Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/20/le-sentiment-d-insecurite-resiste-a-la-baisse-du-nombre-de-delits_1793132_3224.html http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/delinquance-chiffres-stables-sentiment-insecurite-hausse.html Ma question n'est pas celle-là : qui dit que l'insécurité n'existe pas, qu'on est dans un pays de bisou etc. Les articles que tu cites ne font qu'exposer des faits, il n'y a pas de hausse substantielle de l'insécurité, et comme les media ne parlent que de cela il est logique que tout le monde croit que le pays est à feu et à sang. Mais ce n'est pas la vérité, il y a une sorte de houle qui fait que parfois ça monte un peu, parfois cela descend un peu, mais c'est tout. Personne n'a prouvé quoi que ce soit, l'ensauvagement de la société est une thèse très discutable. Enfin, je me demande bien pourquoi, avec tous les gens que je connais (et j'en connais un paquet) je n'ai pas plus d'agressions dans mon entourage, etc.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Quand je pense que lors de la sortie du livre de Laurent Obertone sur l'insécurité, j'ai entendu des choses comme "on ne parle pas assez d'insécurité". Bah dis donc qu'est-ce que ce serait si on en parlait plus.
h16 Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 j'ai entendu des choses comme "on ne parle pas assez d'insécurité".Entendu, oui. Lu ici, non.
h16 Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Ma question n'est pas celle-là : qui dit que l'insécurité n'existe pas, qu'on est dans un pays de bisou etc. Les articles que tu cites ne font qu'exposer des faits, il n'y a pas de hausse substantielle de l'insécurité, et comme les media ne parlent que de cela il est logique que tout le monde croit que le pays est à feu et à sang. Mais ce n'est pas la vérité, il y a une sorte de houle qui fait que parfois ça monte un peu, parfois cela descend un peu, mais c'est tout. Personne n'a prouvé quoi que ce soit, l'ensauvagement de la société est une thèse très discutable. Enfin, je me demande bien pourquoi, avec tous les gens que je connais (et j'en connais un paquet) je n'ai pas plus d'agressions dans mon entourage, etc. Tu es un peu à côté de ce que je dis : je remarque seulement que ce terme de "sentiment d'insécurité" existe, qu'il est utilisé régulièrement dans la presse, pour mâtiner les rapports sur l'insécurité, quoi qu'ils disent. Or, (principe de la balle de golf sur un carré d'herbe), le type qui a subi une agression n'est plus dans le sentiment, et forcément, ce terme l'agacera d'autant plus qu'il l'entendra beaucoup.
neuneu2k Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Ma question n'est pas celle-là : qui dit que l'insécurité n'existe pas, qu'on est dans un pays de bisou etc. Les articles que tu cites ne font qu'exposer des faits, il n'y a pas de hausse substantielle de l'insécurité, et comme les media ne parlent que de cela il est logique que tout le monde croit que le pays est à feu et à sang. Mais ce n'est pas la vérité, il y a une sorte de houle qui fait que parfois ça monte un peu, parfois cela descend un peu, mais c'est tout. J'en doute, qu'il n'y ai pas de hausse de la criminalité, c'est indubitable, elle est en baisse, et si on se met à périmetre pénal constant (pas de "nouveaux crimes") elle est meme en forte baisse, mais ça ne signifie en rien qu'il n'y ai pas de hausse de l'insécurité. Il est important de comprendre qu'on ne parle pas de la meme chose quand on parle de hausse de l'insécurité et quand on parle de hausse de la criminalité. Et "sentiment d'insécurité" est un pléonasme
Jesrad Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 1 million de ploucs émissaires qui se rebiffent, et ça augmente. Murray eût été fasciné. La réaction (contre-révolution) du Camp du Bien va être sanglante.
