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Sexual behaviour


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Posté
Ce n'est pas plus farfelu que d'imaginer que l'Etat se sert de la liberté sexuelle pour asseoir son ordre, c'est juste aussi con.

:icon_up:

Je dois dire que je me suis retenu pour ne pas écrire cette même remarque.

Posté
1- Bien sûr que je ne crois pas en un "protocole de l'épiscopat" pour dominer le monde en le tenant par les couilles. Simplement il est un peut court de faire comme si le problème n'existait pas. Je pense que personne ici ne nierait l'influence qu'a eu l'Eglise dans l'édification de l'occident. J'observe juste que techniquement arriver avec un interdit moral fort, et sa solution (ou du moins sa rédemption), qui va à l'encontre de pulsions biologiques profondes est un moyen objectivement puissant pour renforcer son influence dans la société. On s'est bien posé la question pour les totalitarismes et la promotion de l'amour libre non ?

On peut le voir comme ça, effectivement. On peut aussi voir que l'effet obtenu fut globalement positif en ce qu'il a permis l'édification d'une civilisation encore présente à ce jour. De côté de l'Etat, les démarches entreprises ne peuvent prétendre à la même réussite.

Je t'accorde cependant que le raisonnement est transposable sur le plan logique.

2- Suis-je le seul libéral a être modéré ? C'est à dire que quand j'exprime des points de vues négatifs sur la monogamie illimitée pronée par l'Eglise cela ne signifie pas pour autant que je milite pour que ce soit Burning man tous les jours. Par ce que pour le coup la position de l'Eglise est extrémiste : c'est un pour tous les temps et si ça ne vous plait pa on vous met en enfer, rien que ça (je vous laisse imaginer ce que ça peut donner sur une population non éduquée comme ce fut majoritairement le cas pendant les deux derniers millénaires).

Tu caricatures un peu. L'Eglise a en outre pas mal évolué sur ces "deux derniers millénaires".

3- Si ça se trouve moi aussi je recherche la moitié idéale (j'aime bien les challenges à la con).

Tu pars gagnant, à ce que je vois :icon_up:

Posté
Ce n'est pas plus farfelu que d'imaginer que l'Etat se sert de la liberté sexuelle pour asseoir son ordre, c'est juste aussi con.

Vu la succession de straw-men, l'étouffoir politiquement correct et la totale absence de volonté de dialogue qu'illustre bien la réponse du prog en chef, spécialisé dans le pourrissement des sujets qui l'indisposent, vous allez continuer cette discussion sans moi. Bravo Schnappi, tu as gagné, les voix discordantes se taisent.

Ce fil illustre à la perfection les motifs pour lesquels ce forum commence à me les pomper.

Posté

Je pense de toute façon qu'il va falloir fermer ce fil. 1024 posts, c'est long.

Posté
Par ce que pour le coup la position de l'Eglise est extrémiste : c'est un pour tous les temps et si ça ne vous plait pa on vous met en enfer, rien que ça.

Si vous pensez cela sérieusement, c'est que vous ne connaissez rien à la doctine catholique selon laquelle le repentir est possible jusqu'au dernier instant. Et même après cet instant, personne ne sait qui va en enfer, à moins que vous ne connaissiez les conditions de séjour entre le purgatoire et l'enfer. Il ne serait donc pas idiot de modérer légèrement votre position.

Posté

Ce n'est tout de même pas pour rien que l'état maoïste (que je connais bien en l'occurrence, mais je suppose qu'il en était de même en URSS et chez les nazis) poussait les enfants à dénoncer leurs parents. Ils ont même créé un plan pour prendre en charge tous les enfants de toutes les familles, mais ils ont reculé devant les coûts.

Il est évident que les familles et les couples sont les ennemis de l'état, comme la plupart des associations, et que ce dernier l'a très bien compris.

