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C'est quoi ces économistes de l'ULB ?


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La vision économique de l'orange bleue ou l'éloge du néo-libéralisme (dans la Libre de vendredi).

L'auteur, un "chercheur" de l'ULB, qualifie la note du formateur Yves Leterme de "néo-libérale", notamment parce qu'elle "promet de nouveaux cadeaux aux entreprises".

Il conclut :

Il serait judicieux que les experts et les politiques réunis à Val Duchesse relisent la théorie keynésienne de l'emploi. Ils comprendraient alors que l'emploi détermine le salaire et non l'inverse, et qu'il existe des chômeurs involontaires.

Ce chercheur ne ferait-il pas mieux de se demander si ce n'est pas, justement, cette politique keynésienne qui nous a mis dans le mur jusqu'à présent ? :icon_up:

Posté

il est membre d'alternative citoyenne

http://www.alternativecitoyenne.eu

Pour tous ces motifs, nous fondons l'Alternative citoyenne ayant pour principaux objectifs la promotion des valeurs fondamentales telles que la démocratie, la justice sociale et économique, la solidarité internationale et intergénérationnelle et la tolérance envers les diverses croyances et cultures.

Aussi, nous aspirons à renverser l'ordre néolibéral qui peu à peu conquiert le monde. À cet effet, nous proposons un nouveau projet de justice et de liberté qui fait appel à l'imagination et à l'audace. Pour construire ce monde libre et juste nous ne devons pas nous borner à ce qui semble politiquement réalisable aujourd'hui, mais plutôt faire preuve de courage et de détermination dans cette grande aventure intellectuelle. Osons l'utopie et ne craignons pas de heurter les sensibilités des puissants et de leurs suiveurs et rappelons-nous que l'utopie est de croire que le changement n'est pas possible. Notre utopie d'aujourd'hui sera la réalité de demain.

:icon_up:

dont le centre d'étude s'appelle… l'institut Pierre Bourdieu :doigt:

il publie régulièrement des cartes blanches dans La Libre, Le Soir ou l'Echo, fustigeant le néolibéralisme et acclamant jmk…

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L'ULB, repaire de "penseurs libres" ? :icon_up:

Pas libérés de leurs chaînes mentales, en tout cas.

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La vision économique de l'orange bleue ou l'éloge du néo-libéralisme (dans la Libre de vendredi).

L'auteur, un "chercheur" de l'ULB, qualifie la note du formateur Yves Leterme de "néo-libérale", notamment parce qu'elle "promet de nouveaux cadeaux aux entreprises".

Il conclut :

Ce chercheur ne ferait-il pas mieux de se demander si ce n'est pas, justement, cette politique keynésienne qui nous a mis dans le mur jusqu'à présent ? :icon_up:

Cette question de chômeurs "involontaires" est difficile. Je pense que si effectivement il existe des chômeurs "découragés", la question du chômeur "involontaire" me semble plus délicate…

Posté
Cette question de chômeurs "involontaires" est difficile. Je pense que si effectivement il existe des chômeurs "découragés", la question du chômeur "involontaire" me semble plus délicate…

Ne me dit pas que dans ton entourage tu ne connais pas au moins une personne motivée qui cherche du boulot depuis plusieurs mois, passe des entretiens mais ne trouve rien hormis de l'intérim. Quelqu'en soit les raisons, il existe bien des chomeurs "involontaires", c'est à dire des personnes qui font tout pour sortir de cet état et qui n'y arrivent pas. Après, mon regard est peut être biaisé par le fait que la plupart de mes connaissances ont fini leurs études récemment et que cette situation est plus fréquente chez les jeunes travailleurs mais bon…

Posté
Ne me dit pas que dans ton entourage tu ne connais pas au moins une personne motivée qui cherche du boulot depuis plusieurs mois, passe des entretiens mais ne trouve rien hormis de l'intérim. Quelqu'en soit les raisons, il existe bien des chomeurs "involontaires", c'est à dire des personnes qui font tout pour sortir de cet état et qui n'y arrivent pas.

