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Service Militaire


Brock

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  Chitah a dit :
Des gars comme toi, j'en ai connu deux : l'un a été aide de camp de je sais plus trop quel genre de gradé à la cavalerie à Saumur, un truc chiant et sans intérêt, mais pas fatiguant. L'autre a été envoyé à Coëtquidan avec les mecs de Saint Cyr, il a au sens propre du terme pleuré sa mère à peu près tous les soirs. :icon_up: Pourtant c'était un très grand sportif (athlétisme, bien classé au niveau national, pas un champion mais un gars solide).

Y'en a qui aiment ça et choisissent les parachutistes de la légion, moi je dis : faut être mazo. Sinon j'ai entendu des services sympas comme plongée gendarme dans les DOM/TOM.

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  A.B. a dit :
Y'en a qui aiment ça et choisissent les parachutistes de la légion, moi je dis : faut être mazo. Sinon j'ai entendu des services sympas comme plongée gendarme dans les DOM/TOM.

Exact, un troisième copain a été gendarme à Tahiti, et est passée sur France 3 dans le cadre d'un reportage sur la gendarmerie locale menant une opération de sauvetage de tortues.

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  Cartouche a dit :
Personne n'est réformé P5 ici ? :icon_up:

Je connais un P4 mais il a fait exprès.

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  jubal a dit :
P4 seulement, au bout de quelques mois de service. J'ai pas vraiment simule, et de toute facon si les militaires la bas etaient sain d'esprit alors je suis clairement fou.

Moi je suis passé entre l'émail du fillet … année 1979 :doigt:

Cela dit, vu les bons souvenirs de JIM16 je me dis qu'il y avait moyen de bien d'amuser au service ! Un pote à moi qui était aux transmissions espionnait les conversations du chef et coupait les lignes de temps en temps :icon_up:

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  jubal a dit :
P4 seulement, au bout de quelques mois de service. J'ai pas vraiment simule, et de toute facon si les militaires la bas etaient sain d'esprit alors je suis clairement fou.

Qu'as tu fais ?

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  LaFéeC a dit :
Qu'as tu fais ?

Rien de spectaculaire, j'ai combine un comportement asocial et instable avec une ruse administrative que je prefere ne pas devoiler ici.

Invité jabial
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P5 ne veut pas dire fou mais inapte à la vie militaire. Par exemple, une personne qui souffre de claustrophobie dans les ascenseurs et fait une crise de trouille devant le sergent instructeur peut se retrouver P5. Si j'ai bien compris P1 = normal, P2 = je raconte que j'ai eu une enfance difficile etc, P3 = forte tête, P4 = associal ou raciste, P5 = problèmes psy visibles. JE crois qu'en temps de paix, P3 suffit pour être réformé, en temps de guerre il faut P5.

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J'ai fait mes "trois jours" en avril 1989, au centre de sélection de Tarascon, con.

Parmi les riches anecdotes de ces deux demi-journées, je me souviens qu'on nous présenta le "service long", qui durait 18 mois au lieu de 10 mais donnait le droit de choisir son affectation. Le jeune sous-off qui officiait, sans doute un appelé, demanda s'il y avait des volontaires. Un seul doigt se dressa. Le sous-off plaça un doigt sur sa tempe, le tourna et dit au volontaire: "mais t'es pas un peu fou, non?". On ne sentait pas une forte adhésion de la part de l'encadrement.

Je fus également surpris de la facilité avec laquelle on pouvait se faire réformer, soit avec un certificat médical bidon attestant d'une forte consommation de drogue ou de je ne sais quelle autre tare, ou bien avec un simple pleurnichage devant le psy. Dans la cour, il y avait quelques olibrius qui simulaient la folie en se tapant le crâne contre les arbres ou bien en marchant en rond pendant des heures. A moins que ce soit de futurs militants communistes, je ne suis pas sûr.

