Aller au contenu

Le succès Ron Paul


Roniberal

Messages recommandés

Posté
Superbe !

ce n'est pas sérieux des propos pareils

Les jugements à l'emporte-pièce sur qui est voleur ou non concernant ron paul venant de quelqu'un qui vit du monopole de la monnaie, moi, ça me fait rire.

Tiens, c'est ptet ça qui te fait peur chez ron paul, si jamais il sortait de la monnaie fiat, il y aurait ptet moins de fric à se faire pour toi.

:icon_up:

Et ça, c'est pas un beau jugement à l'emporte-pièce (sans mauvais jeu de mots) ?

Posté
Et ça, c'est pas un beau jugement à l'emporte-pièce (sans mauvais jeu de mots) ?

Et un ad hominem du plus mauvais goût. D'autant que les SSII se font elles aussi un fric fou grâce au monde bancaire et au monopole de la monnaie. :icon_up:

Vincponcet, avoue que tu as déjà travaillé pour un projet de mise en conformité avec les normes Bâle II, IFRS ou avec la loi Sarbannes-Oxley ! :doigt:

Posté
Superbe !

ce n'est pas sérieux des propos pareils

Bien sur que si.

Les jugements à l'emporte-pièce sur qui est voleur ou non concernant ron paul venant de quelqu'un qui vit du monopole de la monnaie

Je vis de mon travail dans un monde ou il y a le monopole de la monnaie, des routes et de bien d'autres choses. Je n'agresse personne.

Tiens, c'est ptet ça qui te fait peur chez ron paul, si jamais il sortait de la monnaie fiat, il y aurait ptet moins de fric à se faire pour toi.

:icon_up:

Ah bah non je suis long or. Ron Paul au pouvoir c'est tout benef :doigt:

Posté

Je viens à l'instant de me renseigner sur Ron Paul, depuis le temps qu'on en parle dans le forum je me suis dit qu'il devait quand même représenter quelque chose! C'est donc parce que c'est un libertarien :icon_up: Marrant quand même toute cette agitation autour de l'élection américaine (bon d'accord il y a au moins une bonne raison :doigt: ). Suis-je le seul à en avoir rien à foutre de l'élection américaine? Et pourtant je suis un américanophile…

Posté
Et un ad hominem du plus mauvais goût. D'autant que les SSII se font elles aussi un fric fou grâce au monde bancaire et au monopole de la monnaie. :icon_up:

Vincponcet, avoue que tu as déjà travaillé pour un projet de mise en conformité avec les normes Bâle II, IFRS ou avec la loi Sarbannes-Oxley ! :doigt:

non, non, je travaille pour un éditeur software qui fait largement son beurre grâce aux brevets. :warez:

Néanmoins, je ne critique pas ron paul pour son supposé manque de libéralisme ou bien que si il était président, ça resterait un dictateur comme un autre.

Bien sur que si.

Je vis de mon travail dans un monde ou il y a le monopole de la monnaie, des routes et de bien d'autres choses. Je n'agresse personne.

Ah bah non je suis long or. Ron Paul au pouvoir c'est tout benef :warez:

La question n'est pas celle de l'agression, mais de l'avantage relatif plus ou moins fort du fait de la proximité plus ou moins importante avec les sources de privilèges.

ça ne fait pas de toi un voleur, mais c'est juste pour rappeler que ce que nous gagnons n'est pas que l'oeuvre du marché libre.

Histoire d'avoir un peu d'humilité notamment par rapport à ceux qui sont plus éloignés des privilèges, voilà tout.

Posté
Histoire d'avoir un peu d'humilité notamment par rapport à ceux qui sont plus éloignés des privilèges, voilà tout.

En quoi manqué-je d'humilité en comparant un président de la république à un gardien de prison ? Grotesque, exagéré, imprécis on peut-en débattre, mais je peine à y voir un manque d'humilité,

Posté

Vincent ton truc sur les privilèges faut arrêter, le monde entier est un second best alors si tu veux relativiser les actions de chacun tu trouveras toujours quelque chose de non-libéral partout.

