christophe Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 http://www.lefigaro.fr/debats/20070829.FIG…innocentes.html
Sous-Commandant Marco Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Je cite, car les liens du Figaro sont redirigés vers la page de garde: Dans la crise financière, les banques centrales ne sont pas innocentes.Publié le 29 août 2007Actualisé le 29 août 2007 : 08h09 Par Pascal Salin, professeur à l'université Paris-Dauphine En ce mois d'août 2007, les marchés financiers ont été secoués par les difficultés de certaines banques et les baisses des cours des actions sur les principales Bourses mondiales. Les banques centrales - Fed et BCE - ont réagi en injectant massivement des liquidités afin d'aider les banques en difficulté (38 milliards de dollars pour la Fed le 10 août !). Elles se félicitent d'avoir ainsi stabilisé les marchés. Pour une grande partie de l'opinion, comme pour les commentateurs officiels, le scénario est clair : une crise de confiance se serait manifestée sur les marchés financiers, et l'intervention des banques centrales aurait permis de rétablir la confiance en éloignant la crainte de faillites bancaires qui auraient pu déclencher un processus en chaîne destructif du système financier mondial. Mais il est sans doute un peu facile d'évoquer un élément aussi fugace que celui de la confiance, pour expliquer les fluctuations économiques. La « confiance » n'est pas une sorte de deus ex machina qui viendrait subitement et sans cause, frapper les esprits et modifier les comportements. Elle est la conséquence de facteurs bien réels, qu'il convient précisément de rechercher. Tout le monde s'accorde pour dire, que l'origine des événements récents, se trouve dans le marché hypothécaire subprime, où une « bulle financière » se serait précédemment développée et aurait soudain pris fin. Sur ce marché, des crédits immobiliers hypothécaires consentis à des particuliers dans des conditions parfois risquées, sont revendus en bloc à des investisseurs. Les établissements financiers auraient prêté de manière excessive et imprudente. Les difficultés - ou même les faillites - de certaines banques constitueraient alors un signal pour le marché, déclenchant une vague de pessimisme et mettant en péril des établissements financiers devenus incapables de se refinancer sur le marché auprès d'autres établissements. Et c'est pourquoi, pense-t-on, il est indispensable que les autorités monétaires interviennent pour briser ce cercle infernal. Ainsi, d'après l'interprétation dominante, les marchés seraient fondamentalement instables et ils devraient donc être régulés par les autorités monétaires et financières. Dans cette optique, on attribue implicitement aux établissements financiers et à tous les intervenants des marchés financiers, un comportement irrationnel ou, tout au moins, à courte vue. Ce serait, selon la terminologie à la mode, le « court-termisme » des marchés (opposé à ce qu'on pourrait donc appeler le « long-termisme » des autorités). Mais il n'en est rien, et c'est en fait exactement l'inverse qui s'est produit, comme dans toutes les crises financières du passé et, probablement, dans toutes celles qui ne manqueront pas de se produire dans le futur. On oublie, en effet, un fait fondamental dans le scénario de la crise : c'est l'extraordinaire volatilité des taux d'intérêt provoquée par les autorités monétaires. C'est elle qui brouille les messages du long terme et incite à des comportements cycliques. À cela s'ajoute un autre élément d'instabilité, également créé par les autorités monétaires, à savoir l'incitation à accepter des risques excessifs (ce que l'on appelle parfois le « risque moral »). Qu'en est-il tout d'abord des taux d'intérêt ? Ils ont connu au cours des années récentes des fluctuations extraordinaires et qui n'avaient rien à voir avec les réalités fondamentales. Ainsi, de janvier 2001 à juin 2004, les autorités monétaires américaines, craignant à tort une déflation, ont fait varier leur objectif de taux pour les fonds fédéraux de 6,5 % à 1 % ! Parallèlement, il y a eu évidemment une importante création monétaire. Les excès de liquidités ainsi créées artificiellement ont trouvé leur utilisation non pas tellement sur les marchés de produits - d'où l'impression que la politique monétaire n'était pas inflationniste - mais sur les marchés financiers, entre autres sur le fameux marché des crédits hypothécaires subprime. La politique monétaire a ensuite été inversée, puisque l'objectif de taux pour les fonds fédéraux a atteint récemment 5,25 %. Il en est résulté une restriction monétaire qui explique les difficultés rencontrées récemment par différents établissements financiers. Autrement dit, on ne peut pas analyser la crise financière actuelle sans en rechercher les causes antérieures. Au lieu d'interpréter la bulle financière comme un phénomène purement autonome qui éclate soudain par suite d'une « crise de confiance », il convient d'analyser la bulle comme le résultat d'une politique monétaire éminemment cyclique. Ce ne sont pas les marchés financiers qui sont