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how to explain things to libertarians


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Posté
  Largo Winch a dit :
Non non, je t'assure qu'il y a des organisations du travail, fondées sur une hyper-spécialisation et une forte standardisation, capables de rendre très productifs en quelques heures des gens pourtant dépourvus de compétences. Le souci est que ce type de travail est extrêmement routinier. Le salarié finit inexorablement par se lasser. A terme, sa productivité va progressivement décliner. Pour maintenir sa motivation et donc ses performances, il faudrait engager des dépenses de GRH importantes (en rémunération, formation ou promotion), ce qui aurait pour effet de réduire les marges. L'employeur a plutôt intérêt dans ce cas à "presser le citron" et laisser partir les employés quand ils en ont marre puisque les personnes qui les remplaceront seront très rapidement plus productives (et faciles à recruter, surtout en période de chômage).

Cela paraît cynique, mais d'un point de vue gestionnaire, ce n'est pas nécessairement idiot.

Exemple: certains centres d'appel et hotlines.

Le turn-over dans les mac-do est assez eleve aussi, mais je sais pas si c'est pour les meme raisons.

Posté
  Citation
(et faciles à recruter, surtout en période de chômage).

Les McJobs sont donc en partie le résultat des politiques socialistes (ce qui paraît évident, le chômage provoqué affaiblit considérablement le pouvoir de négociation du salarié) :icon_up:.

Invité jabial
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  Largo Winch a dit :
Non non, je t'assure qu'il y a des organisations du travail, fondées sur une hyper-spécialisation et une forte standardisation, capables de rendre très productifs en quelques heures des gens pourtant dépourvus de compétences. Le souci est que ce type de travail est extrêmement routinier. Le salarié finit inexorablement par se lasser. A terme, sa productivité va progressivement décliner. Pour maintenir sa motivation et donc ses performances, il faudrait engager des dépenses de GRH importantes (en rémunération, formation ou promotion), ce qui aurait pour effet de réduire les marges. L'employeur a plutôt intérêt dans ce cas à "presser le citron" et laisser partir les employés quand ils en ont marre puisque les personnes qui les remplaceront seront très rapidement plus productives (et faciles à recruter, surtout en période de chômage).

Tu as des cas concrets pour dire que ça marche? Parce qu'il me semblait qu'en théorie du management, on en était revenu. Quand on peut standardiser à ce point, maintenant, ben on met des robots, pas des humains.

Posté

@Largo: Oui, mais ce sont des encyclopédies spécialisées. Je parle d'encyclopédies généralistes, je suis pas sûr que certaines soit irréprochables non plus (je me souviens d'avoir cherché des trucs en rapport au libéralisme sur une vieille Encarta : il n'y avait quasiment rien, alors que Wikipedia est quand même bien plus fournie).

  jabial a dit :
Quand on peut standardiser à ce point, maintenant, ben on met des robots, pas des humains.

Et dans les cas où c'est pas encore possible ?

D'ailleurs : http://www.mturk.com/ par Amazon permet d'être payé (pas cher) pour effectuer des travaux débiles et répétitifs, mais inaccessibles à un ordinateur.

Posté
  jabial a dit :
Tu as des cas concrets pour dire que ça marche? Parce qu'il me semblait qu'en théorie du management, on en était revenu. Quand on peut standardiser à ce point, maintenant, ben on met des robots, pas des humains.

ça dépend les secteurs d'activité. Dans l'industrie agroalimentaire, c'est encore vrai, par exemple. Et surtout, il y a énormément d'activités commerciales ou de services fortement "taylorisées" alors qu'il y a une vingtaine d'années, elles étaient encore épargnées. La grande distribution par exemple. Beaucoup d'activité de bureau deviennent très standardisées et spécialisées aussi. Même certains postes de "management" sont parfois concernés. Sinon, les exemples donnés par jubal correspondent bien à ce que je veux dire.

Posté
  pankkake a dit :
@Largo: Oui, mais ce sont des encyclopédies spécialisées. Je parle d'encyclopédies généralistes, je suis pas sûr que certaines soit irréprochables non plus (je me souviens d'avoir cherché des trucs en rapport au libéralisme sur une vieille Encarta : il n'y avait quasiment rien, alors que Wikipedia est quand même bien plus fournie).

Peut-être. Mais, en tout cas, le gros problème que je vois, c'est que les étudiants de gestion ne consultent plus ces encyclopédies spécialisées comme il y a dix ans et préfèrent se reporter à wikipédia, persuadés qu'elle apporte des connaissances de qualité dans le domaine, puisqu'il s'agit d'une "encyclopédie", alors que c'est assez mauvais dans l'ensemble.

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