POE Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Pour mettre un peu d'ordre dans ce fil décousu, voici les deux raisons avancées pour dire que la prostitution est une bonne chose : -il s'agit d'un échange libre (Timur) -il s'agit d'activités bénéficiant à toutes les personnes directement concernées, sans nuire aux autres personnes (Rincevent)
walter-rebuttand Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est ça l'explication? Ta réfutation de mes arguments est un peu "light". Pour mettre un peu d'ordre dans ce fil décousu, voici les deux raisons avancées pour dire que la prostitution est une bonne chose :-il s'agit d'un échange libre (Timur) -il s'agit d'activités bénéficiant à toutes les personnes directement concernées, sans nuire aux autres personnes (Rincevent) J'en ajouterais un dont je suis prêt à débattre: cela favorise la paix des ménages et par conséquent la stabilité des familles.
Roniberal Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Parce que je peine à y voir un quelconque argument… Tu te contentes de dire: "oui mais si tout le monde pensait comme moi (position un peu orgueilleuse par ailleurs…), c'est-à-dire que la prostitution est une activité saine, alors plus personne ne la jugerait d'un oeil négatif". Tu oublies que si cette activité est vue de manière négative, ce n'est pas forcément pour des raisons irrationnelles mais tout simplement parce que c'est une activité moralement (et je dis bien, moralement uniquement) répréhensible. Enfin, mon meileur ami habitait pendant un an dans une rue de prostituées à Marseille (et des prostituées très bas de gamme, physiquement parlant). Et bien, je suis désolé mais ce n'est pas agréable de rentrer le soir et de se faire accoster par des putes, sans oublier la chute de la valeur du quartier. Voilà, je me suis juste contenté de répondre à tes "arguments".
Coldstar Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Pour mettre un peu d'ordre dans ce fil décousu, voici les deux raisons avancées pour dire que la prostitution est une bonne chose :-il s'agit d'un échange libre (Timur) -il s'agit d'activités bénéficiant à toutes les personnes directement concernées, sans nuire aux autres personnes (Rincevent) Plutôt qu'une "bonne chose" ces deux caractéristiques motrent pourquoi on ne doit pas condamner matériellement la prostitution. Le caractère, moral ou pas, d'un acte sexuel rémunéré n'est pas déterminé a priori. Il faut voir dans quelles circonstances il se déroule. Si ces circonstances implique une violation des droits d'une des parties, il faut répondre à la violation du droit. Il ne faut pas étendre la condamnation à toute relation commerciale de ce type de manière préventive. Les vices ne sont pas des crimes.
Ronnie Hayek Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Plutôt qu'une "bonne chose" ces deux caractéristiques motrent pourquoi on ne doit pas condamner matériellement la prostitution.Le caractère, moral ou pas, d'un acte sexuel rémunéré n'est pas déterminé a priori. Il faut voir dans quelles circonstances il se déroule. Si ces circonstances implique une violation des droits d'une des parties, il faut répondre à la violation du droit. Les vices ne sont pas des crimes. Ne confondrais-tu pas droit et morale en frisant même le juridisme ? En effet, tu écris que le caractère moral de telle activité est déterminé par le fait qu'elle respecte ou non les droits individuels. J'ajoute que que parler de "vice" implique, de toute façon, une appréciation morale. En outre, petite correction : certains vices ne sont pas des crimes.
Invité jabial Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 L'expression "les vices ne sont pas des crimes" ne signifie nullement que tout vice est nécessairement exempt de criminalité, mais qu'il ne suffit pas qu'un acte soit vicieux pour qu'il soit criminel.
