Serge Posted June 12, 2007 Report Posted June 12, 2007 Sur le très long terme — un siècle —, l’évolution ne fait pas de doute : les inégalités monétaires se sont réduites. Une analyse de Denis Clerc. Extrait de son ouvrage "Déchiffrer l’économie". Sur le très long terme — un siècle —, l’évolution ne fait pas de doute : les inégalités monétaires se sont réduites. Les très riches sont devenus moins riches, les très pauvres moins pauvres, et ceci dans tous les pays de vieille industrialisation. Par exemple, le pouvoir d’achat du revenu moyen par foyer de l’ensemble de la population a été multiplié par 4,5 entre la première décennie du XXe siècle (1900-1910) et la dernière (1990-1998) : mais, pour le dixième le plus riche des foyers, la multiplication n’a été que par 3,2 et, pour le centième le plus riche, par 1,8. Le centième le plus riche des foyers, qui percevait environ 20 % du revenu total en 1900, n’en percevait plus que 8 % en 1998 [1]. Au delà du simple fait que le revenu ne justifie pas à lui tout seul les inégalités, "déchiffrer l'économie" avec cet indicateur permet d'encenser l'interventionnisme de l'Etat pour les réduire à long terme… La redistribution a joué évidemment un rôle essentiel : en rabotant les revenus élevés grâce à l’impôt progressif sur le revenu (instauré en France en 1914, mais qui n’est devenu significatif qu’à partir de 1920), en complétant les bas revenus par des prestations sociales et en socialisant certaines dépenses (comme l’assurance maladie), la main visible de l’État a permis de réduire les inégalités.Mais elle n’est pas seule à avoir joué. L’inflation aussi, en réduisant la valeur des titres et des placements financiers, et Keynes, à ce propos, avait parlé de l’« euthanasie des rentiers » après la Première Guerre mondiale. … et de fustiger le marché des produits financiers si celles-ci se creusent. Or c’est justement ce type de revenus qui a connu, au cours de la décennie 1990, la progression la plus forte et qui est aussi le plus concentré sur les ménages les plus aisés : stockoptions (options d’achat d’actions à prix fixé à l’avance qui permettent de réaliser de considérables plus-values quand les cours montent), plus-values sur titres (avec la montée des cours en Bourse entre 1992 et 2000), dividendes ou intérêts. http://www.inegalites.fr/spip.php?article694
Libérus Posted June 12, 2007 Report Posted June 12, 2007 Venant de Denis Clerc, pourquoi bouder son plaisir ?
vincponcet Posted June 13, 2007 Report Posted June 13, 2007 Au delà du simple fait que le revenu ne justifie pas à lui tout seul les inégalités, "déchiffrer l'économie" avec cet indicateur permet d'encenser l'interventionnisme de l'Etat pour les réduire à long terme…… et de fustiger le marché des produits financiers si celles-ci se creusent. http://www.inegalites.fr/spip.php?article694 en corée du nord aussi les inégalités monétaires se sont réduites. Certes, il y a des gens qui se gavent énormément, mais ils sont très peu sur la masse de la population. La quasi-totalité vivent dans une misère crasse. Et statistiquement, ça doit faire des inégalités faibles. L'égalité de revenu comme un but, vraiment, j'ai du mal à comprendre. Il me semble quand même plus important que tout le monde ait un niveau de vie qui augmente. (ce qui n'est pas forcément le cas pour tout le monde, à part bien sur pour les télés plasmas et les consoles de jeux, mais ce n'est pas la base des dépenses d'un foyer) Je pense que c'est encore un type qui pense en économie = jeu à somme nulle. Donc si inégalité, alors plus de pauvres.
WALDGANGER Posted June 13, 2007 Report Posted June 13, 2007 Les très riches sont devenus moins riches Pas compris comment c'est possible?
L.F. Posted June 13, 2007 Report Posted June 13, 2007 Pas compris comment c'est possible? En fait, ce qu'il voulait dire, c'est que les très riches sont devenus moins vite très plus riches que les très pauvres ne sont devenus plus vite moins très pauvres. De ce fait, les trop très riches rentiers méchants ne sont plus autant trop plus très riches alors que les très très gentils pauvres sont un peu moins trop trop pauvres. Le tout grâce à l'Etat. J'essaie de rendre la prose de Clerc claire, mais c'est pas évident évident.