Posté

C'est donc parce qu'ils étaient dans l'oposition que le PCF était profondément machiste, familialiste et pudibond ?

http://64.233.183.104/search?q=cache:0LRbW…cd=11&gl=be

En 1956, lorsque les premières propositions visant à autoriser

la contraception sont déposées par les parlementaires progressistes et radicaux, le

PCF

s'y oppose. En alléguant qu'il s'agit là d'une propagande bourgeoise destinée à

détourner les travailleurs de leur combat pour le socialisme mais aussi en indiquant

que les objectifs ainsi définis ne constituent pas la bonne voie d'une émancipation

féminine. Dans l'Humanité du 2 mai, Maurice Thorez écrit notamment : « Il ne me

semble pas superflu de rappeler que le chemin de la libération de la femme passe par

les réformes sociales, par la réforme sociale et non par les cliniques d'avortement ».

Jeannette Vermeersch renchérit à son tour, en faveur du « droit à la maternité », en

ajoutant : « Depuis quand les femmes prolétaires luttent pour les mêmes droits que

les dames de la bourgeoisie ? Jamais […]. Depuis quand les femmes travailleuses

réclameraient le droit d'accéder aux vices de la bourgeoisie ? Jamais » (France

Nouvelle, 12 mai 1956). Et François Billoux de rappeler à son tour que la libération

de la femme ne passe pas « par la grève des ventres » (France Nouvelle, 16 juin

1956). Les communistes modifieront leur ligne en 1965 et se prononceront alors

pour la légalisation de la contraception mais en la considérant, ainsi que celle de

l'avortement, comme un pis-aller auquel il faut avoir recours car, compte tenu du

régime politique et social en vigueur, les familles ne sont pas en mesure d'accueillir

tous les enfants qu'elles souhaitent

http://perso.orange.fr/revuesocialisme/s8stalinisme.html

Des positions justes du PCF, en faveur de l’abrogation des lois réprimant l’avortement et la contraception, seront maintenues pendant encore quelques années. Mais ces positions de principe tomberont également sous la pression des besoins de la nouvelle classe dirigeante russe. Dans les années 1930, le Comité central du parti communiste (dont beaucoup d’intellectuels sont pourtant très engagés dans cette bataille), dénonce « les théories anarchisantes et petites bourgeoises » du contrôle des naissances.5 Paul Vaillant-Couturier écrira une série d’articles dans L’Humanité en 1935 sous le titre « Au secours de la famille ». Le PCF développe une politique famillialiste qui a peu à envier à celle de la droite 6 :

« Les communistes veulent hériter d’un pays fort, d’une race nombreuse. L’exemple de l’Union soviétique leur montre la route. Mais il faut, dès à présent, employer les vrais moyens de sauver la race. »7

La vision du socialisme se trouve par la même occasion transformée : « Dans une société bien organisée, la femme égale de l’homme pourrait à son gré, travailler ou demeurer à la maison, le salaire vital de l’homme devant être suffisant. »

C’est en toute logique que le Secrétariat femmes du parti est supprimé en 1936. En même temps qu’ils massacrent les révolutionnaires et leurs familles en URSS, les staliniens brisent le lien entre communisme officiel et libération des femmes.

Pendant la guerre et dans les années 1940, la direction du PCF, entièrement soumise aux priorités des classes dirigeantes russes et aux gaullistes (comme témoigne par exemple leur opposition aux grèves de 1947-1948), tout logiquement ne fait plus une priorité de combattre l’oppression.

En 1949, Jean Kanapa, intellectuel du PCF écrit, à propos du livre de Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, qu’il s’agit d’une « ordure qui soulève le cœur »8. Dans les années 1950, Jeannette Vermeersch fut connue pour ses prises de position violente en faveur de la politique familialiste du PCF, même si, à cette époque les dirigeants du PCF valorisent à nouveau le droit des femmes au travail salarié.