C'est contradictoire ce que tu dis.

Ils ne font pas tout ce qu'ils peuvent pour sortir du chômage, vu que tu dis qu'ils trouvent du travail en interim mais qu'ils le refusent.

Si ils voulaient réellement de plus être au chômage, ils accepteraient le premier travail proposé.

Ils ne trouvent pas de travail aux conditions qu'ils souhaitent et ça c'est très différent.

Posté
C'est contradictoire ce que tu dis.

Ils ne font pas tout ce qu'ils peuvent pour sortir du chômage, vu que tu dis qu'ils trouvent du travail en interim mais qu'ils le refusent.

Si ils voulaient réellement de plus être au chômage, ils accepteraient le premier travail proposé.

Ils ne trouvent pas de travail aux conditions qu'ils souhaitent et ça c'est très différent.

Non. L'intérim n'est pas un emploi régulier et rien ne garantit que tu puisses travailler en continu, donc tu peux te retrouver au chomage. Ensuite, essaye de trouver du travail avec, par exemple, une maitrise AES ou sciences éco. La plupart du temps, soit tu seras "sur-diplomé" (l'employeur ne veut pas de toi car il a peur que tu "t'ennui"), soit il te manque une formation professionnalisante.

Edit : j'ajoute que le chomage involontaire s'explique très bien en terme de problème d'appariements de main d'oeuvre entre les compétences dont dispose un offreur de travail et les compétences que recherche un demandeur de travail. Si tu disposes de compétences qui ne sont pas recherchées (ou pas suffisamment), il y a chômage.

Posté
Non. L'intérim n'est pas un emploi régulier et rien ne garantit que tu puisses travailler en continu, donc tu peux te retrouver au chomage.

Tout dépend des missions et y'en a de plus en plus de longues.

Le marché du travail, par l'intermédiaire des boites d'interim, s'adapte aux rigidités du système français.

Ensuite, essaye de trouver du travail avec, par exemple, une maitrise AES ou sciences éco. La plupart du temps, soit tu seras "sur-diplomé" (l'employeur ne veut pas de toi car il a peur que tu "t'ennui"), soit il te manque une formation professionnalisante.

Y'a toujours de la place pour faire le marché le matin à 5h00, par exemple.

Et si vraiment leurs nombreux diplômes sont un handicap, ils n'ont qu'à supprimer quelques lignes de leur CV.

Je ne leur jette pas la pierre et je comprends que c'est vexant de devoir accepter un travail qui n'a aucun rapport avec le bac+5 que l'on a (merci l'école "gratuite"), mais il est faux de dire qu'ils font tout pour de ne plus être au chômage.

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M… alors ! Ca existe aussi en Belgique, ça ?

L'ULB, repaire de "penseurs libres" ? :icon_up:

Un diplômé du Département de Sciences Economiques de l'ULB est à 99 % au moins (post/neo) keynesien.

Toutefois, l'influence libérale est un peu plus présente au sein de la Solvay Business School.

A côté de cela, un diplômé en sociologie ou en anthropologie de nos deux principales universités francophones est dans la plupart des cas un adepte des thèses de Bourdieu.

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Ne me dit pas que dans ton entourage tu ne connais pas au moins une personne motivée qui cherche du boulot depuis plusieurs mois, passe des entretiens mais ne trouve rien hormis de l'intérim. Quelqu'en soit les raisons, il existe bien des chomeurs "involontaires", c'est à dire des personnes qui font tout pour sortir de cet état et qui n'y arrivent pas. Après, mon regard est peut être biaisé par le fait que la plupart de mes connaissances ont fini leurs études récemment et que cette situation est plus fréquente chez les jeunes travailleurs mais bon…

Bien sûr, je ne dis pas que trouver du taf c'est facile…ça demande de l'effort et du courage et surtout pas se laisser décourager par des refus en se disant c'est bon "le système est pourri". Effectivement passer 2 mois voir plus a envoyer des cv/lettres de motivation c'est difficile mais bon c'est comme ça. Chaque poste est difficile a obtenir.

