bongo Posté 9 janvier 2008 Signaler Posté 9 janvier 2008 La méthode semi-globale telle qu'elle est appliquée actuellement est plus proche de la méthode syllabique que de la méthode globale, et c'est la méthode qui est enseignée actuellement aux enseignants. La semi-globale c'est photographier quelques mots au tout début de l'apprentissage, comme "est", puis au bout d'à peine un mois basculer sur la méthode syllabique. Que vous trouviez que la méthode semi-globale est moins bien que la syllabique, peut-être, mais la rendre responsable de tous les problèmes d'orthographe et de lecture actuels je trouve celà un peu exagéré. Les expertises ont effectivement montré que la méthode globale était mauvaise, mais elles n'ont pas permis de trancher entre la méthode syllabique et la semi-globale employée.
h16 Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 La méthode semi-globale telle qu'elle est appliquée actuellement est plus proche de la méthode syllabique que de la méthode globale, et c'est la méthode qui est enseignée actuellement aux enseignants. La semi-globale c'est photographier quelques mots au tout début de l'apprentissage, comme "est", puis au bout d'à peine un mois basculer sur la méthode syllabique. Ce n'est pas ce qui est pratiqué dans la plupart des écoles de la République Démocratique Populaire de France. Désolé. C'est bien la globale qui est employée, sous le radar et sans le dire pour ne pas se faire choper. Et qui ira rouspéter ? Les parents qui ont des mômes en apprentissage maintenant, pour l'écrasante majorité, ont appris avec la globale. Voyant leurs loustics reproduire les méthodes catastrophiques qu'ils ont eux-mêmes eu à subir, ils n'y trouvent rien d'anormal. Tout le monde trouve ça donc normal. Que vous trouviez que la méthode semi-globale est moins bien que la syllabique, peut-être, mais la rendre responsable de tous les problèmes d'orthographe et de lecture actuels je trouve celà un peu exagéré. Les expertises ont effectivement montré que la méthode globale était mauvaise, mais elles n'ont pas permis de trancher entre la méthode syllabique et la semi-globale employée. Encore une fois : - méthode syllabique : >2000 ans de recul. Des centaines de générations qui savent lire & écrire correctement. - méthode globoole, semi-globule, glabole et compagnie : <50 ans. Deux générations qui baragouinent des conneries de travers. Il est effectivement absolument nécessaire de faire une vraie grande et grosse étude scientifique pour trancher entre les deux méthodes. Les déficits orthographiques & de grammaire sont dûs pour l'essentiel à la disparition des dictées et exercices d'orthographe, à l'absence de cours de grammaire, et la disparition de manuels de références comme le Bled. Ajoutez-y une bonne dose de difficulté à déchiffrer, et hop, vous avez dé zortografes SMS ki pousse com dé movèze zerbes.
DiabloSwing Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Un moyen d'échapper à la méthode globale : mettre ses enfants en CP d'adaptation*. C'est une classe à effectifs réduits, avec des enfants qui ont des problèmes divers (pour moi c'était ma légère surdité), et il semble qu'ils aient gardé la méthode syllabique dans ces classes. A mon souvenir, je ne me rappelle pas d'avoir appris directement des mots. Je me souviens très bien par contre des syllabes affichées sur le mur. Et, c'est peut-être un signe, je n'emploie pas le langage sms, même sur un téléphone portable. * Cela dit le rythme y est bien plus lent que dans le CP normal, si le gamin est précoce, il risque de s'y ennuyer.
bongo Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Ce n'est pas ce qui est pratiqué dans la plupart des écoles de la République Démocratique Populaire de France. Désolé. C'est bien la globale qui est employée, sous le radar et sans le dire pour ne pas se faire choper. Sur quoi vous basez vous pour affirmer qu'une majorité d'enseignant enseigne la méthode globale en dépit des directives du ministère ? Il est effectivement absolument nécessaire de faire une vraie grande et grosse étude scientifique pour trancher entre les deux méthodes. Et la méthode syllabique gagnerait largement. Sauf que je le répète, la méthode semi-globale employée et la méthode globale ne sont pas la même chose. Un moyen d'échapper à la méthode globale : mettre ses enfants en CP d'adaptation*. En CP d'adaptation, comme dans les autres CPs, c'est la méthode semi-globale qui est utilisée.
DiabloSwing Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Ah. Dans les années 80 aussi ? Je suis peut-être tombé sur une institutrice rebelle ?
h16 Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Sur quoi vous basez vous pour affirmer qu'une majorité d'enseignant enseigne la méthode globale en dépit des directives du ministère ? L'observation, l'habitude et le bon sens. En général, ça ne m'a pas fait défaut jusqu'ici. Voyons voyons. Les institu… pardon, les professeurs des écoles qui sévissent pardon qui enseignent actuellement ont été formés avec quelle méthode ? Et sont-ils prêts à changer de méthode du jour au lendemain ? Dans l'école de mes enfants (publique), pourquoi continuent-ils à utiliser la méthode globale ou semi-truc alors que la directive est pourtant limpide ? Seraient-ils des enseignants rebelz ? Et la méthode syllabique gagnerait largement. Sauf que je le répète, la méthode semi-globale employée et la méthode globale ne sont pas la même chose. Et donc ? Une méthode foireuse et une méthode semi-foireuse, pour moi, ça reste tout de même une voie vers l'échec, non ?