Libérus Posted June 13, 2007 Report Posted June 13, 2007 En fait, ce qu'il voulait dire, c'est que les très riches sont devenus moins vite très plus riches que les très pauvres ne sont devenus plus vite moins très pauvres. De ce fait, les trop très riches rentiers méchants ne sont plus autant trop plus très riches alors que les très très gentils pauvres sont un peu moins trop trop pauvres. Le tout grâce à l'Etat.J'essaie de rendre la prose de Clerc claire, mais c'est pas évident évident.
Leepose Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 rha lala… Vous ne comprenez rien a Denis Clerc. Il faut lire entre les lignes. Sans rire, ça me fait toujours mal de voir des libéraux taper sur des keynésiens car ca fait longtemps que les keynesiens sont des libéraux. Depuis le début en fait… C'est pourtant pas compliqué. Les libéraux mettent l'accent sur les forces du marché, les keynésiens sur ses faiblesses. C'est deux faces d'une meme médaille. Il n'y a qu'en matière de politique économique que les conclusions sont différentes, mais c'est parce que les pensées des uns et des autres sont interprétées par des imbéciles, c'est tout.
Serge Posted June 15, 2007 Author Report Posted June 15, 2007 … ca fait longtemps que les keynesiens sont des libéraux. de gauche, sans doute.
José Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Sans rire, ça me fait toujours mal de voir des libéraux taper sur des keynésiens car ca fait longtemps que les keynesiens sont des libéraux. C'est celaaa… ouiii… Tiens, une traduction que j'avais faite en son temps d'un article de Ralph Raico : Keynes et les RougesIl existe une opinion généralisée dans le milieu académique qui tendrait à laisser croire que John Maynard Keynes a été un exemple modèle de libéral classique dans la tradition de Locke, Jefferson et Tocqueville. On soutient que, comme ces hommes, Keynes fut un sincère et même exemplaire partisan de la société libre. S'il s'éloigna des libéraux classiques sur certains points évidents et importants, ce fut simplement dû au fait qu'il tenta d'actualiser le libéralisme, pour l'adapter aux conditions économiques des temps nouveaux. Cependant, si Keynes était un défenseur modèle de la société libre, comment peut-on expliquer ses particuliers commentaires, en 1933, appuyant, même si avec quelques réserves, les "expériences" sociales qui étaient menées alors en Italie, en Allemagne et en Russie ? Et que dire de son étrange introduction à l'édition allemande de sa Théorie Générale, dans laquelle il écrit que ses propositions de politique économique cadraient mieux dans un état totalitaire comme celui que dirigeaient les nazis que, par exemple, en Angleterre ? Les défenseurs de Keynes tentent de minimiser la signification de ces déclarations, exploitant certaines ambiguïtés. Mais pour autant que l'on sache, aucun ne s'est donné la peine de se préoccuper de quelques-unes des déclarations des moins ambiguës du même Keynes. Celles-ci furent émises lors d'une brève allocution diffusée par la BBC en juin 1936, dans le cadre de la série radiophonique "Livres et auteurs", et que l'on peut retrouver dans le volume 28 de ses oeuvres complètes. L'unique livre qui était traité, avec une certaine longueur, dans cette émission était l'énorme volume que venaient de publier Sydney et Béatrice Webb, Soviet Communism, dont la première édition comportait un sous-titre, Une nouvelle civilisation ? (Dans les éditions postérieures, les signes d'interrogation furent éliminés.) Les Webb, comme chefs de la Société Fabienne, avaient travaillé pendant des décennies pour implanter le socialisme en Grande-Bretagne. Dans les années '30, ils se transformèrent en propagandistes enthousiastes du nouveau régime communiste en Russie -selon les termes de Béatrice, "elle était tombée amoureuse du communisme soviétique". Ce qu'elle appelait "amour" fut qualifié par le mari de sa nièce, Malcolm Muggeridge, de "bébête adulation". Ce fut lors leur visite de trois semaines en Russie, durant laquelle Sydney se vantait d'avoir été traités comme une espèce de "nouvelle classe royale", que les autorités soviétiques leur fournirent les données et les statistiques qu'ils inclurent dans leur livre. Les communistes furent très satisfaits du résultat final. En Russie même, Soviet Communism fut traduit, publié et promotionné par le régime ; comme le déclara Béatrice : "Sidney et moi, nous sommes devenus les symboles de l'Union soviétique". Dès sa première apparition Soviet Communism a été considéré comme l'exemple parfait