Si une personne croit que voila dès la naissance il a le boulot assuré, il a tout….ben nous serions loin d'une société libérale….Pour assurer du boulot "garantit" il faut une société des plus étatisée. Personnellement je n'ai pas beaucoup confiance en l'Etat et dans les systèmes étatisés.

Posté
Tout dépend des missions et y'en a de plus en plus de longues.

Le marché du travail, par l'intermédiaire des boites d'interim, s'adapte aux rigidités du système français.

Y'a toujours de la place pour faire le marché le matin à 5h00, par exemple.

Et si vraiment leurs nombreux diplômes sont un handicap, ils n'ont qu'à supprimer quelques lignes de leur CV.

Je ne leur jette pas la pierre et je comprends que c'est vexant de devoir accepter un travail qui n'a aucun rapport avec le bac+5 que l'on a (merci l'école "gratuite"), mais il est faux de dire qu'ils font tout pour de ne plus être au chômage.

Je sais que les exemples ne prouvent rien mais… j'ai des amis qui ont une maitrise AES comme moi : l'un a vendu des poulets sur un marché à 4h du matin et a bossé en interim pas mal de temps… mais ça tu ne le fais qu'un temps et même avec l'interim il était loin d'avoir un travail constamment. Une amie n'a pas été retenue pour un emploi à la plateforme téléphonique de la sécurité sociale (trop diplomé selon l'ANPE) pour finalement (après avoir bien galérée) obtenir un poste de chargé d'étude (niveau cadre) à la mutuelle sociale agricole :icon_up: … un autre a fait de la manutention à mi-temps pendant près de deux ans (certes ce n'est pas du "chomage" mais pour lui c'était tout comme)… Ces personnes là ont été effectivement au chomage pendant une bonne partie de l'année mais elles ont quand même travaillé à certains moments.

Alors, oui, on peut effectivement toujours prendre le premier boulot qui passe mais alors : 1) cela n'empêche pas d'avoir des périodes sans travail et où l'on est donc involontairement au chômage, 2) si tout les bac+4 qui galèrent (à noter qu'on galère franchement moins avec un bac+5, master pro) prennent durablement le premier "petit boulot" qui passe, il reste le problème de savoir ce que feront ceux qui ont des compétences moindres, 3) il y a des personnes qui sont réellement "inemployables" même pour des boulots a priori "basiques".

D'ailleurs, à la réflexion, c'est plutôt l'expression "chômage volontaire" qui est incohérente : par définition (au sens des définitions "officielles" en tout cas), un chômeur est une personne qui recherche un emploi activement. On ne peut pas se trouver volontairement et durablement dans ce genre de situation… puisque dans ce cas là cela veut dire qu'on ne cherche pas réellement un emploi… et donc qu'on est pas chômeur. Evidemment, si le montant des aides versées au chômeur est supérieur à leur salaire de réserve alors elles peuvent réfuser des offres mais c'est là un biais institutionnel qui peut être corrigé et qui de toute façon ne dure qu'un temps (et qui par exemple ne s'applique pas aux personnes que je connais et, j'en suis réellement persuadé, à la majorité des personnes au chômage).

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Je sais que les exemples ne prouvent rien mais… j'ai des amis qui ont une maitrise AES comme moi : l'un a vendu des poulets sur un marché à 4h du matin et a bossé en interim pas mal de temps… mais ça tu ne le fais qu'un temps et même avec l'interim il était loin d'avoir un travail constamment. Une amie n'a pas été retenue pour un emploi à la plateforme téléphonique de la sécurité sociale (trop diplomé selon l'ANPE) pour finalement (après avoir bien galérée) obtenir un poste de chargé d'étude (niveau cadre) à la mutuelle sociale agricole :doigt: … un autre a fait de la manutention à mi-temps pendant près de deux ans (certes ce n'est pas du "chomage" mais pour lui c'était tout comme)… Ces personnes là ont été effectivement au chomage pendant une bonne partie de l'année mais elles ont quand même travaillé à certains moments.