bongo Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Ah. Dans les années 80 aussi ? Je suis peut-être tombé sur une institutrice rebelle ? Non vous êtes surement tombé sur la méthode semi-globale J'ai aussi fait mon CP dans les années 80 avec la méthode semi-globale, et effectivement moi aussi mon principal souvenir c'est d'avoir travaillé les sons et passé mon temps à écrire des lignes de "lalala" et autre "tutututu". la directive est pourtant limpide ? Seraient-ils des enseignants rebelz ? La directive est limpide, c'est la méthode semi-globale qui est préconisée. Les enseignants rebelz sont ceux qui enseignent la méthode globale ou syllabique pure.
h16 Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Non vous êtes surement tombé sur la méthode semi-globale J'ai aussi fait mon CP dans les années 80 avec la méthode semi-globale Dans un CP bien particulier, comme celui que décrit Blackjack ? La directive est limpide, c'est la méthode semi-globale qui est préconisée. Les enseignants rebelz sont ceux qui enseignent la méthode globale ou syllabique pure. Ok : poste la directive ou le lien vers le JO. Pour info, le discours de Robien à ce sujet : Mesdames et Messieurs,Permettez-moi d'abord de vous présenter tous mes vœux pour l'année 2006 ! Cette année, le Président de la République et le Premier ministre l'ont dit, sera « l'année de l'égalité des chances ». Or la première égalité des chances, la première mission, le premier devoir de l'École : c'est d'apprendre à lire et à écrire à tous les petits Français. S'il ne devait rester qu'une seule mission, ce serait évidemment celle-là ! L'apprentissage de la lecture est sans doute le plus beau moment de la mission d'enseignement. La lecture est le plus bel outil de développement personnel, le plus fondamental. C'est parce que l'apprentissage de la lecture est essentiel, que je considère qu'il est nécessaire de donner des repères clairs aux enseignants. C'est la raison de la circulaire que je vous présente aujourd'hui : elle a pour objectif un certain nombre de mises au point, une indispensable clarification. Je veux donc dire aujourd'hui les choses de manière claire : D'abord, 1. Oui, la méthode globale existe toujours Ne jouons pas sur les mots, comme on l'a fait trop souvent sur ce sujet jusqu'à maintenant. La seule méthode qui n'existe plus, c'est la méthode globale dite « pure », inspirée de Decroly. Le propre de cette méthode était de ne jamais faire intervenir, même dans un second temps, l'analyse des éléments, syllabes et lettres. Elle n'a en réalité guère été appliquée. En revanche, des méthodes « à départ global » continuent d'exister : j'entends par là, avec les chercheurs (comme Franck RAMUS par exemple), toutes les méthodes qui font commencer l'apprentissage de la lecture par une approche globale, et font intervenir trop tard l'apprentissage syllabique. Ces méthodes à départ global, sous les noms de « semi-globales » ou « mixtes », sont très couramment utilisées encore aujourd'hui. Je citais Franck Ramus, qui est chargé de recherches au C.N.R.S. au laboratoire de sciences cognitives et de psycholinguistique ; voici ce qu'il déclarait lors des journées de l'Observatoire National de la Lecture en 2005 : « La méthode globale est censée avoir disparu depuis 30 ans, mais la méthode mixte qui l'a remplacée est très souvent appliquée suivant des principes d'inspiration « globale », accordant peu ou pas d'importance à l'apprentissage systématique des correspondances graphèmes-phonèmes. » Je dois dire d'ailleurs que la force et l'ampleur des réactions confirment indirectement mon propos : pourquoi autant d'agitation si la méthode globale avait réellement disparu ? J'ajoute que les parents qui achètent chaque année 100 000 exemplaires d'une célèbre méthode syllabique ne le font pas sans raison ! Or, et c'est mon deuxième point : 2. Les travaux des chercheurs démontrent que les méthodes à départ global sont beaucoup moins efficaces que les méthodes à départ phono-synthétique ou syllabique, et qu'elles sont même néfastes pour les enfants les plus fragiles. Ce n'est pas moi qui vous le dis, mais des scientifiques spécialisés dans l'étude de la lecture, qu'il s'agisse de neurologues, de psycholinguistes ou de linguistes. On observe sur cette question un consensus remarquable de la communauté scientifique, aussi bien en France qu'à l'étranger. Je peux vous citer quelques exemples : Je pense notamment aux travaux de Liliane Sprenger-Charolles , psycholinguiste, directrice de recherche au C.N.R.S., dans le laboratoire d'études sur l'acquisition et la pathologie du langage chez l'enfant. Je la cite : « Les enfants qui décryptent le mieux au départ apprennent plus vite et mieux ensuite ; le décodage est la condition sine qua non de l'apprentissage de la lecture. » Je pense aussi à Johannes Ziegler ou à Stanislas Dehaene, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, directeur de l'unité INSERM-C.E.A. de "Neuro-imagerie cognitive", au service hospitalier Frédéric-Joliot. Je cite ce dernier : « La région cérébrale [spécialisée