C'était vendredi, le départ en week-end approchait et on ne se posait pas trop de questions. Une exemption ou un P4 était vite arrivé. Si on peut faire plaisir et ne pas rater son train par la même occasion… Tous les tricheurs furent exemptés et je les croisai un peu plus tard à la gare, tout fiers de la réussite de leur stratagème. Etant déjà libéral, je fus magnanime et leur pardonnai immédiatement.

A mon jeune âge, j'étais incapable de mentir. Je me souviens encore de la surprise de l'officier lorsque je lui dis que je n'avais pas besoin de voir le psy. Il devait rester un ou deux créneaux P4 de disponibles et il pensait que je voudrais en profiter. J'obtins donc un wysiwygsigicop d'aptitude.

Ayant obtenu d'excellentes notes aux tests d'intelligence (au pays des aveugles, les borgnes…), j'eus le sombre plaisir d'être reçu par le responsable du centre de sélection. Ce dernier négligea de m'indiquer que, au vu de ma situation familiale, je pouvais me faire dispenser. Je le découvris bien plus tard, alors que la date fatidique de mon appel s'approchait et m'aurait obligé à interrompre mes études.

Une simple démarche à la préfecture me permit d'obtenir le document salvateur.

Les 16F50 que je touchai me permirent de m'acheter un sandwich très convenable.

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J'ai passsé et je passe encore régulièrement pas mal de temps sous les drapeaux. C'est une cassure appréciable de la routine et cela correspond à mon idéal. Je pense qu'un milicien, c'est un fonctionnaire de moins. Le jour où quelqu'un voudra professionnaliser l'armée, je serai pour l'abolition de l'armée.

Ces quelques 700 jours ont été l'occasion d'apprendre pas mal de trucs sur moi-même, sur la conduite des gens, sur la planification en général ainsi naturellement que sur pas mal de sujets "techniques" ou militaires. Pour le moment,

J'ai aussi vécu des tonnes d'anecdotes rigolotes, et probablement des tonnes d'autres moins drôles dont le souvenir s'estompe, la mémoire étant un peu sélective.

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Mes rapports avec l'armée furent un grand moment de stupidité administrative. J'avais monté un dossier de service civil pour travailler dans une association dans laquelle j'avais déjà fait du bénévolat, qui avait été accepté. Quelques mois avant le début, patatatra, l'armée s'aperçoit que j'ai des compétences d'un haut niveau de technicité (après de longues études, je suis capable d'allumer un ordinateur et de calculer l'aire d'un carré), et me refuse le droit de faire un service civil. Seulement voilà, les délais pour demander un service spécial sont écoulés depuis longtemps, je dois donc me préparer à exploiter mes exceptionnelles connaissances en cirant des chaussures, montant la garde, jouant à la Playstation, et autres activités ludiques qui se pratiquaient pendant le service militaire classique en caserne.

Je suis alors allé voir un psychiatre, lui ai expliqué que j'étais très très déprimé de partir à l'armée même que j'envisageais le suicide par ingestion d'une dose létale de Choco Pops, et lui ai demandé de me faire une jolie lettre pour mon dossier - il m'a quand même fallu plusieurs séances avant de l'obtenir :icon_up: . J'y ai ajouté des certificats attestant que je souffrais de graves rhinites chroniques jusqu'à un hiver sur trois et que j'avais eu la grippe une fois, et ai envoyé le tout à l'autorité compétente. Ensuite, rien pendant des mois, impossible d'avoir la moindre information sur quoi que ce soit, je n'ai même pas pu savoir si mon dossier avait été mis à la poubelle ou pris en considération. Puis, une semaine avant ma date d'incorporation, j'ai reçu mon affectation :doigt: - le régiment d'élite des commandos parachutistes de la garde impériale de Tatooine si je me souviens bien. Deux jours plus tard je recevais le contre-ordre, l'enquête ouverte le tant et le jury siégeant quelques jours auparavant avaient décidé de me dispenser de service.

