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Un territoire 2 États


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Et le respect de la propriété dans tout ça ?

edit: message de leila effacé, mais en gros c'était "toutes les terres de Palestine pour les Juifs, et les arabes chez les arabes sacrebleu !".

Invité jabial
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  Ash a dit :
Et le respect de la propriété dans tout ça ?

edit: message de leila effacé, mais en gros c'était "toutes les terres de Palestine pour les Juifs, et les arabes chez les arabes sacrebleu !".

Dans un sens comme dans l'autre, cette notion collectiviste de "droit des peuples" me choquera toujours.

  • 2 months later...
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Pas près de s'arranger la situation…..

  Citation
L’hommage à Arafat dégénère

Plusieurs sympathisants du Fatah sont morts à Gaza lorsque les policiers du Hamas ont ouvert le feu sur la foule.

Cinq Palestiniens ont été tués et cent autres blessés lundi à Gaza dans des heurts entre la police du Hamas et des manifestants participant à un rassemblement à la mémoire de Yasser Arafat.

Les heurts ont éclaté alors que des centaines de milliers de Palestiniens se dispersaient à la fin d’un rassemblement organisé par le parti Fatah pour commémorer le troisième anniversaire de la mort du chef historique des Palestiniens Yasser Arafat. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres reste inconnue, mais les policiers du Hamas ont ouvert le feu sur les manifestants. La télévision palestinienne a aussi montré, dans des images diffusées en direct, des militants du Hamas rouant un manifestant de coups de matraque.

La tension avait monté d’un cran lorsqu’un chef du Fatah, Zakariya Al-Agha, était monté à la tribune pour lire un message de Mahmoud Abbas. Dans ce texte, le président de l’Autorité palestinienne dénonçait notamment les « crimes » du Hamas, et le « putsch » qui a permis au parti islamiste de prendre le contrôle de la bande de Gaza en juin dernier. Certains manifestants ont alors scander des slogans tels que « Assassins, chiites », en allusion au soutien de l’Iran chiite au Hamas.

Il s’agissait du plus grand rassemblement organisé par le Fatah du président Mahmoud Abbas dans la bande de Gaza depuis la prise du territoire par les islamistes du Hamas en juin. Le Hamas a violemment réprimé ces derniers mois des manifestations similaires du Fatah à Gaza, et ne cesse de vilipender Abbas et son équipe dirigeante installée à Ramallah, en Cisjordanie.

  • 3 years later...
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Tiens, les frères ennemis ont fait des bisous bisous au Caire.

  Citation
Les frères ennemis du mouvement palestinien, le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas au pouvoir à Gaza, sont convenus mercredi au Caire, à la surprise générale, de former un gouvernement transitoire en vue d'élections présidentielle et législatives d'ici un an.

Ce rapprochement a aussitôt été critiqué par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a réaffirmé que le président Abbas devait "choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas", alors que l'Autorité palestinienne lui demandait, à lui, de "choisir entre la paix et la colonisation".

La Maison Blanche a affirmé de son côté que tout futur gouvernement palestinien devrait renoncer à la violence et reconnaître l'existence d'Israël.

Le Hamas (dont l'acronyme signifie "mouvement de résistance islamique"), considéré comme une organisation "terroriste" par les Etats-Unis, l'UE et Israël, refuse de reconnaître l'Etat hébreu.

L'annonce a été accueillie avec satisfaction et même joie par les jeunes Palestiniens à Gaza et Ramallah, selon les premières réactions recueillies par l'AFP.

Les délégations palestiniennes, qui ont rencontré le chef des services de renseignement égyptiens, le général Mourad Mouafi, sont parvenues à un "accord complet après des discussions sur tous les points, dont la formation d'un gouvernement de transition et le choix d'une date pour les élections", selon l'agence officielle égyptienne Mena.

L'Egypte va désormais appeler à une réunion de toutes les factions palestiniennes pour sceller un accord de réconciliation au Caire dans les prochains jours, précise la Mena.

