Ash Posté 8 septembre 2007 Signaler Posté 8 septembre 2007 PARIS (AFP) — Le mari de Caroline Aigle, la première femme française pilote de chasse, emportée à 32 ans par un cancer foudroyant, a confié mercredi que son épouse avait décidé d'accoucher prématurément, malgré sa maladie, voulant donner "le maximum de chances" au bébé qu'elle portait.L'enfant est né par césarienne après cinq mois et demi de grossesse, début août, soit 18 jours avant le décès de la jeune femme. Le mari de Caroline Aigle a raconté sur RTL qu'à la mi-juillet, le pronostic des médecins était "impitoyable" et qu'elle avait alors exprimé la volonté, malgré les conseils de ses médecins, de poursuivre sa grossesse entamée avant de découvrir sa maladie. "Elle ne pouvait pas arrêter la vie d'un être qu'elle avait porté pendant cinq mois (…) Elle disait: il a droit à ses chances comme moi", a-t-il dit. Cette grossesse a été "quasiment son dernier combat, qu'elle a gagné", a-t-il ajouté. L'époux de Caroline Aigle a confié qu'avant de mourir, "elle avait pu voir son bébé plusieurs fois, le porter sur elle". Selon lui, son épouse a été "héroïque jusqu'au bout". Le commandant Caroline Aigle, première femme de l'armée de l'air brevetée pilote de chasse, polytechnicienne, est décédée le 21 août, laissant deux jeunes enfants. L'armée de l'air a ouvert un site internet pour permettre aux internautes de témoigner leur sympathie. Des centaines de messages de condoléances y ont été déposés. 5 mois quand même, c'est très tôt. Comment ça se passe pour ce genre de nouveaux-né ?
Invité jabial Posté 8 septembre 2007 Signaler Posté 8 septembre 2007 Ca se passe encore très, très difficilement, mais ça s'améliore chaque année. Il y a sauf erreur de ma part un article sur la question dans Wikipedia. Cinq mois et demi, ça fait 24SA, c'est un très grand pématuré. Des séquelles à vie sont tout à fait probables.
Ash Posté 8 septembre 2007 Auteur Signaler Posté 8 septembre 2007 Ca se passe encore très, très difficilement, mais ça s'améliore chaque année. Il y a sauf erreur de ma part un article sur la question dans Wikipedia. Cinq mois et demi, ça fait 24SA, c'est un très grand pématuré. Des séquelles à vie sont tout à fait probables. C'est possible de descendre encore plus bas tout en le gardant en vie ?
ShoTo Posté 8 septembre 2007 Signaler Posté 8 septembre 2007 son cv est absolument impressionant - sortie major de l'Ecole Polytechnique - championne mondiale de triathlon - première Française pilote de chasse ( mais il en existe une dizaine à présent ) - commandante sur Mirage 2000-5 , à la base aérienne de Dijon
Invité jabial Posté 8 septembre 2007 Signaler Posté 8 septembre 2007 C'est possible de descendre encore plus bas tout en le gardant en vie ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'aussi prématuré que soit le bébé, tant qu'on arrive à le maintenir en vie, il existe une probabilité raisonnable de survie sans séquelles. Ce qui est clair c'est que les premières semaines de sa vie seront sous assistance médicale lourde : assistance respiratoire, peut-être des opérations en cas d'absence de fermeture spontanée de la communication artério-veineuse, surveillance générale, et surtotu il ne pourra se nourrir en têtant : il lui faudra le nourrir à la sonde pour éviter qu'il ne s'étouffe tant que sa coordination déglutition-respiration ne sera pas établie.
Rincevent Posté 9 septembre 2007 Signaler Posté 9 septembre 2007 Ca se passe encore très, très difficilement, mais ça s'améliore chaque année. Il y a sauf erreur de ma part un article sur la question dans Wikipedia. Cinq mois et demi, ça fait 24SA, c'est un très grand pématuré. Des séquelles à vie sont tout à fait probables. Par exemple, il faut les coucher d'une certaine façon pour qu'ils évitent de recevoir trop de lumière. Sinon, ça donne ça.
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