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A la croisée des mondes : la boussole d'or


Bastiat

Messages recommandés

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Le libre arbitre contre le totalitarisme, voilà ni plus ni moins que le thème de cette trilogie de Noel que je recommande vivement.

N'ayant pas lu les livres, je n'ai pas de point de vu sur la transposition au cinéma.

Les décors sont magnifiques et les acteurs, en particulier Nicole Kidman, Richards craig et la petite fille, très bons.

2h de plaisir pour ceux qui aiment les mondes fantastiques.

Bande annonce

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Dans le troisième bouquin, y a aussi une charge contre l'Eglise Catholique qui ne sera pas du goût de tout le monde :icon_up:

j'ai lu effectivement qu'il y avait une critique contre l'église (le magistère), mais de notre point de vue celui-ci ressemble clairement à une organisation étatique ayant investit le domaine spirituel, disposant de l'armée et du monopole de la pensée, de la science. Bref tout le contraire de l'église d'aujourd'hui.

On pourrait y mettre aussi bien l'église anglicane d'ailleurs.

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Les bouquins de Pullman sont une charge anti-religieuse et singulièrement anti-catholique clairement assumée. Et ils sont très bien foutus.

Si j'avais des enfants, je ne les leur offrirais pas.

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Je l'ai vu hier soir, c'est confus et brouillon. On sent qu'il y a des choses intéressantes derrières mais une fois réduit à deux heures de films c'est décousu.

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Les bouquins de Pullman sont une charge anti-religieuse et singulièrement anti-catholique clairement assumée. Et ils sont très bien foutus.

Si j'avais des enfants, je ne les leur offrirais pas.

Je note, au cas où. C'est toujours un calvaire de trouver des idées de cadeaux.

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Je l'ai vu hier soir, c'est confus et brouillon. On sent qu'il y a des choses intéressantes derrières mais une fois réduit à deux heures de films c'est décousu.

La bande annonce fait prévoir un film divertissant, mais on sent la volonté de créer une sorte de mythologie de fin du monde comme savent si bien le faire les américains. Le problème est que le fond n'est jamais à la hauteur de la forme car Hollywood n'est pas habité par des prophètes.

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Les bouquins de Pullman sont une charge anti-religieuse et singulièrement anti-catholique clairement assumée. Et ils sont très bien foutus.

Si j'avais des enfants, je ne les leur offrirais pas.

Effectivement, les saines lectures sont à chercher du côté de Clive Staples Lewis et de John Ronald Reuel Tolkien dont les oeuvres sont empreintes des valeurs chrétiennes, avec un net avantage pour Les Chroniques de Narnia. Assez bizarrement elles ont été gommées pour l'adaptation cinématographique par les studios Disney.

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Je l'ai vu vendredi, c'est un navet. Les gens sont restés de marbre et certains sont partis en cours de route. Les fans sont très déçus. L'Eglise se plaint de l'anticatholicisme de Pullman, ses partisans crient à la trahison (film expurgé) et Pullman lui-même est pas content…

Pour en revenir au navet : film très mal découpé : on pourrait zapper des scènes sans s'en rendre compte), film ridicule (voir notamment le combat sorcières/soldats "russes", paysans, enfants à la fin) et unanimiste (avec pour bouc-émissaire un clergé ressemblant aux catholiques avec des airs de nazis).

Un truc bien : l'esthétique art déco mais ça ne dure pas.

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Les bouquins de Pullman sont une charge anti-religieuse et singulièrement anti-catholique clairement assumée. Et ils sont très bien foutus.

Si j'avais des enfants, je ne les leur offrirais pas.

Apparemment ça ne transparait pas dans sa bio sur wikipedia, il semble athée militant tout court (berk).

Les decorts et le mélange gouvernement et eglise me fait bien plus penser à l'eglise anglicane qu'au vatican.

Mais je veux bien être convaincu du contraire.

http://en.wikipedia.org/wiki/Philip_Pullman

Religious perspective

Pullman is a supporter of the British Humanist Association and an Honorary Associate of the National Secular Society. New Yorker journalist Laura Miller has described Pullman as one of England's most outspoken atheists.[5]

The His Dark Materials books have been controversial with some Christian groups. Peter Hitchens has argued that Pullman actively pursues an anti-Christian agenda.[6] In support of this contention, he cites an interview in which Pullman is quoted as saying: "I'm trying to undermine the basis of Christian belief."[7] In the same interview, Pullman also "acknowledge(s) that a controversy would be likely to boost sales. But I'm not in the business of offending people. I find the books upholding certain values that I think are important. Such as that this life is immensely valuable. And that this world is an extraordinarily beautiful place, and we should do what we can to increase the amount of wisdom in the world'."[7]

Hitchens views the His Dark Materials series as a direct rebuttal of C. S. Lewis's series.[8] Although Pullman has criticized C. S. Lewis's series The Chronicles of Narnia as religious propaganda, the two series have several things in common. Both feature children facing adult moral choices, talking animals, religious allegories, parallel worlds, and concern the ultimate fate of those worlds. The first published Narnia book, The Lion, the Witch and the Wardrobe, begins with a young girl hiding in a wardrobe, as does the first His Dark Materials book, Northern Lights (published as The Golden Compass in North America).