pour la lecture] paraît ne pas fonctionner par « reconnaissance globale du mot ». Au contraire, elle décompose les mots écrits en éléments simples (les lettres, les graphèmes) avant de pouvoir les identifier. » Et il ajoute : « De nombreuses recherches convergent pour suggérer que l'apprentissage est plus rapide lorsque l'on porte l'attention de l'enfant sur le niveau des graphèmes (qui est codé dans cette région) et sur les correspondances graphèmes-phonèmes. » Je voudrais enfin citer Alain Bentolila , professeur de linguistique à l'université de Paris V, qui fait justice des reproches que l'on entend parfois faire à la méthode syllabique : « Contrairement à ce que l'on a seriné aux instituteurs pendant trente ans, ce n'est donc pas le fait de déchiffrer qui est responsable d'une lecture dépourvue d'accès au sens, mais c'est le déficit du vocabulaire oral qui empêche l'enfant d'y accéder. » Autrement dit, les raisons qui ont fait abandonner la méthode syllabique à une certaine époque n'étaient pas fondées ! Mais je vous l'ai dit, la recherche dit exactement la même chose à l'étranger : Je citerai en particulier l'étude de grande ampleur qui a été menée en 1998-1999 au Etats-Unis par l'Institut national de la santé des enfants et du développement humain ( National institute of child health and human development ). Il a en effet examiné l'efficience des différentes méthodes de lecture utilisées à l'école, sur un large panel d'écoles. Le résultat a été très clair : les méthodes "systématiques" sont supérieures non seulement aux méthodes idéovisuelles, mais aussi aux méthodes semi-globales. Bref, les méthodes à départ global sont moins efficaces que les méthodes à départ phono-synthétique, ou syllabique. Elles présentent même, pour les enfants les plus fragiles, ou les moins accompagnés à la maison, un véritable risque : celui de tomber dans des difficultés ensuite insurmontables pour acquérir correctement le code alphabétique. Ces difficultés viennent de ce que les méthodes à départ global s'appuient sur la reconnaissance quasi photographique des mots, et non sur la connaissance des éléments qui les composent. Dans ces conditions, lire ressemble à une devinette, ou à un jeu d'hypothèses : l'enfant ne lit pas à proprement parler, il reconnaît une image, qui lui évoque une signification approximative. Les difficultés que l'on constate en sixième (confusion entre « ils » et « lis », « cassons », et « cachons », etc….) s'expliquent de la même manière. Alors me direz-vous, 80 % des élèves réussissent à apprendre à lire ! Oui, mais ce sont les 20 % restants qui me préoccupent. Pour moi, la conclusion de tout cela est limpide : l'apprentissage de la lecture doit commencer par le son et la syllabe. Il faut le dire clairement, nettement, explicitement et le faire savoir à l'ensemble du système éducatif. Cela, je le dis avec force, n'a jamais été fait. Les instructions ont jusqu'ici prêté à confusion ; elles sont demeurées ambiguës. D'où la nécessité de cette circulaire, et c'est mon troisième point. 3. Une circulaire, pour quoi faire ? - D'abord, il y a une demande de la part des jeunes professeurs et des étudiants en IUFM : le flou et les confusions verbales qui règnent sur la question depuis de trop nombreuses années ont fini par créer une situation angoissante pour eux. De nombreux instituteurs se sentent un peu abandonnés ; ils doivent « inventer » leur propre méthode ; certains n'osent pas dire la méthode qu'ils emploient et dissimulent leurs pratiques, d'autres aimeraient savoir ce qui est efficace et ce qui l'est moins. Bref, un besoin de repères se fait sentir… Il était temps qu'un ministre fasse la clarté sur le sujet. Il serait tout de même extraordinaire qu'il soit le seul à ne pas s'exprimer ! - Ensuite : la loi impose désormais la maîtrise d'un socle commun . Et le ministre en sera comptable ! Or le fondement de ce socle, c'est la lecture. Sans elle, tout s'écroule. Nous le savons tous : l'échec au cours du cycle des apprentissages fondamentaux est un échec difficilement remédiable. Je suis donc totalement déterminé à tout faire pour assurer la maîtrise de la lecture. C'est ma première responsabilité. Je veux conduire les choses jusqu'à leur terme, c'est-à-dire, en l'occurrence, jusqu'à leur application dans les classes. Ce sujet est trop grave pour faire l'objet de polémiques ou d'annonces sans lendemain ! Bref, le moment m'est paru venu de tirer les conclusions logiques de ce faisceau d'éléments ! Je remarque d'ailleurs que je ne suis pas le seul à estimer que « le moment est venu ». Certains de nos amis étrangers ont pris très récemment les mêmes décisions : je pense aux Etats-Unis, qui ont tiré les premiers les conséquences des enquêtes comparatives sur les méthodes ; je pense aussi à l'Australie, ou bien encore au gouvernement travailliste, en Grande Bretagne, qui a pris au mois de décembre exactement la même décision que moi ! Je pourrais également vous parler de la Finlande, toujours classée première dans les comparaisons internationales en lecture, et qui