Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 sauf que nous ne sommes pas en marché libre. Les USA le sont davantage que nous. Et comme la réalité n'est pas binaire, mais faite de nuances, il est normal que chez eux ça marche plutôt mieux que chez nous.
POE Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Là encore, en situation de marché libre, les signaux de marché permettent au producteur de réguler en permanence la quantité de biens qu'ils produisent ; quant à quoi produire, seul un système de libre concurrence permet de le savoir, par de multiples essais successifs et en apprenant de ses erreurs. C'est tout ce qui compte. Je te demande pas de m'expliquer ce qu'est un marché libre, et comment il fonctionne, le sujet est la crainte de récession aux US, si ta seule réponse est de dire : les US ont un marché plus libre qu'ailleurs, donc pas de risque de récession, ok, mais en ce qui me concerne, cela ne m'avance à rien d'entendre ce genre d'arguments.
Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Je te demande pas de m'expliquer ce qu'est un marché libre, et comment il fonctionne, le sujet est la crainte de récession aux US, si ta seule réponse est de dire : les US ont un marché plus libre qu'ailleurs, donc pas de risque de récession, ok, mais en ce qui me concerne, cela ne m'avance à rien d'entendre ce genre d'arguments. Je m'intéresse aux "fondamentaux" de l'économie américaine. Lucilio observe qu'ils sont bons, je me contente de préciser pourquoi : j'aurais pu en effet aller jusqu'à dire que ces causes m'incitent à penser que, si récession il y a (après tout, ce sont des choses qui arrivent, surtout après une phase d'expansion monétaire), elle sera conjoncturelle et non structurelle, et qu'elle sera de plus faible intensité et de plus courte durée que sa contrepartie sur le continent européen.
miniTAX Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 C'est bizarre quand même, on a d'un côté les optimistes qui disent que tout va bien, de l'autre les pessimistes qui disent que tout est pourri, difficile d'avoir une vision objective de la santé réelle de l'économie américaine…Diffcile en effet, et surtout demandant beaucoup plus d'effort de recherche et de compréhension que quelques lectures dans les médias de masse
miniTAX Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Je ne me prononcerait pas sur le chômage, dans une économie relativement libre comme les US, le chômage est toujours assez faible. Simplement, comme l'a dit AB, il va y avoir et il y a déjà une diminution de la richesse des américains.Pour qu'il y ait une diminution de la richesse des américains, il faudrait que la croissance (corrigée de la hausse démographique) soit négative. Ca m'étonnerait que tu trouves une seule source économique sérieuse qui conclut à une croissance négative pour les prochaines années, ni américaine, ni mondiale.A la rigueur (et encore) les ricains vont juste s'enrichir moins vite mais c'est abusif de parler de "diminution de richesse".
POE Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Je m'intéresse aux "fondamentaux" de l'économie américaine. Lucilio observe qu'ils sont bons, je me contente de préciser pourquoi : j'aurais pu en effet aller jusqu'à dire que ces causes m'incitent à penser que, si récession il y a (après tout, ce sont des choses qui arrivent, surtout après une phase d'expansion monétaire), elle sera conjoncturelle et non structurelle, et qu'elle sera de plus faible intensité et de plus courte durée que sa contrepartie sur le continent européen. Le fait que les US disposent de la meilleure productivité n'est pas, à mon sens, une garantie de la santé de leur économie. Pour caricaturer, il se peut que je dispose d'une usine de chewing-gum dont la productivité est la meilleure, mais cela ne signifie pas que l'économie qui repose sur cette usine est saine. Il suffit que les individus cessent de manger du chewing-gum, que les fournisseurs de Matières Premières fassent faillites, ou ne puissent plus vendre à des prix corrects, ou trouvent un débouché meilleur, ou bien, il suffit que le transport du chewing-gum revienne plus cher que la production et rende les exportations impossibles…en somme, il est nécessaire de savoir sur quelles entreprises l'économie des US est basée, et quelle est la santé de ces entreprises, sur quels marchés elles opèrent, quels clients…
A.B. Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Le fait que les US disposent de la meilleure productivité n'est pas, à mon sens, une garantie de la santé de leur économie. Pour caricaturer, il se peut que je dispose d'une usine de chewing-gum dont la productivité est la meilleure, mais cela ne signifie pas que l'économie qui repose sur cette usine est saine. Il suffit que les individus cessent de manger du chewing-gum, que les fournisseurs de Matières Premières fassent faillites, ou ne puissent plus vendre à des prix corrects, ou trouvent un débouché meilleur, ou bien, il suffit que le transport du chewing-gum revienne plus cher que la production et rende les exportations impossibles…en somme, il est nécessaire de savoir sur quelles entreprises l'économie des US est basée, et quelle est la santé de ces entreprises, sur quels marchés elles opèrent, quels clients… Ce qui caractérise une bulle d'inflation c'est un surinvestissement dans les biens de production, or l'abondance de ces biens de productions ont précisément l'effet d'augmenter la productivité. Si cette production ne rencontre pas une demande à temps, la productivité est bien inutile. Pour qu'il y ait une diminution de la richesse des américains, il faudrait que la croissance (corrigée de la hausse démographique) soit négative. Ca m'étonnerait que tu trouves une seule source économique sérieuse qui conclut à une croissance négative pour les prochaines années, ni américaine, ni mondiale. La croissance repose sur le GDP qui est du grand n'importe quoi.
Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Le fait que les US disposent de la meilleure productivité n'est pas, à mon sens, une garantie de la santé de leur économie. Non, mais c'est un indice très fort, beaucoup plus fort que la croissance du PIB. Pour caricaturer, il se peut que je dispose d'une usine de chewing-gum dont la productivité est la meilleure, mais cela ne signifie pas que l'économie qui repose sur cette usine est saine. Il suffit que les individus cessent de manger du chewing-gum, que les fournisseurs de Matières Premières fassent faillites, ou ne puissent plus vendre à des prix corrects, ou trouvent un débouché meilleur, ou bien, il suffit que le transport du chewing-gum revienne plus cher que la production et rende les exportations impossibles… So what ? Si l'entreprise existe en économie libre, c'est qu'elle a été utile jusqu'à récemment. Si elle n'est plus utile, c'est de la faute de l'entrepreneur (d'ailleurs, c'est lui qui en paie les conséquences), et il importe que les ressources de l'organisation puissent être rapidement allouées ailleurs. Si les conditions de marché rendent le marché impossible à exploiter à des prix acceptables, même conclusion. Si la demande a changé, il faut que l'entreprise change, de la même manière que Graphoplex, le leader historique des règles à calcul, s'était un temps reconverti dans la gravure (entre autres) des… boutons de calculatrices, jusqu'à son rachat par Mécanorma. Si les fournisseurs font faillite, rien n'empêche l'entreprise (voire un consortium regroupant l'entreprise et ses concurrents) de racheter le fournisseur défaillant, ou de lui accorder un prêt bonifié. en somme, il est nécessaire de savoir sur quelles entreprises l'économie des US est basée, et quelle est la santé de ces entreprises, sur quels marchés elles opèrent, quels clients… Pourquoi tu veux savoir tout ça ? Et d'ailleurs, qui pourrait savoir tout ça ? Une économie entière peut se réorganiser beaucoup plus vite que tu ne le penses.
Leepose Posté 9 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 9 novembre 2007 Le souci, c'est que tu ne regarde pas les fondamentaux des banques. Les profits de ses 3 à 5 dernières années sont du vent comptable. Ils vont disparaitre rapidement. Les actionnaires ne se contentent pas de vent comptable. Jusqu'a preuve du contraire, les dividendes sont bien payés en cash, pas en vent comptable. Et ceux de la BNP et de la SG sont conséquents. Quand les traders retrouveront leur calculettes pour calculer le PER de la SG a 100 euros, ils acheteront. Comme je disais a un collègue a midi, ces opérateurs sont de vrais gamins. On devrait leur payer un hochet pour qu'ils aillent jouer dans leur bac a sable. Et tout libéral que je suis, c'est la régulation étatique qui leur pend au nez s'ils n'arretent pas de déconner rapidement.
POE Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Pourquoi tu veux savoir tout ça ? Et d'ailleurs, qui pourrait savoir tout ça ? Une économie entière peut se réorganiser beaucoup plus vite que tu ne le penses. Pourquoi ? Eh bien parce que la réalité économique c'est cela : une entreprise qui vend à des clients un service ou un produit. En pratique, ce qui est intéressant est de savoir de quelles entreprises est faite l'économie américaine, et si ces entreprises sont solides. Si la réponse est positive, il n'y a aucune raison de cesser d'y investir. A mon sens, c'est seulement ce genre de réponse qui permet d'investir de façon rationnelle et de se rassurer sur les craintes de récession…
Leepose Posté 9 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 9 novembre 2007 Tout ce que je vois c'est un dollar qui descend de facon presque constante depuis des annees, et dire que la raison c'est que les gens ont "de la merde dans les yeux" c'est ignorer que le marche a ses raisons propres pas toujours visibles aux etre humains sur le moment. Ouais… Ils veulent atteindre 1.50 dollar pour un euro. Ca les fait rigoler. Plus sérieusement, le probleme n'est pas nouveau. Les gens ne se demandent plus ce que vaut un dollar, ce que vaut l'économie américaine, ou ce que vaut la Société Générale, ils se demandent ce qu'elle vaudra… dans 2 jours! J'ai déja entendu un gérant dire et répéter "quand ca monte, tu achète, et quand ca baisse tu vends". Ca me fait froid dans le dos mais il est vraissemblable qu'il gagne de l'argent tant le marché devient un jeu de crétins. Et pour ma part, je me demande sérieusement si je suis assez con pour jouer en bourse. Ma logique est toute différente, j'achète quand le prix me parait intéressant. Je suis resté a des choses trés classiques…
Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Pourquoi ? Eh bien parce que la réalité économique c'est cela : une entreprise qui vend à des clients un service ou un produit. Sans blague ? Ce qui me ramène à ma question précédente : Et d'ailleurs, qui pourrait savoir tout ça ? En pratique, ce qui est intéressant est de savoir de quelles entreprises est faite l'économie américaine, et si ces entreprises sont solides. Si la réponse est positive, il n'y a aucune raison de cesser d'y investir. Je suis gentil, je te donne la réponse à ma question précédente : personne ne peut savoir tout ça. A mon sens, c'est seulement ce genre de réponse qui permet d'investir de façon rationnelle et de se rassurer sur les craintes de récession… Pour investir de façon rationnelle, il faut examiner deux choses : les fondamentaux de l'entreprise examinée (puisqu'on investit dans une entreprise et non pas dans une économie), et le cadre (notamment règlementaire) dans lequel évolue cette entreprise ainsi que ses stakeholders. Pour analyser l'ensemble d'une économie, c'est donc ce cadre même qu'il faut analyser, puisqu'on ne peut pas connaitre l'ensemble du tissu économique et que ledit cadre pèse sur toutes les activités économiques. Et ce que je dis, c'est que, mis à part la bulle monétaire créée par la Fed, il n'y a pas de raison d'avoir des craintes structurelles quant à l'économie américaine.
Leepose Posté 9 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 9 novembre 2007 Pourquoi ? Eh bien parce que la réalité économique c'est cela : une entreprise qui vend à des clients un service ou un produit. En pratique, ce qui est intéressant est de savoir de quelles entreprises est faite l'économie américaine, et si ces entreprises sont solides. Si la réponse est positive, il n'y a aucune raison de cesser d'y investir. A mon sens, c'est seulement ce genre de réponse qui permet d'investir de façon rationnelle et de se rassurer sur les craintes de récession… Si on combine un peu les questions d'infra-structures, donc d'environnement économique, et la question de l'esprit d'entreprise, il devrait sauter aux yeux que les USA ont l'économie la plus solide sur cette planète. Encore une fois, penser que des professionnels ne s'en rendent pas comptent me fait froid dans le dos. Ou peut-etre est-ce eux qui nous bourrent le mou? Il faudrait voir qui sont les gros malins qui achètent en ce moment. Qui achètent en masse.
POE Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 C'est certain que personne ne peut savoir tout ça, l'idée n'est pas de tout savoir, mais connaitre 70 % des données peut permettre de faire des prévisions. Je pense que l'histoire des bulles ou des crashes nous montrent qu'une partie de l'économie est pourrie ou très nettement surévalué, et cette partie fait plonger le reste. Dès lors que les marchés plongent, peu importe au fond que les fondamentaux soient bons si la valeur de tes actifs chute.
Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 C'est certain que personne ne peut savoir tout ça, l'idée n'est pas de tout savoir, mais connaitre 70 % des données peut permettre de faire des prévisions. Je crois que tu n'as pas bien saisi : même connaitre 10 % de ce que tu demandes serait impossible - et en plus, ça change constamment ! Et quand bien même tu le saurais, tu ne saurais pas ce que les gens ont dans la tête, ce qu'ils vont faire : si par chance tu arrives à prévoir le lendemain, tu ne prévoiras pas l'an prochain. Je pense que l'histoire des bulles ou des crashes nous montrent qu'une partie de l'économie est pourrie ou très nettement surévalué, et cette partie fait plonger le reste. Oui, elle est surévaluée parce que le marché des capitaux n'est pas libre, et que l'action de la banque centrale déforme le système économique. Dès lors que les marchés plongent, peu importe au fond que les fondamentaux soient bons si la valeur de tes actifs chute. Non. Si les fondamentaux sont bons et que tes actifs ne chutent que par contagion (i.e. ils ne sont pas eux-mêmes surévalués), tu finiras par retomber sur tes pieds.