walter-rebuttand Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Parce que je peine à y voir un quelconque argument…Enfin, mon meileur ami habitait pendant un an dans une rue de prostituées à Marseille (et des prostituées très bas de gamme, physiquement parlant). Et bien, je suis désolé mais ce n'est pas agréable de rentrer le soir et de se faire accoster par des putes, sans oublier la chute de la valeur du quartier. Voilà, je me suis juste contenté de répondre à tes "arguments". Alors que les prostituées haut de gamme sont d'une discrétion parfaite. J'ai habité pendant quelques mois une rue remplie de restaurants bas de gamme: c'est totalement insupportable: poubelles, bruits, etc. J'ai vite déménagé sans en tirer la conclusion que la restauration est une activité moralement répréhensible. Tu te contentes de dire: "oui mais si tout le monde pensait comme moi (position un peu orgueilleuse par ailleurs…), c'est-à-dire que la prostitution est une activité saine, alors plus personne ne la jugerait d'un oeil négatif".Tu oublies que si cette activité est vue de manière négative, ce n'est pas forcément pour des raisons irrationnelles mais tout simplement parce que c'est une activité moralement (et je dis bien, moralement uniquement) répréhensible. C'est méchant parce que c'est méchant.
Coldstar Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Ne confondrais-tu pas droit et morale en frisant même le juridisme ? En effet, tu écris que le caractère moral de telle activité est déterminé par le fait qu'elle respecte ou non les droits individuels. En outre, petite correction : certains vices ne sont pas des crimes. Ah non, pas ENCORE. cet extrait t'a échappé: Prostitution: doit être légal, on ne condamne ni les prostitués ni les clients (tant que le droit est respecté), mais cette pratique est réprouvable, pour des raisons sociales, ou sanitaires. (cependant, le contexte joue beaucoup dans le caractère immoral ou non d'une relation sexuelle payante) Bref, il n'y a pas de réduction de la morale au droit dans mes propos. Je n'ai pas affirmé que la répulsion morale des anti-prostitutions était fondée sur le droit, j'ai dit que réclamer une condamnation pénale exige de constater une violation de droit. Rien à voir. Je n'ai pas affirmé que la répulsion morale des anti-prostitutions était fondée sur le droit, d'ailleurs il y aurait contresens puisque je sais que certaines personnes ne souhaitent pas condamner la prostitution tout en la réprouvant. Je m'oppose aux anti-prostitutions qui réclament sa pénalisation sur la base de faux droits* * que ceux qui réclament la pénalisation expliquent pourquoi.
john_ross Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Enfin, mon meileur ami habitait pendant un an dans une rue de prostituées à Marseille (et des prostituées très bas de gamme, physiquement parlant). Et bien, je suis désolé mais ce n'est pas agréable de rentrer le soir et de se faire accoster par des putes, sans oublier la chute de la valeur du quartier. Il me semble que le probleme que vous decrivez releve du racollage et non de la prostitution en elle meme. Si la prostiution etait "librement autoisee" le racollage sur la voix publique devrait disparaitre de lui meme aux profits d'autre methode marketing plus efficace et troublant moins voire plus du tout l'ordre public.
Coldstar Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 L'expression "les vices ne sont pas des crimes" ne signifie nullement que tout vice est nécessairement exempt de criminalité, mais qu'il ne suffit pas qu'un acte soit vicieux pour qu'il soit criminel. Merci.
Ronnie Hayek Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Ah non, pas ENCORE.cet extrait t'a échappé: Bref, il n'y a pas de réduction de la morale au droit dans mes propos. Je n'ai pas affirmé que la répulsion morale des anti-prostitutions était fondée sur le droit, j'ai dit que réclamer une condamnation pénale exige de constater une violation de droit. Rien à voir. d'ailleurs il y aurait contresens puisque je sais que certaines personnes ne souhaitent pas condamner la prostitution tout en la réprouvant. Je m'oppose aux anti-prostitutions qui réclament sa pénalisation sur la base de faux droits* * que ceux qui réclament la pénalisation expliquent pourquoi. A toi d'être plus clair, car ici tu ne l'étais absolument pas : Le caractère, moral ou pas, d'un acte sexuel rémunéré n'est pas déterminé a priori. Il faut voir dans quelles circonstances il se déroule.Si ces circonstances implique une violation des droits d'une des parties, il faut répondre à la violation du droit. Il ne faut pas étendre la condamnation à toute relation commerciale de ce type de manière préventive. Les vices ne sont pas des crimes. Tu nous parles d'abord de l'aspect moral avant d'enchaîner sans transition sur le caractère juridique de la question.