C'est le niveau zéro de l'argumentation.

Posté
Vincent ton truc sur les privilèges faut arrêter, le monde entier est un second best alors si tu veux relativiser les actions de chacun tu trouveras toujours quelque chose de non-libéral partout.

C'est le niveau zéro de l'argumentation.

C'est surtout le ton pleurnichard et gaucho-friendly de l'ami Vincent qui me broute sévère.

Posté

Je viens de regarder l'interview de Ron Paul chez Google sur son site de campagne. Cela fait quand même très plaisir d'entendre une vraie ligne libertarienne assumée.

Qu'est-ce qu'il donne dans les sondages ?

Posté
C'est surtout le ton pleurnichard et gaucho-friendly de l'ami Vincent qui me broute sévère.

Ron paul doit être pleurnichard et gaucho-friendly alors.

Je ne dis rien de bien différent de lui sur la prédominance de la finance du fait du monopole de la monnaie, des "inégalités" creusées par les réglementations au détriment des plus pauvres et au profit des plus riches, etc…

Ron Paul à la commission monnaie face à ben bernanke le 18 juillet 2007

http://www.youtube.com/watch?v=sVCStbbIvDg

http://www.youtube.com/watch?v=_8pLpI5rzKI

Arrête de traiter les gens de prog, gauchiste, etc…, c'est très pénible, et très faux.

Maintenant si pour toi le libéralisme, c'est vénérer les profits des entreprises privilégiés, se réjouir quand des gens perdent leur travail, du fait des privilèges des autres, très bien, mais ce n'est pas comme cela que j'approche le libéralisme.

Qui a bien compris la théorie économique autrichienne comprend les conséquences économiques des privilèges. Et Mises, Rothbard, Hoppe et bien d'autres parlent de ces problèmes de manière explicite. Et ne pas parler de cela au motif que des gens de gauche en parle (évidemment pour de mauvaises raisons), c'est se mettre volontairement des oeillères.

Certains appellent cela du "vulgar libertarianism"

Posté
Ron paul doit être pleurnichard et gaucho-friendly alors.

Je ne dis rien de bien différent de lui sur la prédominance de la finance du fait du monopole de la monnaie, des "inégalités" creusées par les réglementations au détriment des plus pauvres et au profit des plus riches, etc…

Ron Paul à la commission monnaie face à ben bernanke le 18 juillet 2007

http://www.youtube.com/watch?v=sVCStbbIvDg

http://www.youtube.com/watch?v=_8pLpI5rzKI

Arrête de traiter les gens de prog, gauchiste, etc…, c'est très pénible, et très faux.

Maintenant si pour toi le libéralisme, c'est vénérer les profits des entreprises privilégiés, se réjouir quand des gens perdent leur travail, du fait des privilèges des autres, très bien, mais ce n'est pas comme cela que j'approche le libéralisme.

Qui a bien compris la théorie économique autrichienne comprend les conséquences économiques des privilèges. Et Mises, Rothbard, Hoppe et bien d'autres parlent de ces problèmes de manière explicite. Et ne pas parler de cela au motif que des gens de gauche en parle (évidemment pour de mauvaises raisons), c'est se mettre volontairement des oeillères.

Certains appellent cela du "vulgar libertarianism"

Il a tout à fait raison de dénoncer le monopole monétaire et les réglementations profitant à telle ou telle entreprise. Je n'ai jamais nié cela - et tu le sais. Ce n'est donc pas à ces questions-là que je pensais.

Néanmoins, tu tends toujours à faire prévaloir l'idée que les entreprises seraient systématiquement autant de complices des Etats. Au point que, parfois, j'ai l'impression que tout le monde - sans discrimination ni gradation - serait coupable à tes yeux, sauf les pôôôv'. Là, je ne te suis plus. Du reste, ce n'est pas tant à Paul que tu empruntes tes réflexions qu'à des left libertarians, si j'ai bonne mémoire des liens que tu as naguère postés.

