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Nuit de violences en banlieues


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Qu'il y ait eu bavure policière ou non, on ne part pas en guerre contre la police à moins d'avoir une raison valable. Le danger est trop grand.

La guerre des banlieues est une occasion idéale pour évangéliser le libéralisme face une classe politique incapable de conceptualiser la solution.

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Cette affaire finira dans peu de temps je pense avec à la clé une jolie plaque commémorative sur le lieu de l'accident pour ne pas oublier.

Les médias ont compris la leçon de 2005, et ne joueront pas le jeu de la surenchère.

On aura droit à aucun Riposte ou Mots croisés spécial Émeutes, pas de numério spécial de Paris Match, et pas de pétage de plomb finkielkrautien. :icon_up:

Juste que cet accident ressemble à ce qui s'était passé à Marseille il y maintenant quelques mois, un gosse de 15 ans sur un passage clouté avait été renversé par un policier qui pour le coup était gravement en faute. Le tout dans un quartier dit sensible. Le ton est monté dans les jours qui ont suivi, mais RIEN, absolument rien ne s'est passé. Alors moi qui vis à Marseille et qui monte rarement sur Paris, l'atmosphère des cités est-elle aussi délétère qu'on le laisse penser ?

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On aura droit à aucun Riposte ou Mots croisés spécial Émeutes

C'était pourtant la deuxième partie de l'émission d'hier. Pour ce qui est des émeutiers, tout a déjà été dit, c'est une attitude détestable où des cailleras prennent cette "affaire" comme prétexte pour tout voler, casser, piller des biens qui ne leur appartiennent pas, et qui après iront sûrement se plaindre du manque d'infrastructures dans ces endroits.

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C'était pourtant la deuxième partie de l'émission d'hier. Pour ce qui est des émeutiers, tout a déjà été dit, c'est une attitude détestable où des cailleras prennent cette "affaire" comme prétexte pour tout voler, casser, piller des biens qui ne leur appartiennent pas, et qui après iront sûrement se plaindre du manque d'infrastructures dans ces endroits.

Ils brûlent les MJC et les assedics aussi ?

Parce que autrement on peut pas dire que ce sont des endroits où ils vont. :icon_up:

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C'était pourtant la deuxième partie de l'émission d'hier.

Ah ? Pas regardé, pensais que c'était sur la grève.

Enfin, sûr que tout a été dit et que tout a été pensé avoir même d'avoir été dit. :icon_up:

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Juste que cet accident ressemble à ce qui s'était passé à Marseille il y maintenant quelques mois, un gosse de 15 ans sur un passage clouté avait été renversé par un policier qui pour le coup était gravement en faute. Le tout dans un quartier dit sensible. Le ton est monté dans les jours qui ont suivi, mais RIEN, absolument rien ne s'est passé. Alors moi qui vis à Marseille et qui monte rarement sur Paris, l'atmosphère des cités est-elle aussi délétère qu'on le laisse penser ?

Chez nous, c'est particulier. Car à Marseille, les cités vivent de la vente du cannabis. La clientèle se déplace dans les cités en toute quiétude -- les dealers les tiennent d'une main de fer et certaines sont presque devenues les endroits les plus sûrs de la ville. Dans le passé, des aggressions ont fait fuir les acheteurs, les leçons ont été tirées par les trafiquants.

La police l'a bien compris, et maintenant le cannabis est quasi légal. Les flics montent de temps en temps des opérations coup de poing qui n'abusent plus personne: elles sont organisées pour des raisons médiatiques. Un dealer de la Busserine m'a dit que quand il y avait une descente, ils étaient au courant plusieurs jours à l'avance, et qu'ils s'arrangeaient pour laisser un petit pain de cannabis en évidence dans une cave, histoire que personne ne perde la face.

Tout le monde y trouve son compte. Même JC Gaudin peut récupérer ces résultats à son compte en se targuant d'avoir "le meilleur maillage associatif de France" (à prononcer avec l'accent)… mais en réalité c'est bien le capitalisme, les échanges, qui inhibent les conflits et adoucissent les coeurs.