Gilles Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Je répète ma question déjà posée plus haut, et de nombreuses fois, et qui est sans réponse : qui dit cela? Qui dit que l'insécurité n'existe pas? Dans la phrase que tu as soulignée, je parlais de montée de l'insécurité. Il n'y a évidemment personne pour oser dire que l'insécurité n'existe pas. Par contre, rabaisser le sentiment des gens qui la vivent, nier son caractère évolutif ou systématique, refuser de la voir comme plus qu'anecdotique, c'est assez courant de la part de la Gauche en général. Voire même en dehors de la Gauche (toi même il n'y a pas longtemps tu te moquais des Marseillais qui trouvaient que la situation s'aggravaient, ou tu te moquais quand il avait été évoqué la "souffrance" associée). Et c'est quelque chose d'autant plus complexe qu'un sentiment d'insécurité peut être tout à fait réel sans avoir aucune retranscription chiffrée, par exemple un quartier peut devenir ultra pourri avec une grosse ambiance d'incivilité sans qu'ul y aie aucun mort/blessé pour signaler le truc à l'INSEE.
h16 Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 La réaction (contre-révolution) du Camp du Bien va être sanglante.Oui, ce qui va attiser encore plus les rancœurs.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Je ne comprends pas en quoi l'usage de l'expression "sentiment d'insécurité" minimise l'insécurité. Il y a d'un côté un phénomène, de l'autre sa perception, qu'est-ce que cela a d'incroyable? Et en effet, j'estime que les media, qui ne parlent pratiquement que de ce genre de choses alors que ce sont des faits divers négligeables (comme cette histoire de braquage de bijouterie), pour en faire un "sujet de société", pour refourguer leurs articles. Alors qu'il est probable qu'il n'y ait rien de nouveau sous le soleil. En 1723, un jeune élève de La Flèche tente de tuer son principal par balle, au collège de Montaigu, un simple porteur d'eau est assassiné de trois coup de couteau en ces temps incertains. Le prestigieux lycée Louis Le Grand à Paris, haut lieu de la bourgeoisie favorisée, a été le théâtre d'émeutes d'une violence inouïe, nécessitant l'intervention musclée de sergents de la police. En 1819, il faudra 50 gendarmes pour venir à bout de l'insurrection. Si ça se passe comme ça à Louis-le-Grand à cette époque, imaginez le reste de la France.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Tu es un peu à côté de ce que je dis : je remarque seulement que ce terme de "sentiment d'insécurité" existe, qu'il est utilisé régulièrement dans la presse, pour mâtiner les rapports sur l'insécurité, quoi qu'ils disent. Or, (principe de la balle de golf sur un carré d'herbe), le type qui a subi une agression n'est plus dans le sentiment, et forcément, ce terme l'agacera d'autant plus qu'il l'entendra beaucoup.Voir mon questionement ci-dessus.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Par contre, rabaisser le sentiment des gens qui la vivent, nier son caractère évolutif ou systématique, refuser de la voir comme plus qu'anecdotique, c'est assez courant de la part de la Gauche en général. Voire même en dehors de la Gauche (toi même il n'y a pas longtemps tu te moquais des Marseillais qui trouvaient que la situation s'aggravaient, ou tu te moquais quand il avait été évoqué la "souffrance" associée).Et alors? Qu'est-ce que tu peux bien en avoir à battre si par exemple moi je me fais agresser? Et en effet je me suis moqué de l'emploi du terme "souffrance". Ah oui c'est sûr, se faire voler son iPhone, quelle souffrance, peut-on vraiment s'en remettre? Et c'est quelque chose d'autant plus complexe qu'un sentiment d'insécurité peut être tout à fait réel sans avoir aucune retranscription chiffrée, par exemple un quartier peut devenir ultra pourri avec une grosse ambiance d'incivilité sans qu'ul y aie aucun mort/blessé pour signaler le truc à l'INSEE.Si justement, on appelle cela les enquêtes de victimation. Et pour ce qui me concerne, l'INSEE je m'en tape, je ne vais jamais sur leur site.
Gilles Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Ah oui c'est sûr, se faire voler son iPhone, quelle souffrance, peut-on vraiment s'en remettre? Voilà, merci pour cet exemple typique de propos méprisant complètement lamentable qui ne peut que faire hurler les personnes concernées (et les faire fuir vers le FN si tu représentes un parti politique). Tu oublies complètement le sentiment de peur qui découle d'une agression, ou la pénibilité de ne pas se sentir en sécurité dans un coin craignos. Les Hommes ne sont pas des robots, tu sais ?