Literary critic Alan Jacobs (of Wheaton College) argues that in his recasting of John Milton's trilogy, Pullman replaces a theist world-view with a Rousseauist one.[9]

However, Pullman has found support from other Christians, most notably Rowan Williams, the Archbishop of Canterbury. These groups and individuals contend that Pullman's negative portrayal of the "Church" in His Dark Materials amounts to an attack on dogmatism and the use of religion to oppress, not on Christianity itself. Dr. Williams has gone so far as to propose that His Dark Materials be taught as part of religious education in schools. Moreover, authors of works dedicated to critical appraisals of religious themes in his writing have described Pullman as a friendly and generous debating partner[10].

Other Christian writers, such as Kurt Bruner and Jim Ware, while finding his anti-Christian position troubling, "also uncover spiritual themes within the books, which, like shafts of light, break through an otherwise gloomy universe—despite Pullman’s best efforts to keep them out. In the end, the authors argue that Pullman offers an unwitting tribute to the God he intended to discredit."[11] in their book Shedding Light on His Dark Materials.

Par contre il a effectivement qualifié Les chroniques de Narnia de propagande religieuse, faudra que j'aille les voir.

Posté

Les chroniques de Narnia sont en effet censées être chrétiennes, ce qui pour ma part me laisse assez perplexe. "Gnostiques", à la limite je veux bien, mais chrétiennes, bofbof.

A mon sens, s'il y a un bouquin de ce genre qui peut être qualifé de chrétien, voire de catho, ce serait plutôt Lord of the Rings (que Pullman méprise d'ailleurs).

http://www.moreintelligentlife.com/node/697

Je ne sais pas si d'autres pensent comme moi, mais les livres qui essaient de pasticher l'Evangile sont généralement puissamment ratés; il vaut mieux se cantonner à l'original.

Je l'ai vu hier soir, c'est confus et brouillon. On sent qu'il y a des choses intéressantes derrières mais une fois réduit à deux heures de films c'est décousu.

Bah, Hollywood s'arrange toujours pour gommer ce qui pourrait être controversé, c'est-à-dire déranger un groupe ou l'autre de clients potentiels; ici c'est l'athéisme militant, dans Narnia les thématiques "chrétiennes" et dans "Troy", pour une fois qu'on pouvait fiche des pédés héroïques partout sans trop trahir le texte, pas de bol, il n'y en a pas un seul. Et on a sucré les dieux au passage.

Posté
Bah, Hollywood s'arrange toujours pour gommer ce qui pourrait être controversé, c'est-à-dire déranger un groupe ou l'autre de clients potentiels; ici c'est l'athéisme militant, dans Narnia les thématiques chrétiennes et dans "Troy", pour une fois qu'on pouvait fiche des pédés héroïques partout sans trop trahir le texte, pas de bol, il n'y en a pas un seul. Et on a sucré les dieux au passage.

Et Brad Pitt n'a jamais été aussi mauvais qu'en jouant Achille.

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Les bouquins de Pullman sont une charge anti-religieuse et singulièrement anti-catholique clairement assumée. Et ils sont très bien foutus.

Si j'avais des enfants, je ne les leur offrirais pas.

+1 Je ne le conseillerai pas non plus à mes proches.

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A-t-il seulement été bon acteur ?

Dans le film récent "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" je l'ai trouvé excellent (mais je ne me lancerai pas dans une controverse pour jauger de son niveau dans l'absolu).

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The most explicitly religious part of his myth is the most strenuously, and the least successfully, allegorized. Aslan the lion, the Christ symbol, who has exasperated generations of freethinking parents and delighted generations of worried Anglicans, is, after all, a very weird symbol for that famous carpenter’s son—not just an un-Christian but in many ways an anti-Christian figure.

When “The Lion, the Witch and the Wardrobe” (magical title!) opens, four children who have been sent to the countryside discover an enchanted land on the other side of an old wardrobe; this is Narnia, and it has been enslaved by a White Witch, who has turned the country to eternal winter. The talking animals who live in Narnia wait desperately for the return of Aslan, the lion-king, who might restore their freedom. At last, Aslan returns. Beautiful and brave and instantly attractive, he has a deep voice and a commanding presence, obviously kingly. The White Witch conspires to have him killed, and succeeds, in part because of the children’s errors. Miraculously, he returns to life, liberates Narnia, and returns the land to spring.

