Chitah Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Quel rapport ? Aucun, je me suis bêtement trompé de fil!
Ichigo Kurosaki Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Surement pas. Je n'ai aucun probleme avec des gens qui ne partagent pas mon avis ou vision sur le monde. Mais la violence reste la violence, justifié ou non. Les actions de ces étudiants en grève ne sont absolument pas violentes. Il n'y a pas de violence physique, il y a des grèves avec occupation et piquet de grève, ça n'a rien de violent, c'est un mode d'action historique du mouvement ouvrier au moins depuis 1936. Soit nous défendons les libertés politiques, soit nous ne les défendons pas, il faut être cohérent. La grève fait partie des libertés politiques majeures, au même titre que la liberté d'opinion et d'expression, les libertés politiques sont inaliénables, elles sont aussi sinon plus importantes que les libertés économiques.
Cochon Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Les actions de ces étudiants en grève ne sont absolument pas violentes. Il n'y a pas de violence physique, il y a des grèves avec occupation et piquet de grève, ça n'a rien de violent, c'est un mode d'action historique du mouvement ouvrier au moins depuis 1936. Soit nous défendons les libertés politiques, soit nous ne les défendons pas, il faut être cohérent. La grève fait partie des libertés politiques majeures, au même titre que la liberté d'opinion et d'expression, les libertés politiques sont inaliénables, elles sont aussi sinon plus importantes que les libertés économiques. C'est quoi précisément le rapport entre des salariés qui combattent pour gagner plus ou ne pas être licenciés et des petits bourges pour lesquels la collectivité paie -cher- des études quasiment gratuites au regard des normes internationales?
Ichigo Kurosaki Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 C'est quoi précisément le rapport entre des salariés qui combattent pour gagner plus ou ne pas être licenciés et des petits bourges pour lesquels la collectivité paie -cher- des études quasiment gratuites au regard des normes internationales? Les modes d'action, la vision du monde, la culture politique…
Wallace Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Les actions de ces étudiants en grève ne sont absolument pas violentes. Il n'y a pas de violence physique, il y a des grèves avec occupation et piquet de grève, ça n'a rien de violent, Eh bien. Déjà contrevenir à la liberté d'aller et venir constitue un acte de violence qui justifierait pleinement qu'on matraque ces imbéciles avec un rare acharnement. Il y a aussi derrière cette idée une volonté de faire payer la bêtise épaisse de beaucoup de ces grévistes, j'ai encore en mémoire l'image de deux étudiants de l'université paul valéry qui pendant les blocages contre le CPE cassaient une dalle de béton qui "empêchait à l'arbre de respirer". Secondo, il y a évidemment une violence physique de la part de beaucoup dans ce genre de blocage. c'est un mode d'action historique du mouvement ouvrier au moins depuis 1936. Les ouvriers dont tu parles n'avaient pas à bouffer, et étaient dans l'incapacité de revendiquer leur droit du fait de l'oppression étatique à la solde d'une floppé de patrons tyranniques. Rien à voir avec la bande de crétins dangereux qui bouffent à leur fain, et sont nourris logés, bien souvent aux frais de ceux qui travaillent. La comparaison entre les ouvriers de 36 et les étudiants bloqueurs de maintenant est vraiment ignoble. Soit nous défendons les libertés politiques, soit nous ne les défendons pas, il faut être cohérent. La grève fait partie des libertés politiques majeures, au même titre que la liberté d'opinion et d'expression, les libertés politiques sont inaliénables, elles sont aussi sinon plus importantes que les libertés économiques. Il n'y a pas de grève, il n'y a pas de cessation concerté du travail par les étudiants, simplement un groupe d'étudiant qui empêche les autres d'aller en cours, c'est complètement différent. Et c'est précisément au nom de ces libertés politiques dont tu parles ( très mal) qu'il faut agir contre ces bloquages.
Jesrad Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Les actions de ces étudiants en grève ne sont absolument pas violentes. http://www.rennes-infhonet.fr/article-societe-744.html « On est là parce qu'on essaye d'installer un dialogue. On est obligés de faire violence aux gens pour les pousser à réfléchir », expliquent-ils. Dont acte: Des tensions, il y en a déjà eu entre pro et anti-blocus. Des altercations auraient en effet eu lieu à l'entrée des bâtiments. « C'est quand les anti-blocus ont voulu rentrer en force », affirment les manifestants. Une version des faits non confirmée par l'autre camp.
Ichigo Kurosaki Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 qu'on matraque ces imbéciles avec un rare acharnement. Je me demande de quel côté sont les appels à la violence…
Ichigo Kurosaki Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Il n'y a pas de grève, il n'y a pas de cessation concerté du travail par les étudiants Juridiquement, il n'y a pas de grève et il n'y a pas de syndicats étudiants (l'UNEF est une association juridiquement). Mais d'un point de vue historique et de sociologie politique, nous sommes en présence d'organisations qui revendiquent leur appartenance au mouvement syndical et qui en adoptent les modes d'action. Il n'y a donc pas d'abus de langage. On peut considérer qu'il s'agit de syndicats étudiants organisant une grève.