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Voilà, merci pour cet exemple typique de propos méprisant complètement lamentable qui ne peut que faire hurler les personnes concernées (et les faire fuir vers le FN si tu représentes un parti politique). Tu oublies complètement le sentiment de peur qui découle d'une agression, ou la pénibilité de ne pas se sentir en sécurité dans un coin craignos. Les Hommes ne sont pas des robots, tu sais ?Ce n'est pas au reste du monde de se bisounourser, ce sont aux bisounours de se débisounourser. Si on ne sent pas en sécurité, j'ai du mal à comprendre pourquoi on irait dans tel endroit. Je ne sais pas quel âge tu as, mais si une personne donnée a atteint le paroxysme de la souffrance dans sa vie lorsqu'on lui a barboté son iPhone, elle est probablement la plus chanceuse (et la plus heureuse) de toute l'histoire de l'humanité. Hope for the best, plan for the worst. Enfin, je ne vais pas changer mon discours sous prétexte que cela ferait de la peine à untel ou untel.
h16 Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Je ne comprends pas en quoi l'usage de l'expression "sentiment d'insécurité" minimise l'insécurité. Il y a d'un côté un phénomène, de l'autre sa perception, qu'est-ce que cela a d'incroyable?Quand le second est utilisé pour minimiser le premier. Ce qui est souvent le cas lorsqu'on lit "Le sentiment d'insécurité augmente mais l'insécurité est stable" (i.e. : vous avez peur, mais en fait, tout va comme avant). Or même si ça va comme avant, le fait d'avoir plus peur n'est pas normal et c'est ce problème qu'il faut donc traiter. Dire "ah mais ma brave dame, c'est votre sentiment qui est plus fort" n'est pas une réponse, et elle aggrave à la fois le problème (de sentiment) et l'envie pour la personne qui a le sentiment d'en découvre. Jusqu'au jour où la personne passe du sentiment d'insécurité à l'insécurité pour de bon (ce qui arrive forcément de temps en temps, hein).
h16 Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Ah oui c'est sûr, se faire voler son iPhone, quelle souffrance, peut-on vraiment s'en remettre?Comment peux-tu juger ? Cas standard : c'est un type qui a son iphone et il en est tout fier parce qu'il a bouffé des patates pendant 1 ou 2 mois pour pouvoir frimer avec son truc. Le vol de son truc, c'est 2 mois de patates, donc, très clairement, de la souffrance désirée (patates + iphone) transformée en souffrance non désirée (patates sans iphone avec éventuellement quelques bleus). Je trouve choquant que tu ne voies pas la souffrance que peut déclencher un vol.
Invité Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Ah oui c'est sûr, se faire voler son iPhone, quelle souffrance, peut-on vraiment s'en remettre? Oui, on s'en remet, mais on ne regarde plus les zarabes de la même manière. Tu en souffres ? Rajoute une barre.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Quand le second est utilisé pour minimiser le premier. Ce qui est souvent le cas lorsqu'on lit "Le sentiment d'insécurité augmente mais l'insécurité est stable" (i.e. : vous avez peur, mais en fait, tout va comme avant). Or même si ça va comme avant, le fait d'avoir plus peur n'est pas normal et c'est ce problème qu'il faut donc traiter. Dire "ah mais ma brave dame, c'est votre sentiment qui est plus fort" n'est pas une réponse, et elle aggrave à la fois le problème (de sentiment) et l'envie pour la personne qui a le sentiment d'en découvre. Jusqu'au jour où la personne passe du sentiment d'insécurité à l'insécurité pour de bon (ce qui arrive forcément de temps en temps, hein). C'est à cause des media, tout simplement. Quand les media disent "un braquage violent a eu lieu dans une bijouterie à Nice", les gens ne retiennent pas le "à Nice". Ce qui fait que cela donne un effet loupe où l'on a l'impression qu'il y a un braquage tous les jours, ce qui est vrai, mais il y a un braquage par jour dans toute la France. Si tu veux, moi j'habite Paris, les trucs qui se passent à Melun ne me concernent pas. Cependant, on m'inflige les informations (forcément sordides et négatives, c'est ce qui fait vendre. Cet effet loupe est quelque chose de nouveau. Et je ne parle même pas des sites qui cherchent délibérément à déformer la réalité en ré-informant (comme ils disent) les lecteurs, comprendre parler du moindre fait divers qui se passe en France.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Comment peux-tu juger ? Cas standard : c'est un type qui a son iphone et il en est tout fier parce qu'il a bouffé des patates pendant 1 ou 2 mois pour pouvoir frimer avec son truc. Le vol de son truc, c'est 2 mois de patates, donc, très clairement, de la souffrance désirée (patates + iphone) transformée en souffrance non désirée (patates sans iphone avec éventuellement quelques bleus). Je trouve choquant que tu ne voies pas la souffrance que peut déclencher un vol. Réponse : Je ne sais pas quel âge tu as, mais si une personne donnée a atteint le paroxysme de la souffrance dans sa vie lorsqu'on lui a barboté son iPhone, elle est probablement la plus chanceuse (et la plus heureuse) de toute l'histoire de l'humanité. Hope for the best, plan for the worst. Je sais très bien que se faire voler est quelque chose de désagréable, je souhaitais simplement remettre les choses à leur place, l'emploi du mot "souffrance" me paraît TRES excessif.