Coldstar Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 A toi d'être plus clair, car ici tu ne l'étais absolument pas : OK, j'aurais dû sauter une ligne et rajouter un "par ailleurs"; là t'es content
Ronnie Hayek Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 OK, j'aurais dû sauter une ligne; là t'es content On va dire ça…
Ash Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Alors que les prostituées haut de gamme sont d'une discrétion parfaite.J'ai habité pendant quelques mois une rue remplie de restaurants bas de gamme: c'est totalement insupportable: poubelles, bruits, etc. J'ai vite déménagé sans en tirer la conclusion que la restauration est une activité moralement répréhensible. Ce sont là des conséquences de l'interdiction de la prostitution.
h16 Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Ce sont là des conséquences de l'interdiction de la prostitution. ? Il existe déjà actuellement une prostitution haut et bas de gamme. Je ne comprends pas ton assertion.
Ronnie Hayek Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 ? Il existe déjà actuellement une prostitution haut et bas de gamme. Je ne comprends pas ton assertion. D'autant qu'en Belgique, si je ne m'abuse, la prostitution n'est pas interdite (mais tolérée). C'est le proxénétisme qui est punissable.
h16 Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 D'autant qu'en Belgique, si je ne m'abuse, la prostitution n'est pas interdite (mais tolérée). C'est le proxénétisme qui est punissable. Idem en France. Et apparemment, aux Pays-Bas, Leepose confirme qu'il existe une grande variété de profils de prostitution, ce qui semble accréditer la thèse qu'une segmentation de marché existe.
Ronnie Hayek Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Idem en France. Et apparemment, aux Pays-Bas, Leepose confirme qu'il existe une grande variété de profils de prostitution, ce qui semble accréditer la thèse qu'une segmentation de marché existe. Oui : il y a les professionnelles en vitrine, celles qui tapinent sur certaines (rares) artères, les haut-de-gamme qui travaillent discrètement dans leur appartement sur rendez-vous, etc.
Ash Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 ? Il existe déjà actuellement une prostitution haut et bas de gamme. Je ne comprends pas ton assertion. La prostitution bas de gamme se déroulerait, majoritairement, en dehors de la rue si elle le pouvait. Exemple des pays-bas.
h16 Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 La prostitution bas de gamme se déroulerait, majoritairement, en dehors de la rue si elle le pouvait. Exemple des pays-bas. Il me semble qu'on trouve ça aussi en France (bois divers & variés, petites camionnettes aménagées, etc…)
Chitah Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Faut pas me répondre que tu t'enfous dans ce cas ! C'est vexant au possible. Hé coco, y'a maldonne là : la réponse "Ben je m'en fous" ne correspondait pas à "le débat sur la prostitution t'intéresse-t-il?" question que tu n'as pas posé, mais à la question "est-ce que cela te gênerait qu'une proche soit prostituée, membre de ta famille?". Et là, ma réponse est : "je m'en fiche de savoir si elle est prostituée". On est bons là ou pas?
Chitah Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Tu oublies que si cette activité est vue de manière négative, ce n'est pas forcément pour des raisons irrationnelles mais tout simplement parce que c'est une activité moralement (et je dis bien, moralement uniquement) répréhensible. Says who? Mentir c'est moralement réprouvable, parce que tu crées de la déception et de la méfiance chez la personne qui en a été victime lorsqu'elle le découvre. Manipuler les gens faibles d'esprit est une attitude répréhensible aussi, parce que tu profites d'une faiblesse de ladite personne. Dire du mal d'une personne est moralement répréhensible car alors les gens à qui tu en parles se font une image mauvaise d'une personne qu'ils connaissent peut-être mal. Vendre ses charmes c'est répréhensible parce que [compléter la phrase] Enfin, mon meileur ami habitait pendant un an dans une rue de prostituées à Marseille (et des prostituées très bas de gamme, physiquement parlant). Et bien, je suis désolé mais ce n'est pas agréable de rentrer le soir et de se faire accoster par des putes, sans oublier la chute de la valeur du quartier. C'est un tout autre problème. Si tu avais habité rue de Bièvre à Paris à partir de 1981, tu aurais été obligé de montrer une pièce d'identité pour accéder à chez toi, ainsi que tous tes amis, avec peut-être une fouille à la clé : le président Miterrand y habitait alors.