Posté
Ron paul doit être pleurnichard et gaucho-friendly alors.

Je ne dis rien de bien différent de lui sur la prédominance de la finance du fait du monopole de la monnaie, des "inégalités" creusées par les réglementations au détriment des plus pauvres et au profit des plus riches, etc…

Parceque ça c'est peut-être pas de la Vulgar Analysis :icon_up:

Posté
Parceque ça c'est peut-être pas de la Vulgar Analysis :icon_up:

pas vraiment, tu connais la théorie monétaire autrichienne ? De même, les brevets, c'est bien connu, ça ne profite pas aux puissants au détriment des autres, etc.. etc…

Il a tout à fait raison de dénoncer le monopole monétaire et les réglementations profitant à telle ou telle entreprise. Je n'ai jamais nié cela - et tu le sais. Ce n'est donc pas à ces questions-là que je pensais.

Néanmoins, tu tends toujours à faire prévaloir l'idée que les entreprises seraient systématiquement autant de complices des Etats. Au point que, parfois, j'ai l'impression que tout le monde - sans discrimination ni gradation - serait coupable à tes yeux, sauf les pôôôv'. Là, je ne te suis plus. Du reste, ce n'est pas tant à Paul que tu empruntes tes réflexions qu'à des left libertarians, si j'ai bonne mémoire des liens que tu as naguère postés.

De ce point de vue-là, Ron Paul dit la même chose que la plupart des left-libertarians, qui, je le rappelle, ne sont pas ignare en terme de théorie monétaire autrichienne, tu en as même au Mises Institute. Ce n'est pas parce qu'un type se déclare "left", que ça en fait automatiquement un abruti. gauche ou droite, ça dépend ce qu'on met derrière. Pour moi, "droite", ça ne veux pas non plus dire automatiquement "bien".

Sur les entreprises, oui, je pense que les grandes entreprises profitent beaucoup (et plus que les autres) des brevets, du crédit quasi-gratuit, des réglementations, etc…

Je ne vois pas trop ce qu'il y a d'anti-libéral dans ce que je raconte.

Posté
Hé bien, pour ma part, j'ai plutôt l'impression que l'idée de liberté a commencé de s'éteindre progressivement aux Etats-Unis.

:icon_up:

en URSSA ? :doigt:

Les militaires soutiennent majoritairement Ron Paul.

Il obtient plus de 50 % des donations, contre 35% à McCain.

Posté
pas vraiment, tu connais la théorie monétaire autrichienne ? De même, les brevets, c'est bien connu, ça ne profite pas aux puissants au détriment des autres, etc.. etc…

Inutile de faire le malin, on en est pas à jouer à qui connait le mieux telle ou telle théorie libérale mais à savoir pourquoi tu lances toujours les mêmes commentaires formatés.

Déjà rien que le fait d'utiliser "inégalités" à tort et à travers n'a aucun sens, "privilèges" non plus. Dans ce dernier cas, je n'ai d'ailleurs fait que relever le ridicule de ton attaque d'A.B.

Posté

Ron Paul, thomist

Ron Paul, Thomist

by C.T. Rossi

Lord Polonius: What do you read, my lord?

Hamlet: Words, words, words.

Lord Polonius: What is the matter, my lord?

Hamlet: Between who?

Lord Polonius: I mean, the matter that you read, my lord.

– Hamlet, II, ii, 191–195

Perhaps the greatest crime against Americans has been the debasement of our currency – though I am not talking about fiat money. What I am talking about is the debasement of our words and ideas.

There is something about words. Essentially they are the vessels of our ideas. It was Cicero who observed that only two things separate man from the beast, ratio et oratio – reason and the ability to speak. If we are robbed of our ideas or the means to pass our ideas along to others, our intellectual economy is destroyed and with it the underpinnings of society itself.

There is something sacred about words. Christ Himself is worshipped as the logos – a Greek word infinitely richer than our word for "word." Is there any greater joy than that of a parent watching their infant progress in the development of the ability to recognize, react and speak? Is their any greater sadness than a child watching a parent descend into the foggy mists of dementia, the second childhood?