Gilles Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Ce n'est pas au reste du monde de se bisounourser, ce sont aux bisounours de se débisounourser. Si on ne sent pas en sécurité, j'ai du mal à comprendre pourquoi on irait dans tel endroit. Tu crois que tout le monde a les moyens de déménager ? Et quid quand ça concerne une ville entière ? On peut dériver cet "argument", aussi: "si tu n'aimes pas le socialisme, tu n'as qu'à quitter la France". Un de mes collègues a vu son quartier sombrer dans la déchéance, et m'en a pas mal parlé. Lui a fini par le quitter, car il le pouvait. Mais le quartier en question est passé en quelques années de paisible à un enfer d'incivilité, peuplé de cas sociaux subventionnés, dégradé aussi bien en terme d'ambiance que matériellement. Et parmi ça, restent des personnes encore saines d'esprit qui n'ont pas les moyens d'en partir et ne peuvent que constater les dégâts. C'est ce genre de personne qui finit par passer FN, avec le temps. En particulier lorsqu'ils se prennent en face des propos comme ceux que tu as pu sortir, de gens qui méprisent leur sentiment d'insécurité. Le problème, c'est que cette histoire de quartier qui se dégrade, c'est une histoire qui devient de plus en plus courante. Les canards locaux peuvent en faire leurs choux gras (et se prendre de plus en plus de supporters du FN dans les commentaires, j'ai clairement vu les choses évoluer à ce niveau là), mais au final, rien ne change. Réponse : Je sais très bien que se faire voler est quelque chose de désagréable, je souhaitais simplement remettre les choses à leur place, l'emploi du mot "souffrance" me paraît TRES excessif. Quand tu n'es plus capable de sortir tranquillement sans te demander si tu ne vas pas te faire agresser, oui, c'est une souffrance. Quotidienne. Certains dont tu fais peut-être partie ont des nerfs d'acier pour encaisser ça, mais c'est loin d'être le cas de tous...
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Au fait, je précise une chose ça ne me dérange pas du tout de passer pour le salopard de service (je sais que je n'en suis pas un) car toutes les vérités sont bonnes à dire. Donc les "je suis choqué", "tes propos sont lamentables" ou les "c'est à cause des arabes comme toi qu'il y a des vols en France" n'ont pas vraiment d'effet sur moi.
Invité Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 merde, je suis déçu. Mais alors pourquoi ces barres ?
Neuron Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Si un malfrat risque de se faire tirer dessus lorsqu'il s'enfuit, et bien il s'arrangera pour que l'on ne puisse pas lui tirer dans le dos avant. Car comme tu le sous-entends, la plupart des délinquants et des criminels sont des individus rationnels. De même, si un malfrat sait que pour commaitre un larcin il sera face à des individus ayant un port d'arme (ce que j'appelle de mes vœux), il préparera son larcin en conséquence.
ShoTo Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Je répète ma question déjà posée plus haut, et de nombreuses fois, et qui est sans réponse : qui dit cela? Qui dit que l'insécurité n'existe pas? Qui?
