ludovic Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Alternative Libérale dénonce la TVA sociale, nouvelle imposture économique du gouvernement Fillon. Derrière l’affichage d’un activisme forcené, l’équipe au pouvoir n’envisage hélas de réformer qu’à la marge un modèle social en faillite perpétuelle. Le reflux électoral provoqué par l’évocation d’une hausse à venir de la TVA pour financer le trou de la sécurité sociale n’a pas découragé Nicolas Sarkozy. Le président est bien décidé à avancer dans la mise en ouvre de ce dispositif, dit « social » ou « anti-délocalisations » Au premier regard, l'outil fiscal apparaît juste : élargir l'assiette des cotisations de la Sécu à l'ensemble des personnes qui profitent de ses services. L'objectif semble noble : équilibrer les comptes de la Sécu en baissant un peu le coût du travail. Mais cette réforme sera bel et bien injuste. Le premier ministre nous parle de TVA « anti-délocalisations », dans la logique protectionniste du candidat Sarkozy, mais il ne dit pas que toute tentative pour lutter contre les produits importés à bas prix frappera directement les couches les plus fragiles de la population. Ce ne sont pas les ouvriers des pays en développement qui paieront le surplus de TVA, mais bien les consommateurs français. De plus, cette réforme ne donnera que peu de résultats car le maquis social français est irréformable en l'état : mélange pernicieux de l'assurance et de la solidarité, gestion opaque par les syndicats et les organisations patronales, recours impossible de la part de l'usager… Personne ne sait qui paie et pour quoi, qui dépense et pour quoi : voilà la vraie raison du déficit chronique de la Sécu. Pour amener notre système social vers plus d'efficacité, de liberté de choix et de réelle solidarité, nous proposons une réforme en deux points : - Séparer les prélèvements de solidarité financés par l'impôt (minimas sociaux, allocations familiales) des cotisations d'assurance financées par les salariés (chômage, santé, retraite). Ces « charges » seront payées par les entreprises à leurs salariés, et plus aux caisses de cotisation nationales. C’est ce que nous appelons le salaire complet ; - Disposant de l’intégralité de leur rémunération, les salariés seront libres de cotiser aux mutuelles privées de leur choix. Ces organismes, qui ont trouvé leur inspiration dans les premières mutuelles ouvrières au XIXème siècle, font preuve de l'attachement à leurs cotisants, de leurs valeurs solidaires et de leur efficacité économique.Alternative Libérale dénonce le conservatisme de ce gouvernement, promoteur de mesures ouvertement protectionnistes et inefficaces, qui prétend pourtant rassembler les libéraux dans sa majorité. J'ajoute que le Japon en 97 avait proposé cette réforme, ce qui a provoqué un cataclysme économique, ce pays fonctionnement sur la consommation de son marché intérieur pour financer ses exportations. Le Japon est revenu en arrière suite à cela. N'hésitez pas à réagir sur cette prise de position.
Harald Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Si vous envoyez vos communiqués à la presse avec une telle mise en page, ne vous étonnez pas de ne pas être lus et relayés. Respectez le lecteur et il vous lira.
ludovic Posté 22 juin 2007 Auteur Signaler Posté 22 juin 2007 Si vous envoyez vos communiqués à la presse avec une telle mise en page, ne vous étonnez pas de ne pas être lus et relayés. Respectez le lecteur et il vous lira. oui il y a eu un bug… c'est rectifié, désolé
Rincevent Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Et bien c'est plutôt bien comme texte ! C'est bien mieux que le précédent. Allez, reste plus qu'à bosser le style ! Enfin, restent deux problèmes. De plus, cette réforme ne donnera que peu de résultats car le maquis social français est irréformable en l'état […] Splendide contradiction. J'ajoute que le Japon en 97 avait proposé cette réforme, ce qui a provoqué un cataclysme économique, ce pays fonctionnement sur la consommation de son marché intérieur pour financer ses exportations. C'est "fonctionne", et pas "fonctionnement" ; Un pays ne fonctionne pas de la sorte, parce qu'une exportation n'a pas besoin d'être financée, et parce que la consommation détruit les richesses : détruire ne finance rien, pas même un processus qui se finance lui-même.
h16 Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Un pays ne fonctionne pas de la sorte, parce qu'une exportation n'a pas besoin d'être financée, et parce que la consommation détruit les richesses : détruire ne finance rien, pas même un processus qui se finance lui-même. C'est moi ou ceci ne veut effectivement rien dire ?
