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poutine fait de la provoc


maurice b.

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Pas tant que cela. Il y a des caractéristiques psychologiques qui ne disparaissent pas. Ce que l'on trouve comme relation sur les russes du haut moyen-âge est encore largement vrai aujourd'hui. Le marxisme et l'électricité en plus. A contrario de ce qui s'est passé en Allemagne où c'est la population qui a fait tomber le mur, de la Pologne où elle a lutté âprement, etc. le pouvoir soviétique n'a pas été mis à bas par le peuple, il a pourri sur pied.

Il a pourri mais parmi les Russes de l'URSS, il y en avait qui savaient très bien que leur régime était pourri. J'ai visité l'URSS en 89, j'en suis repartie avec des dizaines d'adresses de familles souhaitant se barrer.

J'imagine que n'importe qui fait la différence quand d'un côté l'état t'octroie un morceau de logement (une chambre par famille, le reste est partagé), et de l'autre tu peux choisir, être locataire ou propriétaire, idem pour les magasins : ticket et magasin vide ou argent et magasin plein…

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Accord sur le gazoduc de la Caspienne, Moscou renforcé vis-à-vis de l'Europe

Un accord sur la construction d'un gazoduc allant de la mer Caspienne à la Russie, qui renforcera encore la position de Moscou dans l'approvisionnement en gaz de l'Europe, a été signé jeudi au Kremlin entre la Russie, le Kazakhstan et le Turkménistan.

Le président Vladimir Poutine, présent à la signature avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, s'est félicité de la prochaine construction de ce gazoduc qui selon lui "renforcera la sécurité énergétique en Europe".

"La création de cette nouvelle artère énergétique permettra des livraisons à long terme et en grande quantité à nos partenaires. C'est une nouvelle contribution importante de notre pays au renforcement de la sécurité énergétique en Europe", a-t-il déclaré.

Ce projet, qui permet à Moscou de renforcer sa position de quasi-monopole sur les exportations de gaz turkmène, fait justement craindre une augmentation de la dépendance énergétique de l'Europe face à la Russie, alors qu'elle cherche précisément à la réduire.

Aucun détail n'a filtré sur les engagements respectifs de la Russie, du Kazakhstan et du Turkménistan, et notamment leurs investissements dans ces gigantesques travaux.

Avant la cérémonie, le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie Viktor (bien Viktor) Khristenko a seulement précisé que le gazoduc, qui doit être construit sur la rive orientale de la mer Caspienne, devrait être inauguré avant la fin 2010 et acheminer 20 milliards de m3 de gaz par an.

"Le volume prévu dans le contrat est de 20 milliards de m3 de gaz par an. Mais ce chiffre pourra être revu à la hausse", a-t-il déclaré à un groupe de journalistes.

Le 12 mai dernier, les présidents des trois pays réunis au Turkménistan avaient donné leur feu vert formel à ce projet, entré jeudi dans sa phase pratique avec ce nouvel accord précisant les conditions de la construction.

"Ce n'est pas bon pour l'Europe", avait alors réagi le secrétaire américain à l'Energie Samuel Bodman, jugeant que "l'Europe doit diversifier ses sources d'approvisionnement énergétique".

Le principal but de ce gazoduc est d'"augmenter la capacité d'exportation de gaz d'Asie centrale vers l'Europe", mais aussi de répliquer aux plans occidentaux de voies alternatives à la Russie pour mettre la main sur les précieuses réserves de la Caspienne, écrit jeudi le journal économique Kommersant.

L'Occident cherche en effet à convaincre les autorités turkmènes de construire sous la mer Caspienne un gazoduc contournant la Russie, pour livrer son gaz directement aux Européens au prix du marché au lieu de continuer à le vendre à prix bradé au géant russe Gazprom.

"Les Etats d'Asie centrale prennent de plus en plus conscience de leur position sur la carte énergétique mondiale et vont de plus en plus jouer sur les oppositions entre les Etats-Unis, l'Union européenne et la Russie", analyse Kommersant.

Et jeudi, le Turkménistan a avancé sa carte russe en lâchant du lest sur ce projet qui aurait dû être finalisé dès septembre.

Le retard était dû aux négociations difficiles entre la Russie et le Turkménistan sur le prix des exportations de gaz turkmène vers la Russie, souligne Kommersant.