http://biosoc.univ-paris1.fr/recherche/tra…es/article6.htm

Pourtant à partir de 1935, la position du parti évolue : il n'"accuse plus la bourgeoisie de prêcher la fécondité mais de le faire sans en donner les moyens " (50). Le 31 octobre 1935, Paul Vaillant-Couturier constate les effets négatifs de la "dénatalité" dans L'Humanité. A l'approche des échéances électorales de 1936, le PCF, comme la SFIO, achève cette volte face au moment d'ailleurs où l'URSS connaît une évolution identique (interdiction de l'avortement en avril 1936, discours de Staline dénonçant "l'avortement qui tue"). Il n'est plus question de lutter contre la loi scélérate de 1920 (que les Radicaux et certains socialistes avaient votée), et Maurice Thorez défend désormais l'augmentation de la population, en réclamant par exemple un sursalaire pour les pères de famille nombreuse. Finies, les diatribes contre l'Etat qui n'a pas à mettre son nez dans les alcôves, finies aussi les critiques contre une répression inefficace incapable d'enrayer les avortements clandestins, et dont les femmes les plus démunies sont les premières victimes. Oublié, Lénine, qui envisageait la liberté d'avortement et de contraception au même titre que les autres libertés démocratiques (dans son article "La classe ouvrière et le néo-malthusianisme", 1913). Ce revirement aux conséquences durables - pudibonderie et familialisme resteront étonnamment vigoureux au PCF jusqu'à la fin des années soixante-dix - a des causes complexes. L'électoralisme dans un parti qui désormais a la volonté et les moyens de s'intégrer dans la vie politique nationale est une explication qui est d'ailleurs également valable pour les socialistes, or la question démographique joue un rôle clé dans le consensus républicain, et, comme toujours, dans la mobilisation patriotique en vue d'un éventuel conflit. C'est sur la base de ce large consensus politique que les radicaux élaborent le Code de la famille qui entre en vigueur en 1939. L'ouverture des archives de Moscou et les travaux en cours sur la IIIe Internationale confirmeront sans doute que le revirement du PCF correspond à la nouvelle orientation préconisée par Staline. Enfin, la nouvelle politique familiale du PCF participe à l'air du temps, et rencontre probablement un désir fréquent dans la classe ouvrière des années trente. La crise économique et sociale semble provoquer un repli vers les valeurs familiales, comme le montre le succès de sympathie de la campagne pour le retour de la mère au foyer menée par le clergé et les associations catholiques. Certes les Français et les Françaises sont dans la pratique des malthusiens convaincus, mais dans leur imaginaire collectif, la figure plus ou moins mythique de la mère-ménagère-au foyer occupe une place privilégiée. Dans les années trente, les angoisses liées au chômage poussent finalement le mouvement ouvrier à renouer avec l'"éloge de la ménagère", discours masculin qui était le sien au XIXe siècle (51). Le néo-malthusianisme, dont le succès dans la classe ouvrière était intimement lié à l'influence anarchiste, est finalement rejeté.

D'une manière générale, la question de la sexualité apparaît surtout réduite aux modalités d'aliénation mises en oeuvre par la classe bourgeoise qui l'utilise pour détourner l'attention des vrais problèmes ; la lutte pour l'amélioration des conditions matérielles de l'existence passe donc par une certaine négation de la sexualité. Dénoncée comme vice bourgeois dans les pays capitalistes, elle prend malgré tout une valeur positive dans les pays socialistes. Ainsi, pour deux photos très semblables de bikini, le commentaire de Regards varie selon que l'un est porté par des "putains de luxe qui dorent leurs fesses sur la plage" ou que l'autre met en valeur les formes athlétiques des basketteuses ouvrières (52)… La pudibonderie bourgeoise est aussi, quoi que moins systématiquement que la débauche bourgeoise, stigmatisée ; toutes deux indiquent le caractère foncièrement malsain de la sexualité dans les pays capitalistes. Les exemples abondent de dénonciation de l'hypocrisie de la morale dominante, souvent pour prendre la défense des femmes qui en sont victimes à travers la prostitution ou comme "chair à patron", quitte à reprendre pour les défendre la notion de "vertu" bafouée. A travers la liste des conduites sexuelles proscrites, l'historien François Delpla a établi une "esquisse du sexe agréé" : la sexualité légitime est d'abord celle du couple, mais pas nécessairement marié. Un couple fondé sur l'amour réciproque et qui fonde un foyer. La répartition des rôles, y compris dans les jeux de la séduction, est classique. Ce couple est toujours hétérosexuel : la dénonciation insistante de l'homosexualité masculine et féminine se fait sur le mode du dégoût, et parfois de la condescendance, sans allusion aucune à un débat sur la question qui, vraisemblablement, n'a pas eu lieu. C'est, pour la presse du parti, l'occasion d'épingler les moeurs de la grande bourgeoisie, mais évidemment, aussi, de projeter une image virile de l'homme communiste. Jusqu'au tournant de 1934, Regards reste ouvert à une vision moins conformiste de la sexualité, à travers les plaidoyers de Daniel Guérin (qui masque encore son homosexualité) pour le nudisme prolétarien, à travers des publicités pour La Révolution sexuelle de Wilhelm Reich, ou l'évocation du sexologue allemand réfugié en France Magnus Hirschfeld. L'anticléricalisme, l'antimilitarisme et l'antifascisme permettent de dénoncer les finalités idéologiques de la frustration des besoins sexuels. Alors que se constitue le Rassemblement populaire, Regards laisse tomber sa morgue pour l'amour-qui-masque-les-vrais-problèmes, et se rapproche alors des goûts populaires, comme le montre l'évolution des critiques de films américains ou le nombre croissant d'articles moins sévères à l'égard de la coquetterie féminine. L'originalité communiste se dissout progressivement jusqu'à la guerre, tandis qu'une vision assez consensuelle de la "féminité" et de la morale familiale s'imposent.