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Chez nous, c'est particulier. Car à Marseille, les cités vivent de la vente du cannabis. La clientèle se déplace dans les cités en toute quiétude -- les dealers les tiennent d'une main de fer et certaines sont presque devenues les endroits les plus sûrs de la ville. Dans le passé, des aggressions ont fait fuir les acheteurs, les leçons ont été tirées par les trafiquants.

A PAris c'est pareil, le fait qu'il y ait eu des émeutes à Villiers-le-Bel montre qu'un tel bizness n'y existe pas. Si on regarde bien, c'est toujours plus ou moins les mêmes cités qui flambent.

Invité jabial
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Au passage, le fait que les trafiquant arrivent à tenir les cités quand ils y ont intérêt, montre s'il en était encore besoin (pas d'émeutes contre la police en URSS…) que la répression ça marche très bien :icon_up:

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Que pensez-vous de cette analyse au passage ?

Je salue au passage ce bloggeur qui rédige toujours des articles intéressants.

Très intéressant. malgré tout, je pense que concernant les émeutiers dont il est question, la violence n'a d'autre but qu'elle même, et même en sondant l'inconscient de ceux qui brûlent des écoles, on ne trouvera qu'une violence primaire, une simple pulsion destructrice.

Le logo "Police" est le seul symbole que cherchent à détruire ces jeunes, pour le reste, ils frappent aveuglément n'importe quel commerce ou batiment public, aucune symbolique là-dedans.

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Non, Sarcelles c'est le 95, une charmante bourgade dans le plus pur style soviétoïde sortie du commissariat au plan d'urbanisation et minée par 30 ans de gestion socialiste (même si ce n'est pas la pire). Le 93 c'est là où j'habite. :icon_up: Heureusement, dans un quartier résidentiel en bords de Seine, où il n'y a pas de cité. Cependant, il va falloir que je songe à me munir de poudre et de balles, un de ces jours, par précaution, sait-on jamais.

Saint-Ouen ? Saint-Denis ? Epinay ?

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Chez nous, c'est particulier. Car à Marseille, les cités vivent de la vente du cannabis. La clientèle se déplace dans les cités en toute quiétude -- les dealers les tiennent d'une main de fer et certaines sont presque devenues les endroits les plus sûrs de la ville. Dans le passé, des aggressions ont fait fuir les acheteurs, les leçons ont été tirées par les trafiquants.

La police l'a bien compris, et maintenant le cannabis est quasi légal. Les flics montent de temps en temps des opérations coup de poing qui n'abusent plus personne: elles sont organisées pour des raisons médiatiques. Un dealer de la Busserine m'a dit que quand il y avait une descente, ils étaient au courant plusieurs jours à l'avance, et qu'ils s'arrangeaient pour laisser un petit pain de cannabis en évidence dans une cave, histoire que personne ne perde la face.

Tout le monde y trouve son compte. Même JC Gaudin peut récupérer ces résultats à son compte en se targuant d'avoir "le meilleur maillage associatif de France" (à prononcer avec l'accent)… mais en réalité c'est bien le capitalisme, les échanges, qui inhibent les conflits et adoucissent les coeurs.

Très intéressant. J'ajoute qu'à Marseille la situation est généralement moins tendue car la ville a une histoire d'immigration extrêmement ancienne est diverse, et puis aussi parce que les quartiers sont moins séparés que dans d'autres villes. Il y a des sales quartiers en centre-ville comme en banlieue, pareil pour les beaux quartiers. Pour schématiser : on trouve des racailles un peu partout mais en quantité supportable pour le citoyen lambda. Il y a très peu de quartiers où la police n'a pas le droit de cité :doigt:

PS: comment tu sais tout ça Mike, tu consommes :icon_up: ?

