Mobius Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 j'ai des gros doutes sur la nocivité du Kinder Bueno…. Ensuite il y a une bête questionn de gradation: un mec qui s'enfile un pils ne prends pas les même risque que le clochard qui boit de l'anti-gel.
Dardanus Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 j'ai des gros doutes sur la nocivité du Kinder Bueno….Ensuite il y a une bête questionn de gradation: un mec qui s'enfile un pils ne prends pas les même risque que le clochard qui boit de l'anti-gel. D'où l'absence d'un trafic de l'anti-gel. Avec des clochards comme clients c'est pas très rentable.
miniTAX Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Ce qui est absurde c’est de réfuter sans argument. Et si c’était tellement absurde, tu en aurait trouvé au moins un d’argument. Le problème c’est que tu ne le peux pas et que ma comparaison était au contraire très pertinente. RH parle d’effets nocifs au niveau physique, psychologique et relationnel. Et bien TF1 peut parfaitement produire de tels effets nocifs. Et puis j’ai sorti l’exemple de TF1 car le mot "zombie" a été utilisé. Regarde "Secret Story" et tu comprendras mon allusion. A consommer avec extrême modération… Tu fais du relativisme boboesque, en assimilant le dealer à un commerçant, la fraude fiscale à la "résistance" anti-état, la nocivité de TF1 à celle du shit.A quand la bêtise à l'intelligence ? Parce que de la provocation gratuite, ça va bien un moment mais à la longue, ça devient lourd.
Général Stugy Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Vendre des produits récréatifs à des gens qui le souhaitent N'est-ce point un effet de la drogue que de créer une dépendance ? Non vraiment, je ne peux pas me résoudre à défendre les dealers.
Timur Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Tu fais du relativisme boboesque, en assimilant le dealer à un commerçant, la fraude fiscale à la "résistance" anti-état, la nocivité de TF1 à celle du shit.A quand la bêtise à l'intelligence ? Parce que de la provocation gratuite, ça va bien un moment mais à la longue, ça devient lourd. Cela ne provoque que des conservateurs comme toi. Cela ne choque en aucun cas les anarcaps qui eux sont réellement libéraux. Oui un dealer est un commerçant, oui la fraude fiscale est de la résistance libérale et oui TF1, tout comme le shit, peut être nocif. Il faut quand même sortir quelques chiffres: il y a 300 000 toxicos en France et 200 overdoses, soit moins de 0,07% de décès, alors qu'il y a par exemple 2 millions d'alcooliques et 50 000 morts par an à cause de l'alcool, soit 2,5% de décès. C'est quoi le plus dangereux? Si tu es cohérent tu devrais critiquer bien plus le vendeur de vin Nicolas que le dealer du coin… N'est-ce point un effet de la drogue que de créer une dépendance ?Non vraiment, je ne peux pas me résoudre à défendre les dealers. Les barres chocolatées ou les jeux d'argent créent aussi de la dépendance mon Général. Tu ne peux pas te résoudre à défendre Nestlé et Partouche?
Invité Arn0 Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Il faut quand même sortir quelques chiffres: il y a 300 000 toxicos en France et 200 overdoses, soit moins de 0,07% de décès, alors qu'il y a par exemple 2 millions d'alcooliques et 50 000 morts par an à cause de l'alcool, soit 2,5% de décès. C'est quoi le plus dangereux? Si tu es cohérent tu devrais critiquer bien plus le vendeur de vin Nicolas que le dealer du coin… Les morts dus à la cocaïne et à l'héroïne ne se limite pas aux overdoses. D'ailleurs le nombre de morts subites du à l'alcool doit être aussi faible.
ShoTo Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Les barres chocolatées créent aussi de la dépendance légende urbaine Et meme si c'est le cas, on ne peut pas mettre sur un pied d'égalité le kinder avec de la drogue car le kinder répond a un besoin physiologique élémentaire
Général Stugy Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Bien cher Timur, Dans l'absolu (i.e. en anarcapie) je suis d'accord mais je considère les choses aujourd'hui, telles qu'elles sont. La prohibition étant là, le trafic de drogue attire des gens qui ne sont pas précisément des commerçants au sens habituel. D'où l'emploi de l'anglicisme dealers pour qualifier ces truands sans foi ni loi qui trafiquent leur came en se contrefoutant complètement de la santé de leurs clients, trucident leurs concurrents, terrorisent leurs fournisseurs, corrompent tous ceux qui peuvent l'être et envoient les mauvais payeurs faire le trottoir. Même en anarcapie, ces pratiques commerciales, au demeurant peu innovantes, vaudraient des ennuis judiciaires à leurs auteurs. Non ? Il m'apparait peu utile de jouer les ultras gardien du dogme pour en arriver à préconiser la même chose que tout libéral, à savoir la liberté pour chacun de prendre son pied comme il l'entend, quitte à se foutre en l'air, pour autant qu'il ne vienne pas me les briser.