Le PCF adopte donc au milieu des années trente une vision très conformiste de l'identité féminine. Le pacifisme qui manipule avec prédilection l'image de la maternité, renforce les stéréotypes en insistant sur cette le préjugé selon lequel toute femme, parce que mère, est naturellement pacifiste. En 1937, Cilly Vassart valorise la spécificité féminine : "Il serait faux de leur demander de coller des affiches ou de faire des travaux trop durs pour elles… N'oublions pas que les femmes communistes sont des femmes comme toutes les autres femmes, avec le charme et la faiblesse physique de leur sexe ; qu'elles sont chargées des travaux ménagers " (53). Regards traduit en images cette évolution en s'appropriant les représentations convenues de l'élégance à la française. La célébration de la fête de Jeanne d'Arc atteste aussi la volonté de donner au parti un caractère national. On pourrait multiplier les exemples de ce virage de 1936. Voici Martha Desrumeaux écrivant dans L'Humanité du 12 mars 1936 que les femmes "veulent que leur mari et leur fils revenant du travail aient le nécessaire au foyer, la joie". La page "femme" du quotidien communiste devient en 1936 "La femme et l'enfant". Et il est significatif de voir le 6 mars 1937 deux photos, celle de "la mère de Dimitrov" et celle de "la soeur de Lénine" !

On mesure le chemin parcouru depuis Marthe Bigot qui dénonçait le fardeau des tâches ménagères et maternelles et réclamait une nouvelle société "reconstruite en vue d'une organisation socialiste de la tenue de la maison" dans une brochure, La Servitude des femmes, publiée par la librairie de L'Humanité en 1924. Cette première génération de militantes marquée par un féminisme radical continuera à jouer un rôle politique à l'extrême gauche, dans la nébuleuse trotskiste qui ne connaîtra pas cette volte face familialiste et maternaliste (54). L'évolution en tout cas est une réussite du point de vue du PCF, sans doute parce qu'il correspond sans doute aux aspirations de nouveaux et nouvelles adhérent-e-s issus d'une classe ouvrière attachée aux valeurs familiales et à un code des genres traditionnels. Ce qui était déjà le cas, certes moins nettement, dans les années précédentes (55). La rencontre éphémère entre féminisme - y compris dans sa dimension la plus subversive, celle de l'émancipation sexuelle - et communisme n'en est que plus étonnante. Plusieurs explications peuvent être avancées. Certaines relèvent de l'histoire intérieure du parti qui d'une part, connaît encore un climat de liberté propice au débat interne, et d'autre part, manifeste une volonté forte de rupture avec le réformisme et le parlementarisme : des voix féministes peuvent alors se faire entendre. Cette rencontre s'était préparée avant et pendant la guerre, quand le pacifisme rapprochait les hommes et les femmes qui partageaient une même espérance révolutionnaire (56). La IIIe Internationale, enfin, a béni cette rencontre. C'est pourtant en devenant bolchevique que le parti a prononcé la séparation.

Le cul est apolitique, ce qui permet toujours de se l'approprier si on l'aime et de le rejetter sur les adversaires quand on le déteste.