instables et « court-termistes », ce sont les autorités monétaires qui introduisent l'instabilité sur les marchés financiers et qui prétendent ensuite, les sauver par leurs interventions ! Mais, dira-t-on, si les acteurs des marchés financiers étaient véritablement rationnels, ils auraient dû se rendre compte de l'instabilité de la politique monétaire et être plus prudents. En fait, il serait plus correct de dire qu'ils ont agi rationnellement à partir d'informations incorrectes, d'autant plus incorrectes d'ailleurs, que les décisions des autorités monétaires sont particulièrement imprévisibles. Mais ils ont aussi été d'autant plus tentés de réaliser des placements trop risqués que les autorités monétaires ont suscité l'idée, au fil du temps, que leur rôle consistait précisément à évacuer largement les risques en partant à la rescousse des établissements menacés, si d'aventure leurs prises de risque excessives les conduisaient au bord de la faillite. Et c'est exactement en ce sens qu'il convient d'interpréter les interventions récentes des banques centrales. Celles-ci renforcent la conviction que les risques sont atténués, incitant à des comportements imprudents, en attendant la prochaine crise… Les hommes politiques sont tentés de penser qu'une meilleure coordination des interventions des banques centrales serait souhaitable. Mais tel n'est pas le problème essentiel. Ce qui serait nécessaire serait une profonde modification des systèmes monétaires mettant fin à la tentation des autorités monétaires de pratiquer des politiques monétaires discrétionnaires. Salin pointe le doigt sur un défaut des banques centrales: elle transmettent aux acteurs économiques des informations incorrectes.
vincponcet Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 http://www.lefigaro.fr/debats/20070829.FIG…innocentes.html yes ! à bas les banques centrales ! à bas les banques centrales !
alex6 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Agréable de lire ça venant d'un libéral, ces derniers en général adhèrent plutôt à l'idée du concept de banque centrale, simplement parceque celles-ci sont soi-disant "indépendantes" (surtout avec la BCE qui doit gérer des intérêts divergeants puisque venant de divers pays) Il est clair que cette indépendance relative ne suffit pas à palier au danger majeur que présente la centralisation et surtout le monopole d'émission monétaire.
Sous-Commandant Marco Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Encore des histoires de voisins de pallier.
Ronnie Hayek Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Palier le danger. Transitif direct. Avec deux L, c'est encore mieux.
vincponcet Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Agréable de lire ça venant d'un libéral, ces derniers en général adhèrent plutôt à l'idée du concept de banque centrale, simplement parceque celles-ci sont soi-disant "indépendantes" (surtout avec la BCE qui doit gérer des intérêts divergeants puisque venant de divers pays)Il est clair que cette indépendance relative ne suffit pas à palier au danger majeur que présente la centralisation et surtout le monopole d'émission monétaire. ça n'existe pas un "libéral" pro-banque centrale. Si l'argument de l'indépendance était suffisant, on peut dire que les syndicats français sont indépendants du gouvernement, ce qui ne les empêche pas d'avoir des privilèges étatiques.
alex6 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Palier le danger. Transitif direct. Oups, confondu avec "parer" ça n'existe pas un "libéral" pro-banque centrale. Pourtant à la naissance de la BCE ils étaient peu à râler…
melodius Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 ça n'existe pas un "libéral" pro-banque centrale. Et je précise que je suis opposé aux banques centrales.
h16 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Avec deux L, c'est encore mieux. Oui. La règle du "Je fais une fôte quand je parle d'orthographe" s'applique à nouveau.
Ronnie Hayek Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 En lisant le titre, j'ai d'abord cru qu'Elvis était revenu d'entre les morts nous donner son avis éclairé en économie.
vincponcet Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Oups, confondu avec "parer" Pourtant à la naissance de la BCE ils étaient peu à râler… Salin a écrit des tribunes contre l'intégration monétaire avant la constitution de la BCE. Sinon, petite précision historique, les quelques "libéraux" français qui étaient pour la BCE, considéraient que la BCE "indépendante" avec des objectifs définis a priori (stabilité des prix par exemple, càd veiller à ne pas crééer trop de monnaie et faire de la hausse des prix) était un moindre mal par rapport à la banque centrale nationale française qui était aux ordres du gouvernement français et qui faisait des dévaluations et des interventions dans tous les sens. Ainsi, il n'est pas vrai de dire que ceux-là sont pour la banque centrale, il faudrait plutôt dire qu'ils ont une échelle du pire dans les types de banques centrales. après on peut discuter de cette échelle du pire, mais c'est un autre sujet.