0100011 Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 légende urbaineEt meme si c'est le cas, on ne peut pas mettre sur un pied d'égalité le kinder avec de la drogue car le kinder répond a un besoin physiologique élémentaire Celui de se niquer les dents avec des sucreries ?
Timur Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 légende urbaine La dépendance ne se résume pas à la pharmacodépendance! On peut être sujet à une addiction sans consommer de substances psychoactives (au travail, aux jeux, à la nourriture, etc.). Et meme si c'est le cas, on ne peut pas mettre sur un pied d'égalité le kinder avec de la drogue car le kinder répond a un besoin physiologique élémentaire Une personne obèse qui se gave de kinder répond a un besoin physiologique élémentaire? Bien cher Timur,Dans l'absolu (i.e. en anarcapie) je suis d'accord mais je considère les choses aujourd'hui, telles qu'elles sont. La prohibition étant là, le trafic de drogue attire des gens qui ne sont pas précisément des commerçants au sens habituel. D'où l'emploi de l'anglicisme dealers pour qualifier ces truands sans foi ni loi qui trafiquent leur came en se contrefoutant complètement de la santé de leurs clients, trucident leurs concurrents, terrorisent leurs fournisseurs, corrompent tous ceux qui peuvent l'être et envoient les mauvais payeurs faire le trottoir. Même en anarcapie, ces pratiques commerciales, au demeurant peu innovantes, vaudraient des ennuis judiciaires à leurs auteurs. Non ? Oui mais on en revient toujours à la même conclusion: ce n'est pas le fait de vendre de la drogue qui est en cause mais la violence.
phantom_opera Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 I agree with you, hihi La drogue est souvent récréative, mais beaucoup de personnes fragiles en utilisent par comportement destructeur et le regrettent malheureusement un peu trop tard lorsqu'elle sont déjà bien dépendantes, avec des séquelles souvent irrémédiables. Pour les drogues dures, la dépendance est telle qu'on peut commettre des crimes pour en avoir. Il ne faut pas exagérer quand même, ce n'est pas parce que les drogues ne devraient pas être interdites qu'elles devraient être encouragées pour autant.
ShoTo Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Celui de se niquer les dents avec des sucreries ? Celui de combler sa faim
Jesrad Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 légende urbaineEt meme si c'est le cas, on ne peut pas mettre sur un pied d'égalité le kinder avec de la drogue car le kinder répond a un besoin physiologique élémentaire Quand je consomme régulièrement des boissons sucrées (sodas), puis que j'arrête, je subis les effets physiologiques du manque. Vous le prenez comme vous voulez…
alex6 Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Cela ne provoque que des conservateurs comme toi. Cela ne choque en aucun cas les anarcaps qui eux sont réellement libéraux.Oui un dealer est un commerçant, oui la fraude fiscale est de la résistance libérale et oui TF1, tout comme le shit, peut être nocif. Est-ce qu'il yaurait moyen de mettre des rires enregistrés que l'on pourrait lier à tel ou tel message? (c'est une question technique pour les administrateurs) Parceque c'est bien mignon de nous resservir tout le temps la même rengaine basée sur l'inexistence d'un système mais ça ne permet pas d'en tirer la moindre conclusion pour la situation actuelle. Quand un système est mauvais (l'actuel), ça n'a aucun sens d'admirer ceux qui ne font qu'en profiter. Le dealer est donc dans une posture dépendante de la prohibition mise en place par l'état et par là même il ne fait que profiter d'un segment du marché qui est protégé puisqu'ouvert aux seuls personnes capables d'agir hors de la loi. Je suis d'accord pour ne pas le condamner mais ça n'est en aucun cas admirable, sans même entrer dans des considérations morales. Dans un marché libre, le dealer en question serait en concurrence avec l'ensemble des acteurs potentiels et dans cette optique il serait possible d'encadrer les atteintes aux divers droits de propriété de chacun. En l'occurence c'est impossible aujourd'hui, le dealer n'est donc pas un héros de la liberté (sinon il oeuvrerait pour une libéralisation du marché, chose qu'il ne ferait jamais) mais un simple profiteur, rien d'admirable là-dedans.