Alors, oui, on peut effectivement toujours prendre le premier boulot qui passe mais alors : 1) cela n'empêche pas d'avoir des périodes sans travail et où l'on est donc involontairement au chômage, 2) si tout les bac+4 qui galèrent (à noter qu'on galère franchement moins avec un bac+5, master pro) prennent durablement le premier "petit boulot" qui passe, il reste le problème de savoir ce que feront ceux qui ont des compétences moindres, 3) il y a des personnes qui sont réellement "inemployables" même pour des boulots a priori "basiques".

D'ailleurs, à la réflexion, c'est plutôt l'expression "chômage volontaire" qui est incohérente : par définition (au sens des définitions "officielles" en tout cas), un chômeur est une personne qui recherche un emploi activement. On ne peut pas se trouver volontairement et durablement dans ce genre de situation… puisque dans ce cas là cela veut dire qu'on ne cherche pas réellement un emploi… et donc qu'on est pas chômeur. Evidemment, si le montant des aides versées au chômeur est supérieur à leur salaire de réserve alors elles peuvent réfuser des offres mais c'est là un biais institutionnel qui peut être corrigé et qui de toute façon ne dure qu'un temps (et qui par exemple ne s'applique pas aux personnes que je connais et, j'en suis réellement persuadé, à la majorité des personnes au chômage).

J'aime bien la définition du chômeur qui est completement mauvauise…."personne qui cherche activement un emploi". Beaucoup de personnes ne cherchent pas justement "activement un emploi" puisqu'ils sont plus occupés a appeler les services sociaux pour avoir un plumard où dormir le soir…. :icon_up:

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J'aime bien la définition du chômeur qui est completement mauvauise…."personne qui cherche activement un emploi". Beaucoup de personnes ne cherchent pas justement "activement un emploi" puisqu'ils sont plus occupés a appeler les services sociaux pour avoir un plumard où dormir le soir…. :icon_up:

La question n'est pas de savoir si la définition est bonne ou mauvaise… c'est la définition point barre*. Du reste, les personnes "occupées a appeler les services sociaux pour avoir un plumard où dormir le soir" sont le plus souvent des personnes qui ne cherchent pas de travail et qui ne sont donc pas comptabilisées dans les chiffres du chômage.

* La notion même de chômage est d'ailleurs une construction sociale :

Posté
La question n'est pas de savoir si la définition est bonne ou mauvaise… c'est la définition point barre*. Du reste, les personnes "occupées a appeler les services sociaux pour avoir un plumard où dormir le soir" sont le plus souvent des personnes qui ne cherchent pas de travail et qui ne sont donc pas comptabilisées dans les chiffres du chômage.

* La notion même de chômage est d'ailleurs une construction sociale :

Oui d'ailleurs des chiffres assez douteuse….mais comme tu l'écris c'est "les chiffres (comme pour la définition) point barre".

Posté

Peut-etre qu'il ne faut pas considérer le niveau du salaire comme un facteur déterminant "normal" de l'emploi. Le vrai déterminant est le besoin de "main d'oeuvre", mais ce besoin s'exprime plus ou moins bien pour un niveau de salaire donné. Si bien que la relation emploi/salaire est complètement non-linéaire.

