walter-rebuttand Posté 19 octobre 2007 Signaler Posté 19 octobre 2007 Dan Gilbert bouscule les idées reçues
Jesrad Posté 19 octobre 2007 Signaler Posté 19 octobre 2007 Enorme. J'ai aussi raté le premier quizz, comme tout le monde Ça expliquerait pourquoi les mariages tiennent si longtemps. Et "the pursuit of happiness" est une arnaque, une fausse piste qu'il faut cesser immédiatement d'utiliser comme argument ou objectif…
Nick de Cusa Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 A méditer. Moins de choix, c'est mieux.
Jesrad Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 C'est aussi un formidable argument contre l'euthanasie, si on est aussi infoutu de savoir ce qui nous rendra moins malheureux.
Nick de Cusa Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 h16 a dit : Le communisme, c'est le bonheur ? Disons qu'on peut mieux comprendre pourquoi il y a pas mal de nostalgiques, comme les Ostalgiques en Allemagne, alors que de notre point de vue leurs vies sous le soviétisme était d'un terne à mourir. Oui, il y a des gens que plus de choix rendent plus malheureux. Il ne faut pas balayer ce genre de chose d'un revers de la main en écrivant la chaine de caractères "communisme" et penser que ça règle la question. Saisir le fonctionnement de l'humain est le grand défi du libéralisme, puisque l'évidence aveuglante, aujour'hui, c'est que nous répulsons 99% des gens. Doit on en conclure que 99% des gens sont trop cons pour comprendre ce que H16 capte sans effort en beurrant sa biscotte le matin, ou doit-on en conclure que c'est nous les libéraux qui sommes trop cons pour chercher à comprendre comment fonctionne un être humain et utiliser un discours auquel il pourra être sensible? Je te le demande.
h16 Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Nick de Cusa a dit : Il ne faut pas balayer ce genre de chose d'un revers de la main en écrivant la chaine de caractères "communisme" et penser que ça règle la question. Je suis parfois léger, mais il m'arrive de penser aussi … Ca me fait un peu mal à la tête, mais, avec l'habitude, je compte me passer totalement d'aspirine dans les prochains mois. Nick de Cusa a dit : Doit on en conclure que 99% des gens sont trop cons pour comprendre ce que H16 capte sans effort en beurrant sa biscotte le matin, C'est une hypothèse qui a le mérite de bien expliquer les faits observés. Plus sérieusement, si je posais la question, c'est précisément pour lever la réponse que tu as fournie. Effectivement, beaucoup de gens sont paralysés par le choix et bien souvent pour eux, l'indécision tue (rapidement ou à petits feux). De là, en revanche, à conclure que le libéralisme ne s'impose pas parce que nous sommes trop cons, il y a un pas, voire une véritable danse, que j'hésiterai à effectuer. Je pense plutôt que la plupart des gens sur ce forum ne raisonnent pas de la façon courante, oui, ça, c'est clair (i.e. n'ont pas les mêmes mécanismes de réflexions ou psychologiques). Faire correspondre ça à de l'intelligence ou de la connerie, ce serait aplatir à une dimension simpliste ce qui - à mon avis - ne peut s'expliquer que dans un espace multidimensionnel un peu plus compliqué. Et je préfère les crêpes aux biscottes beurrées.
Nick de Cusa Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 h16 a dit : Je pense plutôt que la plupart des gens sur ce forum ne raisonnent pas de la façon courante, oui, ça, c'est clair (i.e. n'ont pas les mêmes mécanismes de réflexions ou psychologiques).Faire correspondre ça à de l'intelligence ou de la connerie, ce serait aplatir à une dimension simpliste ce qui - à mon avis - ne peut s'expliquer que dans un espace multidimensionnel un peu plus compliqué. Nous sommes à peu prêt d'accord. Mais n'y aurait-il pas moyen de s'adresser à ces gens qui ne pensent pas comme nous? Beurrer un crêpe chaude, c'est vraiment la solution de facilité.