xara Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 C'est ça… commes les proxénètes, maîtres chanteurs et autres gangsters. En quoi être proxénète ou maître chanteur fait de toi un gangster? Le libéralisme n'est pas une philosophie servant à valoriser des comportements asociaux, mais un corps d'idées mettant en valeur les honnêtes gens. Tu suggères qu'un comportement "asocial" va nécessairement de pair avec la malhonnêteté et dans ce contexte, que l'activité du dealer est malhonnête. Maintenant, si le libéralisme est une philosophie politique expliquant ce qu'on a le droit de faire et ce qu'on n'a pas le droit de faire, il me semble clair que l'activité de dealer, comme son nom l'indique, n'implique aucune malhonnêté et est en soi parfaitementr légitime en droit.
xara Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Certains fabricants de biscuits sont parfaitement prêt à tuer pour continuer leur business aussi. Le travail d'un dealer en lui-même est parfaitement légitime et doit être encouragé par tout libéral. Ca n'est pas parce qu'un travail est légitime en droit qu'il doit être encouragé par tout libéral. On n'a pas particulièrement à encourager le fait de vendre des petits pois ou des autos. Pourquoi de la drogue alors? Certes, le dealer n'est pas poursuivi comme les vendeurs de petits pois par les "forces de l'ordre". Mais ceci signifie simplement qu'il ne mérite pas d'être considéré et traité comme un criminel, et pas qu'il faut particulièrement l'encourager à vendre sa cam.
alex6 Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Maintenant, si le libéralisme est une philosophie politique expliquant ce qu'on a le droit de faire et ce qu'on n'a pas le droit de faire, il me semble clair que l'activité de dealer, comme son nom l'indique, n'implique aucune malhonnêté et est en soi parfaitement légitime en droit. Sauf que l'activité de dealer n'existerait probablement pas dans sa forme actuelle dans un état libéral (sans entrer dans un débat sur la définition de ce dernier, définition que nous ne partageons pas) ni même en anarcapie. Il deviendrait un commerçant comme les autres et serait donc soumis au droit protégé par l'état ou par un système privé. Le dealer actuel est donc bien le fruit du contexte étatique, je n'arrive pas à y voir quoique ce soit de respectable.
xara Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Alors là je ne suis absolument pas d'accord avec vous RH. Je m'"émerveille" (le mot est un peu fort) devant des entrepreneurs, et plus encore lorsque ceux-ci ont le courage de s'opposer à des règles parfaitement immorales. La vente de drogue elle est au contraire parfaitement morale. Vendre des produits récréatifs à des gens qui le souhaitent n'a rien d'ignoble, bien au contraire.La vente de drogue peut être parfaitement respectueuse du droit, cela ne la rendra pas "parfaitement morale". Ce qui est bien ou mal ne se réduit pas à ce qui est non-agressif ou agressif. Le suicide aussi est légitime en droit puisqu'aucune agression n'est impliquée. Ca n'est pas pour ça qu'il est parfaitement moral et qu'il faut l'encourager.Sauf que l'activité de dealer n'existerait probablement pas dans sa forme actuelle dans un état libéral (sans entrer dans un débat sur la définition de ce dernier, définition que nous ne partageons pas) ni même en anarcapie. Il deviendrait un commerçant comme les autres et serait donc soumis au droit protégé par l'état ou par un système privé.Le dealer actuel est donc bien le fruit du contexte étatique, je n'arrive pas à y voir quoique ce soit de respectable.Je pense que c'est correct. Le dealer actuel est "différent" mais c'est précisément du fait de la prohibition qu'il est dans une certaine mesure différent. C'est précisément du fait de la prohibition que les dealers tendent à être des gangsters, plus qu'ils ne tendraient à l'être sans prohibition (vu que ceux sont qui sont spécialistes de la violation de la loi en général, y compris des lois légitimes, qui tendront à récupérer le commerce de la drogue une fois celui-ci prohibé)