Posté
Chez nous, c'est particulier. Car à Marseille, les cités vivent de la vente du cannabis. La clientèle se déplace dans les cités en toute quiétude -- les dealers les tiennent d'une main de fer et certaines sont presque devenues les endroits les plus sûrs de la ville. Dans le passé, des aggressions ont fait fuir les acheteurs, les leçons ont été tirées par les trafiquants.

La police l'a bien compris, et maintenant le cannabis est quasi légal. Les flics montent de temps en temps des opérations coup de poing qui n'abusent plus personne: elles sont organisées pour des raisons médiatiques. Un dealer de la Busserine m'a dit que quand il y avait une descente, ils étaient au courant plusieurs jours à l'avance, et qu'ils s'arrangeaient pour laisser un petit pain de cannabis en évidence dans une cave, histoire que personne ne perde la face.

Tout le monde y trouve son compte. Même JC Gaudin peut récupérer ces résultats à son compte en se targuant d'avoir "le meilleur maillage associatif de France" (à prononcer avec l'accent)… mais en réalité c'est bien le capitalisme, les échanges, qui inhibent les conflits et adoucissent les coeurs.

J'ai regardé l'émission de Calvi et grosso modo le gars du syndicat Alliance (et présent à Marseille notamment) expliquait que ce qui a vraiment changé récemment c'est que les policiers étaient plus dans les cités et gênaient les traffics. Qui croire ?

Et qu'est-ce que ça signifie une cité "mieux tenue" pour commencer ?

Si le traffic illégale pullule, il y a quand même des conséquences sur la vie du quartier. Pas de quoi sauter au plafond.

Posté

Mix de BFM, du Monde, et du Figaro:

La nuit a été beaucoup plus calme à Villiers-Le-Bel, marquée seulement par une vingtaine d'interpellations et quelques feux de poubelles. Il faut savoir que près de 1000 policiers ont été déployés cette nuit.
Deux jours après les premières émeutes à Villiers-le-Bel, huit jeunes ont été écroués. Quatre sont encore dans l’attente de leur jugement sur le fond tandis que les quatre autres ont été condamnés à des peines allant de trois à dix mois de prison ferme.
Le chef de l’Etat rendra visite mercredi matin aux policiers et aux pompiers blessés, avant de présider à l’Elysée une réunion sur la sécurité.
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Les gens sont tellement tristes de la mort de leurs "amis" que pour la peine ils ont cassé une bijouterie, sans oublier de "ramasser" les bijoux, cela aurait été dommage, pareil pour un magasin hi-fi.

Sans oublier un petit crochet par la bibliothèque et les écoles car la nuit il fait froit et le papier ca brûle bien, de toute façon dans un mois on leur en paiera d'autre… Ils ne se sentent même pas responsable car la plupart ne payent pas d'impôts. Ca m'énerve :icon_up:

Posté
Les gens sont tellements tristes de la mort de leurs "amis" que pour la peine ils ont cass une bijouterie, sans oublier de "ramsser" me bijoux, cela aurait été dommage, pariel pour un mgasin hi-fi.

Sans oublier un petit crocher par la bibliothèque et les écoles car la nuit il fait froit et le papier ca brûle bien, de toute façon dans un mois on leur en paiera d'autre… Ils ne se sentent même pas responsable car la plupart ne payent pas d'impôts. Ca ménerve :icon_up:

Ils ont aussi dévalisé la voiture de policie accidentée. Pas très pratique après pour l'expertise… et ça vient encore demander "la vérité".

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Très intéressant. J'ajoute qu'à Marseille la situation est généralement moins tendue car la ville a une histoire d'immigration extrêmement ancienne est diverse, et puis aussi parce que les quartiers sont moins séparés que dans d'autres villes. Il y a des sales quartiers en centre-ville comme en banlieue, pareil pour les beaux quartiers. Pour schématiser : on trouve des racailles un peu partout mais en quantité supportable pour le citoyen lambda. Il y a très peu de quartiers où la police n'a pas le droit de cité :doigt:

PS: comment tu sais tout ça Mike, tu consommes :icon_up: ?