de l'aide et de l'appui inconditionnel prêté à l'État-terreur stalinien par les amis littéraires qui voyageaient, aux frais de la princesse, en Union soviétique. Si Keynes avait été un libéral et un ami de la société libre, on aurait pu espérer que son intervention eût été une dure critique. En réalité, ce fut le contraire. Dans son allocution, Keynes proclama que Soviet Communism était une livre que "tout citoyen sérieux ferait bien d'examiner. Jusqu'il y a peu, les évènements en Russie se succédaient à une telle rapidité et la brèche entre la théorie et les gains effectifs était si large qu'il était impossible de faire une valorisation. Toutefois le nouveau régime est, maintenant, suffisamment cristallisé pour être examiné. Le résultat est impressionnant. Les innovateurs russes ont dépassé non seulement l'étape révolutionnaire, mais également la période doctrinaire. Il ne reste que peu ou pratiquement rien qui maintienne une relation spéciale avec Marx ou le marxisme et qui le distingue des autres systèmes de socialisme. Les soviétiques sont occupés à la vaste tentative administrative de faire fonctionner de forme tranquille et avec succès, sur un territoire si grand qu'il occupe la sixième partie de la superficie terrestre, toute une nouvelle série d'institutions sociales et économiques. Les procédures varient rapidement pour s'ajuster aux nouvelles expériences. Nous sommes en train d'assister au plus grand degré d'expérimentalisme et d'empirisme jamais tenté par des administrateurs désintéressés. En ce sens, les Webb, avec leur livre nous ont permis de contempler la direction vers laquelle semblent se diriger les choses et jusqu'où elles sont arrivées pour l'instant". Pour Keynes, la Grande-Bretagne avait beaucoup à apprendre du traité des Webb : "Le livre me laisse avec un fort désir que nous, dans ce pays, sachions découvrir comment combiner une disposition illimitée pour expérimenter des changements dans nos modèles et nos institutions politiques et économiques, dans tous les sens du terme, avec la préservation de la tradition et une espèce de prudent conservatisme, qui renferme toute l'expérience vécue par le genre humain". Observons, au passage, l'inconsistance étudiée si typique de toute la pensée sociale de Keynes -"une illimitée disposition pour expérimenter" doit se combiner avec "la tradition" et "un prudent conservatisme". En 1936, il n'existait aucune nécessité de dépendre de la trompeuse propagande des Webb pour obtenir des informations sur le système stalinien. Eugene Lyons, William Henry Chambrelin, Malcolm Muggeridge lui-même et d'autres avaient déjà révélé l'effroyable vérité sur l'ossuaire gouverné par les "administrateurs désintéressés" de Keynes. Quiconque, disposé à écouter, était en mesure de connaître les faits relatifs à la famine-terreur qui commença au début des années '30, au vaste système de camps de travail d'esclaves, et à la misère pratiquement universelle qui suivit l'abolition de la propriété privée. Pour ceux qui n'étaient pas aveuglés par "l'amour", il n'était pas difficile de discerner que ce que Staline était en train d'ériger était le modèle d'État génocidaire du 20e siècle. Dans l'étude de Keynes, et dans le peu de préoccupation qu'elle inspire à ses partisans, nous retrouvons l'étrange deux poids, deux mesures que Joseph Sobran soulignait. Si un écrivain fameux avait dit quelque chose de semblable de l'Allemagne nazie, son nom serait pestiféré aujourd'hui. Et cependant, malgré la perversité criminelle que les nazis allaient développer plus tard, en 1936, leurs victimes ne représentaient qu'une infinitésimale partie, comparées aux victimes du communisme. Comment s'explique les louanges de Keynes au livre des Webb et au système soviétique ? Il n'y a aucun doute que la raison principale réside dans le sentiment partagé avec les deux chefs fabiens : une haine profonde contre l'esprit de lucre et le gain monétaire. D'accord avec son amie et compagnon au sein du mouvement fabien, Margaret Cole, c'était dans son "sens moral et spirituel" que les Webb voyaient la Russie comme "l'espérance du monde". Pour eux, le plus "excitant" était le rôle du parti communiste qui, pour Béatrice, était un "ordre religieux" occupé à créer la "conscience communiste". En 1932, Béatrice annonçait : "C'est parce que je crois qu'est arrivé le jour du remplacement de l'égoïsme par l'altruisme -comme moteur principal de l'humanité- que je suis communiste". Dans le chapitre "Au lieu du bénéfice" de Soviet Communism, les Webb montrent