xara Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Tu fais du relativisme boboesque, en assimilant le dealer à un commerçant, la fraude fiscale à la "résistance" anti-état, la nocivité de TF1 à celle du shit.A quand la bêtise à l'intelligence ? Parce que de la provocation gratuite, ça va bien un moment mais à la longue, ça devient lourd. La fraude fiscale est de fait une résistance anti-Etat, quels qu'en soient les motifs. Et que serait le dealer sinon un commercant? Bien sûr, il se peut que le dealer soit aussi un criminel, mais ça n'est pas le fait d'être dealer qui le rend criminel, n'est-ce pas?La prohibition étant là, le trafic de drogue attire des gens qui ne sont pas précisément des commerçants au sens habituel. D'où l'emploi de l'anglicisme dealers pour qualifier ces truands sans foi ni loi qui trafiquent leur came en se contrefoutant complètement de la santé de leurs clients, trucident leurs concurrents, terrorisent leurs fournisseurs, corrompent tous ceux qui peuvent l'être et envoient les mauvais payeurs faire le trottoir.Attention, même dans le contexte actuel, il y a vraisemblement plein de dealers qui ne sont aucunement fraudeurs ou criminels d'une autre manière.
alex6 Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 La fraude fiscale est de fait une résistance anti-Etat, quels qu'en soient les motifs. Et que serait le dealer sinon un commercant? Bien sûr, il se peut que le dealer soit aussi un criminel, mais ça n'est pas le fait d'être dealer qui le rend criminel, n'est-ce pas? Pour ta première phrase j'avoue ne pas en être convaincu (ça n'est pas le sujet donc il est peut-être inutile d'en débattre ici) La fraude fiscale ne serait pas plutôt un indicateur de ce que devrait être le "taux" fiscal optimal? je conçois que pour les anarcap' ça n'ai pas de sens mais je raisonne dans le système actuel. En dessous d'un certain "taux" fiscal et sous réserve d'une concurrence libre entre les états, la fraude fiscale n'existerait plus, ce qui implique que c'est bien une variable qui change en fonction dufait que le "taux" existe mais qui n'aurait aucun sens si ce taux n'existait pas. Pour ce qui est du comparatif avec les dealers il me semble que nous ne sommes pas sur le même niveau puisque la fraude fiscale se fait à l'encontre du système étatique qui est de fait illégitime (le système étatique) tandis que le dealer agit au sein du système puisque son marché est en quelques sortes protègé par l'etat.
xara Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 N'est-ce point un effet de la drogue que de créer une dépendance ? Ceci était une réaction à l'affirmation que le dealer vend à des gens qui souhaitent acheter. Attention, le fait qu'il y ait une "dépendance" n'enlève rien au caractère choisi de la chose. Les gens qui vendent des petits pois font aussi face à des acheteurs "dépendants". Les gens doivent manger s'ils choisissent de rester vivants. Bref, on ne peut pas choisir de violer les lois de sa nature (vivre sans manger par exemple). Les vendeurs de nourriture ne font pas moins face à des consommateurs "dépendants" que les vendeurs de drogue. Au contraire, on est toujours dépendant de la nécessité de se nourrir tant qu'on ne choisit pas de se laisser mourir de faim alors qu'on n'est pas nécessairement dépendant de drogues, surtout si on y a jamais gouté. Donc, si la dépendance à la nourriture ne change rien au fait que les consommateurs de nourriture "souhaitent" en acheter, la dépendance à la drogue ne change rien au fait qu'on souhaite en acheter.