De meme une boite de cassoulet dans un super-marché. A 3 euros la boite, c'est votre gout pour le cassoulet (en boite) qui est le déterminant. A 8 euros la boite, vous renoncez. Mais a 1 euro la boite vous renoncez aussi, car Dieu sait ce qu'il y a dans cette boite de cassoulet a 1 euro…

L'homme étant ce qu'il est, il cherche une relation simple et claire entre le prix de la boite et le volume vendu, mais tout le paradoxe est qu'a 3 euros la boite, le prix n'est pas un déterminant du volume vendu.

:icon_up:

Posté
J'aime bien la définition du chômeur qui est completement mauvauise…."personne qui cherche activement un emploi". Beaucoup de personnes ne cherchent pas justement "activement un emploi" puisqu'ils sont plus occupés a appeler les services sociaux pour avoir un plumard où dormir le soir…. :icon_up:

Certes, mais il ne faut pas tomber pour autant dans le raisonnement binaire selon lequel soit on est courageux et prêt à prendre n'importe quel premier emploi, soit on est un gros fainéant. Accepter le premier emploi qui se présente n'est pas toujours très intelligent quand on sait que la première expérience à inscrire sur le CV est souvent décisive pour le reste de la carrière.

PS : Bon appétit Leepose !

Posté
Accepter le premier emploi qui se présente n'est pas toujours très intelligent quand on sait que la première expérience à inscrire sur le CV est souvent décisive pour le reste de la carrière.

Comment ça ?

Avec un bac+2 en info, ne trouvant rien dans mon domaine, j'ai d'abord accepté toutes les missions d'intérims que je trouvais. Sans prétention de salaire. Ca signifiait bosser à l'usine. En quoi ça plombe ? Il vaut mieux montrer qu'on bosse plutôt que l'on ne fait rien. Sauf si bien sûr on a de meilleurs études et qu'on peut se le permettre.

Posté
Comment ça ?

Avec un bac+2 en info, ne trouvant rien dans mon domaine, j'ai d'abord accepté toutes les missions d'intérims que je trouvais. Sans prétention de salaire. Ca signifiait bosser à l'usine. En quoi ça plombe ? Il vaut mieux montrer qu'on bosse plutôt que l'on ne fait rien. Sauf si bien sûr on a de meilleurs études et qu'on peut se le permettre.

L'interim est particulier car, par définition, cette forme d'emploi a une vocation transitoire. En revanche, je ne pense pas qu'il soit très bon pour un diplômé en informatique de prendre un cdi (ou même un cdd) en tant qu'ouvrier spécialisé ou autre… La cohérence du parcours professionnel est quand même parfois pris en compte par l'employeur je pense.

De même, ne pas faire apparaître un diplôme sur son cv comme cela a été suggéré plus haut n'est pas forcément une bonne idée. On se retrouve avec un "trou" d'un an voir plus qui ne peut qu'éveiller l'attention du recruteur…

Invité Arn0
Posté
Accepter le premier emploi qui se présente n'est pas toujours très intelligent quand on sait que la première expérience à inscrire sur le CV est souvent décisive pour le reste de la carrière.
Tu n'es pas obligé de le dire sur ton CV que tu as fait un job alimentaire. Tu peux très bien ne mettre que la première expérience valorisante ou même t'inventer une première expérience (les chances qu'un point d'expérience vieux de plusieurs années soit vérifié sont nulles, sauf si tu cherches à être PDG).
Posté
L'interim est particulier car, par définition, cette forme d'emploi a une vocation transitoire. En revanche, je ne pense pas qu'il soit très bon pour un diplômé en informatique de prendre un cdi (ou même un cdd) en tant qu'ouvrier spécialisé ou autre… La cohérence du parcours professionnel est quand même parfois pris en compte par l'employeur je pense.

Voilà. C'était le sens de mon propos.

Tu n'es pas obligé de le dire sur ton CV que tu as fait un job alimentaire. Tu peux très bien ne mettre que la première expérience valorisante ou même t'inventer une première expérience (les chances qu'un point d'expérience vieux de plusieurs années soit vérifié sont nulles, sauf si tu cherches à être PDG).

