Timur Posté 27 décembre 2007 Signaler Posté 27 décembre 2007 Les fonds souverains d'Etat, nouveau matelas de sécurité pour les BoursesLa force de frappe financière des fonds souverains, parfois critiqués pour leur opacité, est saluée par les analystes, qui voient en eux un matelas de sécurité pour des marchés boursiers soumis à des crises d'endettement plus fréquentes. La planète compte aujourd'hui une quarantaine de fonds souverains, souvent contrôlés par des Etats pétroliers ou asiatiques, qui gèrent environ 2.500 milliards de dollars, selon le secrétaire adjoint au Trésor américain Robert Kimmitt. Ils font "leur shopping sur nos marchés boursiers", et "la valorisation du CAC 40 commence tout doucement à refléter ce soutien", note un courtier. En deux mois, ces fonds ont recapitalisé au pied levé Citigroup, première banque commerciale américaine, le géant suisse UBS et deux des trois premières banques d'investissement américaines, Morgan Stanley et Merrill Lynch. A chaque fois, l'opération a renforcé les fonds propres de la banque, à terme ou immédiatement, lui permettant d'encaisser une éventuelle aggravation de ses pertes pour cause de subprime. A chaque fois la Bourse a applaudi. "Sans aller jusqu'à les considérer comme les sauveurs du système bancaire mondial, ils apportent une bouffée d'oxygène bienvenue", souligne une note du courtier Aurel. "Leurs investissements ciblés permettent d'éviter un rationnement généralisé" du crédit, résume Aurel. Pour Patrick Artus, l'économiste de Natixis, le nouvel appétit de ces fonds pour la Bourse est l'une des réponses possibles aux "déviances" actuelles du capitalisme, qu'il fustige dans son dernier livre. "L'exigence de rentabilité" des entreprises est "devenue anormalement élevée, comme le révèlent la rentabilité des fonds propres, le rendement des fonds spéculatifs et des fonds de capital-investissement", estime M. Artus dans une étude intitulée "Pourquoi les fonds souverains nous sont nécessaires". Selon lui, ces excès appellent "une recapitalisation des entreprises et des banques par des actionnaires s'impliquant à long terme et se contentant d'un rendement raisonnable des fonds propres". Ces actionnaires "pourraient être les fonds souverains", conclut-il. L'excès d'endettement des entreprises avait fini par peser sur les marchés boursiers à la fin des années 80, lors de la crise des junk bonds, ces obligations à haut-risque permettant de racheter des entreprises à crédit. Une autre crise d'endettement avait fait chuter le CAC 40 de 37% en 2002, avec cinq de ses ténors ou ex-ténors affichant des difficultés financières mais traînant les pieds pour augmenter leur capital en créant de nouvelles actions, de peur de diminuer leurs futurs bénéfices par action. Les grands argentiers des sept pays les plus industrialisés (G7) ont cependant prôné davantage de transparence dans le fonctionnement des fonds souverains, particulièrement critiqués en Allemagne. "Pour les récipiendaires d'investissements d'origine gouvernementale, nous pensons qu'il est important de renforcer des principes tels que la non-discrimination, la transparence et la prévisibilité", ont-ils déclaré en octobre. AFP Des Etats deviennent de puissants actionnaires au sein d'entreprises privées, qui plus est grâce à de l'argent extorqué à la population, mais de nombreux analystes financiers trouvent cela positif… Bien sûr personne n'a forcé l'actionnaire privé X à vendre sa participation à un Etat, mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une nationalisation. Comment le marché peut se réjouir d'une nationalisation? A noter aussi la justification d'Artus: ces nationalisations sont "nécessaires" pour contrecarrer les "déviances" du capitalisme…
Winston Posté 27 décembre 2007 Signaler Posté 27 décembre 2007 "matelas de sécurité pour les Bourses" Formule malheureuse… j'imagine que les bourses, plus que les autres, ont besoin de protectionisme. Moi je ne conçois pas les bourses autrement que dans le libre-échange. Il est dangereux de voir les bourses parasitées par un panier de crabe.