Wallace Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Je me demande de quel côté sont les appels à la violence… Grande nuance entre "l'appel à la violence" et une réponse à la violence ayant pour but le maintien des libertés publiques, réponse qui peut en fonction de son efficacité, être de la violence elle même. C'est un peu de la légitime défense, tu m'empêche d'aller là ou j'ai pourtant le droit d'aller, eh bien tu te prend une baffe, c'est un simple retour sous une forme différente de la violence que tu as exercé sur moi en m'empêchant de faire ce dont j'ai droit. Et cela ne revêt nullement le caractère d'appel à la violence. Interressant ceci-dit que tu te sois focalisé sur cette partie de mon post.
h16 Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 … et qu'il ne réponde pas aux autres remarques formulées.
Rincevent Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Les actions de ces étudiants en grève ne sont absolument pas violentes. Il n'y a pas de violence physique, il y a des grèves avec occupation et piquet de grève, ça n'a rien de violent, c'est un mode d'action historique du mouvement ouvrier au moins depuis 1936. Soit nous défendons les libertés politiques, soit nous ne les défendons pas, il faut être cohérent. La grève fait partie des libertés politiques majeures, au même titre que la liberté d'opinion et d'expression, les libertés politiques sont inaliénables, elles sont aussi sinon plus importantes que les libertés économiques. La liberté ne peut pas aller sans responsabilité. Si les ouvriers ont la liberté de faire grève, ils encourent le risque de se faire virer. On n'a rien sans rien. De l'autre côté, les études n'étant pas rémunérées, je vois mal comment un étudiant pourrait se mettre en grève. Au mieux, il pourrait s'agir de boycott, auquel cas les boycotteurs n'ont qu'à faire comme ils font le reste de l'année, c'est à dire aller picoler au bar du coin ou fumer des pétards en méditant sur leurs hallucinations.
Ichigo Kurosaki Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 La liberté ne peut pas aller sans responsabilité. Si les ouvriers ont la liberté de faire grève, ils encourent le risque de se faire virer. On n'a rien sans rien. Non, ça ne tient pas la route. On ne peut pas accorder une liberté et prévoir une sanction si elle est utilisée. De l'autre côté, les études n'étant pas rémunérées, je vois mal comment un étudiant pourrait se mettre en grève. Au mieux, il pourrait s'agir de boycott, auquel cas les boycotteurs n'ont qu'à faire comme ils font le reste de l'année, c'est à dire aller picoler au bar du coin ou fumer des pétards en méditant sur leurs hallucinations. Je viens de l'expliquer, on n'est pas ici en face d'une question juridique (grève ou boycott ? syndicat étudiant ou association ?). On parle de syndicat étudiant parce qu'on est en présence d'une organisation qui s'intéresse aux mêmes thèmes que les syndicats de salariés, qui entretient des relations avec eux, qui se reconnaît dans une même histoire, une même culture politique, des mêmes modes d'action.
Rincevent Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Non, ça ne tient pas la route. On ne peut pas accorder une liberté et prévoir une sanction si elle est utilisée. Si, si elle est utilisée à mauvais escient, i.e. pour enfreindre les droits légitimes d'autrui. Tu as le droit d'utiliser un couteau, mais pas pour assassiner ton voisin. On parle de syndicat étudiant parce qu'on est en présence d'une organisation qui s'intéresse aux mêmes thèmes que les syndicats de salariés, qui entretient des relations avec eux, qui se reconnaît dans une même histoire, une même culture politique, des mêmes modes d'action. D'accord pour l'appellation syndicat, mais les étudiants ne sont pas des travailleurs : parler de grève est donc une erreur.
Jesrad Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Non, ça ne tient pas la route. On ne peut pas accorder une liberté et prévoir une sanction si elle est utilisée. La liberté ne "s'accorde" pas. Agis, assume.