applique depuis longtemps des méthodes phono-synthétiques. J'en viens donc à cette circulaire, que j'ai adressée hier aux inspecteurs d'académie et aux directeurs d'IUFM. Le but de ce texte est clair : je veux établir une bonne fois, de manière parfaitement explicite, quel cheminement appliquer pour apprendre à lire aux enfants. Je veux dire aussi clairement quel type de démarche doit être résolument écarté. Cela n'avait jusqu'ici jamais été fait. Cela n'empêchera pas l'inventivité pédagogique ! Ce n'est pas un retour à je ne sais quel passé mythique ! Non, il s'agit simplement de se tourner vers l'avenir en tirant les conclusions de l'expérience. Quant à la liberté pédagogique, j'y suis très attaché, mais il faut bien la comprendre. D'abord, je vous rappellerai ce que dit la loi : « La liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le respect des programmes et des instructions du ministre chargé de l'éducation nationale. » Ensuite, le corollaire de la liberté, c'est évidemment l'efficacité et le souci du résultat ! Il y a des méthodes performantes et d'autres qui ne le sont pas. Et pour tout vous dire, la liberté pédagogique n'est pas la liberté de faire n'importe quoi ! J'en viens donc au contenu de la circulaire : Laissez-moi vous dire l'essentiel en quelques mots. Je demande aux maîtres d'utiliser des méthodes qui commencent par l'apprentissage des « éléments », et permettent aux enfants de faire méthodiquement le rapport entre la forme écrite d'une lettre et le son qu'elle donne. Deux phases successives sont donc nécessaires : une première phase syllabique pour arriver dès que possible à la lecture de phrases simples, de textes courts et de livres. Cela signifie donc que le maître doit écarter les méthodes qui font commencer l'apprentissage de la lecture par la reconnaissance globale, et quasi photographique des mots. Il doit les écarter parce qu'elles saturent la mémoire des élèves sans leur donner les moyens d'accéder dès la fin du CP à la véritable lecture : la lecture ne doit en aucun cas être un exercice de devinette. En publiant cette circulaire, je souhaite clarifier ce qui ne l'avait jamais été, et mettre un terme à l'ambiguïté qui a trop duré et qui est pesante pour de nombreux enseignants. Je sais aussi que les étudiants d'IUFM, qui se destinent au professorat des écoles, sont désireux de recevoir une formation vraiment complète et méthodique sur l'apprentissage de la lecture. Ils sont désireux d'instructions claires. C'est pourquoi, je le souligne, les inspecteurs, les conseillers pédagogiques, les formateurs des IUFM sont les premiers responsables de la mise en œuvre de ce texte, que suivra de près l'inspection générale de l'Éducation nationale. À tous, je veux exprimer ici ma confiance. Ils réalisent la tâche la plus importante de notre système éducatif, et l'une des missions les plus essentielles de la République. L'apprentissage de la lecture, c'est la première mission civile de l'État. C'est dire l'importance que j'attache à ce texte ! Je vous remercie. Les passages en gras sont de moi. Tu peux tortiller le sens des mots comme tu veux, mais où diable vois-tu que Robien semble accepter la semi-globale ?
bongo Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Dans un CP bien particulier, comme celui que décrit Blackjack ? Non dans un CP normal bien qu'en ZEP. Ok : poste la directive ou le lien vers le JO.Pour info, le discours de Robien à ce sujet : Les passages en gras sont de moi. Tu peux tortiller le sens des mots comme tu veux, mais où diable vois-tu que Robien semble accepter la semi-globale ? Modification de Gilles de Robien : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTex…jo=MENE0600958A Ancien BO auquel appliquer la modification : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2002/hs1/hs1.pdf On remarque que même dans le texte avant modification la méthode globale est décriée même si elle n'est pas complètement interdite. Certaines méthodes permettent de faire l'économie de l'apprentissage de la reconnaissance indirecte des mots […] On considère souvent aujourd'hui que ce choix comporte plus d'inconvénients que d'avantages. De fait les enseignants utilisant la méthode globale en 2002 étaient déjà considérés comme des dinosaures et se faisaient descendre par les inspecteurs. Ce qui est préconisé c'est de se servir des deux manières efficaces d'identifier les mots : la voie directe et la voie indirecte. Ce n'est pas du tout incompatible avec la méthode semi-globale puisque la seule obligation c'est de décortiquer tous les mots : peu importe si on en photographie quelques uns au tout début de l'apprentissage de la lecture tant qu'on revient dessus après. Au sujet de ce que dit de Robien: il dit lui-même que la méthode globale dite pure n'est presque plus utilisée. Il est peut-être très virulent dans son discours contre la méthode semi-globale mais il ne l'a pas interdite.
Ash Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Il aurait dû. Pour une fois qu'être autoritaire aurait rendu un grand bien aux générations futurs.