La seule cause de la "libération sexuelle" (et j'ai déjà dit ce qu'il fallait en penser), c'est l'apparition de la pilule qui a permis à une grande masse de femmes de vivre enfin leur sexualité comme des hommes, et elles y ont pris du plaisir sans que personne ne les y oblige. (Ce qui change de fait énormément de chose au niveau social)

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Je pense de toute façon qu'il va falloir fermer ce fil. 1024 posts, c'est long.

Grand ouf de soulagement: le nombre de posts par fil est stocké sur plus de 10 bits.

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Grand ouf de soulagement: le nombre de posts par fil est stocké sur plus de 10 bits.

Et 10 bits, c'est déjà beaucoup pour un seul fil.

Posté

Pour répondre à Gadrel, la dénonciation au sein des familles était en effet pratiquée dans les différents régimes totalitaires.

Par ailleurs, un article sur la politique familiale en URSS:

http://en.wikipedia.org/wiki/Family_in_the_Soviet_Union

The early Soviet state sought to remake the family, believing that although the economic emancipation of workers would deprive families of their economic function, it would not destroy them but rather base them exclusively on mutual affection. Religious marriage was replaced by civil marriage, divorce became easy to obtain, and unwed mothers received special protection. All children, whether legitimate or illegitimate, were given equal rights before the law, women were granted sexual equality under matrimonial law, inheritance of property was abolished, and abortion was legalized.[1]

In the early 1920s, however, the weakening of family ties, combined with the devastation and dislocation caused by the Civil War (1918-21), produced a wave of nearly 7 million homeless children. This situation prompted senior party officials to conclude that a more stable family life was required to rebuild the country's economy and shattered social structure. By 1922 the government allowed some forms of inheritance, and after 1926 full inheritance rights were restored. By the late 1920s, adults had been made more responsible for the care of their children, and common-law marriage had been given equal legal status with civil marriage.

En clair, l'objectif des bolcheviques était évidemment l'anéantissement de la famille par tous les moyens, mais devant le désastre accompli, ils ont quelque peu changé leur fusil d'épaule, afin d'avoir encore des esclaves à exploiter (d'où la rhétorique nataliste des partis moscoutaires dans les années 30, motivée non par un souci de défendre la famille, mais qui témoigne simplement de leur comportement constant de caniches aux ordres de l'URSS). C'est un peu le coup de la "grande guerre patriotique", dans un autre registre, qui a remis à l'honneur - pour quelques années - le passé tsariste pour des raisons circonstancielles.

The government assumed many functions of the pre-Soviet family. Various public institutions, for example, have taken responsibility for supporting individuals during times of sickness, incapacity, old age, maternity, and industrial injury. State-run nurseries, preschools, schools, clubs, and youth organizations have taken over a great part of the family's role in socializing children.
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Ce n'est pas plus farfelu que d'imaginer que l'Etat se sert de la liberté sexuelle pour asseoir son ordre, c'est juste aussi con.

Pas l'état mais la sociale-démocratie.

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Le cul est apolitique, ce qui permet toujours de se l'approprier si on l'aime et de le rejetter sur les adversaires quand on le déteste.

La seule cause de la "libération sexuelle" (et j'ai déjà dit ce qu'il fallait en penser), c'est l'apparition de la pilule qui a permis à une grande masse de femmes de vivre enfin leur sexualité comme des hommes, et elles y ont pris du plaisir sans que personne ne les y oblige. (Ce qui change de fait énormément de chose au niveau social)

:icon_up:

Je pense donc qu'on peut tourner sur la page sur "t'as vu le méchant pas beau il pense comme toi" et passer à autre chose.

Posté
:icon_up:

Je pense donc qu'on peut tourner sur la page sur "t'as vu le méchant pas beau il pense comme toi" et passer à autre chose.

Dixit le "libéranal" qui estime que "contrairement à toutes les autres tendances politiques, le libéralisme agrandit les pénis et favorise les orgasmes multiples".