Le chef de la délégation du Fatah (laïque), Azzam al-Ahmad, a confirmé à l'AFP un accord entre les deux mouvements pour la formation d'un "gouvernement d'indépendants".

"Ce gouvernement devra préparer des élections présidentielle et législatives d'ici un an", a ajouté M. al-Ahmad.

Le chef de la délégation du Hamas, haut dirigeant et idéologue du mouvement à Gaza, Mahmoud Zahar, a confirmé que les deux parties étaient tombées d'accord pour former un gouvernement de transition regroupant des "personnalités indépendantes".

Les factions palestiniennes seront convoquées en fin de semaine prochaine au Caire pour signer cet accord qui prévoit, notamment, la libération des "détenus politiques", a expliqué M. Zahar sur la chaîne satellitaire Al-Jazira.

Selon lui, il a été décidé de convoquer simultanément les élections présidentielle, les législatives et Celles du Conseil national palestinien CNP, Parlement de l'OLP) d'ici un an et de former une commission judiciaire formée de 12 juges pour trancher les litiges liés au élections.

Mahmoud Zahar a par ailleurs indiqué qu'un accord avait été conclu sur la réunification des forces de sécurité entre le Fatah et le Hamas --une des principales pommes de discorde entre les deux mouvements.

Le 16 mars, M. Abbas s'était dit "prêt à retarder la formation du gouvernement", que devait annoncer incessamment son Premier ministre Salam Fayyad, pour permettre un accord d'Union nationale avec le Hamas sur la constitution d'un cabinet non partisan chargé de préparer les élections.

Le Hamas et le Fatah sont à couteaux tirés depuis que les forces du mouvement islamiste ont pris le contrôle de la bande de Gaza en délogeant les partisans du Fatah en juin 2007.

Des négociations sur la réconciliation, engagées il y a un an et demi sous l'égide de l'Egypte, étaient restées jusqu'à présent infructueuses tant l'animosité réciproque était grande.

L'annonce mercredi de l'accord intervient alors que les Palestiniens --dont les négociations de paix avec Israël sont au point mort depuis six mois--, veulent porter leur revendication d'un Etat indépendant devant l'ONU en septembre, d'abord au Conseil de sécurité, où ils s'attendent à un veto américain, puis à l'Assemblée générale.

Le président de l'Autorité palestinienne s'est rendu mercredi dernier en France pour demander avis et soutien aux dirigeants européens dans la perspective de la création cette année de cet Etat.

Invité jabial
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Contrairement à beaucoup de pro-israéliens, je considère que c'est une bonne nouvelle. Pour négocier il faut une tête, pas deux ou trois ou dix.

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  Le 30/04/2011 à 07:49, jabial a dit :
Contrairement à beaucoup de pro-israéliens, je considère que c'est une bonne nouvelle. Pour négocier il faut une tête, pas deux ou trois ou dix.

On verra bien. Ca dépend de qui, du Hamas ou du Fatah, réussira à mettre l'autre sous coupe réglée.

Invité jabial
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  Le 30/04/2011 à 22:24, Rincevent a dit :

On verra bien. Ca dépend de qui, du Hamas ou du Fatah, réussira à mettre l'autre sous coupe réglée.

C'est important pour les palestiniens, mais pas tant que ça pour les israéliens. Dans une cas comme dans l'autre, ils auront un interlocuteur crédible, et s'il est peu conciliant, ça ne changera pas les habitudes : les deux camps ont toujours été ainsi depuis le début du conflit.

Il est certain par contre que pour le palestinien moyen, vivre sous le règne des corrompus ou sous celui des allumés du cerveau, ce n'est pas tout à fait pareil.

A long terme je suis optimiste : israéliens et palestiniens sont des gens comme les autres et ils finiront par vouloir la stabilité suffisamment fort pour l'imposer à leurs gouvernants. À court et moyen terme, par contre, on est dans la dépendance à l'évènement et dans la crainte du fou isolé et du coup électoral.

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