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Je n'ai pas encore vu la vidéo, mais c'est qui ce mec? Je n'en entends parler que sur ce forum. Je vois vaguement qui c'est mais bon, est-il représentatif de sa profession? J'en doute fortement. Mais je regarderai la vidéo, je sens à plein nez l'extrapolation de ses propos. Ou alors il est complètement débile, c'est tout à fait possible.
Neuron Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Il ne dit pas que la violence n'existe pas. Son propos est plus complexe mais ses solutions sont bien socialistes.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 N'empêche le coup de la page Facebook de soutien avec 1 million et quelques de fans, c'est vraiment balaise si c'est un coup monté, même si il faut noter qu'il y a 240 000 soutiens français, ce qui est considérable (il y a peut-être voire sûrement des fakes dans ces soutiens aussi).
Corned beef Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Ce n'est pas au reste du monde de se bisounourser, ce sont aux bisounours de se débisounourser. Si on ne sent pas en sécurité, j'ai du mal à comprendre pourquoi on irait dans tel endroit. Est-ce que tu pousses la logique jusqu'à dire que les bisounours sont un peu responsables de leur situation ? Qu'ils n'avaient pas à prendre de risques ?
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Est-ce que tu pousses la logique jusqu'à dire que les bisounours sont un peu responsables de leur situation ? Qu'ils n'avaient pas à prendre de risques ? Non absolument pas le terme de responsabilité n'est absolument pas adéquat, il ne pourrait être éventuellement invoqué dans des cas rares : par exemple, un mec qui ferait une vanne moqueuse et humoristique visant Mike Tyson ou Sami Nacéri en leur présence, ces deux personnes sont réputées (étaient je crois pour la première) être extrêmement impulsive et passer en mode physique très très vite pour presque rien. Mais dans 99,99999999% des cas non on ne peut décemment pas dire que l'on est responsable de sa situation lorsqu'on se fait agresser, non non non.
POE Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Vu la video de Muchielli vers 10:00, la thèse défendue me semble pas absurde, soutient que la société n'a jamais été aussi peu violente et donc que la moindre violence devient intolérable. Vu par exemple, la boucherie des 2 dernières guerres mondiales, on peut penser effectivement, que notre monde a été plus violent, et que ce qu'il dit n'est pas dénué de fondement.
Chitah Posté 14 septembre 2013 Signaler Posté 14 septembre 2013 Vu la video de Muchielli vers 10:00, la thèse défendue me semble pas absurde, soutient que la société n'a jamais été aussi peu violente et donc que la moindre violence devient intolérable. Vu par exemple, la boucherie des 2 dernières guerres mondiales, on peut penser effectivement, que notre monde a été plus violent, et que ce qu'il dit n'est pas dénué de fondement. Le souci c'est que les événements dont on parle sont de type criminel, il s'agit de traumatismes assez violents voire très violents parfois, et la victime ne peut pas entendre un tel discours. Or actuellement ce qui est mis en avant systématiquement par les media ce sont les victimes, et les badauds qui donnent leur avis sur le sujet (cf. la page Facebook de soutien au bijoutier). Si on prend par exemple un type de crime qui me révulse - le viol - pour les auteurs desquels je recommande de les jeter aux crocodiles, en France il y en a beaucoup trop chaque année. Quand on va voir en Asie par exemple : C'est un constat plus qu'alarmant qui ressort d'une grande enquête de l'ONU dans la région Asie-Pacifique publiée mardi 10 septembre dans la revue britannique The Lancet. Selon cette étude, qui s'appuie sur les témoignages de plus de 10 000 hommes de 18 à 49 ans interrogés sous couvert de l'anonymat dans six pays (Bangladesh, Cambodge, Chine, Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka), près d'un quart d'entre eux (24 %) reconnaissent avoir déjà commis un viol. A prendre avec des pincettes, je n'ai pas le temps de vérifier si c'est vrai, mais tu imagines ce que cela signifie? Si on était en Europe dans cette même situation, il y aurait sur ce forum plusieurs dizaines de violeurs au moins mais plutôt plusieurs centaines puisque nous sommes plus de 5000 inscrits majoritairement des mecs.
Messages recommandés