Sinon, j'ai toujours entendu parler de "réformé P4" et autres abréviations, mais tout ce que j'ai reçu de l'armée est une petite carte m'identifiant comme "exempté" accompagnée d'une lettre m'informant de la décision prise "au vu de mon dossier", sans qu'il soit fait mention nulle part d'un quelconque motif. En tous cas, je suis certainement mobilisable en cas de guerre :warez:

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Un beau matin d'août 1985, j'ai pris le train à la gare de l'Est, direction Saint Wendel, RFA. J'avais demandé la marine pour bourlinguer un peu et voilà que l'on me colle dans les blindés. Arrivés à Sarrebrück, nous sommes gentiment invités, parles GO en treillis vert olive (allez bande de boeufs, descendez, magnez vous l'cul) à descendre pour prendre la correspondance. Une fois à saint Wendel, les mêmes nous invitent tout aussi aimablement à nous sardiner dans des camions bâchés pour rejoindre la caserne. Mon Dieu qu'elle est belle, gaie et riante cette caserne, on croirait une annexe de la Santé.

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Les trois fenêtres de façade sont celles du poste de sécurité

Les fenêtres grillagées en arrière-plan sont celles des cellules.

Ambiance ! On nous fait descendre des camions au pas de charge. Nous sommes sommés de laisser nos bagages sur place et zou, direction le foyer où nous attend le chef de corps. C'est un grand gaillard bien bâti qui porte une de ces moustaches d'officier de cavalerie à l'ancienne.

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Vous l'aurez deviné, c'est le gugusse de droite

Il est debout, raide, bras croisés. Il nous toise un rien méprisant. Normal, août c'est le contingent des étudiants. " Messieurs, vous n'êtes rien et sûrement pas des hommes. Vous n'avez que du duvet aux couilles et croyez-moi, lorsque vous sortirez d'ici, ce sera du balai brosse ! ". Bon, c'est clair maintenant, nous savons où nous sommes arrivés : chez les tarés. Ensuite tout s'enchaîne très vite. On nous désigne un lit, nous filons chez le fourrier pour récupérer notre paquetage et les bras débordants de tout un fatras hétéroclite nous retournons à nos piaules où un biffin nous explique comment ranger son armoire réglementairement et faire son lit au carré.

Premier mois de classe exténuant partagé entre marches forcées, parcours du combattant, tir, montage/démontage/nettoyage de l'arme, marches de nuit, marche au pas cadencé, etc. Deuxième mois de classe pépère. Les pilotes AMX 30 dont je fais partie filent à Carpiagne près de cassis pour apprendre à dompter leurs futurs joujoux de 40 tonnes, les tireurs et radio-chargeurs eux vont à Canjuers. Coup de bol, nos moniteurs de pilotage sont corses, dès 16 heures ils nous filent quartier libre et nous partons sur Cassis tous les soirs pour faire la raïa, d'autant qu'un camarade a eu la bonne idée de consulter le bottin du coin et dénicher un foyer de jeunes filles.

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L'hiver à Saint Wendel. La veille du départ.

Le reste de l'année se partage entre de la mécanique à n'en plus finir. Incroyable ce que cela peut être délicat ces gros machins. Faut toujours bidouiller en permanence. Manœuvres aussi par un froid glacial (-40°). Chance. Pour la première manœuvre nous allons au camp US de Baumholder afin de faire un truc en commun avec les ricains. Prévoyant, j'avais ramené de ma première perm' plusieurs flashes de whisky, de bourbon, de rhum, de gin. Les GI's n'ayant pas le droit à la gnôle en exercice je me lance dans le commerce. J'échange mon alcool contre leurs rations de combat. Du coup, je mange comme un prince (tout est lyophilisé: dinde, steak, fraises, pêches, etc.) alors que mes collègues se tapent leurs rations T (les 3 repas du jour tiennent dans une boîte d'1 kg de sucre).