leur enthousiasme pour remplacer les incitants monétaires par les rituels de "repentance de l'impénitent" et de l'autocritique communiste. À la fin de sa vie, en 1943, Béatrice continuait à louer l'Union soviétique pour sa "démocratie multiforme, son égalité des sexes, des classes et des races, sa planification de la production pour la consommation de la communauté, et surtout pour sa pénalisation de l'esprit de lucre". Quant à Keynes, son animadversion pour les motifs monétaires de la tradition humaine devint une obsession. Il considérait le désir de gagner de l'argent comme "le problème éthique central de la société moderne", et après une visite en Union soviétique, il acclama, comme une "terrible innovation" la suppression du motif pécuniaire. Pour lui, comme pour les Webb, là était l'essence de l'élément religieux qu'il détectait et admirait dans le communisme. Un aspect notable de la louange de Keynes au communisme est son absence totale d'une quelconque analyse économique. Keynes semble avoir allègrement oublié qu'il pouvait exister un problème de calcul économique rationnel sous un régime socialiste, comme cela fut mis en évidence un an plus tôt dans un volume édité par F.A. Hayek Collectivist Economic Planning, qui reprenait l'essai séminal de Ludwig von Mises, Le calcul économique dans une société socialiste. Alors que les économistes avaient passé des années à discuter de ce problème, tout ce qui préoccupait Keynes était l'excitation de la grande expérience des bouleversements sociaux menée en Russie sous la direction de ses "administrateurs désintéressés". Ceci nous ramène au commentaire de Karl Brunner sur les notions de Keynes sur la réforme sociale : "Difficilement on pourrait déduire du matériel contenu dans ses essais que ceux-ci on été écrits par un scientifique social, même par un économiste. N'importe quel utopiste social de l'intelligentsia aurait pu la produire. Dans ceux-ci, on ne fait front ou ne sont examinés une multitude d'aspects cruciaux". Non, Keynes ne fut aucunement un "libéral modèle", sinon, au contraire, un étatiste et un apologiste occasionnel des plus impitoyables régimes du 20e siècle. Ses commentaires particuliers, spécialement sur la Russie soviétique, joints à ses théories économiques toujours favorables à l'ampliation des pouvoirs gouvernementaux et ses visions utopiques dominées par l'État, devraient freiner ceux qui l'incluent sans douter dans les rangs libéraux. Considérer Keynes comme "le libéral modèle du 20e siècle" ne peut que rendre incompréhensible un concept historique indispensable. http://www.mises.org/freemarket_detail.asp?control=136
Ronnie Hayek Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 rha lala…Vous ne comprenez rien a Denis Clerc. Il faut lire entre les lignes. Sans rire, ça me fait toujours mal de voir des libéraux taper sur des keynésiens car ca fait longtemps que les keynesiens sont des libéraux. Depuis le début en fait… C'est pourtant pas compliqué. Les libéraux mettent l'accent sur les forces du marché, les keynésiens sur ses faiblesses. C'est deux faces d'une meme médaille. Il n'y a qu'en matière de politique économique que les conclusions sont différentes, mais c'est parce que les pensées des uns et des autres sont interprétées par des imbéciles, c'est tout. C'est déjà l'heure de la pause joint ?
Serge Posted June 15, 2007 Author Report Posted June 15, 2007 J'ai découvert deux nouveaux mots : animadversion et ampliation
Leepose Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Cependant, si Keynes était un défenseur modèle de la société libre, comment peut-on expliquer ses particuliers commentaires, en 1933, appuyant, même si avec quelques réserves, les "expériences" sociales qui étaient menées alors en Italie, en Allemagne et en Russie ? Et que dire de son étrange introduction à l'édition allemande de sa Théorie Générale, dans laquelle il écrit que ses propositions de politique économique cadraient mieux dans un état totalitaire comme celui que dirigeaient les nazis que, par exemple, en Angleterre ? Oui oui… Keynes est un nazi notoire. Je ne lis pas la suite, ca me fait mal aux yeux. Et merci de valider mon propos. Le souci n'est pas dans la pensée de Keynes, le soucis est quand la pensée d'un homme intelligent est interprétée par un imbécile. Ne prends pas cette insulte pour toi puisque tu ne fais que citer un texte.
José Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Je ne lis pas la suite, ca me fait mal aux yeux. Tu ne peux avoir mal : tu n'as pas d'yeux.