alex6 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Ainsi, il n'est pas vrai de dire que ceux-là sont pour la banque centrale, il faudrait plutôt dire qu'ils considèrent qu'une banque centrale "indépendante" est moins pire qu'une banque centrale qui est un département du ministères des finances. C'est bien à ça que je pensais. Il fallait s'opposer au concept même de banque central plutôt que de choisir le moindre mal. Je me demande bien d'ailleurs ce que ce dernier choix leur a apporté.
0100011 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 C'est bien à ça que je pensais.Il fallait s'opposer au concept même de banque central plutôt que de choisir le moindre mal. Je me demande bien d'ailleurs ce que ce dernier choix leur a apporté. Une démarche du type Lutte Ouvrière envers la soc-dem en quelques sortes
alex6 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Vu l'influence des libéraux en France, je ne vois vraiment pas ce qui leurs en auraient coûté que de se poster de manière orthodoxe. Le concept de banque centrale est néfaste au possible, il n'y a pas à transiger là-dessus et il faut réclamer une libéralisation complète du marché monétaire, rien de moins.
vincponcet Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Vu l'influence des libéraux en France, je ne vois vraiment pas ce qui leurs en auraient coûté que de se poster de manière orthodoxe. Le concept de banque centrale est néfaste au possible, il n'y a pas à transiger là-dessus et il faut réclamer une libéralisation complète du marché monétaire, rien de moins. Le sujet était construction européenne, pas destruction des Etats. Je ne suivais les libéraux à l'époque, mais on m'a dit que Salin défendait la libre circulation des monnaies nationales sur le territoire européen et d'une monnaie européenne. Déjà, ça aurait été de la concurrence monétaire, cela n'aurait pas été forcément mauvais. à voir si son modèle acceptait la concurrence de monnaies privées. à ce propos, je ne trouve pas de réponse satisfaisante à la libéralisation de la monnaie. Il ne suffit pas que l'on passe un décret pour que cela se réalise. Et il faut bien dire ce que l'on fait des biens actuels de la BC, et même des banques commerciales. Parce que si on dit "la monnaie publique n'existe plus", toute l'économie disparait. Et une monnaie, ça ne se créé pas, c'est l'usage des gens qui en fait une monnaie. Il a fallu des milliers d'années pour créer les institutions monétaires, banques, etc…, je nous vois mal repartir à zéro à partir du troc. enfin, bon, ce n'est pas le sujet du fil.
h16 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Parce que si on dit "la monnaie publique n'existe plus", toute l'économie disparait. Pouf, comme ça ? Je ne pense pas.
alex6 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 à ce propos, je ne trouve pas de réponse satisfaisante à la libéralisation de la monnaie. Il ne suffit pas que l'on passe un décret pour que cela se réalise. Et il faut bien dire ce que l'on fait des biens actuels de la BC, et même des banques commerciales. Parce que si on dit "la monnaie publique n'existe plus", toute l'économie disparait. Et une monnaie, ça ne se créé pas, c'est l'usage des gens qui en fait une monnaie. Il a fallu des milliers d'années pour créer les institutions monétaires, banques, etc…, je nous vois mal repartir à zéro à partir du troc. enfin, bon, ce n'est pas le sujet du fil. Et pourquoi ne pas laisser entrer doucement la concurrence en cassant le monopole étatique? Quant aux milliers d'années bof, disons qu'on en est surtout arrivé à la situation actuelle en très peu de temps, je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas réversible (sauf pour l'étalon-or, quoique…)
vincponcet Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Et pourquoi ne pas laisser entrer doucement la concurrence en cassant le monopole étatique?Quant aux milliers d'années bof, disons qu'on en est surtout arrivé à la situation actuelle en très peu de temps, je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas réversible (sauf pour l'étalon-or, quoique…) et comment on fait concrètement pour casser le monopole étatique ? Si un produit n'est pas monnaie étatique, quand on se l'échange, on doit payer des taxes (TVA &co), déjà cela limite pas mal la possibilité de faire des monnaies. Pour revenir en arrière, cela impliquerait de dire "on a X tonnes d'or dans les caisses de la BCE et de ses filliales, il y a X milliards d'euros en circulation, donc 1 gramme d'or vaux X euros, c'est guichet ouvert, venez chercher votre or contre vos euros". Je pense que c'est la seule manière de revenir où nous étions avant en privatisant les assets des banques centrales. En même temps, on libéralise le marché bancaire, et libre à chacun de faire son business de banque comme il l'entend, du moment qu'il ne fraude pas, càd qu'il est soit une banque de dépôt et délivre des titres de propriété, soit une banque d'investissement à réserve fractionnaire et délivre des créances.