But awe-inspiring as meaningful words are, words without meaning are vampiric monsters of the mind. Nature abhors a vacuum, and these empty words tend to suck the life out of all that they encounter. The wastelands which such words naturally inhabit are the wilds of political speech. The words of politicos are crafted to be empty, like an intellectual dribble cup. They are designed to fill the belly and pacify, if not stultify, the listener. Meanwhile, the political ideas of our leaders remain shrouded behind the shield of blather.

While politicians have most certainly always been men whose stock and trade was the empty phrase, a critical eye turned to today’s political establishment shows that we have done history a turn worse. Our politicians have ceased to believe in ideas themselves, as noted by the White House aide who presciently remarked that, as the vanguard of the American Empire, the neo-cons are free to "create our own reality."

Notable intellectuals have commented on such folly. Richard Weaver charged us to remember that ideas have consequences. Fyodor Dostoevsky, in his Brothers Karamazov, explored the theme that if God does not exist, everything is permissible.

As fantastical as it may seem, the rise of the neo-con empire of self-creating reality is the latest chapter in a battle between two medieval scholastics – St. Thomas Aquinas and William of Ockham.

Without descending too deeply into the world of metaphysics (and vastly simplifying it as well), Thomas held the moderate realist position, that the idea, or form, of something is really found in the things themselves (hence the term metaphysical "realist"). William’s position was that we just give things names for the sake of convenience. William, therefore, was a nominalist.

Thomas would say that there is a quality of "treeness" found in certain objects in the world and so we call them trees. William counters that every tree is different from every other tree and so we just label them as "trees" to make things easier. Botany aside, this is not the silly little argument it may seem.

Instead of trees, let’s use the word "freedom." The followers of Thomas would look at human interactions and relationships and see if there was any common "freedomness" that could be detected, i.e. individuals being allowed control over their own minds, bodies, associations, and speech. Meanwhile, Ockhamites would say that "freedom," like every other word, is a mere linguistic convenience. If our Ockhamite was also a "patriotic" American, he might say that since America is a "free" country, "freedom" is shorthand for whatever it is that Americans do. And since it is too difficult to say what every American does, it’s even a better, more efficient shorthand to link freedom to what the American government does.

How many times have you heard the argument that Americans are free because we have elected leaders or because of "checks and balances" or because we have a Constitution? Do you ever hear that Americans are free because they may have liberty to do as they please, keep all the property that they have acquired by their own labor, and speak boldly and candidly their thoughts? The reason you never hear the second descriptors used to describe American freedom is the result of nominalists (most of our current political, intellectual, media and judicial elites) reading documents written ostensibly by realists (the Founders) – they just don’t get it.

In the current race for president, Ron Paul is the only man who speaks like a metaphysical realist. His unassuming personality takes a backseat to what he calls the "message of freedom." In his speeches he addresses those particularities of "freedomness" that are the essential elements of real freedom. What is most striking about Dr. Paul, and what makes him most dangerous to the establishment, is that he actually believes that freedom is real and that people can obtain it.

By contrast, the dominant nominalist metaphysics of the other candidates, Democrat or Republican, is apparent in their words. They talk as if reality is optional, as if it were a cake which they can prepare in their own signature style. They promise a reality where there is complete "security," a reality where property is "reallocated" from rich to poor, a reality where "money" is printed at will to "keep the economy strong." These alternative realities (impossible to really create) may sound attractive to some people but one thing is for sure – none of them bear the indicia of "freedomness." These political visions also make it clear that none of the "mainstream" candidates seem to have ever considered that freedom is anything more than an empty word – a paltry slogan.

Regardless of whether Ron Paul is successful in his bid for the White House, he has shown that most Americans are instinctually Thomistic in their belief that freedom is a real thing. He has also shown that our would-be emperors not only have no clothes, but have no idea what freedom even is.

July 30, 2007

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...