alex6 Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 h16 a dit : Et je préfère les crêpes aux biscottes beurrées. Axiome sur lequel reposait toute la théorie de Nick, copie à revoir donc.
h16 Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Nick de Cusa a dit : Nous sommes à peu prêt d'accord. Mais n'y aurait-il pas moyen de s'adresser à ces gens qui ne pensent pas comme nous? Bonne question. Mais - et on rejoint les remarques de début de fil du psy d'Harvard - si tout le monde est plus ou monis bien équipé pour être heureux, il y a assez peu de gens qui utilisent consciemment ou non cette facilité, finalement. Or, le libéralisme reposant, à la base, sur la notion de choix, on s'adresse à des gens qui n'ont pour certains pas la possibilité de digérer cette nouvelle faculté. Prenons le cas de l'assurance maladie : une partie des gens ne veut pas de libéralisation parce que, pour eux, le fait d'avoir à choisir de s'assurer ou pas constitue un dilemme terrible (!), ou - bien pire encore - le fait qu'eux puissent avoir à choisir leur fait penser à ceux qui, se retrouvant dans la même position, pourraient aussi avoir à choisir alors que (p. ex), ils sont trop pauvres ; en gros, ils deviennent terrifiés à l'idée d'avoir le choix - eux - et que d'autres ne l'aient pas. Nick de Cusa a dit : Beurrer un crêpe chaude, c'est vraiment la solution de facilité. Mais qui parle de beurre ? Confiture ! Crême de marrons ! Chocolat en poudre ! Sucre ! Marmelade ! Rien !
Dardanus Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Rien ne vaut un bon crêpage de chignon. Au fond, c'est ça le bonheur.
Général Stugy Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Nick a choppé le virus de la politique Mais il a raison. N'est-ce pas d'ailleurs le but de l'association qui gère ce forum ? Quand aux crèpes d'H16, je suggère du caramel au beurre salé. Mélodius va encore hurler mais c'est tellement bon.
walter-rebuttand Posté 22 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 22 octobre 2007 Les conclusions du psy coïncident avec ce que j'ai pu constater empiriquement: avoir affaire à une situation rêglée (terminée, plus de choix à faire) permet de passer à autre chose, alors que le choix perpétuel est anxiogène. Pas de communisme là-dedans, plutôt une invitation: -générale: à la discipline -en ce qui nous concerne: à dissiper le mythe selon lequel plus de choix, donc plus de décisions à prendre, toujours plus réversibles nous conduira au bonheur.
h16 Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Général Stugy a dit : Quand aux crèpes d'H16, je suggère du caramel au beurre salé. Mélodius va encore hurler mais c'est tellement bon. Salidou ! Excellent !
Ronnie Hayek Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 walter-rebuttand a dit : Les conclusions du psy coïncident avec ce que j'ai pu constater empiriquement: avoir affaire à une situation rêglée (terminée, plus de choix à faire) permet de passer à autre chose, alors que le choix perpétuel est anxiogène. Pas de communisme là-dedans, plutôt une invitation:-générale: à la discipline -en ce qui nous concerne: à dissiper le mythe selon lequel plus de choix, donc plus de décisions à prendre, toujours plus réversibles nous conduira au bonheur. Entièrement d'accord.
Jesrad Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 walter-rebuttand a dit : Les conclusions du psy coïncident avec ce que j'ai pu constater empiriquement: avoir affaire à une situation rêglée (terminée, plus de choix à faire) permet de passer à autre chose, alors que le choix perpétuel est anxiogène. Sauf pour nous, Discordiens, terrorisés par la certitude. La vérité est cinq.
Librekom Posté 23 octobre 2007 Signaler Posté 23 octobre 2007 Nick de Cusa a dit : les Ostalgiques en Allemagne Les quoi ? Ce terme n'est même pas googlisable.
José Posté 23 octobre 2007 Signaler Posté 23 octobre 2007 librekom a dit : Les quoi ? Les nostalgiques de l'Allemagne de l'Est (Ost en chleu).