Noodles Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Effectivement, le niveau de culture générale est particulièrement affligeant. Ma fille aînée qui est en 1ère L est effarée par le niveau d'une partie de sa classe. Il en va de même pour une partie des étudiants des grandes écoles qui se trouvent dans mon périmètre professionnel (Polytechnique, HEC). Il m'arrive de discuter avec un certain nombre d'entre eux et je suis à chaque fois étonné de mesurer le peu de connaissances qu'ils peuvent avoir en dehors de leurs domaines respectifs. Ce discours n'a rien de nouveau… et cette situation non plus.
h16 Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Non dans un CP normal bien qu'en ZEP. C'est donc bien ce que te disait Blackjack : il n'était pas dans un CP normal, ergo sans la méthode semi-globale. Modification de Gilles de Robien : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTex…jo=MENE0600958A Ancien BO auquel appliquer la modification : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2002/hs1/hs1.pdf Je note surtout que le texte final est suffisamment ambigü pour que la méthode syllabique soit la seule officiellement autorisée mais que si on veut vraiment utiliser une autre méthode foutraque, on le puisse. L'art du ménagement de la chèvre et du choux propres aux politiques, qui n'aboutit comme de juste qu'à un jus de boudin où les "apprentis lecteurs" se démerdent comme ils peuvent… Au sujet de ce que dit de Robien: il dit lui-même que la méthode globale dite pure n'est presque plus utilisée. Il est peut-être très virulent dans son discours contre la méthode semi-globale mais il ne l'a pas interdite. Eh bien il aurait dû, de façon très claire. Parce que pour le moment, c'est bien ce galimatias improbable qu'on fait ingurgiter aux mômes. Et comme je l'ai dit, une méthode à moitié-foireuse aboutit au moins à des demis-échecs.
tienouchou Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Ash, l'ortophonie s'occupe bien de la lecture et en particulier des dislexiques. La méthode semi-globale est un mixe des deux méthodes, c'est ça l'avantage. Ensuite, cela dépend surtout de l'enseignant, on n'est pas forcément mauvais avec une méthode globale. Bien que celle ci soit abandonnée depuis 50 ans, elle a très vite été laissée aux oubliettes. Ensuite, la méthode syllabique demande un long apprentissage alors que la méthode semi-globale permet un apprentissage beaucoup plus rapide.
David Boring Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Ash, l'ortophonie s'occupe bien de la lecture et en particulier des dislexiques. Oui, d'ailleurs certains orthophonistes ont expliqué qu'ils voient arriver chez eux de plus en plus de soit-disant dyslexiques qui sont en fait de vrais échecs de l'apprentissage de la lecture avec les méthodes en vigueur. La méthode semi-globale est un mixe des deux méthodes, c'est ça l'avantage. On voit tout de suite à quel point il est avantageux de mêler une méthode éprouvée à une autre dont on sait parfaitement qu'elle ne fonctionne pas. Le juste milieu, c'est merveilleux… Ensuite, cela dépend surtout de l'enseignant, on n'est pas forcément mauvais avec une méthode globale. En effet certains enfants sont capables d'apprendre à lire avec n'importe quelle méthode, même une aberration globale. Mais bon, ce n'est pas vraiment ceux-là qui posent problème. Je doute fort en revanche qu'un enseignant quelque compétent qu'il soit puisse obtenir de bons résultats avec une méthode conçue en dépit du bon sens. Bien que celle ci soit abandonnée depuis 50 ans, elle a très vite été laissée aux oubliettes. Tiens 50 ans maintenant, c'était 30 pour Jack Lang, qui s'y connait puisqu'il a été ministre. Bientôt la méthode globale aura été abandonnée avant d'avoir été inventée. Ensuite, la méthode syllabique demande un long apprentissage alors que la méthode semi-globale permet un apprentissage beaucoup plus rapide. Quelques références relatives à cette affirmation hardie ? A ma connaissance, on a longtemps appris à lire en CP, et uniquement en CP. Avec les merveilleuses méthodes modernes, on a regroupé CP et CE1 en un "cycle" dans lequel l'apprentissage de la lecture peut se prolonger plus ou moins longtemps. Rien à voir bien sûr avec le fait qu'un grand nombre d'enfants arrivaient en CE1 sans savoir lire.
Harald Posté 10 janvier 2008 Signaler Posté 10 janvier 2008 Oui, d'ailleurs certains orthophonistes ont expliqué qu'ils voient arriver chez eux de plus en plus de soit-disant dyslexiques qui sont en fait de vrais échecs de l'apprentissage de la lecture avec les méthodes en vigueur.On voit tout de suite à quel point il est avantageux de mêler une méthode éprouvée à une autre dont on sait parfaitement qu'elle ne fonctionne pas. Le juste milieu, c'est merveilleux… En effet certains enfants sont capables d'apprendre à lire avec n'importe quelle méthode, même une aberration globale. Mais bon, ce n'est pas vraiment ceux-là qui posent problème. Je doute fort en revanche qu'un enseignant quelque compétent qu'il soit puisse obtenir de bons résultats avec une méthode conçue en dépit du bon sens. Tiens 50 ans maintenant, c'était 30 pour Jack Lang, qui s'y connait puisqu'il a été ministre. Bientôt la méthode globale aura été abandonnée avant d'avoir été inventée. Quelques références relatives à cette affirmation hardie ? A ma connaissance, on a longtemps appris à lire en CP, et uniquement en CP. Avec les merveilleuses méthodes modernes, on a regroupé CP et CE1 en un "cycle" dans lequel l'apprentissage de la lecture peut se prolonger plus ou moins longtemps. Rien à voir bien sûr avec le fait qu'un grand nombre d'enfants arrivaient en CE1 sans savoir lire.