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Sans parler des cas extrêmes (la famille soviétique, les enfants chinois, etc.), plus softement on peut s'interroger sur certaines institutions supprimées durant la Révolution, comme le droit d'aînesse qui faisait que l'enfant aîné héritait de toutes les terres des parents. La Révolution a supprimé ce droit et l'a remplacé par le partage automatique des terres entre les enfants, et on a expliqué que c'était une des raisons qui a retardé l'entrée de la France dans la Révolution industrielle car la multiplication des parcelles de terres rendait plus difficile la rationalisation agricole, étape indispensable avant le développement industriel.

C'est une anecdote qui m'est venu à l'esprit car loin d'ici, au Vietnam, le droit d'aînesse est toujours appliqué très rigoureusement avec quelques différences: l'aîné reçoit toutes les terres et le cadet doit rester avec sa famille chez les parents jusqu'à leur mort. En réfléchissant à la Hayek, je me dis que si ce droit a existé à deux endroits aux antipodes de la Terre, c'est qu'il doit sûrement avoir une valeur universelle et qu'il n'existe pas par hasard, même si il nous semble injuste.

Donc même des mesures étatiques qui semblent inoffensives sur la famille peuvent faire beaucoup de dégâts, là on ne parle pas de l'enfant unique en Chine ou de la réorganisation de la famille nucléaire par les Soviétiques.

(arf, si ça continue je vais finir par virer conservateur :icon_up: )

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Dixit le "libéranal" qui estime que "contrairement à toutes les autres tendances politiques, le libéralisme agrandit les pénis et favorise les orgasmes multiples".

Vivement les photos du WE dernier.

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Pour avoir été l'aîné, le droit d'aînesse n'est pas utile, il est juste. Les parents attendent et demandent bien plus à l'aîné qu'aux autres.

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Pour avoir été l'aîné, le droit d'aînesse n'est pas utile, il est juste. Les parents attendent et demandent bien plus à l'aîné qu'aux autres.

Le droit d'aînesse juste? Dans quel mesure?

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Vivement les photos du WE dernier.

Oui notamment le jour où tu as découvert ce que signifiait libéranal

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Dixit le "libéranal" qui estime que "contrairement à toutes les autres tendances politiques, le libéralisme agrandit les pénis et favorise les orgasmes multiples".

Quel est le rapport ?

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Quel est le rapport ?

Tu opines ici à l'idée que le sexe est apolitique, alors que tu prétends le contraire dans ta signature. J'en déduis que tu opères en réalité une retraite tactique, puisque tu as été mis devant certaines conséquences de tes idées en la matière, mais que tu refuses par ailleurs de le reconnaître.

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Tu opines ici à l'idée que le sexe est apolitique, alors que tu prétends le contraire dans ta signature. J'en déduis que tu opères en réalité une retraite tactique, puisque tu as été mis devant certaines conséquences de tes idées en la matière, mais que tu refuses par ailleurs de le reconnaître.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Humour

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Il se trouve que ce trait d' "humour" ne me semble pas hasardeux.

Même si ma théorie de la taille du pénis était totalement sérieuse, je ne vois pas le rapport avec le comportement sexuel.

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Même si ma théorie de la taille du pénis était totalement sérieuse, je ne vois pas le rapport avec le comportement sexuel.

Je parlais tout simplement du fait que tu politises le sexe, puis que tu opères un repli stratégique.

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Dixit le "libéranal" qui estime que "contrairement à toutes les autres tendances politiques, le libéralisme agrandit les pénis et favorise les orgasmes multiples".

On m'aurait menti ? :icon_up:

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Je parlais tout simplement du fait que tu politises le sexe, puis que tu opères un repli stratégique.

Comme je viens de le dire dans mon message précédent, je n'ai jamais politisé le sexe en général.

Par ailleurs, un pénis sert aussi à faire pipi.

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Pour avoir été l'aîné, le droit d'aînesse n'est pas utile, il est juste. Les parents attendent et demandent bien plus à l'aîné qu'aux autres.

Tiens, j'aurais mis ma main au feu que tu étais fils unique…

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Tiens, j'aurais mis ma main au feu que tu étais fils unique…

C'est la grande tragédie de ma vie.

Le droit d'aînesse juste? Dans quel mesure?

Parce qu'il compense une situation déséquilibrée. Du point de vue purement idéologique, il ne devrait pas exister, mais vu que l'état se mêle des héritages, l'aîné devrait être privilégié.

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