alex6 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Je n'ai pas dit que c'était simple mais possible
Sous-Commandant Marco Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 et comment on fait concrètement pour casser le monopole étatique ?Si un produit n'est pas monnaie étatique, quand on se l'échange, on doit payer des taxes (TVA &co), déjà cela limite pas mal la possibilité de faire des monnaies.[…] Il me semble que Friedrich Hayek aborde le sujet dans un de ses livres. En résumé, il propose de garantir que la nouvelle monnaie permettra toujours d'acheter une certaine quantité de produits de première nécessité. Dans un premier temps, il faut accepter de perdre de l'argent, en faisant en sorte que le pouvoir d'achat de la nouvelle monnaie soit supérieur à celui de son équivalent en monnaie officielle, afin d'inciter les consommateurs à se procurer cette nouvelle monnaie. Puis, lorsque la nouvelle monnaie se répand et que la monnaie officielle perd de sa valeur, on peut alors faire du profit (en vendant de la monnaie officielle en échange de nouvelle et en la rachetant plus tard). Les risques sont évidemment que la monnaie officielle ne perde pas de sa valeur, c'est à dire que l'inflation soit supprimée, et que l'état ne permette pas cette nouvelle monnaie.
A.B. Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Il me semble que Friedrich Hayek… Le mécanisme proposé est par exemple le suivant: Une banque offre des billets à l'éffigie de Salma et garanti de les échanger perpetuellement contre 14 dollar ou 10 euro. Il s'agit alors simplement d'un contrat d'option émis par un organisme financier, avec un risque de contrepartie associé (la banque peut faire faillite). Ce contrat financier a une valeur supérieure à 14 dollars et supérieure à 10 euro du fait de l'option intrinsèque. Un certain nombre de billets sont émis. Une fois cela fait, elle annonce (sans garantie) qu'elle fera de son mieux pour maintenir stable la valeur en Hayek d'un panier de biens. Arrive un moment ou l'inflation fait baisser la valeur du dollar et de l'euro. Pour maintenir la valeur du panier de bien, la banque doit racheter ses billets au dessus du cours du contrat financier. A ce moment là deux scénarios sont possibles: soit la banque doit effectivement racheter tous ses billets, soit le billet a acquis une réputation de stabilité et les gens lui accordent une valeur comme monnaie auquel cas c'est gagné. Bien sur pour faire face a la competition la banque ne devra pas seulement proposer des prix stables mais remunerés les comptes en fonction de l'augmentation de la masse monnétaire. De même elle poura s'engager contractuellement à limiter la croissance de la masse monnétaire chaque année de façon à éviter qu'elle puisse faire un coup d'hyperinflation pour s'enrichir, etc etc.
Sous-Commandant Marco Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 En résumé, pour faire entrer une nouvelle monnaie sur le marché, il faut trois choses: - une chaîne de supermarchés bien fournis, - une banque, - une agence de sécurité pour éviter que les deux premières se fassent racketter par l'état.
Jesrad Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 S-C.M. vient de résumer l'agorisme en trois lignes Merci A.B., maintenant j'ai un nom pour la monnaie fictive de mes prochaines histoires: le Salma.
pankkake Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 S-C.M. vient de résumer l'agorisme en trois lignes Ah, bah c'est justement quelque chose à laquelle je pensais depuis longtemps. Je suis donc agoriste ! Merci A.B., maintenant j'ai un nom pour la monnaie fictive de mes prochaines histoires: le Salma. C'est tout simplement génial.
h16 Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 On dit "j'ai un salma en poche" ou "j'ai une salma en poche" ?
Legion Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Palier le danger. Transitif direct. Roh, mais fous-nous la paix.
Rincevent Posté 29 août 2007 Signaler Posté 29 août 2007 Salin pointe le doigt sur un défaut des banques centrales: elle transmettent aux acteurs économiques des informations incorrectes. Normal : elles établissent de force un prix de l'argent, qui n'a aucune raison d'être le prix qui serait apparu sur le marché. On dit "j'ai un salma en poche" ou "j'ai une salma en poche" ? Tant que j'y pense, tu crois que François-Henri Pinault fait son lit en portefeuille ?
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