Rincevent Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 La méthode semi-globale est un mixe des deux méthodes, c'est ça l'avantage. Un mélange moitié grand cru, moitié pisse, ça ne fait jamais quelque chose de buvable. Autre façon de voir : supposons que la globale marche. Il y a des gens qui mangent leur oeuf à la coque par le gros bout, et d'autres par le petit bout. Pourtant, manger ce même oeuf par les deux bouts à la fois est aussi inefficace que crade. Quelques références relatives à cette affirmation hardie ? A ma connaissance, on a longtemps appris à lire en CP, et uniquement en CP. Avec les merveilleuses méthodes modernes, on a regroupé CP et CE1 en un "cycle" dans lequel l'apprentissage de la lecture peut se prolonger plus ou moins longtemps. Rien à voir bien sûr avec le fait qu'un grand nombre d'enfants arrivaient en CE1 sans savoir lire. Du temps de mon père, qui est allé à l'école dans un quartier "populaire" de Paris, toute sa classe de CP* (sauf deux-trois élèves mentalement déficients) savait au moins ânonner à la Noël. Et tout le monde savait lire (en comprenant le sens d'un texte simple) à la fin de l'année scolaire. * Je rappelle qu'à l'époque, en plein baby-boom, les classes étaient d'une cinquantaine d'élèves, et que le niveau était pourtant bien meilleur.
h16 Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Ensuite, la méthode syllabique demande un long apprentissage alors que la méthode semi-globale permet un apprentissage beaucoup plus rapide. Non. Tu dis n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. Il va falloir le dire clairement, je le fais ici : - méthode globale ou semi-globale, même combat : c'est de la meeeeeeeeerde ! - la méthode syllabique donne à n'importe qui une base de lecture en 6 mois. Les autres méthodes n'arrivent pas à ces performances, même de loin. C'est comme ça. Du temps de mon père, qui est allé à l'école dans un quartier "populaire" de Paris, toute sa classe de CP* (sauf deux-trois élèves mentalement déficients) savait au moins ânonner à la Noël. Et tout le monde savait lire (en comprenant le sens d'un texte simple) à la fin de l'année scolaire. Dans ma classe (une petite école - moins de 100 élèves toutes classes confondues, dans un petit village de 1000 âmes, avec une enseignante de 59 ans aux méthodes éprouvées), il y avait de tout : enfants du boulanger, du ferrailleur, des enfants de cadre ou d'artisans, de toutes les classes sociales. A la fin de l'année, tous savaient lire normalement. A la fin de leur CM2, ils savaient tous - faire une dictée d'une page avec 5 fautes ou moins d'un auteur normal (genre Allais ou Maupassant) - calculer de tête avec les opérations de base sur des nombres à deux chiffres - lire n'importe quel texte Pour rappel, de nos jours, rares sont les élèves de 6ème qui font une dictée de 20 lignes avec moins de 10 fautes, savent encore calculer 53x21 de tête ou même avec un papier en tombant à 10% autour de la solution (!), ou sont capable de lire une page de Verne ou Hugo en comprenant la teneur du récit. Les difficultés de la syllabique et des méthodes traditionnelles (apprentissage par coeur, dictées, grammaire, calcul écrit et mental) et leurs prétendues inadaptations aux classes sociales défavorisées se sont toujours trouvées être des fables utiles aux vendeurs de poudre de perlimpinpin de l'EdNat.
Ronnie Hayek Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 - lire n'importe quel texteLes difficultés de la syllabique et des méthodes traditionnelles (apprentissage par coeur, dictées, grammaire, calcul écrit et mental) et leurs prétendues inadaptations aux classes sociales défavorisées se sont toujours trouvées être des fables utiles aux vendeurs de poudre de perlimpinpin de l'EdNat. L'introduction de la méthode globale a d'ailleurs contribué à rouiller l'ascenseur social. Pour échapper partiellement à cette méthode merdique, les enfants de parents cultivés et plus fortunés peuvent toujours espérer suivre des cours de rattrapage avec la méthode syllabique - ce qui sera moins évident pour des familles moins aisées et dotées d'un moindre bagage culturel.
Ash Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Moi je dis merci môman pour les cours qu'elle m'a donné. Quand on rentre à 18h30 chez soi et qu'on doit encore faire la popotte après, passer du temps là-dessus je me rend compte que c'était pas rien pour elle.