Nick de Cusa Posté 23 octobre 2007 Signaler Posté 23 octobre 2007 walter-rebuttand a dit : Les conclusions du psy coïncident avec ce que j'ai pu constater empiriquement: avoir affaire à une situation rêglée (terminée, plus de choix à faire) permet de passer à autre chose, alors que le choix perpétuel est anxiogène. Pas de communisme là-dedans, plutôt une invitation:-générale: à la discipline -en ce qui nous concerne: à dissiper le mythe selon lequel plus de choix, donc plus de décisions à prendre, toujours plus réversibles nous conduira au bonheur. Oui. Mais pour moi même, je suis maso, je souhaite quand même plus de choix. Beurrer une biscotte, c'est la cérémonie du thé des français. Des gestes ancestraux, absolument précis, avec un terrible déshonneur si on perd un instant la concentration, qui doit être d'une profondeur et d'une qualité méditative.
José Posté 23 octobre 2007 Signaler Posté 23 octobre 2007 Nick de Cusa a dit : Beurrer une biscotte, c'est la cérémonie du thé des français. Ouais, ouais…
Nick de Cusa Posté 23 octobre 2007 Signaler Posté 23 octobre 2007 Non, mais là le beurre est trop mou. Il n'y pas d'art.
0100011 Posté 24 octobre 2007 Signaler Posté 24 octobre 2007 Nick de Cusa a dit : Non, mais là le beurre est trop mou. Il n'y pas d'art. Il y a aussi une autre utilisation du beurre, typiquement française et qui rend les gens heureux dans la culture cinématographique dans Le Dernier tango à Paris
Bastiat Posté 24 octobre 2007 Signaler Posté 24 octobre 2007 walter-rebuttand a dit : -en ce qui nous concerne: à dissiper le mythe selon lequel plus de choix, donc plus de décisions à prendre, toujours plus réversibles nous conduira au bonheur. Le choix à un coup (en plus du temps), il spécialement anxiogène lors qu'il faut prendre parti, cad choisir, entre une solution connue et un inconnue. Ceci expliquerais bien pourquoi les propositions politiques présentant immédiatement une alternative compréhensible (même ultra-simpliste et/ou fausses) fonctionnent mieux. Il m'est tjr frappant de voir comment mes interlocuteurs peuvent se noyer dans un dé à coudre à la moindre imprécision dans la nouvelle solution donnée en situation de stress la capacité de réflexion est clairement affaiblie. Une proposition politique bien préparées consiste aussi à avoir une réponse simple, toute prêtes a tous les "argument" anxiogènes les plus fréquents. Ceci expliquerais aussi pourquoi une fois l'expérience du nouveau système (précédemment rejeté) faite les gens en apprécient vite les qualités les plus visibles (y compris si elles cachent des défauts calamiteux). — La confiture de lait , c'est trop bon 4h de bain-mari d'une boite de lait concentre sucré.
h16 Posté 27 octobre 2007 Signaler Posté 27 octobre 2007 Nick de Cusa a dit : Oui. Mais pour moi même, je suis maso, je souhaite quand même plus de choix.Beurrer une biscotte, c'est la cérémonie du thé des français. Des gestes ancestraux, absolument précis, avec un terrible déshonneur si on perd un instant la concentration, qui doit être d'une profondeur et d'une qualité méditative. Non. C'est juste que tu ne connais pas le truc. Il faut faire une pile de 3 biscottes. Et beurrer celle du dessus (je précise, des fois, on a des surprises).
Nick de Cusa Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 h16 a dit : Non. C'est juste que tu ne connais pas le truc. Il faut faire une pile de 3 biscottes. Et beurrer celle du dessus (je précise, des fois, on a des surprises). Et les Japonais, tu vas leur dire d'utiliser un sachet?
h16 Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 Nick de Cusa a dit : Et les Japonais, tu vas leur dire d'utiliser un sachet? ?
Ronnie Hayek Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 J'éprouve également un sushi de compréhension.
Nick de Cusa Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 h16 a dit : ? Référence à la cérémonie du thé. Tu proposes un raccourci barbare. Tu ignores la beauté de l'art. Je perds mon temps.
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