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Münsingen

Pour la deuxième manœuvre, la force n'est pas avec moi. Nous partons pour Münsingen, autrement appelé la petite Sibérie. C'est un joli camp, façon Auschwitz où les troupes allemandes s'entraînaient avant de partir pour le front de l'Est. Nous arrivons alors que le soleil brille, il pèle à en crever mais il fait beau. La forêt est recouverte de givre, on a l'impression de voir une forêt de cristal. Les bâtiments sont spartiates, ils n'ont pas subi une seule modification depuis la wehrmacht. On reste trois semaines. En fait, on ne dormira que très occasionnellement dans les bâtiments. La plupart du temps alors que nous simulons une guerre contre l'ogre soviétique gorbatchevien, nous devons dormir soit dans nos chars, soit tout habillés dans nos sacs de couchage au fond d'un trou creusé dans la neige et tapissé de branches de sapin pour tenter de nous isoler du froid.

Entre temps, j'ai tenté le peloton d'élèves sous-officiers. Manque de pot, à deux jours de la fin du stage, je me flingue une cheville. L'aventure s'arrête là. Je ne serais pas maréchal des logis (sergent), seulement brigadier-chef (caporal-chef). Comme j'ai été remarqué par mon lieutenant, il me confie le plus souvent possible le service de semaine. Mon job consiste à réveiller les gars le matin, à les rassembler pour qu'ils partent au petit déjeuner, je fais la répartition des servitudes et je distribue le courrier. J'ai ma piaule, je suis dispensé de tout boulot puisqu'en l'absence de tout le monde, c'est moi qui doit veiller sur le bâtiment. Je me suis installé confortablement. Mon radio-cassette diffuse du Bach, du Mozart, un peu de jazz. Lorsqu'il arrive que certaines femmes d'officiers passent pour prendre le courrier, je garde les lettres douteuses ou parfumées, ce qui me garanti une paix durable.

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  Harald a dit :
… Normal, août c'est le contingent des étudiants. " Messieurs, vous n'êtes rien et sûrement pas des hommes. Vous n'avez que du duvet aux couilles et croyez-moi, lorsque vous sortirez d'ici, ce sera du balai brosse ! ". Bon, c'est clair maintenant, nous savons où nous sommes arrivés : chez les tarés. E

Hehe ca me rappel des souvenirs :icon_up:

"Parle plus fort t'es pas une tapette !", "Bombez le torse bande de pedes, vous etes fier d'etre soldat !", "Si t'es encore une fois mal rase je te rase au zippo !", "Tous ceux qui tenteront de se suicider iront au trou", "Non l'arabe pas a la caisse, au balai", "Votre cerveau vous le laissez a l'exterieur de la caserne !"

On est chez les tares certes, mais je crois aussi que la "culture militaire" a sa raison d'etre. Apres tout on forme des gens a tuer sans qu'ils demande de justification, ca demande quand meme de les mettre dans une etat d'esprit particulier.

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  Harald a dit :
Un beau matin d'août 1985, j'ai pris le train à la gare de l'Est, direction Saint Wendel, RFA. J'avais demandé la marine pour bourlinguer un peu et voilà que l'on me colle dans les blindés.

Les blindés? Je te voyais plus grand que ça. Je croyais que c'était un truc du genre 1m70 max.

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  Nick de Cusa a dit :
Les blindés? Je te voyais plus grand que ça. Je croyais que c'était un truc du genre 1m70 max.

Un éminent membre de la galaxie des blogs libéraux* m'a un jour dit qu'il m'imaginait super grand genre 1m80-90, à quelques centimètres près il avait à peu près raison.

* ne participant plus à ce forum depuis biiiieeeeen longtemps.

Et pour le reste, BRAVO à Harald pour son petit texte et les photos, ça confirme que j'aurai vraiment pas aimé l'armée. Ouf.

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J'aillais oublier, le meilleur : l'exercice de franchissement. On l'oublie trop souvent, mais le blindé français est soi-disant amphibie. En fait, plus clairement, il est capable en l'anbsence de pont de franchir un cours d'eau. Pour cela, il faut installer un schnorchel, sorte de cheminée haut de 5/6 mètres que l'on installe sur la prise d'air du moteur.