J'ai été consommateur pendant quelques temps, mais plus maintenant. Je continue à rendre service à mes amis "sans permis".

J'ai regardé l'émission de Calvi et grosso modo le gars du syndicat Alliance (et présent à Marseille notamment) expliquait que ce qui a vraiment changé récemment c'est que les policiers étaient plus dans les cités et gênaient les traffics. Qui croire ?

C'est évident: tu me crois moi :warez: Mais si tu passes sur Marseille je peux t'emmener sur place pour que tu te fasses ta propre opinion :warez: Quand un traffic perdure pendant des années dans la même cité, avec la même marchandise, les mêmes vendeurs, cela ne peux se faire que si les flics ferment les yeux. Ils savent parfaitement qui? ou? comment? mais dans une ville qui compte 15% de chomeurs officiels et 30-35% d'officieux, si on lutte contre l'économie sous-terraine, la criminalité monte en flèche.

J'en veux pour preuve que les dealers de cocaine, eux, ne font jamais long feu.

Et qu'est-ce que ça signifie une cité "mieux tenue" pour commencer ?

Pas "mieux tenue". Tenue tout court.

Si le traffic illégale pullule, il y a quand même des conséquences sur la vie du quartier. Pas de quoi sauter au plafond.

Je ne saute pas au plafond, mais ça ou les émeutes… je pense que le plus important, c'est la sécurité des personnes et des biens. Depuis 15 ans j'ai le sentiment qu'au niveau de la sécurité les choses se sont plutôt améliorées à Marseille, et se sont plutôt détériorées ailleurs (je ne sais pas si je suis le seul à avoir ce sentiment?).

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Et qu'est-ce que ça signifie une cité "mieux tenue" pour commencer ?

Si le traffic illégale pullule, il y a quand même des conséquences sur la vie du quartier. Pas de quoi sauter au plafond.

C'est simple, une cité tenue est une cité où les gugusses ne se la jouent pas rebelles de banlieue parce que les caïds du secteur interviendront aussitôt avec une grande délicatesse pour leur rappeler que le désordre c'est mal et surtout que ça nuit au bizness parce que ça attire les poulets.

Pour identifier les plans (marchés de la came) qui rapportent, c'est encore le meilleur moyen. Quant les quartiers crâment et qu'au milieu il y a une ville où rien ne se passe, tu peux être certains que les familles qui tiennent le marché font la loi.

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[…] mais en réalité c'est bien le capitalisme, les échanges, qui inhibent les conflits et adoucissent les coeurs.

La réalité, c'est que l'Etat concède le monopole du commerce de drogue aux caïds des cités, en échange de paix sociale. De mieux en mieux. :icon_up: Une cité "mieux tenue", c'est une cité qui fait du blé.

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Violences: Azouz Begag accuse Nicolas Sarkozy d'avoir semé "la haine"

27/11/2007 20:30

L'ex-ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances Azouz Begag a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir semé "la haine" dans les banlieues pendant la campagne présidentielle, dans un entretien publié mercredi dans le quotidien Sud Ouest.

"Cela fait 25 ans que le feu couve, mais le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a jeté des bidons d'essence sur cette poudrière avec sa sémantique guerrière", a estimé M. Begag interrogé sur les violences qui ont éclaté à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) à la suite du décès de deux adolescents.

"Les jeunes des banlieues ont très bien compris qu'ils avaient été utilisés comme des appâts au bout du crochet électoral de Nicolas Sarkozy. Tout ça pour racler 5% de voix au Front National. Et lorsque l'on sème la haine, on récolte la tempête", a ajouté l'ancien ministre du gouvernement Villepin désormais rallié au MoDem.

M. Begag a par ailleurs affirmé avoir "vraiment peur" ajoutant que "depuis 2005, tout le monde savait que ça allait exploser à nouveau".