Yet a central point of the Gospel story is that Jesus is not the lion of the faith but the lamb of God, while his other symbolic animal is, specifically, the lowly and bedraggled donkey. The moral force of the Christian story is that the lions are all on the other side. If we had, say, a donkey, a seemingly uninspiring animal from an obscure corner of Narnia, raised as an uncouth and low-caste beast of burden, rallying the mice and rats and weasels and vultures and all the other unclean animals, and then being killed by the lions in as humiliating a manner as possible—a donkey who reëmerges, to the shock even of his disciples and devotees, as the king of all creation—now, that would be a Christian allegory. A powerful lion, starting life at the top of the food chain, adored by all his subjects and filled with temporal power, killed by a despised evil witch for his power and then reborn to rule, is a Mithraic, not a Christian, myth.

http://www.newyorker.com/archive/2005/11/2…e?currentPage=4

Invité jabial
Posté

Heu, ya pas que Jésus dans la trinité, si? Y a le Patron, aussi, et Lui, Il blague pas des masses - voit l'AT pour référence.

On notera qu'Aslan se fait tuer sans résister, puis ressuscite - exactement comme JC.

Enfin bref, on peut difficilement accuser Lewis de ne pas être chrétien, et s'il suivait rigoureusement la Bible, ce ne serait plus un conte pour enfants.

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Je l'ai vu vendredi, c'est un navet. Les gens sont restés de marbre et certains sont partis en cours de route. Les fans sont très déçus. L'Eglise se plaint de l'anticatholicisme de Pullman, ses partisans crient à la trahison (film expurgé) et Pullman lui-même est pas content…

Pour en revenir au navet : film très mal découpé : on pourrait zapper des scènes sans s'en rendre compte), film ridicule (voir notamment le combat sorcières/soldats "russes", paysans, enfants à la fin) et unanimiste (avec pour bouc-émissaire un clergé ressemblant aux catholiques avec des airs de nazis).

Un truc bien : l'esthétique art déco mais ça ne dure pas.

+1, le film est nul, c'est une juxtaposition de scènes sans fil conducteur, l'actrice qui joue la gamine ne convainc pas, et il y a puis des incohérences à la pelle. Je m'en serai volontiers passé.

Posté
Heu, ya pas que Jésus dans la trinité, si? Y a le Patron, aussi, et Lui, Il blague pas des masses - voit l'AT pour référence.

On notera qu'Aslan se fait tuer sans résister, puis ressuscite - exactement comme JC.

Enfin bref, on peut difficilement accuser Lewis de ne pas être chrétien, et s'il suivait rigoureusement la Bible, ce ne serait plus un conte pour enfants.

Tu as une vision trop juive de ce qu'est le Messie pour comprendre qu'Aslan n'est certainement pas un personnage christique. Le scandale chrétien, c'est que le Messie qu'attend Israël n'est pas un roi puissant mais un gueux qui finira crucifié.

Invité jabial
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Le scandale chrétien, c'est que le Messie qu'attend Israël n'est pas un roi puissant mais un gueux qui finira crucifié.

Ca prouve bien que les chrétiens sont des hérétiques :icon_up:

Juste histoire de remettre en perspective la crucifixion : aujourd'hui, ce mode d'exécution n'est plus utilisée, et la plupart des gens ne réalisent donc pas ce qu'ils signifiait. C'était le mode d'exécution des plus bas criminels. Aujourd'hui, Jésus serait probablement pendu et accroché à un crochet de boucher, ou quelque chose du genre. C'est un symbole fort : Dieu en personne (incarné), traité comme le dernier des derniers. Je dois dire que j'ai du mal avec ça, même si je peux comprendre la logique sous-jacente.

  • 2 weeks later...
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Bon ben j'ai vu le film, et j'ai beaucoup aimé. C'est très sympa, la gamine est mignonne comme tout et joue bien (excellent jeu sur les accents). Le seul défaut est qu'il y a clairement beaucoup de contexte qui n'est pas exploré.

Sinon, pour le débat C.S. Lewis / J.R.R Tolkien, Lewis a voulu faire une oeuvre volontairement chrétienne, une introduction au christianisme, et son oeuvre est donc plus bancale (je dis ça en tant que fan). Tolkien n'avait pas cette ambition, et crée donc un monde plus subtil et crédible, mais in fine inspiré de valeurs chrétiennes plus fortes.

Posté
Juste histoire de remettre en perspective la crucifixion : aujourd'hui, ce mode d'exécution n'est plus utilisée, et la plupart des gens ne réalisent donc pas ce qu'ils signifiait. C'était le mode d'exécution des plus bas criminels. Aujourd'hui, Jésus serait probablement pendu et accroché à un crochet de boucher, ou quelque chose du genre. C'est un symbole fort : Dieu en personne (incarné), traité comme le dernier des derniers. Je dois dire que j'ai du mal avec ça, même si je peux comprendre la logique sous-jacente.

Tiens, je serais curieux de savoir comment tu comprends la logique sous-jacente.

Bon ben j'ai vu le film, et j'ai beaucoup aimé.

Vu aussi, je dirais que c'est simplement distrayant.

Invité jabial
Posté
Tiens, je serais curieux de savoir comment tu comprends la logique sous-jacente.

La logique, c'est le premier qui accepte d'être traité comme le dernier pour sauver les mauvais.

Tu devineras aisément pourquoi je n'aime pas.

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