Avril, on nous envoie à la piscine, découverte, pour des exercices de préparation. On nous entraîne à l'apnée, au maniement des bouteilles et autres détendeurs. L'eau est à 12° et nous sommes en maillot de bain, d'un joli bleu qui nous fait ressembler à des schtroumpfs. Mai arrive, nous prenons la route en direction du camp de Bitche (ça ne s'invente pas) où se tient le plan d'eau spécialement dévolu aux trempettes blindées. Nous passons une journée complète à installer les schnorchels. C'est lourd, c'est compliqué (matos français), faut s'y reprendre à plusieurs fois avant que cela ne tienne, mais bon, on y arrive. Un juteux arrive et nous expose le topo de la manœuvre. Les chars se présenteront un par une devant le bassin, les équipages fermeront tous les panneaux et le pilote suivra les instructions du chef de manœuvre par radio. Arrivé au milieu du lac, il devra couper le moteur, attendre 5 minutes puis redémarrer et sortir. Précision. Les membres de l'équipage seront dotés d'une bouteille ventrale d'1/4 d'heure d'oxygène au cas où. Autre précision, les panneaux du blindé ne peuvent s'ouvrir qu'une fois ce dernier rempli. Problème, il faut en général plus d'1/4 d'heure pour qu'il se remplisse et le pilote est celui qui est placé le plus bas. Gag ! Sauf que je n'ai pas envie de rire.

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Allez, zou, à la baille !

C'est mon tour. J'avoue n'avoir qu'une confiance limitée dans mon engin qui a déjà failli m'asphyxier au CO² cet hiver. On avance, le char prends la pente, l'eau le recouvre lentement. Ca y est, je ne vois plus rien par mes épiscopes, l'eau est saturée de la vase remuée par tous ceux qui m'ont précédé. Le chef de char m'informe par la radio interne que nous sommes totalement immergés. J'avance au ralenti, à l'aveuglette, suivant les ordres du type dans son zodiac à la surface. Puis soudain, à travers le joint de la trappe au dessus de ma tête un léger filet d'eau commence à couler sur ma cuisse. Merde ! Pire, plus j'avance, plus le filet d'eau enfle pour arriver à un jet de la taille de mon pouce. L'eau me coule sur la figure, je la sens glisser dans mon cou, le long de la colonne vertébrale. Je commence à flipper, qu'est-ce que c'est que ce foutu bordel de matos de merde. J'alerte mon chef d'équipage qui me rassure en me disant que c'est normal. J'aimerais l'y voir, il est en haut bien au sec le salaud. Ca y est, on est arrivés au milieu, je coupe mon moteur comme on me l'a ordonné. 5 minutes c'est long, surtout lorsque l'on se prend de l'eau dans la poire, que l'eau arrive jusqu'aux chevilles (sachant que la position du pilote est presque allongée). Bon, il faut redémarrer. Je rallume le tableau de bord, vérifie les voyants, tout est ok, je lance le démarreur. Rien. Que dalle, pas un bruit, même pas un putain de crachotement. Là je commence sérieusement à angoisser. J'éteins tout, je rallume, je relance le démarreur, encore rien. La saloperie ne démarrera qu'au bout de la cinquième reprise. Lorsque nous sortons du lac, j'ai de l'eau jusqu'à mi-poitrine. La première chose que je fais en sortant, c'est d'hurler et de balancer des coups de latte dans cette saloperie de blindé de merde.

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  Nick de Cusa a dit :
Les blindés? Je te voyais plus grand que ça. Je croyais que c'était un truc du genre 1m70 max.

Je fais 1m80, à ce qu'il paraît, c'est la taille maxi. Pourtant j'étais loin d'être à l'aise à l'intérieur de ce bastringue une fois l'écoute fermée.

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