Encore faut-il qu'il ait cette "première expérience valorisante"… C'était justement le sens de ma remarque.

Quant au bobards dans les CV, pas besoin d'être un grand recruteur pour les détecter…

Sinon, je n'en faisais évidemment pas une généralité. Mon propos était plutôt de dire que ce n'est pas nécessairement être un "fainéant" que d'avoir certaines exigences à l'égard de son futur emploi et donc d'être plus longtemps au chômage.

Invité Arn0
Posté
Quant au bobards dans les CV, pas besoin d'être un grand recruteur pour les détecter…

Ah bon. Comment tu fais ? Si tu mets un truc crédible c'est indétectable, personne ne va appeller pour vérifier une expérience vieille de plusieurs années (et même si on appelle on risque fort de se faire envoyer sur les roses par l'entreprise auprès de laquelle on vérifie). Il suffit juste de s'informer sur l'entreprise et sur ce que l'on aurait fait si on avait été employé (avec en plus l'excuse que cela date) pour pouvoir répondre à d'éventuelles questions.

De plus la plupart des recruteurs, comme la plupart des gens, sont incompétents (ce qui est assez logique : la plupart des boulots n'étant pas motivant la plupart des gens ne sont pas motivés). Enfin c'est surtout vrai dans les grandes entreprises bureaucratisés et pour les emplois de bases (moins de cinq mille euros de revenu brut par mois disons).

Posté
Ah bon. Comment tu fais ? Si tu mets un truc crédible c'est indétectable, personne ne va appeller pour vérifier une expérience vieille de plusieurs années (et même si on appelle on risque fort de se faire envoyer sur les roses par l'entreprise auprès de laquelle on vérifie). Il suffit juste de s'informer sur l'entreprise et sur ce que l'on aurait fait si on avait été employé (avec en plus l'excuse que cela date) pour pouvoir répondre à d'éventuelles questions.

Déjà, c'est moins évident pour quelqu'un qui sort tout juste des études. Or, c'est bien ces personnes-là qui ont le plus de difficultés pour décrocher un job en conformité avec leurs compétences (à partir du moment où tu as une réelle expérience pro de plusieurs années et que tu n'as pas encore atteint la cinquantaine, trouver un job en conformité avec tes attentes est relativement aisé… à quelques exceptions près). De plus, je doute que le mensonge soit le meilleur moyen de débuter une relation de travail avec un employeur, relation qui est quand même pas mal basée sur la confiance, en tout cas pour les postes à responsabilités… J'ajoute que s'il faut tricher pour trouver un emploi, c'est qu'il y a un problème quelque part, non ?!

Invité Arn0
Posté
Déjà, c'est moins évident pour quelqu'un qui sort tout juste des études. Or, ces biens ces personnes-là qui ont le plus de difficulté pour décrocher un job en conformité avec leurs compétences (à partir du moment où tu as une réelle expérience pro de plusieurs années et que tu n'as pas encore atteint la cinquantaine, trouver un job en conformité avec tes attentes est relativement aisé… à quelques exceptions près).
Je répondais simplement à l'idée qu'une mauvaise première expérience pouvait te suivre toute ta vie. Cela ne concerne donc pas les jeunes. Sinon si tu trouve facilement un travail en conformité avec tes attentes c'est que tes attentes sont trop modeste : dans la vie faut pas chercher la facilité. :icon_up:
De plus, je doute que le mensonge soit le meilleur moyen de débuter une relation de travail avec un employeur, relation qui est quand même pas mal basée sur la confiance, en tout cas pour les postes à responsabilités…
Une relation de travail c'est un peu comme une relation de couple : un bon mensonge une fois de temps en temps cela facilite grandement les choses.
Posté
De plus la plupart des recruteurs, comme la plupart des gens, sont incompétents (ce qui est assez logique : la plupart des boulots n'étant pas motivant la plupart des gens ne sont pas motivés). Enfin c'est surtout vrai dans les grandes entreprises bureaucratisés et pour les emplois de bases (moins de cinq mille euros de revenu brut par mois disons).