POE Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Je crois que tu n'as pas bien saisi : même connaitre 10 % de ce que tu demandes serait impossible - et en plus, ça change constamment ! Et quand bien même tu le saurais, tu ne saurais pas ce que les gens ont dans la tête, ce qu'ils vont faire : si par chance tu arrives à prévoir le lendemain, tu ne prévoiras pas l'an prochain. Tu es en train de m'expliquer que la science économique n'existe pas ? Que l'étude de son objet n'a aucun intérêt ? Je veux bien qu'il suffise d'étudier un indice pour tout comprendre, mais en ce qui me concerne tout cela ne me convainc pas le moins du monde. Non. Si les fondamentaux sont bons et que tes actifs ne chutent que par contagion (i.e. ils ne sont pas eux-mêmes surévalués), tu finiras par retomber sur tes pieds. Pas nécessairement. Il suffit que les banques commencent à faire faillite, les entreprises licencient, le chômage monte, la consommation chute…il y a un phénomène de contagion. Les fondamentaux sont valables, dans une situation donnée. PS : Je ne réponds pas par esprit de contradiction, j'aime bien comprendre, et les explications des optimistes ne me conviennent pas.
vincponcet Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Ouais… Ils veulent atteindre 1.50 dollar pour un euro.Ca les fait rigoler. Plus sérieusement, le probleme n'est pas nouveau. Les gens ne se demandent plus ce que vaut un dollar, ce que vaut l'économie américaine, ou ce que vaut la Société Générale, ils se demandent ce qu'elle vaudra… dans 2 jours! J'ai déja entendu un gérant dire et répéter "quand ca monte, tu achète, et quand ca baisse tu vends". Ca me fait froid dans le dos mais il est vraissemblable qu'il gagne de l'argent tant le marché devient un jeu de crétins. Et pour ma part, je me demande sérieusement si je suis assez con pour jouer en bourse. Ma logique est toute différente, j'achète quand le prix me parait intéressant. Je suis resté a des choses trés classiques… Les stratégies de suiveurs comme on peut les voir dans des salles de marché sont pas mal auto-réalisatrices, dans le sens où les traders agissent en bourse avec de la monnaie crédit. Forcément, le crédit vient de la banque, donc ses activités de trading sont forcément dans les premiers bénéficiaires du crédit. Vu les volumes qu'ils ont en main, évidemment, leurs désirs ont une tendance à se réaliser. Et on peut ainsi gagner de l'argent, en achetant quand ça monte et vendre quand ça baisse. Mais ce n'est pas de l'entreprenariat, ça, c'est de la jouissance de rente. ça ne vaux pas mieux que les régimes spéciaux, tiens. Tu as bien raison d'agir en bourse par rapport à ce que tu penses que valent les choses, c'est une approche réaliste, et au final, elle doit être gagnante. Une fois les délires financiers alimentés par le crédit fiat épongés, la réalité reprend la main. Les actionnaires ne se contentent pas de vent comptable. Jusqu'a preuve du contraire, les dividendes sont bien payés en cash, pas en vent comptable.Et ceux de la BNP et de la SG sont conséquents. Quand les traders retrouveront leur calculettes pour calculer le PER de la SG a 100 euros, ils acheteront. Comme je disais a un collègue a midi, ces opérateurs sont de vrais gamins. On devrait leur payer un hochet pour qu'ils aillent jouer dans leur bac a sable. Et tout libéral que je suis, c'est la régulation étatique qui leur pend au nez s'ils n'arretent pas de déconner rapidement. Les comportements de gamins que tu dénonces sont largement entretenus par la planche à billet. Sans monnaie fiat, moins de risques systémiques et une finance plus proche de la réalité. Les actionnaires ne se contentent pas de vent comptable. Jusqu'a preuve du contraire, les dividendes sont bien payés en cash, pas en vent comptable.Et ceux de la BNP et de la SG sont conséquents. Quand les traders retrouveront leur calculettes pour calculer le PER de la SG a 100 euros, ils acheteront. Comme je disais a un collègue a midi, ces opérateurs sont de vrais gamins. On devrait leur payer un hochet pour qu'ils aillent jouer dans leur bac a sable. Et tout libéral que je suis, c'est la régulation étatique qui leur pend au nez s'ils n'arretent pas de déconner rapidement. Sur les dividendes, au passage une remarque. J'ai lu que fin 19ème, début 20ème, un investisseur en action ne regardait que les dividendes, c'est ça son retour et non pas le cours de l'action. Du fait, la finance était au moins accrochée à la réalité une fois par an. Entre temps, l'Etat a mis en place la planche à billet et à fiscalisé les dividendes. Du fait, les cours des actions ont évolués plus vite, et les dividendes ont été moins distribués, puisque taxés, et ils ont perdus cette fonction d'accroche à la réalité. L'Etat, encore l'Etat… Je te demande pas de m'expliquer ce qu'est un marché libre, et comment il fonctionne, le sujet est la crainte de récession aux US, si ta seule réponse est de dire : les US ont un marché plus libre qu'ailleurs, donc pas de risque de récession, ok, mais en ce qui me concerne, cela ne m'avance à rien d'entendre ce genre d'arguments. Déjà, faut définir de quoi, on parle. Dans le langage économétrique courant, on est en récession quand le PIB a stagné ou baissé pendant 2 trimestres. Mais bon, le PIB, cela ne veux rien dire. Il suffit d'aller faire une petite guerre en Iran, les dépenses publiques exploseront, et le PIB croitra. Bref, récession/croissance, vu que cela repose sur un concept vide de sens, cela ne veux rien dire. Ce qui m'intéresserait plus, ça serait le patrimoine privé par habitant. et encore, ça ne doit pas couvrir ce qui m'intéresse.
Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Tu es en train de m'expliquer que la science économique n'existe pas ? Que l'étude de son objet n'a aucun intérêt ? Non. Je prétend que l'économie ne peut pas faire de prévisions quantitatives. L'économie ne se limite pas à collecter un tas de statistiques et à les entrer dans un modèle mathématique qu'on fera mouliner… pour quoi faire, au juste ? Je suis proche des thèses de l'Ecole autrichienne d'économie (en français ou en anglais). Pas nécessairement. Il suffit que les banques commencent à faire faillite, les entreprises licencient, le chômage monte, la consommation chute…il y a un phénomène de contagion. Les fondamentaux sont valables, dans une situation donnée. Ici, c'est d'une crise systémique que tu parles. En effet, la faillite généralisée des courtiers en capital (les banques, acteurs économiques très particuliers, si l'on en croit Schumpeter) entraine forcément la ruine du reste. Toutefois, je pense qu'on en est très loin. Qui plus est, un tel risque n'existe pas en régime d'étalon-or).
Leepose Posté 9 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 9 novembre 2007 Tiens, c'est marrant, voila 2 titres a la une de Boursorama en ce moment meme : USA: le déficit commercial au plus bas en près de 2 ans et demi (…) Pour les économistes, c'est un soulagement car cela signifie que l'économie américaine garde des points forts face aux incertitudes nées de la déprime du marché immobilier et de la flambée des prix du pétrole. (…) France: le déficit commercial se creuse et fait craindre pour la croissance Quand je vous dit qu'il faut leur faire un dessin… Soyez charitables, la prochaine fois que vous verrez un cambiste, prenez le par la main et enseignez lui les rudiments de l'économie.
h16 Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 Soyez charitables, la prochaine fois que vous verrez un cambiste, prenez le par la main et enseignez lui les rudiments de l'économie. A l'impossible, nul n'est tenu.
POE Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 Non. Je prétend que l'économie ne peut pas faire de prévisions quantitatives. L'économie ne se limite pas à collecter un tas de statistiques et à les entrer dans un modèle mathématique qu'on fera mouliner… pour quoi faire, au juste ? Je suis proche des thèses de l'Ecole autrichienne d'économie (en français ou en anglais). Très bien, dans ce cas, je comprends mieux ton absence d'intérêt pour les questions qui m'occupent. Cela dit, je ne demandais pas nécessairement d'analyse statistique ou de modèle mathématique, mais plutôt une analyse qualitative de la nature de l'économie américaine. Un peu contradictoire tout de même, tu te dis proche de l'Ecole autrichienne, et tu prends la croissance de la productivité comme argent comptant, je croyais que l'Ecole autrichienne considérait ce type d'agrégats comme dépourvu d'intérêt ?
jubal Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 J'ai déja entendu un gérant dire et répéter "quand ca monte, tu achète, et quand ca baisse tu vends". Ca me fait froid dans le dos mais il est vraissemblable qu'il gagne de l'argent tant le marché devient un jeu de crétins. Et pour ma part, je me demande sérieusement si je suis assez con pour jouer en bourse.Ma logique est toute différente, j'achète quand le prix me parait intéressant. Je suis resté a des choses trés classiques… Le marche ne devient pas un jeux de cretin. Suivre les trends ca a toujours ete une strategie importante des traders, et ca meme au debut du 20eme siecle. Et detecter le debut et la fin d'une trend n'est pas forcement a la portee d'un cretin. Le probleme d'acheter quand le prix te parait interessant, c'est que tu suppose alors que tu es plus intelligent ou mieux informe que les autres acteurs du marche (qui eux n'achetent pas plus cher que ce prix la). Ca peut arriver bien sur, mais moi j'ai surtout vu des gens surestimer leur capacite d'analyse et perdre souvent (ils peuvent aussi gagner par chance si le futur reserve des evenements inattendu positif pour la valeur). Pour le dollar j'ai l'impression que les monnaies ont typiquement des trends tres nettes et tres longues, donc quand une monnaie se casse la gueule pendant 1 an il est logique d'etre bearish dessus, car il y a de grande chance que ca continue doucement encore quelques annees. Je pense qu'une des raisons est que les gouvernements ne laisse pas les monnaies varier trop rapidement, pour laisser un temps d'adaptation de l'economie aux nouveau taux de change, mais ils ne peuvent pas non plus empecher le mouvement naturel sans risquer un crash.