"Nous sommes hélas embarqués dans une histoire qui va considérablement nous rapprocher des grandes villes américaines, et de leurs émeutes comme à Los Angeles où les gens ont fini par s'entretuer", a-t-il estimé.

"Moi je n'ai d'autre solution que d'aller vers eux pour lancer des appels au calme et leur demander de faire confiance à la justice. Sinon c'est la guerre, dix morts, vingt morts ou cinquante morts", a-t-il ajouté.

"J'attends du président qu'il fasse un grand discours dès son retour de Chine", a-t-il poursuivi. "Que Fadela Amara (secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville) prenne sa voiture ou le métro et discute avec les jeunes", a-t-il suggéré.

Invité jabial
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Quel salopard… Enfin, je n'attendais pas mieux d'un socialiste. Trahir deux fois, il faut le faire.

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C'est simple, une cité tenue est une cité où les gugusses ne se la jouent pas rebelles de banlieue parce que les caïds du secteur interviendront aussitôt avec une grande délicatesse pour leur rappeler que le désordre c'est mal et surtout que ça nuit au bizness parce que ça attire les poulets.

Pour identifier les plans (marchés de la came) qui rapportent, c'est encore le meilleur moyen. Quant les quartiers crâment et qu'au milieu il y a une ville où rien ne se passe, tu peux être certains que les familles qui tiennent le marché font la loi.

Quelle est la politique officieuse de la police? Fermer les yeux sur le trafic en échange du calme? La prohibition (hypocrite) aurait-elle paradoxalement des vertus?

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Quelle est la politique officieuse de la police? Fermer les yeux sur le trafic en échange du calme?

Evidemment. A condition d'avoir en face des interlocuteurs valables qui tiennent vraiment la cité.

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La nuit a été beaucoup plus calme à Villiers-Le-Bel, marquée seulement par une vingtaine d'interpellations et quelques feux de poubelles. Il faut savoir que près de 1000 policiers ont été déployés cette nuit

+ hélico et tireurs d'élite munis de fusils d'assaut à visée laser.

Pour identifier les plans (marchés de la came) qui rapportent, c'est encore le meilleur moyen. Quant les quartiers crâment et qu'au milieu il y a une ville où rien ne se passe, tu peux être certains que les familles qui tiennent le marché font la loi.

C'est une constante bien connue des gens de banlieue: les quartiers où il y a du gros business sont aussi les plus calmes; et pour cause, les bandes y ont leurs vigiles, leurs guetteurs, car leur intérêt est de maintenir la paix civile, pour ne pas attirer l'attention de la police sur leurs affaires. D'autre part, dans ces quartiers, les marchés noirs font vivre des familles entières, la loi du silence est donc la norme.

C'est le rôle pacificateur du commerce, comme disait Montesquieu:

"L’effet naturel du commerce est de porter à la paix."

De ce point de vue, les marchés noirs liés aux trafics sans victimes devraient être ignorés des forces de l'ordre, dans l'intérêt de la sécurité publique.

À mon sens, si les policiers passaient moins de temps à pourchasser les paisibles immigrés clandestins, avec force gaspillage de moyens pour remplir des quotas démagogiques, et plus de temps à pourchasser les criminels, la sécurité des citoyens de banlieue en serait renforcée.

Posté
Ils ont aussi dévalisé la voiture de policie accidentée. Pas très pratique après pour l'expertise… et ça vient encore demander "la vérité".

Oui je sais je fais toujours les mêmes erreurs ! Et encore il y a quelques années c'était bien pire…

C'est évident: tu me crois moi :warez: Mais si tu passes sur Marseille je peux t'emmener sur place pour que tu te fasses ta propre opinion :doigt: Quand un traffic perdure pendant des années dans la même cité, avec la même marchandise, les mêmes vendeurs, cela ne peux se faire que si les flics ferment les yeux. Ils savent parfaitement qui? ou? comment? mais dans une ville qui compte 15% de chomeurs officiels et 30-35% d'officieux, si on lutte contre l'économie sous-terraine, la criminalité monte en flèche.