Leepose Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Tu ne peux avoir mal : tu n'as pas d'yeux. super…
José Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 …la pensée d'un homme intelligent est interprétée par un imbécile. Tu n'en sais rien, puisque tu as arrêté de lire après deux paragraphes.
h16 Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Oui oui… Keynes est un nazi notoire. Straw man. Je ne lis pas la suite, ca me fait mal aux yeux. Pour ton édification, tu as tort.
alex6 Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Le souci n'est pas dans la pensée de Keynes, le soucis est quand la pensée d'un homme intelligent est interprétée par un imbécile. Somme toute, c'est le problème de tous ces grands incompris qui n'ont fait qu'écrire des trucs géniaux qui ont systématiquement foiré et dégénèré en catastrophes parceque les utilisateurs furent des imbéciles… Hitler, Marx etc…
Leepose Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Somme toute, c'est le problème de tous ces grands incompris qui n'ont fait qu'écrire des trucs géniaux qui ont systématiquement foiré et dégénèré en catastrophes parceque les utilisateurs furent des imbéciles… Hitler, Marx etc… Je dis que Keynes était un homme intelligent. Je l'assume complètement, des générations d'économistes le pensent aussi. Vous dites que Hitler était un homme intelligent. no comment PS : il faut que je relise ce post pour bien comprendre comment on en est venu a Keynes. Mais j'avoue que j'ai toujours eu des problemes a faire accepter l'héritage de Keynes par les libéraux. J'ai ce probleme depuis des années sur Liberté Chérie. Ah… Liberté Chérie…
Etienne Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Je dis que Keynes était un homme intelligent. Je l'assume complètement, des générations d'économistes le pensent aussi. Vous dites que Hitler était un homme intelligent. Marx était un homme intelligent. Ah… Liberté Chérie… Ah… Leepose…
Leepose Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 C'est déjà l'heure de la pause joint ? Pas du tout. Je n'ai pas fumé depuis une semaine. La cause : rupture de stock. La dernière fois j'ai du aller jusqu'a la courneuve pour trouver du matos digne de ce nom. Je me suis mis au rhum, provisoirement.
A.B. Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Keynes était remarquablement intelligent, il n'y a aucun doute là dessus. Comme Picketty d'ailleurs. Ca n'empeche pas d'etre con.
Jesrad Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Keynes était remarquablement intelligent, il n'y a aucun doute là dessus. Comme Picketty d'ailleurs. Ca n'empeche pas d'etre con. Ou de très, très mauvaise foi. Mais bon. Keynes, c'est un poète, pas un économiste
Leepose Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Ou de très, très mauvaise foi.Mais bon. Keynes, c'est un poète, pas un économiste Je n'ai pas tout a fait fini, mais le texte est pas mal. Cela me fait dire que Keynes jouit d'une sorte de "présomption d'intelligence", voire carrément de "présomption de supériorité intellectuelle", et c'est vrai qu'il serait intéressant d'étudier a quoi est du exactement ce phénomène, dans le détail. Ne serait-ce que pour le démystifier un peu. En économie, il est bon d'avoir des références, pas des idoles. PS : dans ce texte, le seule mot en gras est celui de "demande", preuve que celui qui l'a écrit n'est complètement con. Hmmm… c'est de toi?
Libérus Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 Je dis que Keynes était un homme intelligent. Un coup à gauche , un coup à droite, c'était le Bayrou de son époque. En plus intelligent.
WALDGANGER Posted June 15, 2007 Report Posted June 15, 2007 il y a un texte très très dur de Rothbard sur Keynes, en gros si je me souviens bien pour lui Keynes n'avait rien de génial (même dans ses erreurs) mais il était suffisamment convaincu de son génie pour tromper les autres, il aurait même trompé Hayek et seul Mises (évidemment) avait détecté la supercherie. Sinon je n'ai pas trouvé de référence là dessus mais on m'avait dit que Russel aurait reconnu la supériorité intellectuelle de Keynes sur lui même, ça a peut être contribué à la légende.
Serge Posted June 16, 2007 Author Report Posted June 16, 2007 Et dans un article tout récent récent … Plus près de nous, la ligne de démarcation droite-gauche semble moins tranchée avec Keynes. La rédaction par le Parti travailliste, dès 1937, d'une plate-forme privilégiant le plein-emploi et recommandant une intervention déterminante de l'Etat par le levier budgétaire et fiscal pourrait laisser croire que Keynes était travailliste. Erreur, Keynes resta fidèle au Parti centriste « libéral ». Malgré cette adhésion affichée de la gauche britannique aux idées de la Théorie générale, son auteur ne manqua jamais une occasion de critiquer cette gauche, parfois même de manière acerbe. Les Echos - L'économie résiste aux étiquettes politiques
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