N'importe quoi.

Invité Arn0
Posté
N'importe quoi.
Il suffit de voir le nombre de gens qui squatte sur ce forum pendant leurs heures de bureau (y compris votre serviteur le mois dernier) pour se faire une idée de la grande productivité des gens au travail. :icon_up:
Posté
La vision économique de l'orange bleue ou l'éloge du néo-libéralisme (dans la Libre de vendredi).

L'auteur, un "chercheur" de l'ULB, qualifie la note du formateur Yves Leterme de "néo-libérale", notamment parce qu'elle "promet de nouveaux cadeaux aux entreprises".

Il conclut :

Ce chercheur ne ferait-il pas mieux de se demander si ce n'est pas, justement, cette politique keynésienne qui nous a mis dans le mur jusqu'à présent ? :icon_up:

Merde alors, ça en dit long sur le processus de sélection pour devenir "chercheur"! "Pour les libéraux (ou l'économie claissique ou néo-classique ou…), il n'existe pas de chômage involontaire" C'est ainsi que ma première prof d'éco au lycée voulait aussi nous convertir aux lumières du keynésianisme. Mais on aurait bien du mal à trouver un économiste qui dise ça. C'est l'artifice le plus grossier que j'ai jamais entendu dans la propagande antilibérale (dans le domaine étroitement économique). Et un keynésien honnête ne dirait pas ça non plus. Il dirait quelque chose du genre. "Pour les classiques, il n'y a pas de chômage involontaire dans un marché libre du travail", la précision faisant toute la différence. Mais en l'omettant, l'étudiant devra se rendre à l'évidence. "Qu'ils sont cons "ou salauds" ces libéraux, de nier l'évidence que chacun peut constater.", comme si aujourd'hui, on avait un marché libre du travail ou comme si les ça ne faisait aucune différence pour les "classiques" qu'on en ait un ou non.

Invité jabial
Posté
Il n'y a plus que dans les administrations et les multinationales bureaucratisées qu'on regarde un CV.

Tu as déja travaillé en PME?

Posté
Merde alors, ça en dit long sur le processus de sélection pour devenir "chercheur"! "Pour les libéraux (ou l'économie claissique ou néo-classique ou…), il n'existe pas de chômage involontaire" C'est ainsi que ma première prof d'éco au lycée voulait aussi nous convertir aux lumières du keynésianisme. Mais on aurait bien du mal à trouver un économiste qui dise ça. C'est l'artifice le plus grossier que j'ai jamais entendu dans la propagande antilibérale (dans le domaine étroitement économique). Et un keynésien honnête ne dirait pas ça non plus. Il dirait quelque chose du genre. "Pour les classiques, il n'y a pas de chômage involontaire dans un marché libre du travail", la précision faisant toute la différence. Mais en l'omettant, l'étudiant devra se rendre à l'évidence. "Qu'ils sont cons "ou salauds" ces libéraux, de nier l'évidence que chacun peut constater.", comme si aujourd'hui, on avait un marché libre du travail.

Hé oui, à l'ULB on est persuadé de vivre dans une économie ultralibérale tant que les dépenses publiques n'excèdent pas les 70% du PIB… :icon_up:

Sinon, je trouve un peu réductrice cette discussion sur chômage involontaire ou volontaire. Il est en fait question du résultat d'une série d'incitations très diverses. Le type qui gagne 100€ de plus par mois en travaillant qu'en étant au chômage (je ne parle même pas des - pas rares - perdants nets en numéraire), je ne peux pas m'empêcher de le considérer comme un très gros con ! C'est immoral sans doute, on est tous d'accord là-dessus, mais quand tout est en place pour favoriser à ce point l'immoralité, rares sont ceux qui resteront droits dans leurs bottes.

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