Harald Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Dans ma classe (une petite école - moins de 100 élèves toutes classes confondues, dans un petit village de 1000 âmes, avec une enseignante de 59 ans aux méthodes éprouvées), il y avait de tout : enfants du boulanger, du ferrailleur, des enfants de cadre ou d'artisans, de toutes les classes sociales.A la fin de l'année, tous savaient lire normalement. A la fin de leur CM2, ils savaient tous - faire une dictée d'une page avec 5 fautes ou moins d'un auteur normal (genre Allais ou Maupassant) - calculer de tête avec les opérations de base sur des nombres à deux chiffres - lire n'importe quel texte Pour rappel, de nos jours, rares sont les élèves de 6ème qui font une dictée de 20 lignes avec moins de 10 fautes, savent encore calculer 53x21 de tête ou même avec un papier en tombant à 10% autour de la solution (!), ou sont capable de lire une page de Verne ou Hugo en comprenant la teneur du récit. Illustration: Carnet de font de Désiré Edmond Renault, poilu, extrait du 22 août 1914 Fils d’une lavandière et d’un manouvrier, Désiré Edmond Renault était né le 12 mai 1891 à Esmans, dans le canton de Montereau en Seine-et-Marne. Il était pâtissier et fut mobilisé alors qu’il allait achever son service militaire qui avait duré trois ans. Il appartenait à la 10e compagnie du 77e régiment d’infanterie. Grièvement blessé le 22 août 1914, il resta quatre ans en captivité. 22 août 1914 Combat commencé au point du jour. Toute la journée je me bats, je suis blessé très légèrement une première fois, une bale traverse mon sac placé devant moi, me blesse à la main, perce ma capote et m’érafle la poitrine. Je prends cette balle que je montre à un camarade, Loiseau Marcel, et je la mets dans mon porte-monnaie. Je continue le combat lorsque mon camarade Loiseau est blessé à la jambe. Je vois aussi mon lieutenant tomber traversé par une balle. Le combat continue, une grande quantité de mes camarades sont couchés ou blessés autour de moi. Vers les trois heures de l’après-midi, alors que je suis en train de tirer sur l’ennemi qui occupe une tranchée à deux cents mètres de moi, je suis atteint d’une balle au côté gauche, je ressens une grande douleur, comme si l’on me brisait les os. La balle m’a traversé dans toute ma longueur en passant par le bassin et s’est logée au-dessus du genou. Aussitôt je ressens une grande souffrance et une fièvre brûlante. Les balles continuent à pleuvoir autour de moi, je risque d’être de nouveau atteint ; je fais donc tout mon possible pour me traîner dans un trou, j’ai bien du mal à m’y blottir. Le combat est terminé, tous mes camarades ont battu en retraite, et nous les blessés, nous restons abandonnés, sans soins, mourant de soif. Quelle affreuse nuit ! Rien que la fusillade, car à chaque bruit que fait un blessé, la fusillade reprend, au beau milieu de la nuit, la mitrailleuse balaye le terrain, les balles me passent par-dessus la tête, mais elles ne peuvent plus m’atteindre dans mon trou, la soif me torture de plus en plus, j’arrache des poignées d’avoine que je mâche. Le canon ne cesse de gronder car les Allemands bombardent la ville de Longwy. La nuit s’avance, comme je souffre, je pense alors à mes parents, surtout ma mère, comme quand j’étais malade et que j’étais tout petit, et je ne suis pas seul à penser à ma mère, car j’entends les blessés et les mourants appeler leur maman. Enfin, la nuit s’achève, le petit jour commence à paraître, soudain j’entends le pas de chevaux, et un peu après je distingue deux cavaliers allemands. Ils sont à quatre cents mètres de moi ; plusieurs blessés les appellent et leur demandent à boire ; brusquement ils arrêtent leurs chevaux et sautent à terre. Je n’ose plus bouger de mon trou, la matinée me semble bien longue, je souffre toujours de la soif… Souvent je sors la tête hors de mon trou pour voir s’il ne vient pas des personnes pour nous ramasser, mais je ne vois rien ; une nouvelle torture vient s’ajouter aux autres : depuis que le soleil s’est levé, les mouches attirées par l’odeur du sang s’acharnent après moi, elles sont si méchantes que je ne peux m’en débarrasser. Vers 2 heures de l’après-midi, j’entends un bruit près de moi, il me semble qu’un homme se traîne, je veux lever la tête pour voir, mais je n’y peux parvenir, je suis trop faible, mais le bruit se rapproche, et arrive près de moi. […] Paroles de Poilus, Librio, 1998, p.26-28. Tout est là, tout est dit. Le texte est simple, clair, bien écrit. L'auteur n'est en rien un lettré. La différence ? A l'époque il n'y avait que des instituteurs, l'EdNat s'appelait Instruction Publique et ne s'attachait qu'à produire des gens capables de lire, écrire et compter de manière à ce qu'ils soient autonomes. Mon cher Tienouchou, je vous engage à consulter les épreuves de ce qui s'appelait encore le certificat d'études, vous seriez surpris du niveau, surtout si l'on compare avec ce qui se fait aujourd'hui.
Rincevent Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 L'introduction de la méthode globale a d'ailleurs contribué à rouiller l'ascenseur social. Pour échapper partiellement à cette méthode merdique, les enfants de parents cultivés et plus fortunés peuvent toujours espérer suivre des cours de rattrapage avec la méthode syllabique - ce qui sera moins évident pour des familles moins aisées et dotées d'un moindre bagage culturel. C'est tout aussi valable pour les "nouvelles mathématiques", l'"histoire transversale" et autres curiosités EdNatesques. François de Closets le dit depuis 10 ans :
Ronnie Hayek Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 C'est tout aussi valable pour les "nouvelles mathématiques", l'"histoire transversale" et autres curiosités EdNatesques. C'est certain.