Cochon Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Les modes d'action, la vision du monde, la culture politique… Hahaha, du vent quoi. Des petits cons privilégiés qui emmerdent les autres à défaut d'avoir la décence de faire des études pour lesquels les Français paient, ça n'est pas les ouvriers et les chômeurs qui crevaient de faim en 1936. Sauf pour les révolutionnaires de beaux quartiers comme Mister Julliard
A.B. Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Les actions de ces étudiants en grève ne sont absolument pas violentes. Il n'y a pas de violence physique, il y a des grèves avec occupation et piquet de grève, ça n'a rien de violent, c'est un mode d'action historique du mouvement ouvrier au moins depuis 1936. Le facteur important n'est pas la violence mais l'agression continue qui est perpetrée sur ceux qui souhaitent se rendre dans les universités. Arsenne Lupin n'est pas violent, mais c'est néanmoins un criminel. Soit nous défendons les libertés politiques, soit nous ne les défendons pas, il faut être cohérent. La liberté politique n'existe pas plus que la liberté de meurtre ou de vol. La grève fait partie des libertés politiques majeures, au même titre que la liberté d'opinion et d'expression, les libertés politiques sont inaliénables, elles sont aussi sinon plus importantes que les libertés économiques. Mais on a tout a fait le droit de faire greve,ca n'a rien a voir avec une soit-disante "liberté politique" a condition qu'on comprenne bien qu'on peut etre viré et qu'on empiette pas sur la propriété d'autrui. Les étudiants possèdent un droit de servitude sur le chemin qui les mene en amphi, leur bloquer le passage est criminel. Si les étudiants répliquent a coup de grenades, ils seront dans leur droit et auront mon soutient moral. Cela s'appelle défendre sa propriété !
h16 Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Non, ça ne tient pas la route. On ne peut pas accorder une liberté et prévoir une sanction si elle est utilisée. A chaque liberté correspond une responsabilité, celle ne pas outrepasser la liberté dont tu jouis. Ici, les outrepasseurs sont nombreux et répétitifs. Qu'ils ne s'étonnent pas, la bise venue, d'avoir froid.
Wallace Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Juridiquement, il n'y a pas de grève et il n'y a pas de syndicats étudiants (l'UNEF est une association juridiquement). Non content d'être hors du droit naturel, tu avoues maintenant être hors du droit positif. Stupeur ! Juridiquement, il n'y a pas de grève et il n'y a pas de syndicats étudiants On peut considérer qu'il s'agit de syndicats étudiants organisant une grève. Bon alors, on peut parler de grèves et de syndicats ou pas ? C'est pas clair ton truc. Mais d'un point de vue historique et de sociologie politique, nous sommes en présence d'organisations qui revendiquent leur appartenance au mouvement syndical et qui en adoptent les modes d'action. Il n'y a donc pas d'abus de langage. On peut considérer qu'il s'agit de syndicats étudiants organisant une grève. D'un point de vue historique et encore plus sociologique, les grèves étudiantes de maintenant n'ont rigoureusement rien à voir avec le mouvement ouvrier des années 30. C'est tout. Le fantasme, pour les pseudo-gauchistes qui bloquent les facs, serait qu'il y ait une continuité directe entre leur action et celle des ouvriers des années 30; d'une part parce que cette idée leur plaît et d'autre part parce que ça légitimerait l'imbécilité de leurs actes. Mais le fait est qu'il n'y a aucune corrélation. Sur ce, je vais en cours. Ce matin j'ai fait 8h- 13h30 et là je suis repartis pour un 16h-19h, comme quoi tu vois qu'il y en a qui vont à la fac pour autre chose que d'empiler des chaises dans des entrées, et généralement ceux là n'ont pas droit au fatras de bourses dont bénéficient pourtant beaucoup d'étudiants qui pensent comme toi. Enfin en dernier lieu, je te cite une phrase de Lebon, qui je pense illustre bien cette histoire de grève et même anticipe sur son issue : Peu aptes au raisonnement, les foules sont au contraire très aptes à l'action. […]. Abandonnées à elles-même, elle sont bientôt lasse de leurs désordres et se dirigent d'instinct vers la servitude.
h16 Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Enfin en dernier lieu, je te cite une phrase de Lebon, qui je pense illustre bien cette histoire de grève et même anticipe sur son issue : Terriblement vraie.
phantom_opera Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Sincèrement, je pense que la fac est dans un tel état de délabrement, que finalement, l'abandonner aux marxo-syndicaleux, c'est surement la méthode la plus rapide et la moins couteuse de libérer l'éducation. Dit comme ça c'est un peu cynique mais c'est ce que je pense aussi. Quand on voit tous ces étudiants stupides défendre avec un tel acharnement un système qui est en train de les couler et de pénaliser leur avenir, y'a de quoi se poser des questions mais après tout c'est leur choix…
Chitah Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Je viens de l'expliquer, on n'est pas ici en face d'une question juridique (grève ou boycott ? syndicat étudiant ou association ?). On parle de syndicat étudiant parce qu'on est en présence d'une organisation qui s'intéresse aux mêmes thèmes que les syndicats de salariés, qui entretient des relations avec eux, qui se reconnaît dans une même histoire, une même culture politique, des mêmes modes d'action. Finalement, je comprends ce que tu dis. Ces étudiants grévistes, ce ne sont finalement que les membres d'un "user group", qui viennent réclamer à plusieurs des choses à leur fournisseur qu'ils considèrent comme défaillant (ou qu'il va changer quelquechose qui va dégrader le service). Un peu comme les clients de Noos pas contents, qui ont fait des collectifs, etc… La différence, c'est que les clients en question ne sont pas allés en plus chez tous les autres clients Noos pour les obliger à suspendre le paiement du service par exemple? Ou ils n'ont pas endommagé les installations de Noos pour faire pression. Tu me répondrais alors : oui, sauf que là, on est dans l'espace public, ces individus ont donc le droit de l'occuper, puisqu'ils participent à la vie de la cité. Ainsi, toute décision propre à changer la configuration d'une université ne peut être que politique, issue d'un ministère. Seulement, il existe le concept d'élections présidentielle et législative. Les gauchistes, qui bloquent les facs actuellement, sont dans un troisième tour social, ni plus ni moins. Ils alignent sottises sur sottises pour justifier leur bêtise, mais même dans un référentiel de pensée non-libéral (dans lequel je me place volontairement), on ne peut soutenir de telles actions. C'est illogique et cela fait très mauvais perdant. Ces élections, les forces de progrès les ont perdues. Ils ne doivent pas essayer de faire pression, le peuple a a priori décidé, terminé.