DiabloSwing Posté 27 décembre 2007 Signaler Posté 27 décembre 2007 Ca tire une tronche réjouie un marché ? Quelqu'un est-il déjà allé prendre l'apéro chez ce fameux marché ?
h16 Posté 28 décembre 2007 Signaler Posté 28 décembre 2007 Oui, et il est assez tranquille la plupart du temps. Parfois, cependant, il est nerveux et s'agite, ce qui n'est pas pratique pour verser le vermouth, on en conviendra aisément. Il a en outre une tendance à l'embonpoint puisqu'il est en croissance régulière depuis bien des années. Mais c'est, globalement, un bon père de famille.
xiii Posté 28 décembre 2007 Signaler Posté 28 décembre 2007 Ca tire une tronche réjouie un marché ? Quelqu'un est-il déjà allé prendre l'apéro chez ce fameux marché ? Moi je le connais marché :
Calembredaine Posté 28 décembre 2007 Signaler Posté 28 décembre 2007 Moi je le connais marché : Fabuleux!
Ash Posté 28 décembre 2007 Signaler Posté 28 décembre 2007 Un concentré de mauvaise foi tellement visible que ça le rendrait presque sympathique.
xiii Posté 28 décembre 2007 Signaler Posté 28 décembre 2007 Etre communiste et s'appeler marchais, il fallait le faire quand même.
Polydamas Posté 28 décembre 2007 Signaler Posté 28 décembre 2007 Bien sûr personne n'a forcé l'actionnaire privé X à vendre sa participation à un Etat, mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une nationalisation. Comment le marché peut se réjouir d'une nationalisation? (…) Comment le marché peut se réjouir d'une nationalisation? Ben ouais parce que l'on sait que ces zinzins seront des actionnaires stables sur la durée, et que surveillés par les locaux, ils ne prendront pas de positions autre que minoritaires dans le capital des entreprises. Donc peu ou pas de risque d'OPA, mais peu de risque d'activisme comme les hedge funds. Donc, c'est tout bénéf pour les patrons, et, en ces temps troublés de volatilité boursière, ils apparaissent clairement comme un gage de stabilité. Au fait, le marché adore l'état, il n'y a qu'à voir les prix des emprunts d'état…
Serge Posté 30 décembre 2007 Signaler Posté 30 décembre 2007 Tiens, un article dans l'immonde. Russie et Chine seraient des exemples à suivre… 2007, année du grand retour des EtatsLes temps sont durs pour les apôtres du libéralisme. En quelques mois, Londres, Wall Street, Zurich, les trois places fortes de la mondialisation financière, viennent de lancer d'humiliants SOS à destination d'un adversaire jugé jadis moribond : la bonne vieille puissance publique. Première à ouvrir le bal cet été, Northern Rock. La banque de Newcastle reçut l'aide de la Banque d'Angleterre. Quelques semaines après son arrivée au pouvoir, Gordon Brown entendait mettre rapidement un terme à la panique des épargnants. C'était peu glorieux mais Northern Rock n'était pas une star de la City, et l'affaire fut réglée entre gentlemen. Rien de tel de l'autre côté de l'Atlantique. Citigroup, première banque américaine, elle aussi victime de la crise des subprimes, ces prêts immobiliers risqués, a dû appeler à la rescousse un fonds arabe, celui d'Abu Dhabi. En investissant 7,5 milliards de dollars, celui-ci détiendra 4,9 % du capital de ce fleuron de Wall Street. Certes, il n'aura pas voix au chapitre mais recevra une coquette rémunération garantie : 11 % par an. La démarche sera imitée quelques semaines plus tard par Morgan Stanley qui rémunérera 9 % par an le fonds public chinois CIC. Pour 5 milliards de dollars, celui-ci s'offre 9,9 % du capital de la banque américaine. L'Europe continentale n'est pas épargnée : confrontée aux mêmes difficultés, UBS, première banque suisse, vient de faire entrer l'Etat de Singapour dans son capital. A la différence d'Abu Dhabi et de la Chine, la cité-Etat n'a accepté de verser 9,6 milliards de dollars qu'à la condition de siéger au conseil de la banque dont elle deviendra le premier actionnaire. UBS pourrait donc avoir à son conseil Lee Kuan Yew, fondateur de l'Etat de Singapour, ou son fils, l'actuel premier ministre ! Signe que l'heure est grave : cette crise de l'immobilier pourrait amener le gouvernement américain à intervenir. Même Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale, connu pour ses idées libérales, y est favorable. L'Etat doit, selon lui, aider les propriétaires étranglés par leur prêt immobilier. Comme l'observe, amer, le Wall Street Journal (du 14 novembre), "le capitalisme n'est pas parfait". Autre enseignement : les fonds souverains, ces structures créées par les Etats richissimes pour gérer leurs recettes pétrolières ou leurs excédents commerciaux, sont devenus les principaux banquiers de la planète. Forts d'environ 3 000 milliards de dollars, ils achètent ce que bon leur semble. Par une curieuse pirouette de l'histoire, mondialisation rime aujourd'hui avec nationalisations. Les pays émergents ne se contentent pas d'investir, ils achètent également des biens. Ce n'est sans doute pas grandir la fonction présidentielle que de se transformer en VRP, mais Nicolas Sarkozy n'a pas le choix : aéronautique (EADS), transports (Alstom), environnement (Suez, Veolia), énergie (Areva, EDF)… rarement le commerce international et la politique ont eu autant partie liée. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les négociations menées par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour la libéralisation des échanges piétinent. Les Etats, là aussi, reprennent la main. Nombre d'entre eux préfèrent signer des accords bilatéraux sur lesquels ils ont une prise directe que de s'engager dans une démarche multilatérale qui les dépossède peu à peu de leurs prérogatives. Dans la même logique, les privatisations se font au compte-gouttes. Le 10 décembre, le gouvernement néerlandais a gelé la privatisation des trente dernières entreprises publiques. L'ancien commissaire européen, Frits Bolkestein, vilipendé en France pour son libéralisme, a été, dès 2006, très clair : "Il serait naïf d'affaiblir les compagnies néerlandaises, alors qu'ailleurs dans le monde, en Chine et en Russie notamment, les entreprises d'Etat tiennent solidement les rênes", a-t-il reconnu. BRUXELLES : RÉGULATEUR MONDIAL L'émergence de nouveaux pays bien peu libéraux n'explique pas, à elle seule, ce retour en grâce des Etats. En Occident notamment, la mondialisation est perçue comme une des principales raisons de l'augmentation des inégalités, une réalité désormais reconnue par l'OCDE, la Banque mondiale, et le FMI. Logiquement, les opinions publiques attendent des Etats qu'ils les protègent. C'est sur ce thème qu'a été élu M. Sarkozy. Et aux Etats-Unis, où Hillary Clinton semble moins libérale que ne l'était son mari, la campagne porte notamment sur la mise en place d'une couverture santé universelle. Selon un sondage paru dans The Economist du 8 décembre, une majorité (relative) d'Américains pensent que le gouvernement devrait garantir un système d'assurance-santé même s'il faut augmenter les impôts. Les libéraux le reconnaissent aujourd'hui : la compétitivité d'un pays ne se mesure pas à la seule aune de la faiblesse des dépenses publiques. En témoigne le classement établi par le World Economic Forum. Selon cette ONG qui organise le Forum de Davos, les 8 pays les plus compétitifs sont, dans l'ordre : les Etats-Unis, la Suisse, le Danemark, la Suède, l'Allemagne, la Finlande, Singapour et le Japon. Dans la plupart d'entre eux, le poids des impôts y est élevé. La Grande-Bretagne, n'est que 9e. Il est vrai que la France est 18e, signe que des dépenses publiques élevées ne sont pas forcément un gage de compétitivité ! Stabilité des institutions, qualité des infrastructures, politiques de santé et d'éducation, dépenses de recherche et développement sont aujourd'hui au moins aussi déterminantes que le coût du travail et la flexibilité pour évaluer un pays ou un espace économique. La Commission européenne l'a intégré : le secteur privé se montre incapable de financer le système de satellites Galileo ? Chose impensable il y a peu, Bruxelles a décidé de le financer sur ses propres deniers. Le retour de la puissance publique dépasse largement le cadre de l'économie. En témoigne la conférence de Bali sur le climat. L'environnement mais aussi l'eau ou la santé deviennent des "biens publics mondiaux" qui ne peuvent pas être laissés aux seules forces du marché. Même les nouvelles technologies ne rendent pas forcément obsolètes les régulations politiques, comme on le prévoyait à la fin des années 1990. Microsoft se croyait tout puissant. Erreur. A l'issue d'un bras de fer de plusieurs années, la Commission européenne a obtenu en 2007 que l'entreprise soit condamnée pour abus de position dominante. Ce faisant, Bruxelles joue le rôle d'un régulateur mondial puisque sa décision a un effet planétaire. Quant aux fournisseurs d'accès à Internet, leur honteuse collaboration avec le régime de Pékin montre que la liberté d'expression offerte par la Toile reste soumise aux contingences politiques nationales. Le retour des Etats n'a pas que des avantages. Frédéric Lemaître - LE MONDE | 22.12.07 | 14h06 • Mis à jour le 28.12.07 | 17h55 Article paru dans l'édition du 23.12.07.
