Le plus amusant est que le monde que tu décris ne me fait même pas rêver… Combien de temps passes-tu pour produire un texte de ce genre ?
Nico Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 Parce qu'il est très américain ? J'aurais dû l'écrire en anglais et l'envoyer sur un forum là bas, les gens n'auraient pas réagi de la même façon. Combien de temps ? Une bonne demie heure…
h16 Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Nico a dit : Parce qu'il est très américain ? J'aurais dû l'écrire en anglais et l'envoyer sur un forum là bas, les gens n'auraient pas réagi de la même façon. Combien de temps ? Une bonne demie heure… Ca veut dire que tu tapes 10 caractères seconde (ton texte fait 18.000 signes). Tu as donc 4 bras et 12 mains. Ca doit constituer un léger handicap pour s'habiller en Armani.
Nico Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 J'écris comme je joue de la musique très vite, tiens par exemple cette phrase m'a pris exactement dix secondes de mon temps
A.B. Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 h16 a dit : Ca veut dire que tu tapes 10 caractères seconde (ton texte fait 18.000 signes).Tu as donc 4 bras et 12 mains. Ca doit constituer un léger handicap pour s'habiller en Armani. Le texte contient 14000 caractères non blancs, ce qui fait 2800 mots standards de 5 lettres, soit une vitesse de frappe de 93 wpm. C'est impressionnant mais possible. Je suis au alentours de 70wpm.
phantom_opera Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 A.B. a dit : Le texte contient 14000 caractères non blancs, ce qui fait 2800 mots standards de 5 lettres, soit une vitesse de frappe de 93 wpm.C'est impressionnant mais possible. 93wpm? Tu veux dire 93 caractères par minute? Si c'est ça franchement c'est largement possible! Moi aussi je tape vite!
Nico Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 Ouaip bonhomme c'est tout à fait possible j'en suis la preuve vivante hé !
h16 Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 phantom_opera a dit : 93wpm? Tu veux dire 93 caractères par minute? Si c'est ça franchement c'est largement possible! Moi aussi je tape vite! 93 mots par minute. Mais en réalité, il y a bien plus que ça. Le résultat que vous observez est celui d'un texte formaté avec les principales corrections orthographiques. Ce qui veut dire qu'il faut au bas mot 20.000 frappes, soit plus de 10 frappes secondes. Or ça, c'est impossible. Et je peux vous dire que je tape vite. En revanche, si Nico avoue y avoir passé aux alentours d'une heure, ce qui me semblerait nettement plus raisonnable, on retomberai dans des proportions plus réalistes…
A.B. Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 h16 a dit : 93 mots par minute. Mais en réalité, il y a bien plus que ça. Le résultat que vous observez est celui d'un texte formaté avec les principales corrections orthographiques. Ce qui veut dire qu'il faut au bas mot 20.000 frappes, soit plus de 10 frappes secondes. Or ça, c'est impossible. Et je peux vous dire que je tape vite. Peut-etre que la grosse demie-heure ne comptait pas les révisions orthographiques et la mise en page. Par ailleurs, avec un clavier NICORAK, on peut taper très vite d'une main tout en parlant de l'autre sur son portable avec son broker à Miami.
(V) Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Nico a dit : Combien de temps ? Une bonne demie heure… Et quel est ton but exactement ? Tracer du texte au kilomètre ? Si tu veux écrire, peut-être devrais-tu t’inspirer des conseils des maîtres : Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. Dans un autre style, Edison : Le génie, c’est 1% d’inspiration, 99% de transpiration… Nico a dit : Parce qu'il est très américain ? J'aurais dû l'écrire en anglais et l'envoyer sur un forum là bas, les gens n'auraient pas réagi de la même façon. A vrai dire il ne me semble ni américain ni quoi que ce soit d’autre. La prochaine fois n’hésite pas, écris directement en anglais et vas chercher les réactions sur un forum anglais, ce sera sûrement très intéressant (et poste le lien ici !) --
phantom_opera Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Moi de mon côté j'ai souvent rêvé de réaliser des films…
Rincevent Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 phantom_opera a dit : Moi de mon côté j'ai souvent rêvé de réaliser des films… Tout doux, Gunter, tout doux, on a encore plusieurs heures de scènes à tourner…
phantom_opera Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Rincevent a dit : Tout doux, Gunter, tout doux, on a encore plusieurs heures de scènes à tourner… mdr Je vois que tu as de grandes références en clip musical
h16 Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 A.B. a dit : Peut-etre que la grosse demie-heure ne comptait pas les révisions orthographiques et la mise en page. Par ailleurs, avec un clavier NICORAK, on peut taper très vite d'une main tout en parlant de l'autre sur son portable avec son broker à Miami. mé n('importpzp quio esq t^caop^baopmole de'crtoire de conniueis rapidze^pmlen tavc e un claiver snas rse relire :
Nico Posté 8 juin 2007 Auteur Signaler Posté 8 juin 2007 Ca m'occupe, et puis qui aime bien châtie bien.
Toast Posté 8 juin 2007 Signaler Posté 8 juin 2007 Ah, mais si ça te plaît, dans ce cas, je te donne l'autorisation de continuer l'histoire que j'ai commencée. A l'abordage, moussaillon !! En parlant de ça, mon trip, perso, ç'aurait été de devenir pirate.
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