Le Turkménistan, qui vend l'essentiel de sa production gazière au géant russe Gazprom pour 100 dollars les 1.000 m3, réclamait en effet une hausse du tarif, la Russie exportant ensuite ce gaz vers l'Europe deux fois plus cher.

Le président turkmène, Gourbangouly Berdymoukhamedov, n'a pas fait le déplacement à Moscou pour la signature de cet accord. Mais M. Poutine a insisté sur la bonne coopération avec le Turkménistan, appelant son homologue au téléphone devant les caméras de télévision.

Poutine lui a fait une offre qu'il ne pouvait pas refuser… :icon_up:

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Pas tant que cela. Il y a des caractéristiques psychologiques qui ne disparaissent pas. Ce que l'on trouve comme relation sur les russes du haut moyen-âge est encore largement vrai aujourd'hui. Le marxisme et l'électricité en plus. A contrario de ce qui s'est passé en Allemagne où c'est la population qui a fait tomber le mur, de la Pologne où elle a lutté âprement, etc. le pouvoir soviétique n'a pas été mis à bas par le peuple, il a pourri sur pied.

Tu fais ton Georges Frêche ?

Invité jabial
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De toute façon, un pouvoir mis à bas par le peuple, ça n'existe pas. Un pouvoir n'est renversé que quand l'une des propositions suivantes se réalise :

- il perd la volonté de se défendre efficacement (c'est-à-dire aussi brutalement que nécessaire)

- il est renversé par une puissance supérieure (c'est-à-dire un Etat plus gros)

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De toute façon, un pouvoir mis à bas par le peuple, ça n'existe pas. Un pouvoir n'est renversé que quand l'une des propositions suivantes se réalise :

- il perd la volonté de se défendre efficacement (c'est-à-dire aussi brutalement que nécessaire)

- il est renversé par une puissance supérieure (c'est-à-dire un Etat plus gros)

Heu, j'aimerai avoir ton explication de la chute du mur et des "démocraties populaires" dans la fin des années 80… Mais tu vas me dire que le pouvoir ne voulait plus se défendre : bref quand le peuple (ou le vopo de base qui n'accepte plus de plus tirer sur le mec qui passe la frontière en fraude) n'en voulait plus non ?

Invité jabial
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Voilà. Comme a dit Harald, le pouvoir avait pourri sur pied. Il n'y a pas eu de lutte.

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Voilà. Comme a dit Harald, le pouvoir avait pourri sur pied. Il n'y a pas eu de lutte.

Mais pourrir sur pied est pour moi une manière concrète que prend l'expression "le peuple mets à bas le pouvoir". C'est juste une manière de faire : l'assentiment général se dissout, personne n'y croit plus. Chez les allemands on voit ça de manière plus dynamique car il y a le symbole du mur mais c'est fondamentalement le fait que la légitimié disparaisse qui est important. On pourrait aussi citer l'afrique du sud (la pression extérieur ne rentrant pas dans tes catégories) et l'Inde (Ghandi qui en plus ajoute une couche de non violence). De façon générale la décolonisation est un processus exemplaire de ce fait : les guerres ont rarement été militairement perdues par les puissances occupantes, ce sont les opinions des occupants et des occupés qui ont fait la différence.

Ce n'est pas toujours le cas je suis d'accord : pour l'allemagne nazie il a fallu une victoire militaire totale (une grosse raclée) mais c'est plutôt rare.

Invité jabial
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Ca reste dans le cadre que j'ai donné. Un régime fort (Staline, etc) ne connaît pas de révolution.

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Ca reste dans le cadre que j'ai donné. Un régime fort (Staline, etc) ne connaît pas de révolution.

En même temps, est-ce que ce n'est pas une lapalissade? Sinon, parmi les régimes qui ont voulu jouer au chêne plutôt qu'au roseau, nombreux sont ceux qui ont cédé : le régime de Charles X par exemple.

Invité jabial
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Pas assez méchant :icon_up: Quand tu lis que des mecs ont imprimé des quantités de journaux la nuit, c'est qu'ils pouvaient acheter du papier - et surtout, qu'ils n'avaient pas assez peur. Et en plus, pas assez d'armée. Un vrai régime autoritaire se reconnaît au fait que la police et l'armée sont vachement nombreux et mieux payés que la moyenne. L'idéal est de s'assurer leur fidélité en en faisant une caste jalouse de ses privilèges :doigt:

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