vincponcet Posté 2 janvier 2008 Signaler Posté 2 janvier 2008 Des Etats deviennent de puissants actionnaires au sein d'entreprises privées, qui plus est grâce à de l'argent extorqué à la population, mais de nombreux analystes financiers trouvent cela positif… Bien sûr personne n'a forcé l'actionnaire privé X à vendre sa participation à un Etat, mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une nationalisation. Comment le marché peut se réjouir d'une nationalisation? A noter aussi la justification d'Artus: ces nationalisations sont "nécessaires" pour contrecarrer les "déviances" du capitalisme… Qui a dit que bourse = libre marché ou canon du libéralisme ? C'est comme si on disait que les propriétaires terriens étaient pro-esclavage et donc libéralisme = défense de l'esclavage. "matelas de sécurité pour les Bourses"Formule malheureuse… j'imagine que les bourses, plus que les autres, ont besoin de protectionisme. Moi je ne conçois pas les bourses autrement que dans le libre-échange. Il est dangereux de voir les bourses parasitées par un panier de crabe. On vit dans un monde semi-collectiviste, c'est donc logique que les incitations perverses se retrouvent en bourse. C'est comme tous ces pseudo-défenseurs du marché qui pronent des baisses de taux permanentes pour relancer ceci ou cela, alors que c'est bien un mécanisme de prédation de la richesse d'autrui par le moyen de l'inflation. Ben ouais parce que l'on sait que ces zinzins seront des actionnaires stables sur la durée, et que surveillés par les locaux, ils ne prendront pas de positions autre que minoritaires dans le capital des entreprises. Donc peu ou pas de risque d'OPA, mais peu de risque d'activisme comme les hedge funds. Donc, c'est tout bénéf pour les patrons, et, en ces temps troublés de volatilité boursière, ils apparaissent clairement comme un gage de stabilité. 10% dans merill lynch, c'est loin d'être minoritaire. http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=con…id=awy8RjoYylB8 Temasek Holdings will invest $4.4 billion in Merrill Lynch common stock and has the option to purchase an additional $600 million of Merrill Lynch common stock by March 28, 2008. Its ownership position will at all times represent less than 10% of Merrill Lynch's outstanding common stock. Au fait, le marché adore l'état, il n'y a qu'à voir les prix des emprunts d'état… Il est tout à fait logique qu'un organisme policier et prédateur comme l'Etat ayant la possibilité de piller des millions de gens représente la plus grande garantie de paiement.
Serge Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 Il est tout à fait logique qu'un organisme policier et prédateur comme l'Etat ayant la possibilité de piller des millions de gens représente la plus grande garantie de paiement. Au fait, quelle est la tendance, en terme de popularité, pour les obligations et bons du Trésor ?
vincponcet Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 Au fait, quelle est la tendance, en terme de popularité, pour les obligations et bons du Trésor ? J'ai lu que vu que le marché du crédit s'effondre du fait de risques de défauts, les investisseurs vont en masse sur les bons du Trésor, car c'est ce qu'il y a de plus sûr en période d'incertitude (bien sûr, je parle de bons du Trésor de pays stable comme les US ou les pays EU, pas du zimbabwe ou du pakistan). Néanmoins, je ne comprends pas le marché des bonds. Je n'arrive pas quel est le ticker du t-bonds 10 ans de référence. On doit sans doute parler d'un truc synthétique quand on parle de ça, parce qu'un bond, c'est à une maturité à date donnée, donc on ne peut pas suivre un bond, parce que plus le temps avance, plus son prix se rapproche du prix final (avec les intérêts donc). Quelqu'un sait quel produit est assimilable à un T-bonds 10 ans flottant ?