vincponcet Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 Tiens, c'est marrant, voila 2 titres a la une de Boursorama en ce moment meme :USA: le déficit commercial au plus bas en près de 2 ans et demi (…) Pour les économistes, c'est un soulagement car cela signifie que l'économie américaine garde des points forts face aux incertitudes nées de la déprime du marché immobilier et de la flambée des prix du pétrole. (…) France: le déficit commercial se creuse et fait craindre pour la croissance Quand je vous dit qu'il faut leur faire un dessin… Soyez charitables, la prochaine fois que vous verrez un cambiste, prenez le par la main et enseignez lui les rudiments de l'économie. les mega trucs macro comme ça, je n'y comprends rien. Par contre, les SEC filings de banques qui annoncent des pertes en milliards, ça, ça me parle. hier, bank of america Le marche ne devient pas un jeux de cretin. Suivre les trends ca a toujours ete une strategie importante des traders, et ca meme au debut du 20eme siecle. Et detecter le debut et la fin d'une trend n'est pas forcement a la portee d'un cretin.Le probleme d'acheter quand le prix te parait interessant, c'est que tu suppose alors que tu es plus intelligent ou mieux informe que les autres acteurs du marche (qui eux n'achetent pas plus cher que ce prix la). Ca peut arriver bien sur, mais moi j'ai surtout vu des gens surestimer leur capacite d'analyse et perdre souvent (ils peuvent aussi gagner par chance si le futur reserve des evenements inattendu positif pour la valeur). Pour le dollar j'ai l'impression que les monnaies ont typiquement des trends tres nettes et tres longues, donc quand une monnaie se casse la gueule pendant 1 an il est logique d'etre bearish dessus, car il y a de grande chance que ca continue doucement encore quelques annees. Je pense qu'une des raisons est que les gouvernements ne laisse pas les monnaies varier trop rapidement, pour laisser un temps d'adaptation de l'economie aux nouveau taux de change, mais ils ne peuvent pas non plus empecher le mouvement naturel sans risquer un crash. Toute action a des contrepartie. Si les US veulent faire monter leur valeur, ils doivent augmenter les taux d'intérêt pour rejoindre ce qu'on pourrait appeller "taux d'intéret naturel", et cela accélerera la crise, ce qui, d'un point de vue autrichien est une bonne chose. Plus vite on éliminera les financements pourris, plus vite, ils pourront repartir sur des bases saines. Seulement, pour le moment, la FED veux au contraire éviter que les acteurs économiques payent les conséquences de leurs erreurs. Elle baisse les taux. et donc fait dévaluer le dollar en même temps. Tiens, c'est marrant, voila 2 titres a la une de Boursorama en ce moment meme :USA: le déficit commercial au plus bas en près de 2 ans et demi (…) Pour les économistes, c'est un soulagement car cela signifie que l'économie américaine garde des points forts face aux incertitudes nées de la déprime du marché immobilier et de la flambée des prix du pétrole. (…) France: le déficit commercial se creuse et fait craindre pour la croissance Quand je vous dit qu'il faut leur faire un dessin… Soyez charitables, la prochaine fois que vous verrez un cambiste, prenez le par la main et enseignez lui les rudiments de l'économie. avec les gouverneurs de bc de banques centrales de chine et de moyen-orient qui ont des trillions de dollars dans leurs caisses, qui disent qu'ils vont vendre voire qu'ils vendent déjà du dollar, il est évident que le dollar va baisser. ce n'est pas de la psychologie, c'est de l'offre et de la demande.
Rincevent Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 Un peu contradictoire tout de même, tu te dis proche de l'Ecole autrichienne, et tu prends la croissance de la productivité comme argent comptant, je croyais que l'Ecole autrichienne considérait ce type d'agrégats comme dépourvu d'intérêt ? Je suis "autrichien", mais pas "orthodoxe" pour autant. Un indice statistique est toujours imparfait, mais ne reflète qu'une partie de ce qu''il est censé exhiber. J'ai tendance à croire que, par sa composition même, le PIB est un indicateur moins fiable que la croissance de la productivité, mais ce dernier n'est pas idéal pour autant.
toccata Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 USA: le déficit commercial au plus bas en près de 2 ans et demiFrance: le déficit commercial se creuse et fait craindre pour la croissance Rien d'illogique, avec un dollars qui baisse le pouvoir d'achat est moins fort, donc les américains achètent moins (A se demander si le risque financier ne pèse pas plus sur une bulle chinoise que sur les USA…). Avec un euro plus fort, les européens peinent à exporter (célébrissime Airbus, mais j'ai aussi vu un reportage sur du savon de marseille). Par contre, ce qui est étonnant est la vigueur de l'économie américaine qui en pleine "menace de récession" affiche des perspectives de croissance en hausse
Rincevent Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 (A se demander si le risque financier ne pèse pas plus sur une bulle chinoise que sur les USA…) A titre personnel, j'en suis convaincu. Mais les Chinois feront tout et n'importe quoi pour qu'elle n'explose pas avant les JO de Pekin.
José Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 USA: le déficit commercial au plus bas en près de 2 ans et demi Le déficit commercial, ça n'existe pas.
miniTAX Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 A titre personnel, j'en suis convaincu. Mais les Chinois feront tout et n'importe quoi pour qu'elle n'explose pas avant les JO de Pekin. Quelque chose me dit qu'ils feront aussi n'importe quoi pour que ça n'explose pas APRES les JO. C'est nettement plus facile qu'ailleurs tant que le yuan n'est pas convertible et tant que le parti communiste est la seule pluralité politique permise. La Chine, c'est un modèle pour les dirigistes de tous poils et un vrai paradoxe pour un "pékin" en économie comme moi qui croit dur comme fer à un paradis libéral. Mais bon, il me faut sûrement lire "Le confucianisme pour les nuls" avant.
jubal Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 Soyez charitables, la prochaine fois que vous verrez un cambiste, prenez le par la main et enseignez lui les rudiments de l'économie. Un cambiste son metier c'est pas de developper des grandes theories sur l'economie. Son metier c'est de faire gagner de l'argent a son employeur, et en general il y arrive. Si tu pense que tu as raison et que le marche a tort, alors achete des dollars et attend la correction. Mais je suis convaincu que l'humilite est une des cle du succes, et ce dans de nombreux domaines.
vincponcet Posté 10 novembre 2007 Signaler Posté 10 novembre 2007 Un cambiste son metier c'est pas de developper des grandes theories sur l'economie. Son metier c'est de faire gagner de l'argent a son employeur, et en general il y arrive.Si tu pense que tu as raison et que le marche a tort, alors achete des dollars et attend la correction. Mais je suis convaincu que l'humilite est une des cle du succes, et ce dans de nombreux domaines. et les déclarations chinoises ont plus de poids que les opinions de tel ou tel. 1,4 trillions de dollar dans les caisses de la bc chinoise. http://www.leblogfinance.com/2007/11/chine-vers-uen-.html Chine : vers une réduction des réserves en dollar ? Le président d'un groupe financier chinois, ancien haut responsable de la Commission de régulation bancaire, cité vendredi par un journal chinois, a préconisé de réduire progressivement le poids du dollar dans les réserves de change de la Chine, les premières au monde. Parallèlement, les ministres des Finances de la zone euro ont annoncé qu'ils allaient dès lundi préparer une visite au sommet prévue en fin de mois en Chine pour protester contre la faiblesse du yuan. "Il faut ajuster la structure des réserves de change et réduire la proportion de dollars", a déclaré Tang Shuangning, président du groupe Everbright, maison mère de la banque du même nom, cité par le China securities journal. Ces propos interviennent juste après des déclarations similaires de Cheng Siwei, vice-président de l'Assemblée nationale populaire (ANP, Parlement), en faveur des "monnaies fortes" pour compenser les pertes dues aux plus faibles, suggérant de privilégier l'euro au détriment du dollar. Ces déclarations avaient fait plonger mercredi le dollar déjà bien affaibli depuis quelques mois et la crise des "subprimes" américains. Pour rappel, les trois principaux dirigeants économiques européens, le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet et le commissaire européen aux affaires économiques Joaquin Almunia, ont prévu une visite à trois sans précédent à Pékin le 27 novembre. Pékin est accusé de maintenir sa monnaie à un niveau artificiellement bas pour soutenir ses exportations et sa très vigoureuse croissance économique, mais pousse l'euro à la hausse par contrecoup. Ce déplacement interviendra à la veille d'un sommet UE-Chine plus large à Pékin, où les dossiers commerciaux, autre pomme de discorde avec la Chine, tiendront une large place. Il coïncidera aussi avec une visite prévue dans le pays du 25 au 27 novembre de Nicolas Sarkozy. Cette semaine à Washington, le chef de l'Etat a estimé que la faiblesse du dollar et du yuan contribuait à un "désordre monétaire" mondial risquant de "se muer en guerre économique". "Le yuan est déjà le problème de tous, le dollar ne doit pas rester seulement le problème des autres", a-t-il insisté. et sur la situation des banques, l'histoire du super conduit pour sauver les SIVs de banque montre bien qu'elles sont dans la misère. sinon, la fed travaillerait avec les banques pour inscrire leurs vraies pertes, c'est aussi un signe qu'il y a de la pourriture dans leurs comptes. http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…p;refer=economy Bernanke Says Fed Is Working With Banks on Writedowns of AssetsBy Scott Lanman Enlarge Image/Details Nov. 8 (Bloomberg) -- The Federal Reserve is working with banks to help establish ``true valuations'' of securities linked to subprime mortgages, Chairman Ben S. Bernanke said. ``It's very much in the interest of the banks to disclose as much as possible and to write down their losses,'' Bernanke said in a hearing of the congressional Joint Economic Committee today. The Fed chief spoke as concern increases that banks will need to write down tens of billions of dollars of investments, in part because of ties to structured-investment vehicles. The units were set up by