xara Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Pour ta première phrase j'avoue ne pas en être convaincu (ça n'est pas le sujet donc il est peut-être inutile d'en débattre ici)La fraude fiscale ne serait pas plutôt un indicateur de ce que devrait être le "taux" fiscal optimal? je conçois que pour les anarcap' ça n'ai pas de sens mais je raisonne dans le système actuel. En dessous d'un certain "taux" fiscal et sous réserve d'une concurrence libre entre les états, la fraude fiscale n'existerait plus, ce qui implique que c'est bien une variable qui change en fonction dufait que le "taux" existe mais qui n'aurait aucun sens si ce taux n'existait pas. ok, je ne débattrai pas ici sur "anarchisme vs Etat optimal", mais en supposant pour les besoins de la discussion qu'il y a un taux fiscal optimal concevable, ne devrais-tu pas au contraire considérer selon la logique que tu mets en avant que la fraude fiscale est une résistance anti-Etat-plus-grand-que-l'optimum? Pour ce qui est du comparatif avec les dealers il me semble que nous ne sommes pas sur le même niveau puisque la fraude fiscale se fait à l'encontre du système étatique qui est de fait illégitime (le système étatique) tandis que le dealer agit au sein du système puisque son marché est en quelques sortes protègé par l'etat. Ok, c'est grosso modo exact je crois, mais où veux-tu en venir? Si la question est sur la légitimité du dealer dans les conditions actuelles des deals, je pense qu'il faut faire la distinction entre un dealer qui initie la prohibition (corruption active des politiciens pour faire passer et maintenir la prohibition et/ou usage direct de la force pour exclure des concurrents) et celui qui bénéficie passivement de cet état de fait. (quoi qu'il en soit, c'est toujours l'usage de la force qui en question ici et non le fait de dealer en soi).
xara Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Sur la légalisation des produits stupéfiants, j'avoue avoir évolué et être plus enclin à envisager une légalisation au moins en ce qui concerne les drogues dites douces. Il faut être clair, la lutte mobilise des effectifs et des moyens importants pour des résultats en définitive assez décevants. En outre, ne sont poursuivies que les affaires qui permettent de mettre la main sur une prise importante. Il me semble qu'en général, le distinction drogues dures/douces est fondée sur le degré de dépendance physiologique provoquée. Du coup, je trouve curieux qu'on envisage plus une légalisation des drogues douces que dures en général, vu les arguments généralement avancés pour la légalisation, à savoir la diminution de la criminalité associée. En effet, il me semble que plus les drogues sont dures -plus la dépendance est forte- plus les problèmes associés sont importants. Les prix montent d'autant plus en flèche du fait de la prohibition que la demande est peu sensible au prix, ce qui me semble être la traduction économique d'une forte dépendance. C'est ce qui fait que la propension du consommateur à voler pour s'acheter sa dose est importante (au passage, on a parlé de la possible criminalité des vendeurs jusqu'ici en omettant de parler de celle des acheteurs, mais c'est ce qui fait une différence ici, suivant les produits dont on parle). Autrement dit, plus une drogue est dure, plus la criminalité associée des consommateurs dépendants tendra à être importante. Par conséquent, plus la drogue est dure, plus on devrait considérer sa légalisation comme prioritaire si tant est que le critère est de réduire la criminalité associée.
alex6 Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 ok, je ne débattrai pas ici sur "anarchisme vs Etat optimal", mais en supposant pour les besoins de la discussion qu'il y a un taux fiscal optimal concevable, ne devrais-tu pas au contraire considérer selon la logique que tu mets en avant que la fraude fiscale est une résistance anti-Etat-plus-grand-que-l'optimum? Bon ça n'est pas le sujet mais pour moi l'existence de la fraude fiscale ne fait que montrer que le "taux" (je ne trouve pas d'autre terme pour généraliser) est beaucoup trop élevé mais pas que ce taux devrait être à zéro. En gros je pense qu'il existe une asymptote représentant l'optimal et qu'à son approche la fraude n'a plus de sens, dans un contexte bien évidemment totalement libre et donc de concurrence fiscale non-faussée. Je ne la vois donc pas comme un outil anti-état mais comme un indicateur de la trop grande influence néfaste de celui-ci. Ok, c'est grosso modo exact je crois, mais où veux-tu en venir? Je veux juste souligner que venant de libéraux orthodoxes (Timur en l'occurence), je trouve très surprenant de voir dans le dealer, qui est un élément directement crée par un contexte étatique, un symbole de la résistance à l'état. On se félicite en fait de l'action de quelqu'un qui agit justement grâce au système que l'on condamne, ça ne me paraît pas logique, tout simplement.