Rincevent Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Moi non plus. Et je pense même que cela n'existe pas. Car la "famille normale" que Rincevent a en tête est anormale, c'est à dire pas courante. Elle est moyenne, mais peu fréquente. Il existe des hommes qui mesurent précisément 1m75, mais ils sont en minorité. C'est pourtant la moyenne. J'en ajouterais un dont je suis prêt à débattre: cela favorise la paix des ménages et par conséquent la stabilité des familles. [A.B.] Tout comme le développement des marchés de dérivés diminue la volatilité des marchés de titres. [/A.B.]
h16 Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est un tout autre problème. Si tu avais habité rue de Bièvre à Paris à partir de 1981, tu aurais été obligé de montrer une pièce d'identité pour accéder à chez toi, ainsi que tous tes amis, avec peut-être une fouille à la clé : le président Miterrand y habitait alors. Intéressante comparaison qui ramène Mitterrand (2T2R) à une prostituée… A bien y réfléchir, c'est assez bien vu.
Chitah Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Intéressante comparaison qui ramène Mitterrand (2T2R) à une prostituée… A bien y réfléchir, c'est assez bien vu. Même pas fait exprès mais maintenant que tu le dis… Au fait, je constate avec déception que mes offres de service n'intéressent personne. C'est bien dommage.
h16 Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Au fait, je constate avec déception que mes offres de service n'intéressent personne. C'est bien dommage. C'est une question de marketing. Fais un site, colles-y quelques photos aguichantes, et on en reparle. "Chitagolo, le gigolo rigolo qui vous fera passer des swârées romantiques."
Catastrophe Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Ce qui me fait rire dans cette discussion, c'est qu'on prend un métier ingrat et on en fait un acte moralement répréhensible. Prenons par exemple une infirmière en gériatrie qui parmi ses activités quotidiennes devra changer des couches et nettoyer les merdes de personnes âgées. Pour moi ce serait le comble de l'horreur. J'admire les personnes qui parviennent à le faire et je les respecte énormément pour cela. Beaucoup accepteront qu'il doit être tout aussi difficile de coucher avec personnes pour lesquelles on n'a aucun désir mais ils en feront quelque chose de moralement négatif. Au fond, selon ce raisonnement, il est moral d'avoir un métier ingrat lorsqu'on vient en aide à son prochain mais dès que ça a un rapport au sexe, la règle morale change… Au risque d'en choquer certains, la prostitution n'entre pas dans le top 10 de mes métiers de rêves mais je préférerais de loin être pute plutôt qu'infirmière en gériatrie ou caissière à Auchan .
Chitah Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Au risque d'en choquer certains, la prostitution n'entre pas dans le top 10 de mes métiers de rêves mais je préférerais de loin être pute plutôt qu'infirmière en gériatrie ou caissière à Auchan . C'est peut-être un cliché télévisuel, mais dans des émissions consacrées à ce travail, c'est ce que l'on entend souvent.
Rincevent Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est une question de marketing. Il peut aussi profiter de l'asymétrie d'information et jouer sur le mythe des hommes d'Afrique.
Chitah Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est une question de marketing. Fais un site, colles-y quelques photos aguichantes, et on en reparle. Pas con. "Chitagolo, le gigolo rigolo qui vous fera passer des swârées romantiques." "…dans une atmosphère de débats libéraux en plus : si vous voulez vous faire tchatcher la tête sur l'avortement, la politique etrangère, l'entreprise, l'assurance, etc… pendant que vous besognez, n'hésitez pas!" Il peut aussi profiter de l'asymétrie d'information et jouer sur le mythe des hommes d'Afrique. Un mythe, un mythe, y'a pas de fumée sans feu coco.
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