banks to purchase assets including mortgage-backed securities that have slumped in value as defaults climbed. ``We are working with the banks, the ones who sponsor these off-balance-sheet instruments, to make sure that they are getting true valuations,'' Bernanke said in response to questions at the hearing today. Banks ``are being aggressive in marking down their assets,'' he added. Writedowns of subprime-related assets at U.S. banks and brokerage firms may total $50 billion in the second half of 2007, Deutsche Bank AG analyst Michael Mayo estimated in a note to investors yesterday before Morgan Stanley's announcement. Citigroup Inc. analyst Matt King said yesterday the figure may reach $64 billion. The Fed, which has examiners posted at major banks to monitor their finances and regulatory compliance, is coordinating efforts with other agencies such as the Securities and Exchange Commission, Bernanke said. Writedowns already contributed to the departure of the heads of Citigroup and Merrill Lynch & Co. SIV Fund Treasury Secretary Henry Paulson, a former Goldman Sachs Group Inc. chief executive officer, and his top domestic finance deputy helped facilitate a plan to deal with declining liquidity of asset-backed commercial paper, the securities through which SIVs fund themselves. Citigroup, Bank of America Corp. and JPMorgan Chase & Co. agreed Oct. 15 to set up a fund to purchase SIV assets. Bernanke said today that whether the fund succeeds ``all depends on the execution.'' ``My understanding'' is that ``investors as well as a number of banks would be gatekeepers in bringing assets in, that there would be an incentive to create accurate market pricing,'' Bernanke said. ``If that is the way it works -- and again, it depends on the execution,'' then ``it ought not to be inconsistent with the price-discovery process.'' Investors are struggling to establish prices for complex securities tied to mortgages after subprime delinquencies jumped to 15 percent in the second quarter. ``I would like to know what those damn things are worth,'' Bernanke joked in answering questions after an Oct. 15 speech. `Actual Values' Regulators seek to ``make sure that these off-balance-sheet instruments and the bank balance sheets themselves are being written down appropriately so that they reflect the actual values,'' Bernanke said under questioning from Representative Carolyn Maloney, a New York Democrat and vice chairman of the Joint Economic Committee. The valuations are a ``little bit of a moving target'' because ratings downgrades can further alter the situation, Bernanke said. ``We, along with the other regulators, are paying close attention to that marking process,'' he said. Citigroup Chief Executive Officer Charles O. Prince III stepped down Nov. 4 as the bank said it will write down the value of subprime mortgages and collateralized debt obligations by between $8 billion and $11 billion. Citigroup, the biggest U.S. bank, may reduce the value of subprime securities by $2.7 billion more, analysts at bond research firm CreditSights Inc. said this week. Merrill Ouster Merrill, the world's biggest brokerage, reported an $8.4 billion writedown for subprime mortgages, asset-backed bonds and loans gone bad last month and ousted Stan O'Neal as chairman and chief executive officer. Managers of SIVs don't expect the investment model to survive as the value of their assets shrinks, Moody's Investors Service analysts said today. ``Some managers hold the view that the short-term debt market for SIV paper has been permanently disrupted and the SIV model will not survive in its current form,'' Moody's senior credit officer Paul Kerlogue said on a conference call. The Fed chief said today that ``A lot of the bad or weaker conduits have unraveled.'' To contact the reporter on this story: Scott Lanman in Washington at slanman@bloomberg.net Last Updated: November 8, 2007 12:28 EST à ce propos, Ron Paul a fait une petite leçon à bernanke lors de son audition devant le joint economic comitee du congrès, jeudi dernier. c'est passé sur CNBC : http://www.youtube.com/watch?v=yAwvlDJgJbM et pour ceux qui veulent des analyses très documentées, je vous recommande la newsletter de john mauldin, un conseiller en investissement dans les hedge fund : http://www.frontlinethoughts.com/article.asp?id=mwo110907 sa dernière lettre reprise sur un site : http://www.safehaven.com/article-8797.htm pour vous donner envie : November 10, 2007Credit Crisis to Credit Crunch by John Mauldin Just when it felt like it was safe to get back in the water, a second and potentially much meaner version of this summer's credit crisis has reappeared. This week we look at why there are more mortgage write downs coming (in a self-fulfilling prophecy) in the financial sector, how an obscure new accounting rule is shedding light on a lot of risk in the world's banking system, how this is all tied to the consumer and is part of the reason for the fall in the dollar. It's a complex world, and I am going to spend a considerable part of a beautiful Friday evening in Texas trying to make it simple for you, gentle reader. That's my job, and I love it. And since I can't think of my usual "but first" we'll jump right in. ……..
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