Nick de Cusa Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 Eh bien M. Lemaître. La mauvaise foi ne vous empêche pas de dormir la nuit, vous au moins. "les 8 pays les plus compétitifs sont, dans l'ordre : les Etats-Unis, la Suisse, le Danemark, la Suède, l'Allemagne, la Finlande, Singapour et le Japon. Dans la plupart d'entre eux, le poids des impôts y est élevé. La Grande-Bretagne, n'est que 9e." 1. Singapour, le Japon et la Suisse n'ont pas des poids élevés de l'impôt parmi les pays de type OCDE. Les USA vont dans le mauvais sens, mais on peut encore en débattre. 2. "La plupart" veut donc dire 4 sur 8, dont le Danemark, le Suède et la Finlande qui à eux trois comptent, quoi, 15 millions d'habitants. 3. Pourquoi justement faire une coupe à 8 pays et pas à 9, ce qui rendrait votre analyse risible? C'est pour des gens comme vous qu'a été inventée l'orthographe socialaud. Pour éclairer cette question je vous renvoie au graphique en haut à gauche de cette page: http://www.workforall.net
Polydamas Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 Quelqu'un sait quel produit est assimilable à un T-bonds 10 ans flottant ? Le future ou contrat à terme corrélé à ce même T-Bond, via un contrat synthétique. On considère que ce contrat reflète les anticipations de taux à long terme pour les marchés. 10% dans merill lynch, c'est loin d'être minoritaire.Oui, mais je fais confiance aux américains pour les empêcher de monter davantage ou de vouloir les racheter. Contrairement à ce que suggèrent le titre de ce fil on est encore loin des fonds souverains qui rachèteraient entièrement des entreprises..Au fait, quelle est la tendance, en terme de popularité, pour les obligations et bons du Trésor ?Toujours très bonne et la tendance ne risque pas de s'inverser.
vincponcet Posté 4 janvier 2008 Signaler Posté 4 janvier 2008 Le future ou contrat à terme corrélé à ce même T-Bond, via un contrat synthétique. On considère que ce contrat reflète les anticipations de taux à long terme pour les marchés. tu as un ticker ?
A.B. Posté 4 janvier 2008 Signaler Posté 4 janvier 2008 tu as un ticker ? TY + maturité (TYH8 pour le front par exemple)
vincponcet Posté 5 janvier 2008 Signaler Posté 5 janvier 2008 TY + maturité (TYH8 pour le front par exemple) Comment ça le "front" ? H8, ça veux dire quoi ?
A.B. Posté 5 janvier 2008 Signaler Posté 5 janvier 2008 Comment ça le "front" ?H8, ça veux dire quoi ? le front = le contrat future ayant la maturité la plus proche, H8 = mars 2008, TY = future sur un panier de treasuries émies a 10 ans entre la maturité du future et il y a 3 an et demi (donc de maturités allant de 6,5 an a 10 ans a livraison) le vendeur du future a un mois, a expiration du future pour livrer un contrat du panier de son choix (les principaux sont initialement ajustés pour que les bonds aient relativement le meme prix) En plus clair, si tu veux spéculer a court terme sur l'évolution des ten-year treasuries US, tu achetes ou vend du TYH8
Raoul Posté 7 janvier 2008 Signaler Posté 7 janvier 2008 venu pour defendre toutes les libertés !!!! un comuniste qui dit ça ! Ouain un autre pour l'embauchage intégral devant le progrès.
vincponcet Posté 7 janvier 2008 Signaler Posté 7 janvier 2008 le front = le contrat future ayant la maturité la plus proche, H8 = mars 2008,TY = future sur un panier de treasuries émies a 10 ans entre la maturité du future et il y a 3 an et demi (donc de maturités allant de 6,5 an a 10 ans a livraison) le vendeur du future a un mois, a expiration du future pour livrer un contrat du panier de son choix (les principaux sont initialement ajustés pour que les bonds aient relativement le meme prix) En plus clair, si tu veux spéculer a court terme sur l'évolution des ten-year treasuries US, tu achetes ou vend du TYH8 TYH8, ça marche pas chez moi. je vois que TY est un indice du CBOT, mais c'est tout, pas de futures à l'horizon.