J'en veux pour preuve que les dealers de cocaine, eux, ne font jamais long feu.

Donc en gros ce syndicaliste racontait des conneries. Les policiers ne gênent pas plus les traffics souterrains dans les cités qu'avant.

Pas "mieux tenue". Tenue tout court.

Au contraire de la police, donc. C'est grave je trouve quand même.

La réalité, c'est que l'Etat concède le monopole du commerce de drogue aux caïds des cités, en échange de paix sociale. De mieux en mieux. :icon_up: Une cité "mieux tenue", c'est une cité qui fait du blé.

Absolument.

De ce point de vue, les marchés noirs liés aux trafics sans victimes devraient être ignorés des forces de l'ordre, dans l'intérêt de la sécurité publique.

À mon sens, si les policiers passaient moins de temps à pourchasser les paisibles immigrés clandestins, avec force gaspillage de moyens pour remplir des quotas démagogiques, et plus de temps à pourchasser les criminels, la sécurité des citoyens de banlieue en serait renforcée.

Jolie contradiction !

Comment c'est un traffic noir sans victimes ?

Invité jabial
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C'est le rôle pacificateur du commerce, comme disait Montesquieu:

"L’effet naturel du commerce est de porter à la paix."

De ce point de vue, les marchés noirs liés aux trafic sans victimes devraient être ignorés des forces de l'ordre, dans l'intérêt de la sécurité publique.

À mon sens, si les policiers passaient moins de temps à pourchasser les paisibles immigrés clandestins, avec force gaspillage de moyens pour remplir des quotas démagogiques, et plus de temps à pourchasser les criminels, la sécurité des citoyens de banlieue en serait renforcée.

Je ne peux qu'approuver.

Posté
C'est une constante bien connue des gens de banlieue: les quartiers où il y a du gros business sont aussi les plus calmes; et pour cause, les bandes y ont leurs vigiles, leurs guetteurs, car leur intérêt est de maintenir la paix civile, pour ne pas attirer l'attention de la police sur leurs affaires. D'autre part, dans ces quartiers, les marchés noirs font vivre des familles entières, la loi du silence est donc la norme.

C'est le rôle pacificateur du commerce, comme disait Montesquieu:

"L’effet naturel du commerce est de porter à la paix."

De ce point de vue, les marchés noirs liés aux trafics sans victimes devraient être ignorés des forces de l'ordre, dans l'intérêt de la sécurité publique.

À mon sens, si les policiers passaient moins de temps à pourchasser les paisibles immigrés clandestins, avec force gaspillage de moyens pour remplir des quotas démagogiques, et plus de temps à pourchasser les criminels, la sécurité des citoyens de banlieue en serait renforcée.

Voilà un bon post libéral ! :icon_up:

Posté
Jolie contradiction !

Comment c'est un traffic noir sans victimes ?

L'achat/vente d'armes ou de drogues au noir n'entraîne pas de façon obligatoire de victimes dans la transaction, que je sache. On pourrait le faire correspondre sans problèmes avec l'achat/vente de couteaux et d'alcool…

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Pour identifier les plans (marchés de la came) qui rapportent, c'est encore le meilleur moyen. Quant les quartiers crâment et qu'au milieu il y a une ville où rien ne se passe, tu peux être certains que les familles qui tiennent le marché font la loi.

D'où l'ultra-importance d'enseigner les valeurs éthique libérales aux trafiquants. D'une part, ils prennent conscience que la base de ce qu'ils font (le commerce lui-même, j'entends bien) est moral, d'autre part ils disposent alors d'un modèle de développement social cohérent et d'un panel d'objectifs supplémentaires à atteindre (défense de la propriété privée, entre autres).

Bon, j'admets que ce n'est pas simple de leur faire accepter la libre concurrence :icon_up:

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