teabag Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Les actions de ces étudiants en grève ne sont absolument pas violentes. Il n'y a pas de violence physique Soit nous défendons les libertés politiques, soit nous ne les défendons pas, il faut être cohérent. La grève fait partie des libertés politiques majeures, au même titre que la liberté d'opinion et d'expression, les libertés politiques sont inaliénables, elles sont aussi sinon plus importantes que les libertés économiques. La grève c'est un droit pour ceux qui travaillent. Point. Déjà contrevenir à la liberté d'aller et venir constitue un acte de violence qui justifierait pleinement qu'on matraque ces imbéciles avec un rare acharnement. Oeil pour oeil, dents pour dents.
phantom_opera Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 De toute façon élections ou non ces étudiants grévistes n'ont pas le droit d'empêcher les autres d'étudier, qu'ils soient majoritaires ou non.
Chitah Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 De toute façon élections ou non ces étudiants grévistes n'ont pas le droit d'empêcher les autres d'étudier, qu'ils soient majoritaires ou non. J'essayais juste de chausser les souliers de Ichigo Kurosaki et de lui montrer que même avec ce qu'il raconte sa conclusion est contradictoire ou en tout cas intenable. Sauf si le concept de coup d'Etat ne le gêne pas trop, à la limite.
Invité Arn0 Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 La grève c'est un droit pour ceux qui travaillent. Point. Bof, si les étudiants veulent rester chez eux ou manifester pendant leurs heures de cours cela ne me pose pas de problème. Le blocage par contre c'est une autre histoire.
phantom_opera Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Bof, si les étudiants veulent rester chez eux ou manifester pendant leurs heures de cours cela ne me pose pas de problème. Le blocage par contre c'est une autre histoire. C'est clair. Qu'ils soient marxiste, qu'ils souhaitent maintenir le système tel qu'il est, qu'ils veulent faire grève, manifester ou boycotter les cours, après tout pourquoi pas, franchement je m'en fiche complètement. Ce qui me dérange par contre ce sont les blocages. Des fois on se demande à quoi sert la police…
teabag Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Bof, si les étudiants veulent rester chez eux ou manifester pendant leurs heures de cours cela ne me pose pas de problème. Le blocage par contre c'est une autre histoire. Le droit de grève est le droit pour une personne employée de cesser le travail pour manifester un désaccord. Ca me dérange pas non plus qu'ils restent chez eux ou qu'ils manifestent pendant leurs heures de cours (à conditions de ne pas géner), mais dans ce cas ce n'est pas une grève. EDIT: A quand la grève des chomeurs ?
Ichigo Kurosaki Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 Si, si elle est utilisée à mauvais escient, i.e. pour enfreindre les droits légitimes d'autrui. Tu as le droit d'utiliser un couteau, mais pas pour assassiner ton voisin. Nous sommes donc d'accord. Un salarié a le droit de faire grève comme j'ai le droit d'utiliser un couteau pour me couper une tranche de pain. Je n'ai pas le droit (et pas l'intention) d'assassiner mon voisin avec mon couteau. De la même manière, un gréviste qui sabote son entreprise ou qui kidnappe son patron commet un acte délictueux qui peut lui valoir d'être licencié. Pour la grève en elle-même, il ne peut pas être licencié. La question qui nous occupe est donc de savoir (en admettant que les étudiants fassent bien une grève) si leur utilisation qu'ils font du droit de grève est légitime ou pas. Je pense que oui. Tenir un piquet de grève et occuper un établissement, ce n'est pas saboter une machine ni kidnapper un patron. Les étudiants organisent à leur manière la cessation du travail intellectuel et la rendent physiquement effective, on est dans le cadre normal de la grève.
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