DiabloSwing Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Y a quand même une faute, mais je suppose que c'est le passage au numérique qui a provoqué cela : "une bale traverse mon sac placé devant moi,"
Fredo Posté 13 janvier 2008 Signaler Posté 13 janvier 2008 C'est faux car tu as une mémoire immédiate dont la période de validité est, par définition, faible. Autrement dit si tu lis trop lentement les phrases de Proust tu auras oublié le début de la phrase avant d'avoir déchiffré la fin. C'est exagéré mais pas faux : en lisant rapidement tu peux avoir de plus grosses parties du texte que ton cerveau peu résumer et mettre en mémoire "longue durée". Tout à fait. De plus lire vite implique généralement qu'on est plus concentré.
Fredo Posté 13 janvier 2008 Signaler Posté 13 janvier 2008 La méthode semi-globale est un mixe des deux méthodes, c'est ça l'avantage. Tu sais, prenons l'art de la dialectique ou celui de réaliser la synthèse entre deux opinions ou théories opposées. Et bien tu vois, dans la vraie vie, il arrive que ça ne marche pas toujours ou bien que ce ne soit pas possible. Prenons un exemple. Juste pour faire une analogie, hein. Dans deux bols tu mets de la merde dans le premier et une soupe de légumes dans le second. Pris séparément il est facile de savoir celui qui n'aura pas bon goût. Maintenant, mélangeons les deux dans un troisième bol… Non, mieux : prenons juste une cuillerée de merde, une toute petite petite cuillerée, et versons la dans la soupe. Et bien elle aura alors quand même un goût de merde.
Rincevent Posté 13 janvier 2008 Signaler Posté 13 janvier 2008 Tu sais, prenons l'art de la dialectique ou celui de réaliser la synthèse entre deux opinions ou théories opposées. Et bien tu vois, dans la vraie vie, il arrive que ça ne marche pas toujours ou bien que ce ne soit pas possible. Prenons un exemple. Juste pour faire une analogie, hein. Dans deux bols tu mets de la merde dans le premier et une soupe de légumes dans le second. Pris séparément il est facile de savoir celui qui n'aura pas bon goût. Maintenant, mélangeons les deux dans un troisième bol… Non, mieux : prenons juste une cuillerée de merde, une toute petite petite cuillerée, et versons la dans la soupe. Et bien elle aura alors quand même un goût de merde. Preums.
Fredo Posté 13 janvier 2008 Signaler Posté 13 janvier 2008 Ensuite, la méthode syllabique demande un long apprentissage alors que la méthode semi-globale permet un apprentissage beaucoup plus rapide. Tout l'inverse du message (éducatif, entre autres) sous-jacent aux arts martiaux authentiques, qui misent sur le long terme. Bref, ça ne m'étonne pas que ça ait plu à une certaine génération issue, et qui cherche à perpétuer, d'un modèle où l'assouvissement des désirs immédiats est la règle. Or on devient adulte par la patience et le développement de la résistance à la frustration. Dans ma classe (une petite école - moins de 100 élèves toutes classes confondues, dans un petit village de 1000 âmes, avec une enseignante de 59 ans aux méthodes éprouvées), il y avait de tout : enfants du boulanger, du ferrailleur, des enfants de cadre ou d'artisans, de toutes les classes sociales.A la fin de l'année, tous savaient lire normalement. A la fin de leur CM2, ils savaient tous - faire une dictée d'une page avec 5 fautes ou moins d'un auteur normal (genre Allais ou Maupassant) - calculer de tête avec les opérations de base sur des nombres à deux chiffres - lire n'importe quel texte Tiens j'ai connu exactement le même contexte ! Avec les mêmes chiffres. C'était à la campagne… Et je me souviens d'avoir eu la collection Lagarde & Michard comme cadeau en fin de primaire quand la directrice a pris sa retraite. Preums. Arf, pas encore lu lorsque rédigé !
Rincevent Posté 13 janvier 2008 Signaler Posté 13 janvier 2008 Arf, pas encore lu lorsque rédigé ! Pas grave : je crois à fond dans la pédagogie au marteau :
Boz Posté 13 janvier 2008 Signaler Posté 13 janvier 2008 C'est tout aussi valable pour les "nouvelles mathématiques", l'"histoire transversale" et autres curiosités EdNatesques. François de Closets le dit depuis 10 ans : Cette année, je donne des problèmes d'arithmétique niveau CM1 de 1902 à mes élèves de cinquième, pour voir. Le résultat est à peu près semblable à celui d'un assaut de la première guerre mondiale (avec les mitrailleuses en face)…
Alxandr Posté 13 janvier 2008 Signaler Posté 13 janvier 2008 Cette année, je donne des problèmes d'arithmétique niveau CM1 de 1902 à mes élèves de cinquième, pour voir. Le résultat est à peu près semblable à celui d'un assaut de la première guerre mondiale (avec les mitrailleuses en face)… Peut-on trouver de tels énoncés de problèmes de cette période dans le commerce ou sur le web ?
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.