Serge Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Le marché salue les nationalisations! … et Warren Buffet. Warren Buffet se pose en sauveur du créditLe multi-milliardaire se propose d'assurer les trois grands noms du rehaussement de crédit aux Etats-Unis. Et ce pour 800 milliards de dollars. Les marchés applaudissent. Quand Warren Buffet joue les sauveurs du système de crédit aux Etats-Unis. Via son fonds Berkshire Hathaway, le multi-milliardaire a décidé mardi d’assurer à hauteur de 800 milliards de dollars les trois grands rehausseurs de crédit américains, Ambac, MBIA et FGIC, dont la mauvaise posture risque de faire écrouler tout l’édifice. Comment ? En reprenant des éléments de leurs portefeuilles. Sa proposition est valable un mois. Pour l’heure, l’un des trois a refusé et les deux autres ne se sont pas encore prononcés. Quoi qu’il soit, les marchés saluaient l’initiative du gourou d’Omaha. A Paris, le CAC grimpait de près de 3,4% au-delà des 4840 points. Wall Street frôlait les +2% à 18 heures, heure française. C’est que les rehausseurs sont un peu les piliers de l’ombre du système financier actuel. Menacés de voir leurs notes dégradées par les grandes agences de rating, ceux-là risquent d’être fortement pénalisés dans leurs activités au point d’être acculés à la faillite. Ce qui pour le coup placerait les banques en 1ère ligne en obligeant celles-ci à assumer les risques de défaut de paiement des émissions. En fait, leur notation est capitale. Car ces établissements se font rémunérer pour offrir leur garantie à une émission obligataire lancée par un emprunteur peu coté sur le marché. Avec leur triple « A », les rehausseurs font alors figure de caution sûre. Ce qui permet à leurs clients de bénéficier de conditions de crédits moins défavorables. Mais si leur note vient à être dégradée, celle de leurs émissions qu’ils ont couvertes l’est dans les mêmes proportions. Ce qui pousse in fine les banques à devoir déprécier toujours plus certains de leurs actifs. A l’origine les rehausseurs intervenaient sur les marchés sans risque des emprunts municipaux. D’ailleurs, MBIA signifie Municipal Bonds Insurance Association. Et puis, ils se sont diversifiés avec des produits plus complexes, dont ceux liés au subprime. 12/02/2008 17:35 - L'Expansion.com
vincponcet Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Le marché salue les nationalisations! … et Warren Buffet. aucun rapport avec les fonds souverains. c'est plus une news pour le fil "Actualité des marchés 2008 " http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=35453
Serge Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Certes, mais le rapport se situe entre Ca tire une tronche réjouie un marché ? Quelqu'un est-il déjà allé prendre l'apéro chez ce fameux marché ? sur ce fil et Les marchés applaudissent. dans l'article sur Buffet.
vincponcet Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Certes, mais le rapport se situe entresur ce fil et dans l'article sur Buffet. D'ailleurs, pour le coup, je ne pige pas la "réaction" du marché. Les munibonds sont un marché super rentable, le seul des monolines, et buffet leur propose de leur racheter pour un prix de misère. Cela montre au contraire l'état de détresse des monolines. Les actions de mbia et ambac ont d'ailleurs perdus 15% hier. Alors de là, à faire monter les cours des banques, je ne pige pas, parce que les banques ne sont pas en détresse avec leurs assurances de munibonds, mais avec les assurances de CDOs. Si quelqu'un a une explication, je suis preneur.
h16 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 D'ailleurs, pour le coup, je ne pige pas la "réaction" du marché. Oh là, sois un peu sympa. Il se remet d'une gastro, et il est encore un peu barbouillé. Bonne nouvelle cependant : le barbecue qu'il organise la semaine prochaine est maintenu !
chairacanon Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 TYH8, ça marche pas chez moi.je vois que TY est un indice du CBOT, mais c'est tout, pas de futures à l'horizon. www.futuresource.com est un vendeur de quotes. ————————————- Si le Qatar devenait majoritaire dans une société du type de Blackstone, dans quelle mesure ne pourrait-il pas exercer une influence "politique" bien dissimulée sur la demande de pétrole?
vincponcet Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 www.futuresource.com est un vendeur de quotes. ————————————- Si le Qatar devenait majoritaire dans une société du type de Blackstone, dans quelle mesure ne pourrait-il pas exercer une influence "politique" bien dissimulée sur la demande de pétrole? Je ne veux pas des quotes, je veux trader. Sinon, j'ai vu qu'il existe des ETFs de T-Bonds iShares Lehman TIPS Bond (TIP) SPDR Barclays Capital TIPS (IPE) Vanguard Extended Duration Treasury (EDV) iShares Lehman 1-3 Year Treasury Bond Fund (SHY) iShares Short Treasury Bond (SHV) trouvés via : http://www.etftrends.com/bonds/index.html
chairacanon Posté 15 février 2008 Signaler Posté 15 février 2008 Je ne veux pas des quotes, je veux trader.Sinon, j'ai vu qu'il existe des ETFs de T-Bonds iShares Lehman TIPS Bond (TIP) SPDR Barclays Capital TIPS (IPE) Vanguard Extended Duration Treasury (EDV) iShares Lehman 1-3 Year Treasury Bond Fund (SHY) iShares Short Treasury Bond (SHV) trouvés via : http://www.etftrends.com/bonds/index.html Tu pourras sans doute plus facilement spéculer sur le Bund Future allemand (DTB - 6% - 10 ans) … avec le même effet.
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