Général Stugy Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Attention, le fait qu'il y ait une "dépendance" n'enlève rien au caractère choisi de la chose. Là je ne te suis plus. Je veux bien que le doute soit une vertu intellectuelle mais de là à nier le fait que la drogue crée une dépendance physique (chimique ?)… C'est vrai que l'alcool aussi, ainsi que le tabac, le chocolat et la Star Academy. Mais il y a, quand même, des degrés différents de dépendance et la dépendance au Kinder Bueno fait de ce produit une drogue qui mérite son qualificatif de douce. En plus y'a des surprises dedans Avec le cannabis trafiqué qui circule aujourd'hui, à fort taux de THC, la dépendance est rapide, ce qui signifie que le corps réclame sa dose et qu'il faut un effort important de volonté pour résister. C'est vrai que c'est possible, certains y arrivent. Mais tous les spécialistes de la désintoxication (qui ne sont pas tous des fonctionnaires à la solde du Leviathan) expliquent combien c'est dur. Pour le coup, un quidam qui voudrait s'éclater en soirée avec un produit récréatif se retrouve accro sans forcément être capable de trouver en soi les ressources pour arrêter. L'alcool produit notamment le même effet. Il suffit de discuter avec les Alcooliques Anonymes pour avoir un aperçu de cette galère. Simplement les effets sont moins rapides en général, le corps évacuant l'alcool beaucoup plus vite que le THC. Ceci sans parler des différences physiologiques entre les individus. Alors oui, le drogué a souvent commencé par vouloir essayer (encore que …). Mais où est la liberté dans une démarche que tu ne peux plus arrêter ? C'est d'ailleurs le principal argument que j'emploie face à mes élèves : je ne touche pas car je veux rester libre.
Ronnie Hayek Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 En quoi être proxénète ou maître chanteur fait de toi un gangster?Tu suggères qu'un comportement "asocial" va nécessairement de pair avec la malhonnêteté et dans ce contexte, que l'activité du dealer est malhonnête. Maintenant, si le libéralisme est une philosophie politique expliquant ce qu'on a le droit de faire et ce qu'on n'a pas le droit de faire, il me semble clair que l'activité de dealer, comme son nom l'indique, n'implique aucune malhonnêté et est en soi parfaitementr légitime en droit. Les individus qui se livrent au proxénétisme et au chantage sont rarement des individus recommandables, tu en conviendras. Il en va pareillement pour les dealers de came. Ce ne sont pas franchement ce que nous appelons des hommes de bien.
Punu Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Avec le cannabis trafiqué qui circule aujourd'hui, à fort taux de THC, la dépendance est rapide, ce qui signifie que le corps réclame sa dose et qu'il faut un effort important de volonté pour résister. C'est vrai que c'est possible, certains y arrivent. Mais tous les spécialistes de la désintoxication (qui ne sont pas tous des fonctionnaires à la solde du Leviathan) expliquent combien c'est dur. Pour le coup, un quidam qui voudrait s'éclater en soirée avec un produit récréatif se retrouve accro sans forcément être capable de trouver en soi les ressources pour arrêter.L'alcool produit notamment le même effet. Il suffit de discuter avec les Alcooliques Anonymes pour avoir un aperçu de cette galère. Simplement les effets sont moins rapides en général, le corps évacuant l'alcool beaucoup plus vite que le THC. Ceci sans parler des différences physiologiques entre les individus. Alors oui, le drogué a souvent commencé par vouloir essayer (encore que …). Mais où est la liberté dans une démarche que tu ne peux plus arrêter ? C'est d'ailleurs le principal argument que j'emploie face à mes élèves : je ne touche pas car je veux rester libre. Un type qui fume un joint a bien plus de chances de devenir dépendant au tabac qu'au cannabis. Cela n'a pas de sens de parler de dépendance rapide au cannabis.
Ash Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 RH parle d’effets nocifs au niveau physique, psychologique et relationnel. Et bien TF1 peut parfaitement produire de tels effets nocifs. Et puis j’ai sorti l’exemple de TF1 car le mot "zombie" a été utilisé. Regarde "Secret Story" et tu comprendras mon allusion. A consommer avec extrême modération… Tu crois à tes propres fantasmes. Je ne sais pas ce qu'est "Secret Story" mais aussi débile que puisse être cette émission, elle ne vaudra jamais ton allusion boboesque comme on te le fit remarquer. Et je devrais encore argumenter ?
Taranne Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 A priori, le policier n'est ni bon, ni méchant. Il fait son travail, comme le trafiquant de drogue. Mékeskifopalir…
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.