Rincevent Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 C'est moi ou ceci ne veut effectivement rien dire ? Ca n'a en effet pas beaucoup plus de sens que la phrase d'origine de ludovic. GIGO.
ludovic Posté 22 juin 2007 Auteur Signaler Posté 22 juin 2007 Et bien c'est plutôt bien comme texte ! C'est bien mieux que le précédent. Allez, reste plus qu'à bosser le style ! Enfin, restent deux problèmes.Splendide contradiction. C'est "fonctionne", et pas "fonctionnement" ; Un pays ne fonctionne pas de la sorte, parce qu'une exportation n'a pas besoin d'être financée, et parce que la consommation détruit les richesses : détruire ne finance rien, pas même un processus qui se finance lui-même. Euh si les entreprises japonnais s'appuyent sur leur marché intérieur très protégé par l'Etat pour permettre d'être compétitives à l'export, c'est assez classique comme pratique.
Rincevent Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Euh si les entreprises japonnais s'appuyent sur leur marché intérieur très protégé par l'Etat pour permettre d'être compétitives à l'export, c'est assez classique comme pratique. Si le marché est "protégé" (comprendre : isolé du reste du monde), les Japonais ont moins de pouvoir d'achat, ce qui n'avantage pas tellement les entreprises japonaises ; Je te rappelle l'équation fondamentale du commerce extérieur : S-I = X-M. Toutes choses égales par ailleurs, décourager les importations implique de décourager les exportations ; En quoi est-ce que ça peut être bénéfique pour un Etat, d'exporter plutôt que d'importer ?
Jesrad Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Euh si les entreprises japonnais s'appuyent sur leur marché intérieur très protégé par l'Etat pour permettre d'être compétitives à l'export, c'est assez classique comme pratique. Tu veux dire que les Japonais paient des taxes qui subventionnent l'export ?
A.B. Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Tu veux dire que les Japonais paient des taxes qui subventionnent l'export ? Indirectement oui Ce qui est rigolo c'est que n'importe qui peut profiter de ces subventions de la banque du Japon, avec des forwards sur le yen en euro ou en dollars neo-zelandais. Ce "carry trade" est financé par la banque du Japon (et donc les détenteurs de monnaie)… bien sur le jour ou ils arrêtent de financer, patatra.
Jesrad Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Très très fort… C'est aussi très fort de présenter ça comme une aide à quoi que ce soit, alors que ça ne fait que plomber les Japonais
Nico Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Le Japon est un système très féodal encore à ce jour et les banques notamment la Poste font tourner l'économie, bien que cela change.
vincponcet Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Indirectement oui Ce qui est rigolo c'est que n'importe qui peut profiter de ces subventions de la banque du Japon, avec des forwards sur le yen en euro ou en dollars neo-zelandais. Ce "carry trade" est financé par la banque du Japon (et donc les détenteurs de monnaie)… bien sur le jour ou ils arrêtent de financer, patatra. c'est quoi un forward sur le yen en euro ou en dollars neo-zelandais ? en quoi consiste le dispositif ? on gagne à tous les coups ? c'est facile à faire ?
phantom_opera Posté 22 juin 2007 Signaler Posté 22 juin 2007 Le "protectionnisme" japonais se fait essentiellement au niveau individuel, il y a un patriotisme à la consommation que Bill Gates a malheureusement appris avec sa xbox De toute façon, critiquer le Japon avant de critiquer la France ne me semble pas très pertinent, dans un pays où l'école primaire est à moitié privée, où seulement 1 actif sur 10 est un fonctionnaire, et où la sécurité sociale se fait essentiellement par les sociétés…
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